Les portes des enfers

Cette histoire se déroule après le troisième livre de la série Héros de l'olympe voir le quatrième qui n'est pas encore sorti. C'est en quelque sorte la fin que j'imagine pour nos deux héros, affreuse et joyeuse (surtout !).


Les personnages de Rick Riordan ne m'appartiennent pas.

Chapitre 1 :

Le sacrifice une chose rare.

Quand se sacrifier est la meilleure option, oui on peut dire qu'on est vraiment mal !


PDV Annabeth :

Tu devais le faire n'est-ce pas Percy ? Après avoir traversé les enfers ensemble, après avoir promis que quoi qu'il arrive rien ne nous séparerait. Tu l'as fait, tu étais blessé et tu t'es dit autant que tu me survives.

A vrai dire la situation était désastreuse, j'étais littéralement submergée par la peur, incapable de réfléchir, une peur bien différente de celle que je ressentais en face d'Aragne.

Je n'avais pas peur pour moi, mais pour toi, pour nous, la peur s'était amplifiée, elle immobilisée tout, l'adrénaline, mes pensées, mes gestes. Je ne ressentais rien.

Gaïa est pourtant la déesse de la vie, mais tout lui revient un jour. Elle ne nous fait pas don de la vie, c'est un emprunt qu'elle peut reprendre à tout moment. C'est cela qui ressortait en sa présence, elle créé la vie, elle pouvait aussi la détruire.

La Titane était là, en face de nous juste devant les portes des enfers, nous bloquant le passage. On pouvait voir le soleil, la vie, l'issue, la fin sans pouvoir l'approcher.

Ma cheville me faisait encore souffrir, notre escapade dans le Tartare au milieu des monstres (que nous avions tués pour la plupart) n'avait certainement pas arrangé mon état. Nous avions eu l'aide inattendue de certains héros que nous ne pensions jamais revoir un jour, mais à présent pour une raison inconnue, ils avaient disparus. Je pensais pendant un instant faire sortir de là avec nous Silenea Beau-Regard... ainsi que Luke, mais à présent c'était surtout nous qu'il fallait sortir de ce pétrin.

Les portes était grandes ouvertes, nous pouvions apercevoir nos amis, nos alliés s'avançaient difficilement vers elle. Le combat faisait rage dehors, un véritable chaos. Ils ne pouvaient pas nous atteindre, nous étions ensemble tous les deux et pourtant bel et bien seuls et démunis.

Nous avions encore un peu d'espoir, la Titane n'était pas encore réveillée, mais nous étions son sacrifice. Quelques gouttes, ou la totalité de notre sang connaissant la cruelle Gaïa suffirait à l'éveiller.

La Reine mère prit la parole d'une voix satisfaite, séductrice (du moins elle essayait de rendre sa proposition alléchante...ce qui eut juste pour effet de nous tétaniser) d'une voix lente également sans que Percy et moi ne s'y attendent, à vrai dire ce n'est pas courant de voir quelqu'un parler dans son sommeil.

- Je vois... jeunes héros que vous arrivez à temps, approchez... rendez-moi vos vies, faites coulez votre sang ! Et goûtez à la mort éternel. Je vous promets que cela ne sera pas douloureux, et vous seraient ensemble pour l'éternité. Même morts vous pourriez servir ma cause, et avoir ainsi un but après la mort... ensemble. Sacrifiez-vous ! Maintenant ! J'attends depuis trop longtemps !

-Non merci. Répondit Percy, on préfère être ensembles et plus particulièrement vivants, pourriez-vous nous laissez passer ? Vous bloquez le passage, voyez-vous.

Je n'étais pas sûre que répondre de cette manière ironique était la meilleure chose que Percy aurait pu dire ou faire, mais c'était une Cervelle d'algues, il était fidèle à lui-même. Je l'aimais pour ça, il avait en quelque sorte détendue l'atmosphère et m'avais enfin permis de réfléchir et de sortir de ma léthargie. Avant que la Titane n'explose de rage.

-Qu'entendez-vous par sacrifiez-vous exactement ? Vous n'allez pas nous tuer de votre main ?

