Vingt mille lieux au-dessus de la Terre
Salut !
Tout d'abord : Merci de cliquer sur cette histoire :3
Je dois avouer que s'est la première fois que j'écris un AU ce qui me rend très très anxieuse sur comment il sera reçu ... c'est incroyable comme c'est flippant et excitant à la fois. Ce qui m'a décidé s'est de savoir ce qu'elle valait ...
Pour l'explication de comment est né l'idée de cette fic et bien :
1. après avoir lu je ne sais combien de fic SwanQueen ce qui a développé un peu d'imagination 2. suite à mes nombreux voyages en avion 3. en mélangeant le 1 et le 2 tout en me disant "mais s'est possible !".
Du coup le résultat s'est qu'elle est T mais Trèès M par la suite (oui mon imagination a voulu que ça soit le cas tout de suite et en grande pompe s'est pour cela que j'insiste dessus) et que pour le moment elle fait 3 chapitres.
L'évolution de cette histoire dépendra de comment vous la recevrez et donc par conséquent le nombre de chapitres et leurs parution éventuels aussi.
Résumé : Regina s'apprête à retourner à sa vie New Yorkaise après deux semaines de vacances à l'étranger avec son compagnon Daniel. Durant le vol de retour, elle va faire la connaissance d'Emma, une blonde aux yeux bleus, et de surcroît sa voisine de rangée. Sans se retenir, elle va être au cœur d'un jeu de séduction se déroulant vingt mille lieux au-dessus de la terre.
Les personnages d'Emma et Regina (et les autres ...) ne m'appartiennent pas.
Chapitre 1 : Regards
"L'Amour naît d'un regard, et un regard, s'est la durée d'un éclair" George Sand, Cadio (1868)
« Dépêche-toi sinon on l'aura pas ! » me dit-il en attrapant ma main.
Il me tire pour que j'avance plus vite ce qui me fait souffler d'exaspération.
« Pas la peine de me tirer comme ça ! » lui dis-je agacée. « Nos places ne vont pas s'envoler ».
Il est 1h du matin, heure locale. Nous nous apprêtons à quitter cette magnifique ville qu'est Lisbonne pour reprendre notre vie à New York. Le but de ce voyage : fêter nos cinq ans de relation.
« On va être assis pendant des heures, pas la peine d'être aussi pressé ».
Il me regarde prêt à surenchérir mais finit par soupirer. « Avance » se contente-t-il de me dire en passant son bras droit dans mon dos.
Il m'exaspère ! Il m'exaspère et la fatigue que je ressens n'aide pas. J'essaye de repenser à notre séjour pour ne pas m'en prendre à lui devant tous les voyageurs. Après tout ce voyage était merveilleux. C'est ce que je veux retenir de ses dix jours passés avec mon petit ami … enfin non fiancé même si je ne lui ai pas encore donné de réponse réelle. Ça expliquerait l'atmosphère un peu froide qu'il y a entre nous actuellement.
Malgré la fatigue du décalage horaire, c'est avec un peu de nostalgie que Daniel et moi montons dans l'avion qui nous ramènera à la maison. C'est l'effervescence dans les allées. Nous parvenons avec difficulté à nous frayer un chemin jusqu'à nos places.
« Ah les voilà ! » medit Daniel en désignant les trois sièges sur ma gauche.« 28H, 28J ».
Le siège 28K, près du hublot, est déjà occupée. Une femme blonde y est installée, elle regarde par la lucarne ce qui se passe sur le tarmac. Elle n'a pas remarquée notre arrivée.
Je tends mon bagage à main, à Daniel, pour qu'il le range dans le compartiment au-dessus de nos places et nous nous installons. Je laisse la place côté couloir à Daniel afin qu'il puisse étendre ses jambes. Il est grand et je suis plutôt menue. Daniel s'installe déjà de façon à enfin commencer sa nuit, je sens que le voyage va être long.
L'espace est moindre, j'essaye de m'installer plus ou moins confortablement sur mon siège. Je remue, me retourne et sens le regard de ma voisine de gauche sur moi. Je jette un léger coup d'œil dans sa direction. Elle me sourit et me fait un petit signe de tête auquel je réponds sans vraiment la détailler puisque Daniel m'interpelle pour me montrer le plan de notre vol sur l'écran en face de lui.
