Carpe Diem

Voilà ma première fiction. Une fiction de plus sur le couple Hermione / Drago (c'est mon préféré). Soyez un peu indulgent pour les fautes, j'essaie d'en faire le mois possible mais j'ai beau relire j'en vois pas (pourtant, je sais qu'il y en a !!)

Bon je vous laisse à votre lecture et s'il vous plait, s'il vous plait, laissez des reviews pour dire ce que vous en pensez !!

Bonne lecture !!

Chapitre 1 : Triste sort

Hermione s'affaissa dans son lit. Malgré la guerre, elle n'avait pas perdu ses bonnes attitudes. Elle était en train de relire L'Histoire de la magie de Bathilda Tourdesac pour la seconde fois depuis le début des vacances. Elle s'était promis d'obtenir les aspics haut la main pour pouvoir faire des études de médicomagie. Sauver des vies, c'était son rêve. Elle profitait donc du fait que ses deux parents soit absent pour réviser. Comme elle ne les voyait que deux mois par an, elle essayait de passer un maximum de temps avec eux.

Ces parents, dentistes étaient d'une douceur extraordinaire, et surtout, ils étaient très compréhensifs. Ne connaissant le monde magique que par les dires de leur fille, il lui laisser un libre mouvement soucieux de la réussite de leur enfant unique.

Ainsi, elle passait la plupart de ses vacances en compagnie de ses deux meilleurs amis Harry Potter et Ron Weasley pour rechercher le moyen de venir à bout de Lord Voldemort, le mage noir responsable de la guerre en Angleterre.

Soudain, elle entendit le cliquetis de la porte d'entré:

- « Chérie ! Nous sommes rentrés ! Lui cria son père

- J'arrive ! » Répondit Hermione. Elle marqua la page de son livre et descendit à la rencontre de ses parents en courant presque. Elle portait aujourd'hui un jean un peu trop grand pour elle qui était maintenu par une ceinture. Son t-shirt blanc uni devait également faire deux taille de plus qu'elle. Ses cheveux châtains toujours aussi indomptable et ébouriffés étaient relevés en une queue de cheval, dégageant ainsi son visage.

Hermione sourit en apercevant ses parents. C'était un sourire remplit de joie de vivre car en dépit de la guerre, elle était heureuse d'être en leurs présence.

- « Comment était votre journée ? Lui demanda Hermione.

- Nous avons profité de cette sortie pour aller t'acheter quelques vêtements comme je sais que tu détestes faire du shopping. Lui répondit sa mère un sourire aux lèvres.

- Oh ! Merci maman. C'est vrai que j'en avais bien besoin !

- Et toi ma puce, qu'est-ce que tu as fait durant notre absence?

- Rien de particulier. J'ai surtout révisé mes cours pour pouvoir m'avancer dans le programme.

- Chérie, nous sommes fières de toi! Lui dit tendrement son père.

Hermione sourit à ses parents. Cette année aussi, elle ne les décevrait pas.

- Nous somme invités dans une semaine chez les Mc Kenzie pour le dîner. Tu viendras avec nous?

Le sourire d'Hermione se transforma en une mimique. Elle détestait les Mc Kenzie. Ces derniers étaient du genre « Je suis intelligent et toi tu es idiot, en fait je suis supérieur à toi ». C'était en quelque sorte, les serpentards, les sangs purs chez les sorciers pensa Hermione.

- Je préférerais vraiment commander une pizza et regarder un bon film que d'aller chez eux. Finit-elle par dire.

Ses parents lui sourire d'un air entendu et acquièsèrent d'un geste de la tête.

- Comme tu voudras chérie ».

Les jours passèrent paisiblement et le lundi 24 juillet arriva enfin. Ce jour était quasiment identique aux autres. Hermione s'était levé à huit heures et prit son petit déjeuner avec ses parents. Par la suite, elle avait pris ses livres de magie et s'était installée dans le jardin pour lire et faire ses devoirs. A midi, ses parents l'avaient appelé pour déjeuner. Son père en excellent cuisinier avait préparé un cornish pastry. Ses parents et elle s'était tout simplement régalés. Après s'être copieusement rempli le ventre, la griffondor avait aidé sa mère à débarrasser la table t à faire la vaisselle grâce à un sort que Molly, la mère de Ron lui avait appris. Elle était ensuite sortie se promener, histoire de marcher et discuter un peu. Puis ensemble, ils étaient rentrés.