-Je ne préférerais pas en arriver là voyons, si vous vous sacrifiez de vous-mêmes votre action aura un pourvoir immense. Un sacrifice est une offrande, un renoncement volontaire à quelque chose ou à quelqu'un. Aujourd'hui c'est seulement être privé de quelque chose, le sacrifice est vue d'un mauvais œil, autrefois il en était autrement. C'est pour cela que vous êtes mon premier choix, vous seriez prêts à donner votre vie pour sauver l'autre. Vous êtes le meilleur sacrifice possible, pour la destruction de ce monde.

Des ronces ont commencées à nous encercler, doucement, nous nous sommes regardés et ont auraient préférés se téléporter sur une île paradisiaque loin d'ici, seuls et maintenant. Plutôt que de finir en nourriture pour ronces nous vidant de notre sang. N'importe quelle autre situation était certainement mieux ou envisageable que celle-ci. La Mère de tout ne rigolait pas, soit on se sacrifiés maintenant, soit sa promesse de "cela ne sera pas douloureux" ne serait qu'un doux euphémisme. C'était ma faute... le fil d'Aragne me précipitant dans le vide, nous précipitant dans le Tartare... Stop, ça suffit ce n'est pas le moment de penser à cela tu as un piège à désamorcer et un plan d'urgence à trouver, réfléchit en tant que pure fille d'Athéna.

Elle veut notre sang ? Très bien, je lui offre sur un plateau. Elle n'en n'obtiendra pas sa résurrection mais sa mort.

-Quel est le rituel que nous devons réaliser pour vous satisfaire Mère ? Les ronces s'arrêtèrent de progresser. La Titane intéressée nous fit signe de s'avancer vers elle. Percy n'était absolument pas d'accord avec cela, mais d'un regard je lui fis comprendre que j'avais un plan.


PDV Percy :

Gaïa me tendit un couteau et me demanda d'entailler l'intérieur de la main d'Annabeth et d'en faire de même avec la mienne. Je regardais Annabeth sans comprendre. Je voyais bien ses yeux orageux qui reflétaient que son esprit réfléchissait à vive allure. Mais je ne voyais pas où elle voulait en venir, et même elle, n'avait pas l'air sûre de son plan.

La Motte de Terre nous demanda de nous serrer la main et de laisser le sang s'écouler devant elle à ses pieds.

Elle commençait à se transformer, elle n'était plus faite de terre. Son corps resplendissait peu à peu, il s'écoulait d'elle de plus en plus de vie, elle commençait à ouvrir les yeux, à sourire, et à rire.

Je regardais Annabeth horrifié, mettant ma main à mon stylo. Elle souffla : "attends".

C'est là que je compris : sous sa forme de terre ont n'avaient strictement aucune chance de la toucher, on ne pouvait que la traverser. Plus on perdait de sang, plus son corps reprenait vie. Et on s'affaiblissait, nous, par contre.

C'était comme si nous arrosions une plante, ses pieds étaient les racines, il suffisait que notre sang irrigue le cœur et qu'ils nous apparaissent, pour que j'ai une chance de le transpercer. La fin du rituel étant notre mort qui ressuscitera entièrement la Mère Terre.

Il suffisait d'être rapide, et de ne pas se faire tuer, habituel donc.

J'avais juste à attendre le signal de Puits de Sagesse et ont pourraient sortir du Tartare ensemble, et enfin vivre des jours calme et heureux. Avoir un avenir, des perspectives, des joies, plus jamais de larmes et de peurs.

J'aurais enfin la possibilité de la rendre heureuse, je pourrai enfin avoir le goût du bonheur dans la bouche. C'était à cela que je pensais, pendant que notre sang se déversait goutte par goutte par terre et irriguait le pouvoir de Gaïa. Je me faisais des films dans ma tête, je rêvais. Mon sixième sens me disait de m'arrêter pourtant, que quelque chose clochait, ou n'allait pas se passer comme ça. Que justement ce n'était que des films.

Notre sang ne tarda pas à arriver jusqu'au cœur de Gaïa, cette dernière ouvra les yeux. Les ronces se rapprochèrent de nous, l'une m'attrapa le pied mais je ne sentis rien. Annabeth hurla un tonitruant : "MAINTENANT", qui se répercuta dans le Tartare.

Je sentis dans ma main libre Turbulence se transformer et je frappais notre Mère en plein cœur.

Ses yeux se refermèrent ainsi que sa bouche dans un râle de douleur et elle s'effondra au sol.