J'observe l'écran en face de moi, et décide de chercher un film pouvant occuper une petite partie de mon temps dans cet avion. Ma recherche est infructueuse. Je décide de prendre mon téléphone dans la poche de mon pantalon pour vérifier mes mails. Sur les quatre que j'ai reçus un seul m'interpelle, celui de Zelena. Un message du commandant de bord me fait relever la tête.
« Mesdames et Messieurs, ici votre commandant de bord. L'équipage et moi-même vous souhaitons la bienvenue à bord de ce vol Air Portugal à destination de New York. Nous y arriverons dans environ sept heures, l'heure d'arrivée étant prévue à 19h30 en heure locale. Pour le départ, nous vous prions de bien vouloir rester assis à vos places afin de faciliter le travail du personnel de bord et de mettre en mode en avion tout appareil électronique. Nous vous remercions de votre coopération et vous souhaitons un excellent vol en notre compagnie ».
Après ce message audio, je décide quand même de lire le mail de ma soeur Zelena avant d'éteindre mon téléphone. Elle me souhaite un bon vol et me précise qu'elle doit absolument me voir à mon retour sur New York. Je me demande ce qu'elle peut bien vouloir me dire. J'éteins mon portable et le range dans la pochette du siège devant moi.
Daniel me tapote l'épaule pour me prévenir qu'il va aux toilettes maintenant que l'allée est moins bondée. La plupart des passagers sont installés autour de nous, j'en profite alors pour aller chercher mon sac qui se trouve dans le compartiment au dessus de nous. Je me lève et ouvre le compartiment à bagages. Bien évidemment il est complètement surchargé de sac et de valises. Je cherche et constate que le mien est enseveli tout au font du compartiment.
Je dépose un immense sac sur le siège de Daniel et croise le regard de ma voisine qui m'observe en souriant. Je ne peux m'empêcher de remarquer à quel point le vert qui les anime est intense. La façon dont elle me sourit est un peu troublante.
Gênée, je dévie mon regard et me concentre de nouveau sur ce que je faisais. La soute étant profonde, je suis obligée de me mettre sur la pointe des pieds pour atteindre le fond du compartiment. Je sens ma chemise se soulever et exposer un peu la peau de mon ventre. J'agrippe la lanière de mon sac et la tire vers moi. Cependant mon geste entraîne tout le flot de bagage et c'est quand je me prends une valise sur la tête que je comprends qu'il est trop tard.
Un « putain de merde » s'échappe involontairement de ma bouche.
Je tente d'en rattraper un maximum mais n'y parvient pas ! Je souffle d'exaspération, récupère mon sac que je jette à ma place et fourre sans ménagement la première valise au fin fond du compartiment. Je me baisse pour attraper le prochain bagage qui subira le même sort quand deux mains se posent sur les miennes me faisant sursauter. Je relève la tête et croise le regard de ma voisine de siège.
« Ça va ? Vous voulez de l'aide ? ».
J'entends pour la première fois le son de sa voix et la douceur qui en émane me fait frissonner. Nous nous redressons en même temps. Le bout de ses doigts sur ma peau me provoque de léger picotement ce qui me fait lâcher la valise que je tiens.
« Euh, oui, merci … ».
Pendant que je reste planté là, ma voisine s'affère pour remettre les bagages à leur place. Elle se rapproche légèrement de moi puis se baisse pour prendre la dernière valise qui se trouve dans l'allée. Lorsqu'elle se redresse, je sens son parfum et la chaleur de son corps tandis qu'elle la replace au dessus de ma tête. Sans que je ne le contrôle, mon pouls s'accélère face à cette soudaine proximité. Qu'est ce qui m'arrive bon sens ?!
« De rien » me réponds-t-elle en me faisant un clin d'œil de ses yeux vert profond.
Nous nous retrouvons de nouveau face à face, un seul mot me vient pour la décrire à cet instant. Belle. Elle est un peu plus grande que moi. Ses cheveux blonds retombent parfaitement bien sur ses épaules, son visage est fin et ses yeux ... mon dieu ses yeux sont d'un vert envoûtant. Mon œillade glisse sur sa petite fossette lorsqu'elle sourit …
Seigneur, je me trouve en train d'admirer la beauté d'une femme que je ne connais ni d'Adam ni d'Eve et ceux, comme ci c'était normal !
Mes yeux n'ont pas le temps de s'abaisser sur son corps car Daniel réapparaît dans l'allée.
