Chapitre 1 : Le prince pas charmant (du tout).

Mon premier amour croyez moi, il ma profondément marqué. J'étais alors en première année à Poudlard, la fameuse école de sorcellerie et je n'étais pas bien grande, pas bien jolie non plus, mais cela ne m'empêchais malheureusement pas d'avoir des sentiments. Si je devais vous faire un portrait de moi à cet âge là, je crois qu'il se résumerait à cela : deux tresses blondes foncées, une paire de lunettes énormes, un corps maigre et blanc. « Passable », me direz vous et je vous répondrais, « sans aucun doute ».

C'est donc durant cette première année de scolarisation que j'étais tombée amoureuse pour la première fois de ma vie, et bien sur d'une personne qui n'était résolument pas pour moi. Résumons la situation, j'étais issu d'une vieille famille de sorciers bien conservatrice, et surtout une bien trop petite serpentarde insignifiante et sérieuse pour être remarqué par qui que se soit. Quant à lui, il était alors en troisième année à gryffondor, déjà populaire puisqu'il était le gardien de l'équipe de quidditch de sa maison, et pour finir doté d'un physique fort avantageux. Autant dire que j'étais en plein délire, mais puisqu'il faut bien que je le nomme, c'était ce très cher Olivier Dubois.

J'était une gamine certes, mais les gamines sont plus enclines à croire aux princes charmants, surtout quand un prototype, qu'on pourrait croire sortit directement d'un conte de fées, déambule dans les couloirs du château. Et bien évidement au premier regard je m'étais enflammée. J'avais rêvée que l'on se marierait et que l'on aurait de nombreux enfants, qu'on vivrait dans un beau château de pierres blanche… et toutes les autres bêtises qui n'existent que dans les histoires. Que pouvait espérer une petite fille d'à peine onze ans lorsque elle c'était amouraché du premier venu ? Rien du tout ça c'est sur.

Il se trouvait d'ailleurs que le prince charmant n'en était pas vraiment un, bien qu'il en eu l'apparence. Il l'étais encore moins vis-à-vis d'une serpentarde maladroite et collante comme je l'étais. Et ce fût au mois de mars que, pauvre de moi je lui était rentré dedans par inadvertance, avais renversé toutes ses affaires, et étais restée pétrifié face à lui. Il faut bien avouer qu'il ne c'était pas montré clément. Après m'avoir traité de tous les noms, incendié comme jamais et fait ramassé de force toutes ses affaires, il était parti et m'avait oublier pour toujours… enfin presque. J'en avait pleuré à chaudes larmes et j'avais finalement rangé mes petits idéaux démodés et enfantins sur le champ. Je n'avais pas pour autant cessé de le trouver beau mais je ne lui portais plus autant d'admiration, ce qui en soit n'était pas plus mal.

Et puis j'ai grandi évidement, et j'ai un peu oublié cette histoire grotesque.

Physiquement je m'étais plus aussi « passable » , je ne portais plus de lunettes, j'avais abandonné les tresses également, et je n'étais pas très grosse, chose que la plupart de mes amies m'enviaient, alors je l'acceptais sans grand mal. Je n'étais pas spécialement mauvaise élève, j'avais des amis de confiance et tout se passait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Puis j'eu cette soudaine lubie en 5eme année de me lancer dans une carrière sportive.

Pourquoi ? Certainement parce que l'adolescence ça vous fait faire tout et n'importe quoi et qu'on est prés à faire des âneries pour épater les copains. Personne ne voulait y croire et pourtant je m'étais retrouvé dans l'équipe de ma maison, par chance à mon avis, ou peut être aussi parce que mon minois plaisait au capitaine.

Seule fille de l'équipe, j'avais toutes les attentions, bonnes et mauvaises. Les garçons de ces âges là, les brutes de serpentard encore plus, étaient dirait-on de véritables vicieux, des imbéciles de la première espèce qui n'avait jamais vu une fille nue de leur vie, si ce n'était peut être en photo. Bien heureusement le capitaine, Marcus Flint, avait raisons de tout ce voyeurisme mineur. Je jouais au poste de poursuiveuse et il s'avérait que je me débrouillais très bien selon certains. Flint m'avait de suite donné l'autorisation pour jouer le premier match de la saison. J'étais très fière de moi et mes amis eux s'amusaient à imaginer un match catastrophe.