On ne savait pas si elle était réellement morte, et personnellement je m'en fichais. On était en vie et ensemble.

- Annabeth Chase, j'ai dû te le dire plein de fois mais tu es réellement un puits de Sagesse. Je la pris dans mes bras et l'embrassais, un baiser que deux personnes heureuses échangent après avoir survécu encore une fois à une telle épreuve. J'avais envie de l'emporter loin d'ici, et de lui prouver à quel point je l'aimais, mais il fallait à présent fermer ces fichues portes des enfers.

Justement Léo et Hazel s'avançaient vers nous, ils avaient l'air aussi épuisés que nous devions en avoir l'air. Difficile de le dire après avoir errés autant de temps dans le Tartare sans miroir pour se reluquer.

-Salut les gars ! Heureux de vous revoir en vie, mais hélas on n'a pas le temps pour les retrouvailles. Annonça Léo d'une voix pressée. Il va falloir qu'on ferme ces portes tous les quatre ensembles et il est hors de question que l'on vous perd à nouveau. Ces portes possèdent un mécanisme qu'Hazel et moi on peut faire fonctionner pour se refermer une fois, vous allez nous aider et avant que ça se referme vous courrez vers nous. C'est clair ? Car ça va aller très vite. Au premier signal tu sors Annabeth ensuite ça sera au tour de Percy. Pas de questions, on y va maintenant. Finis Léo de dire à une vitesse hallucinante, si bien que je n'étais pas sûr d'avoir tout saisi.

Léo et Hazel, chacun d'un côté enclenchèrent un mécanisme en appuyant simplement sur la porte. Et alors que l'on commençait à pousser ou tirer selon notre position, un fait étrange se produisit. Les ronces derrière nous commencèrent à s'animer et enveloppèrent le corps de leur maîtresse. Les ronces étaient vivantes et très en colère car elles savaient qui était responsable de la mort de leur maîtresse. Elles n'en voulurent pas Annabeth mais à moi à mort, c'était le cas de le dire. Si elles avaient pu parler leur slogan aurait étaient : A mort ! À mort ! À mort Percy Jackson ! Percy Jackson ! A MORT !


PDV Annabeth :

Tout se déroula très vite, Léo cria mon nom, c'était le signal vers la liberté. Mais je n'entendis pas sa voix couvert par le cri de douleur de Percy. L'une des ronces l'avait foudroyée, en m'approchant je vis que c'était sa poitrine qui était touchée, là même où devait se trouvait son cœur. Quelle idiote ! Les ronces aussi avait étaient nourri par notre sang ! Je savais et je ne voulais pas pourtant, je savais que sa fin était proche ! Et bien puisqu'il doit en être ainsi cela sera NOTRE fin.

- Non je sais ce que tu vas dire, mais je t'aime et je reste avec toi. On reste ensemble... dis-je les larmes aux yeux.

-Je t'aime aussi, mais je ne peux pas te laisser faire ça. Je le regardais avec incompréhension, Léo cria son nom, même si celui-ci avait compris qu'il ne pourrait pas se relever... jamais. Il ne pouvait rien faire, ceux de dehors devaient absolument garder la main sur le mécanisme. Il n'était pas d'accord avec l'idée de nous perdre encore une fois et surement cette fois-ci définitivement, il pestait. Hazel était à deux doigts de pleurer mais tant que la porte n'était pas fermée et verrouillée à jamais, elle tenait bon. Percy me poussa dans l'infime espace restant vers la terre avec ses dernières forces. Les portes se refermèrent sur lui.

Tu devais le faire n'est-ce pas Percy ? Après avoir traversé les enfers ensemble, après avoir promis que quoi qu'il arrive rien ne nous séparerait. Tu l'as fait, tu étais blessé et tu t'es dit autant que tu me survives.

Oui, le sacrifice est une chose bien rare de nos jours avait dit Gaïa.

Fin chapitre 1.


Note de l'auteur : Bonjour ou Bonsoir :) cela fait très longtemps que je n'ai pas écrit donc j'espère que ce n'est pas si désagréable que ça à lire... n'hésitez pas à critiquer ou à laisser un commentaire positif si ça vous plait.

J'ai 6 chapitres de prévus pour l'instant si cette histoire tout droit sorti de mon imagination et de mon impatiente entre la sortie des livres et des films intéresse quelqu'un !

A bientôt j'espère :)