Ma charmante voisine est de nouveau assise lorsque Daniel est à notre hauteur. Un nouveau message du commandant de bord résonne dans l'appareil, il nous invite à nous préparer au décollage. Je me rassois suivit de Daniel.
Une demie heure après que nous aillons décoller, les hôtesses de l'air nous apportent les plateaux-repas.
« Mais qui peut bien préparer ce type de repas ? C'est immonde ! » dis-je avec une moue de dégoût.
« Chérie tu veux bien arrêter de te plaindre, s'est mieux que rien quand même » me répond Daniel qui est déjà en train d'attaquer son poulet au curry qui selon moi est avarié.
Je lui lance un regard noir et m'abstient de lui répondre. Je préfère attendre que les hôtesses débarrassent plutôt que de manger cette horreur. Lorsque s'est fait, je m'éclipse aux toilettes. Lorsque je reviens Daniel est endormi, son masque sur les yeux. « Quelle surprise » dis-je avec lassitude. Je n'ai jamais compris sa capacité à s'endormir peu importe l'endroit.
Je l'enjambe comme je peux et me rassoie. Les lumières s'éteignent alors laissant la place aux petites veilleuses. Je pense qu'il doit être deux ou trois heures du matin. Je sens ma voisine de gauche s'agiter. Je jette un coup d'œil discret dans sa direction pour savoir ce qu'elle fabrique. Elle est en train de tendre le bras pour allumer la lumière qui se projette de son côté. Je baisse mes yeux sur son corps qui est tendu par sa posture. Son t-shirt blanc s'est un peu soulevé ce qui me laisse voir son ventre plat et de léger abdominaux. Mes joues s'échauffent face à cette vision et je remercie le ciel que les lumières soient éteintes pour cacher mon trouble.
Elle se rassoit correctement et se penche pour attraper quelque chose dans le sac qui est à ses pieds. Elle se redresse et je constate que c'est un livre. J'ai juste le temps de lire son titre quand j'entends le son de sa voix :
« Vous connaissez ? »
« Pardon ? » je demande.
« Le livre vous le connaissez ? » me répond-elle tranquillement.
« Ah … euh vaguement » je marmonne en détournant le regard, prise en faute.
Elle souffle un petit rire et je sens son regard sur moi. Je ne peux m'empêcher de sourire quand je tourne de nouveau la tête dans sa direction. Tandis qu'elle me le rend, je la vois frotter sa main droite sur sa cuisse. Ma respiration ralentit légèrement lorsque je la vois se rapprocher en me tendant sa main. Elle me chuchote :
« Je m'appelle Emma »
Je saisis sa main. Un léger picotement me parcours à nouveau. Je le sens migrer dans ma poitrine.
« Regina »
« Enchanté Regina » continue-t-elle en chuchotant. « Voyage de noces ? ».
« Non, non ! On n'est pas marié » je réponds avec précipitation tout en jetant de rapide coup d'œil à Daniel. « Ce n'était que de simple vacances … ».
« Ah oui ? Intéressant »
Je me sens défaillir au simple ton qu'elle emploie et sourire qu'elle me lance … Bon sang, je frissonne bien malgré moi sous son regard pesant.
Je la sens retirer sa main et ses doigts glisser lentement sur ma paume. Ces simples mots et ce simple contact attisent en moi des sensations qu'ils ne devraient pas. Surtout que mon petit copain peut-être fiancé se trouve à quelques centimètres de moi.
Elle entame une nouvelle fois une conversation en me demandant ce que nous avons fait au Portugal, d'où je viens …
« New York » je lui réponds. « A Brooklyn ».
Elle me sourit parce qu'elle y réside également. Elle me raconte qu'elle est en vacances elle aussi et je comprends que c'est pour faire un break avec son travail. Elle me laisse entendre qu'elle n'a personne dans sa vie. Nous continuons à discuter pendant quelques minutes puis elle retourne à sa lecture.
Je commence à frissonner, signe de ma fatigue accumulée. Par chance, j'ai prévu une couverture au cas où. Je la récupère dans mon sac et m'emmitoufle dedans. Je n'ai pas d'accoudoir alors je place mes mains le long de mon corps et ferme les yeux. Je finis par rejoindre les bras de Morphée.
Hum ... alors ... verdict ?
[Si il y a des petites fautes orthographiques ou de syntaxes, je suis désolé j'ai essayé de la relire plusieurs fois avant le poste]