Un mardi matin de bonne heure je n'étais levé avant tout le monde, pour un entraînement. Et c'est là que les ennuis commencèrent. Je mis vite ma tenue et je traversais le château encore désert pour me rendre à la grande salle, affin de prendre mon petit déjeuner sans personne. Flint voulait garder le secret de mon insertion dans l'équipe, il voulait faire la surprise à l'adversaire. Mais il se trouva que la salle n'était pas vide quand j'y mis les pieds. Je n'eu pas le temps de détourner les talons, que déjà le beau brun qui s'y trouvait m'avait remarqué. Je me demandais un instant s'il n'avait pas un sixième sens, ou des yeux derrière la tête.

« - Alors c'est toi que cette face de troll cache tant. Je m'attendais à une grosse brute sans cervelle, pas à … »

Il se mit à rire. Il était clair qu'il se payait ma tête et celle de mon capitaine aussi. Cela me mis un peu sur les nerfs et fit ressurgir un mauvais souvenir enfoui depuis des années.

« - Ecoute bien minable, c'est pas parce que je ne suis pas une grosse brute que je ne peux pas te foutre la raclée que tu mérites. Alors tes commentaires sans intérêts tu les gardes pour le neurone qui te reste encore. Tu laisses jouer les grands, tu retournes dans ton bac à sable, et tu la ferme une fois pour toute, comprit ? »

Pas besoin de dire que sortir cela au capitaine des griffons m'avait fait un bien fou, et je le vit se décomposer sous mes yeux. Je lui adressais un regard méprisant et j'allais m'asseoir à ma table, lui tournant le dos. Ce n'était pas parce qu'il avait une belle gueule que j'allais me laissé marcher sur les pieds, une fois avait suffit. Maintenant je n'étais plus une pauvre petite gamine sans défense et s'il recommençait il allait voir.

Une assiette apparue devant moi. Un bon breakfast comme je l'ai aimé. J'attaquais immédiatement, et engloutissais avec rapidité les toasts chauds et le bacon. Puis soudain voila que le 7eme année s'assit en face de moi tout en me considérant avec froideur. Je ne lui laissais pas le temps de parler.

« - tu ne veux pas me lâcher, pour me faire plaisir. »

Je continuais à manger comme s'il n'était pas là, mais il était vrai que sa présence avait quelque de dérangent, surtout que je sentais ses genoux proches des miens sous la table.

« - Je vois que tu ne m'aimes pas beaucoup. Ca tombe bien moi non plus. Les filles de ton genre, trop plate et qui parle trop, je n'aime pas. »

C'était comme si je m'étais pris un coup dans l'estomac, et je dus blanchir d'un coup. Je reposais ma fourchette et mon couteau dans l'assiette, et levais les yeux vers son très charmant visage, sur lequel c'était inscrit un sourire moqueur et victorieux.

« - Et bien si c'est le cas, tu n'as qu'à aller voir ailleurs, avant qu'il me prenne la soudaine envie de foutre mon assiette dans ta troche de petit prétentieux qui se croit tout permis. Et se serait, je crois, gâcher de la si bonne nourriture pour rien. »

Je repris quelques couleurs en voyant que son sourire s'effacer une fois de plus. Je plaçais mon regard noir dans le sien qui reflétait une certaine colère. Je ne lui avais parlé qu'une seule fois, et je me rendis compte que cette seule fois m'aurait certainement suffit.

« - Je te conseillerais de faire attention à toi sur le terrain si tu continues à me parler de la sorte. Le quidditch est un sport dangereux. »

« - Et tu crois que tes menaces me font peur ? Je ne suis pas une fillette qu'on intimide aussi facilement avec des paroles en l'air. »

C'était en effet le cas, on ne m'intimidait plus maintenant, et je tenais à ce qu'il le sache. Et que pouvait il bien me faire ? C'était Olivier Dubois, pas un Malefoy, Pas un Flint, pas un serpentard… En gros, ce n'était pas une réelle menace. Cette dernière phrase eu l'effet escompté et il se leva brutalement, me surplombant de toute sa hauteur.

« - Je n'aime pas qu'on me prenne pour un imbécile, et cette règle s'applique aux garçons comme à certaines filles. Des filles comme toi. »

Sur ces quelques mots il quitta la table, traversa la grande salle et sortit précipitamment. Je ne me retournais pas pour le voir me fausser compagnie, bien que cela me démangea fortement. Il était peu être un de ces sales Griffons, il n'en était pas moins terriblement sexy. Le voir marcher c'était un spectacle plutôt agréable, et puis juste regarder ce n'était pas interdit par la lois et par sa morale.

« « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « «

J'espère que ça vous a plus. Reviews s'il vous plait.