Voilà une fiction que j'ai écrit aujourd'hui après en avoir eut l'idée... pendant mon bac de philo... Oui je sais c'est pas bien mais j'y peux rien si mon imagination s'emballe !

J'ai eut du mal à trouver une fin pour cette histoire alors n'hésitez pas à critiquer que je puisse progresser. Et je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographe ^^"

Les personnages de Sherlock et John sont à sir Arthur Conan Doyle et à Steven Moffat et Mark Gatiss. Les surveillants et bah ils sont inspirés des miens.

Bonne lecture !


Sujet 1 : Peut-on agir moralement sans s'intéresser à la politique ?

La politique est inintéressante, sujet inintéressant.

Sujet 2 : Le travail permet-il de prendre conscience de soi ?

Ennuyeux ! Pour prendre conscience de quelque chose il suffit d'observer, rien de plus simple.

Sujet 3 : Commentaire de texte.

Le texte était un extrait de La pensée et le mouvant de Bergson qui s'interrogeait sur la vérité.

Tu veux savoir la vérité ? La vérité c'est que le surveillant fait un diabète de type deux et qu'il est en dépression, certainement parce qu'il n'a aucune autorité sur ses élèves. La surveillante a des chats, je dirais deux, peut-être trois. Elle n'a pas beaucoup dormit ces dernières nuits, comme le montre ses cernes. Peut-être des insomnies mais j'opterai plutôt pour des problèmes personnel vu qu'elle n'arrête pas de regarder son portable pour voir si elle a manqué un appel. Je peux aussi te raconter la vie des dix-sept autres personnes présentes mais je doute que ça t'intéresse. Une autre vérité : tes écrits sont ennuyeux, tu es ennuyeux et tout ceci est...

-Ennuyeux ! »

Sherlock se leva après avoir prononcé ce mot et va récupérer son sac, qu'il avait déposé i peine dix minutes devant le tableau.

-Que... Qu'est ce que vous faites jeune homme ? finit par réagir la surveillante qui a deux, peut-être trois chats.

-Je m'en vais. »

Le brun avait déjà regagné sa table et rangea ses affaires, sous les regards sidérés des autres élèves.

-Mais vous... Vous ne pouvez pas faire ça !

-Essayez de m'en empêcher, sourit Sherlock en mettant son sac sur son épaule.

-Nous devrons faire un rapport ! » dit le surveillant dépressif d'une voix lasse.

L'adolescent haussa les sourcils. Comme si ça allait le toucher. Il s'apprêtait à franchir la porte de la salle d'examen quand la surveillante le rappela :

-Reprenez au moins votre convocation. »

Sherlock se retourna et haussa une épaule. Pourquoi pas, il pourra toujours aller passer la physique chimie le lendemain. Sans un mot il s'avança vers le bureau où était assise la femme, prit la convocation qu'elle lui tendait et s'en alla.


John n'était absolument pas inspiré par les sujets. Il essayait de concentrer toute son attention sur le sujet qu'il avait choisit et écrivait les idées qui lui passaient par la tête quand une voix s'éleva :

-Ah John ! Te voilà enfin ! »

Non, ce n'est pas possible !

L'interpellé leva la tête vers Sherlock, qui se faufilait entre les rangés de tables jusqu'à lui.

Il ne peut pas déjà avoir rédigé une dissertation !

-Vous n'avez pas le droit d'être ici, jeune homme, s'indigna un professeur.

-Je récupère juste John et je m'en vais. Viens John.

-Mais qu'est ce que tu fais là ? Pourquoi tu n'es pas en train de passer le bac ?

-Je m'ennuyais. Allons nous en.

-Non ! Sherlock, ça n'a peut-être pas d'importance pour toi mais moi je dois passer le bac ! Je ne peux pas partir au bout de... vingt minutes et rendre copie blanche ! »

Le brun observa son ami un instant avant de demander :

-C'est si important ?

-Oui !

-Très bien, alors je te laisse terminer. Mais fait vite. »

Et sur cette phrase, il sortit de la salle et s'assit devant la porte ouverte.

John soupira et essaya de se concentrer de nouveau sur le sujet de dissertation. Mais les murmures entre les élèves le déconcentrèrent. Il ne pouvait s'empêcher d'essayer d'écouter et il lui semblait capter le mot « couple »

Les gens ne peuvent pas jaser plus que ce qu'il font déjà... Si ?


Une vingtaine de minutes plus tard, Sherlock reçut un texto :

Sherlock, tu passe la philo demain matin

-MH

Mon chère frère, n'y pense même pas

-SH