CHAPITRE I : 3 Mois après…son abandon

Un puit sans fond, un enfer constant, haletant pour chaque bouffé d'air ; tel était sa vision :

« Comme si je n'avais, jamais existé », comme si je pouvais vivre sans lui. Il souhaitait donc ma mort.


POV BELLA

Voilà ma vie, enfin ce qui semble l'être, sans lui.

Ma douleur, était chaque jour atroce, plus en plus violente, j'avais la sensation que ma vie se consumait intérieurement. Cette nuit la douleur fut si forte qu'elle me coupa le souffle, me faisant tombé du lit en un bruit sourd. Charlie était accourus dans ma chambre et avait dus me ranimer.

Me voila donc ici a l'Hospital, à attendre pour la énième fois un médecin urgentiste. J'ai presque des habitudes, vu le nombre de fois où ma maladresse a faillit me coûter la vie.

Celle qui avait été la plus mémorable, fut celle de James, la brûlure de la morsure, le sang dans ma bouche me donnant la nausée, ma jambe brisé par sa main glaciale, faisant ressortir .

Aujourd'hui la douleur n'est pas visible physiquement, mais elle dépasse de loin celle que m'avait infligé ce monstre, cette plaie béante est si forte, que je supplie chaque jour qu'on m'achève.

« Isabella SWAN »

Le médecin urgentiste me tira de ma rêverie, Charlie entra avec moi, me soutenant par la taille, il m'assit sur une chaise.

Carliste étant partit, c'est Pat, le médecin de la Push qui m'examina. Mon père regardait devant lui quant il vit mon ventre creux, et mes cotes saillante il tourna les yeux d'horreur. C'est vrai que ces dernier mois je ne mangeais quasiment plus, et le peu de nourriture que j'ingurgitais, ressortait quelques heures après. Mon estomac refusait toute nourriture. Pat m'ausculta sans dire un mot pendant une bonne demie heure, puis elle s'assit en face de mon père, griffonna sur une feuille. Je m'étais habillé et assis à ses coté. Elle leva la tête, son visage était grave. Je fronçais les sourcils. Ce n'était pas une bonne nouvelle, à cet instant j'aurais aimé l'avoir à mes cotés, ces doigts froids entremêlés les miens.

-Je ne veux pas te mentir Bella, c'est grave. Pour l'instant je ne préfère pas me prononcer, il serait mieux que tu restes 24h ici, pour te faire une série de test, pour confirmer ou non ce que tu as. Me dit elle

-Pat, c'est…grave comment ? Contagieux ? Ou…cancer…

-Charlie, ce n'est pas contagieux, ce n'est pas un cancer enfin à première vu non. C'est une maladie…orpheline. Elle se racla la gorge, mais son émotion trahissait sa voix.

Comme par hasard, je chope la maladie la moins connue, ben voyons ! Je suis la Chance incarné, ça fait peur.

Charlie m'apportât mes affaires en fin d'après midi. Les infirmières on dut me prendre je ne sais combien de fois mon sang, ça m'horripilais de ne pas savoir ce que j'avais. Merde ! C'est moi qui suis malade, alors je veux savoir !

Ma nuit fut agitée. J'étais dans une foret, semblable a celle de la Push, mais il n'y avait pas assez de lumière pour distingué quoi que ce soit, qui aurait pus m'aider. Il faisait froid je tremblais de tout mes membres. Ce n'était pas le froid, non,…plutôt de la peur, oui, j'étais terrorisé. Une impression de claustrophobie m'envahissait. Je cherchais mon air. J'entendis un hurlement strident à quelques mètres. Instinctivement je courrais vers le bruit, oubliant de respiré j'arrivais devant. Victoria étais la, entre ces crocs aiguisé, mon meilleur ami, mon soleil, mon air, mon…

-Jacob… Chuchotais-je.

J'étais pétrifié d'horreur, je ne respirais plus depuis le début. Elle allait me tué, je m'en fichais, sa me soulageais, elle était ma délivrance.

Elle m'avait pris mon âme, mon seul et unique amour, comme lui avait pris le sien, James. La boucle était bouclée. Elle arqua ces jambes près à bondir. Quant je me réveillais en criant, hurlant, qu'on abrège mes souffrances.

Un déchirement se fit dans ma poitrine, la douleur était insupportable. Je hurlais, me recroquevillant en position fœtale, les bras sur ma poitrine. Les infirmières arrivèrent en courant, et m'injectèrent, mon amie du jour, la morphine. Collante de sueur, de larmes, frigorifié, je sombrais dans les bras de Morphée.