Une drôle de Saint-Valentin

Cette fan-fiction est la première que j'ai écrite. C'est la première histoire que j'ai réussi à finir. Elle comporte 8 chapitres, dont le dernier sera posté aux alentour de la saint-valentin.

C'est aussi la réponse à un défi, mais le sujet était vraiment vague puisqu'il fallait seulement parlé de la saint-valentin et qu'il fallait que se soit une fiction "longue", enfin pas un "one-shot".

Bien sûr tous les personnages sont à J.K.Rowling.

Bonne lecture.

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situation : Cette histoire se passe pendant la septième année d'Harry à Poudlard. Elle ne prend pas en compte le tome 6 puisqu'elle a été écrite avant.

Chapitre 1 : Une lettre mystérieuse

Il faisait encore nuit mais les premiers rayons du soleil commençaient à blanchir l'horizon. Du haut de la tour de Gryffondor, Harry observait l'obscurité. Le 14 février venait à peine de commencer et le grand bal prévu le soir même l'inquiétait. Ce n'était pas seulement le désastre de l'année précédente avec Patil, qui le tracassait, ni même la possibilité d'une attaque de Voldemort, ni le fait qu'il n'ai pas de cavalière, mais le fait, qu'il n'avait pas de petite amie, personne avec qui partager ce moment et qu'il n'était pas près d'en trouver une : aucune fille ne le comprendrait jamais, ni lui, ni les épreuves qu'il avait du affronter, ni ses éternels tourments intérieurs. La seule qui aurait pu le comprendre était Hermione, mais c'était son amie, sa meilleure amie, mais seulement son amie. De plus, la situation entre elle et Ron était assez tendue …

Ce dernier se réveilla et vint rejoindre Harry dans sa contemplation, resta un moment songeur puis …

- Pourquoi y va-t-elle avec lui ?

L'éternelle conversation depuis 3 jours : Ron avait été trop timide pour demander à Hermione de l'accompagner au bal et elle avait finalement accepté d'y aller avec le préfet de Poufsouffle. Harry ne savait que répondre. Il leur fallait se trouver une activité pour la matinée : puisqu'ils n'allaient pas la passer à se préparer pour le soir même comme aller le faire tous les autres.

- Et si on allait chercher : « Les Attrapeurs Magiques », se dit tout à coup Harry.

Depuis le temps qu'Harry avait vu le titre de ce livre sur le registre de la bibliothèque et qu'il n'avait pas eu le temps de le chercher, maintenant, aujourd'hui, il le trouverait, il avait du temps, il avait toute la journée devant lui.

Ils se dirigèrent tous les 2 vers la bibliothèque malgré l'heure matinale… Ils allèrent directement vers les rayons sport et loisirs et commencèrent à chercher parmi de vieux livres, le trésor qu'ils devaient contenir. Mais le temps passait et ils ne le trouvaient pas. Quand soudain le regard d'Harry fut attiré par un reflet marron. Il s'approcha et sur une petite étagère un peu en retrait trouva le livre qu'il cherchait. Il sourit en silence et le montra à Ron, tout aussi silencieusement. Il l'ouvrit et plié en 4, entre la couverture et la première page, un morceau de parchemin tomba. Il le ramassa et sa curiosité ainsi que celle de Ron le poussèrent à l'ouvrir. Il le déplia et commença à lire. Il s'agissait d'une lettre.

Chère Lilie

Je sais que je ne suis à tes yeux qu'un pauvre gamin et que tu m'en veux pour toutes les stupidités que j'ai pu faire lors des précédentes années et plus particulièrement depuis que j'ai transformé Rogue en crapaud en fin de cinquième année. Mais j'ai beaucoup changé depuis ce temps là. J'aimerai que tu me pardonnes. J'aimerais aussi t'inviter à venir avec moi au bal de la Saint-Valentin, parce que tu sais à quel point mes sentiments pour toi sont forts. En espérant que tu accepteras et mes excuses et mon invitation.

James

Et sur le même bout de papier, d'une écriture plus allongée et féminine :

J'en serais très heureuse cher James. Viens me chercher ce soir, au pied du chêne aux feuilles roses.

Harry réalisait petit à petit que cette lettre parlait de ses propres parents. D'autres mots suivaient, il les lu, sans hésitation.

Tout se mit tout à coup à tourner pour Harry et pour Ron qui se regardaient, effrayés. Plus le tournis cessa, Harry senti que quelque chose avait changé. Il n'aurait su dire quoi, ils étaient toujours dans la bibliothèque, au milieu des livres, tous deux muets. Ils entendirent tous à coup des voix et décidèrent de s'en approcher. De derrière une étagère, Harry aperçut la scène suivante : un Sirius de 17 ans, en train de parler à un James du même âge. Harry les contempla un instant avant de s'intéresser à leur conversation.

- Cette lettre est parfaite, déclara James, de toute façon, je n'ai plus le choix, étant donné qu'elle ne veut plus me parler, à cause des ces gamineries que j'ai pu faire les années précédentes.

- Elle te pardonnera, j'en suis sûre qu'au fond d'elle elle ne t'en veut déjà plus.

Harry suivit des yeux son père se lever et aller poser la lettre, sur une table, parmi d'autres affaires, puis de quitter la bibliothèque suivit de Sirius.

Peu de temps après, une jeune fille revint s'asseoir vers la table, fut surprise d'y trouver un nouveau parchemin, regarda autour d'elle en souriant. Harry la reconnut, il s'agissait de sa mère, encore plus belle que sur les photos qu'il avait vues. Il fit un pas vers elle, il voulait lui parler, la serrer dans ses bras, lui dire à quel point elle lui manquait, mais le monde se mit à nouveau à tourner et Harry, ainsi que Ron, se retrouvèrent dans la bibliothèque de leur époque.

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Voilà, voilà. Dîtes moi ce que vous en pensez. Merci.