Hello, peuple !

Voila une toute nouvelle fiction. C'estt à la base, un projet qui date d'il y a environ un an et demi, mais après un paragraphe, il a finit aux oubliettes !

Brefeuh, ce projet me tenait tout de même à coeur, et l'histoire change de ce que j'écris de d'habitude, ce qui a son côté plaisant, j'y ai repensé quelques fois, et j'ai donc décidé ce soir même d'écrire la suite dans un élan de motivation.

Je ferai des chapitres plus courts, je pense, de ce que je fais d'habitude, comme ça je les publierai un peu plus vite (la motivation et l'envie d'écrire me revenant, je crois, peu à peu). J'espère que vous apprécierez. Moi j'aime l'idée ce projet, et l'image de ce que je m'en fais.

Voila, enjoy~


Girls With Guns

Combien de fois avais-je répété ce geste ? Tellement souvent que c'était presque devenu un réflexe, comme un automate ne sachant rien faire d'autre. Pour la énième fois, je portais ma tasse sous la machine à café, et je m'en servi un bien fort et serré, comme je les aimais. J'avais sans doute passé toute la nuit dans mon bureau, à me battre avec tous ces papiers, cherchant tant bien que mal un détail, aussi futile soit-il, mais qui m'aiderait à avancer. Et le café… c'était la seule source d'énergie qu'il me restait. J'avais d'ailleurs probablement vidé la cafetière à moi toute seule. Depuis que j'avais intégré la police nationale, tout comme mon père l'avait fait lorsqu'il était jeune, je n'avais jamais laissé une affaire non résolue. C'était d'ailleurs ce qui m'avait permis d'arriver à mon grade en si peu de temps, malgré toutes les messes basses et autres rumeurs idiotes qui circulaient au début de ma carrière. Cependant, il y avait une affaire… une seule, qui arrivait à m'échapper. Le cas Hatsune !

Cela faisait des semaines, qu'on entendait parler d'elle, et que je passais mes nuits à étudier son cas, à chercher des détails, qui m'auraient échappés. Mais rien ne m'échappait, pas à moi, pourtant, il devait manquer quelque chose dans tout ça, je devais forcément manquer quelque chose. Le crime parfait n'existe pas ! Ma tasse était vide, une fois de plus. Je regardais la cafetière, vide elle aussi, alors, soupirant, je m'affalais sur ma chaise, fermant les yeux un instant. Trois vols en à peine quatre semaines, et pas des petits vols de superettes, non. Musées, villas, tout y passait, ou du moins, tout ce qui avait assez de valeur pour elle. Hatsune hein…. Etait-ce son vrai nom ? Ou bien celui qu'elle se donnait, en tout cas, rares étaient les infos que j'avais pu trouver sur elle. Je ne cessais de me demander comment une jeune fille comme celle que j'avais pu apercevoir, avait pu tourner ainsi…

« - Luka, hey Luka ! Entendis-je soudainement.

- Commandant ! »

Le commandant Kamui était mon supérieur, il avait succédé à mon père après son décès, et était d'ailleurs un très bon ami de la famille. D'ailleurs, lui aussi, était une sorte de petit prodige, il ne devait avoir que six ans de plus que moi, et les commandants de vingt-sept, c'était inhabituel. Le charisme, c'était une des choses que les lieutenants et sous lieutenants respectaient beaucoup, encore plus que le genre. Et lui, n'en manquait pas, avec ses longs cheveux mauves, qu'il attachait derrière sa tête, ça lui donnait un air plus mature. Et dieu qu'il était svelte et grand !

Je me levai alors, et saisi mon képi que je remis sur ma tête, en prenant soin au passage de replacer correctement mes longs cheveux roses. J'avais de la chance, car moi aussi je possédais un charisme qui plaisait aux autres officiers de police, et cela m'avait permis de mieux me faire respecter malgré le fait que j'étais une femme dans ce milieu majoritairement composé d'hommes.

« - Que faites-vous ici à cette heure là, Commandant ? Lui demandai-je surprise de le voir au post si tard. »

Le commandant me sourit. Il était très réconfortant avec moi. Malgré son âge, il était proche de mon père, après avoir été son subordonné pendant quelques années. Peut-être parfois me couvait-il un peu trop.

« - Je suis venu t'ordonner de rentrer chez toi, tu travailles depuis des heures, un peu plus et tu pourras voir le soleil se lever à travers la fenêtre.

- Le soleil ne se lèvera pas avant aux moins trois bonnes heures, fis-je en regardant cette dernière. »

Il était déjà trois heures passé. J'étais dans mes dossiers depuis tellement de temps, que j'en avais perdu la notion du temps.

« - Aller, rentre te reposer. Fit l'homme aux cheveux mauves en posant sa main sur mon képi comme si j'étais un tout nouvel officier de police. »

C'est vrai que je tombais de sommeil, après tout, peut-être avais-je le droit de me reposer après tant d'efforts. Je fis un signe d'affirmation de la tête, et salua mon supérieur satisfait.

Une rue à peine plus loin du post de police, se trouvait des appartements dont la majorité était réservée aux officiers. La proximité avec le post était nécessaire au vu des obligations de notre travail. Chacun de nous pouvait être appelé en pleine nuit, à n'importe quelle heure. En quinze minutes, il fallait être au post. C'était les « inconvénients » du métier.

Je ne me souvenais même plus pourquoi j'avais voulu entrer dans la police, depuis mon plus jeune âge, je voyais mon père donner de lui-même pour les autres. Il m'avait parut normal de suivre sa voie. Rendre service à son prochain, c'était ça, ce qui nous donnait la force.

J'arrivais enfin chez moi, déposant mon couvre-chef, et ma veste sur une chaise à la va-vite, me précipitant sur le lit afin de m'effondrer dessus. Le sommeil me guettait, et ne tarda pas à venir me prendre. Je ne tardai pas à m'endormir, le nom d'Hatsune me hantant encore la tête.

Cependant, une trentaine de minutes seulement après m'être endormie, l'alarme du poste se déclencha. C'était elle