Monsieur et madame Granger s'étaient préparés vers dix huit heures pour aller dîner chez les Mc Kenzie. Monsieur Ganger portait un costume bleu nuit très élégant néanmoins sans cravate pour paraître plus détendu. Quant à la mère d'Hermione, elle portait ce soir là une longue robe couleur crevette et s'était pour le plus grand bonheur de son mari, maquillé légèrement. A dix neuf heures tapantes, Hermione embrassa ses parents.

- « Ne dors pas trop tard ma chérie. Lui recommanda sa mère.

- Et n'oublie pas de te laver les dents avant de dormir ma puce. Rajouta son père.

- Papa, maman, je n'ai plu dix ans ! Dit Hermione en levant les yeux au ciel. Passez une bonne soirée ! Rajouta-t-elle avec un petit sourire moqueur sur le coin des lèvres

- Ne t'inquiète pas pour ça chérie, elle sera excellente » lui dit sa mère en rentrant dans son jeu.

Les parents d'Hermione n'aimaient pas non plus les Mc Kenzie à cause de leurs manières aristocrates et leur tendance à se croire au dessus des autres. Cependant Mr et Mme Granger lui fermaient souvent le « caquet » en s'informant sur leur fils aîné. En effet, celui-ci n'avait pu finir sa scolarité faute de notes satisfaisantes et son casier judiciaire n'était plus très vierge.

Quand ses parents furent parti, Hermione saisit son téléphone et commanda une pizza aux olives, sa préférée. En attendant le livreur, elle décida de peaufiner son devoir de métamorphoses.

Une heure plus tard, elle était devant sa porte remerciant le livreur. Elle choisit alors un DVD, un bon film humoristique malgré que ce ne soit pas son genre et s'installa devant la télévision, une part de pizza dans une main et une canette de soda dans l'autre. Cette soirée s'annonçait paisible.

Tout à coup, le téléphone sonna. Hermione fronça les sourcils. Qui l'a dérangeait à cette heure? Elle attrapa son téléphone grâce à un accio impeccable tout en songeant que si elle utilisait la magie pour ses moindres gestes, elle prendre quelques kilos rapidement.

- « Allo ? Demanda Hermione.

- Mr Mc Kenzie à l'appareil. Pourrais-je parler à Mr ou Mme Granger je vous prie?

- Mr Mc Kenzie ? Mes parents sont sorti il y a de cela une heure et demi pour assister à votre dîner. Ils ne sont pas encore arrivés? Demanda Hermione alors qu'une bouffée d'angoisse l'envahissait.

- Miss Granger? Vos parents n'ont aucun sens de la ponctualité ! Nous ne les attendrons pas d'avantage !

- Très bien Mr Mc Kenzie. Passez une bonne soirée » dit la rouge et or tel un automate alors que son interlocuteur avait déjà raccroché.

Hermione réfléchissait. Où diable étaient ses parents? Contrairement à ce qu'avait affirmé Mc Kenzie, ses parents n'ont jamais été en retard. La panique et surtout la peur la gagnaient de plus en plus. Merlin seul sait ce qu'il pourrait arriver en ces temps ci. C'est en ayant le cœur battant la chamade qu'elle mit ses chaussures ainsi qu'une veste et sorti dehors. Tenant fermement sa baguette dans sa main droite, elle se mit à courir dans la rue…

La maison des Mc Kenzie se situer à trois minutes en voiture et vingt à pied.

Hermione ne faisait que rarement du sport. Le seul qu'elle pouvait pratiquer à Poudlard était le quidditch, mais non seulement elle trouvait ce jeu stupide et dangereux, mais elle avait également le vertige. Alors vu ses performance sur un balai, elle avait choisi de ne pas prendre cette matière au profit de l'arithmétique. Mais aujourd'hui elle se rendit compte qu'un peu de sport lui ferait dut car elle soufflait comme un bœuf.

Elle s'arrêta quelques instants pour reposer ses poumons. Elle n'avait couru que quelques minutes et ses derniers étaient déjà en feu. Elle décida donc de continuer son chemin en marchant quand soudain elle frissonna. Elle pensa tout d'abord que c'était dû à son inquiétude mais s'aperçut bientôt que ces frissons n'étaient dus qu'à la pratique de magie. Elle oublia alors sa fatigue et se mit à courir une seconde fois. Quand elle arriva au tournant, elle se figea de stupeur. Elle était tout simplement pétrifiée par la vision qui s'offrait à elle. Dans cette rue, c'était un avant goût de l'apocalypse. Des dizaines de maisons étaient en ruine. Des voitures renversées e une faille profonde s'était crée au milieu de la route.

Quelques dizaines de morts étaient alignés sur la route et d'autres blessés regardaient la scène qui s'offrait à eux d'air air vide. C'était des moldus qui venaient de subir un sort d'amnésie avant d'être transférés à la clinique du coin. Des sorciers s'activaient du mieux qu'ils pouvaient pour essayer de réparer au mieux les dégâts.

Hermione quitta sa torpeur et se dirigea vers un sorcier tremblant de tout son corps.

- « Que s'est-il passé ici ? Lui demanda-t-elle d'une voix chevrotante.

Le sorcier l'a regarda d'un air suspicieux, craignant sûrement avoir affaire à un énième moldu blessé le questionnant sur ses agissements mais lorsqu' il vit sa baguette, il répondit d'une voix triste :

- « Une nouvelle attaque de mangemorts. En fait, c'est la plus meurtrière ».

Hermione se retourna lentement. Elle avait peur de voir ses parents sur la liste des blessés. Elle était terrorisée à l'idée de voir ses parents entre les morts. Quelques instants plus tard, elle demanda à nouveau au sorcier :

- « Y a-t-il une liste des blessés ?

- Oui la voici. Il lui tendit alors le parchemin. Le nom des blessés étaient rangés par ordre alphabétique. Hermione la contempla quelques instants avant de chercher les noms commençant par G. Il n'y en avait pas.

Un instant, la jeune fille voulu sauter de joie mais un huitième de seconde plus tard, son cœur se serra tel un étau. Elle priait intérieurement de ne pas les trouver morts, qu'ils étaient juste en train de l'attendre à la maison. Pendant une fraction de seconde, elle eut même envie de rentrer chez elle mais ses jambes la guidaient inévitablement vers les cadavres alignés.

Quand elle arriva à hauteur du premier, elle ferma les yeux et retint sa respiration, compta jusqu'à trois et rouvrit les yeux. Ce n'était ni sa mère, ni son père. Non, c'était une jeune enfant, victime des mangemorts. Un enfant dont la seule erreur fut d'être au mauvais endroit au mauvais moment. S'il ne se trouvait pas parmi ces cadavres, Hermione aurait juré qu'il dormait seulement.

Au deuxième corps, elle recommença les mêmes gestes et fut une fois de plus soulagé de ne pas reconnaître un des ses parents. Puis vint le troisième, quatrième, cinquième et toujours pas de visages familiers.

Mais quand vint le sixième, une étrange sensation envahit la jeune fille. Une sensation de malheur imminent. Elle compta alors jusqu'à trois plus lentement que précédemment puis ouvrit doucement les yeux. A la vue du corps, elle tomba à genoux er ses larmes commencèrent à couler sans qu'elle ne puisse y résister. Sa mère était couchée là. Elle arborait une expression tranquille. Elle n'avait pas eu le temps d'être surprise avant de mourir. A quelques mètres de là, Hermione aperçut le cadavre de son père.

Elle savait qu'elle allait les retrouver mort depuis qu'elle avait consulté la liste des blessés, ou peut-être lorsqu'elle avait aperçut cette scène de désolation, ou peut-être encore quand les Mc kenzie avait appelé. Cependant, la jeune fille maintenant orpheline ne pouvait s'empêcher d'espérer qu'ils soient autre part.

Ce n'était plus des larmes mais des ruisseaux qui inondaient son visage. Elle ferma alors les yeux de ses parents puis sombra dans l'inconscience.