Auteur: Votre dévouée MissPadfootBlack :D

Titre: Une mission de trop

Pairing: Don/Danny :D

Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas (à mon plus grand désespoir. Surtout Danny, MIAM !). Non les créateurs sont Anthony E. Zuiker, Ann Donahue et Carol Mandelsohn :)

Ca sera pas très positif comme fiction, je sais, mais l'idée m'est venue quand même ^^ Je vous rassure, mon état mental est intact et je ne suis pas dépressive x)

J'ai juste eu envie d'un truc dégoulinant de sentiments et de désespoir pour une fois :)


13 avril

Les alentours de la banque sont en pleine effervescence : voitures de police, journalistes, et passants en manque d'adrénaline se pressent et se bousculent dans le but d'apercevoir un morceau de l'action qui se déroule sous leur nez : une bande de malfrats ayant pris d'assaut une des plus grandes banques de la ville. Leur plan était simple, entrer, bourrer dans le tas et ressortir pleins aux as. Ce sont des experts, organisés et méticuleux. Ce qu'ils n'avaient pas prévus, c'était que la banque était équipée de capteurs spéciaux, et que la police était alertée en toute discrétion dès que l'alliage d'une arme était détecté. Ils sont donc maintenant faits comme des rats et il ne nous reste plus qu'à entrer et les arrêter. Le hic, c'est que ceux qui vont entrer là-dedans vont risquer leur vie car les cambrioleurs ne sont pas de enfants de cœur et sont prêts à tout pour leur maudit fric. Le deuxième hic, c'est que comme un crétin, tu t'es proposé pour y aller et que là, je suis gentiment en train de te faire une scène dans une ruelle discrète :

- Don, t'es malade ou quoi ? T'étais pas obligé d'y aller et toi comme un con tu te proposes ? T'es quoi ? Suicidaire ou idiot ?

Tu poses sur moi tes yeux bleus que j'aime tant. Ils sont calmes et ne reflète aucune inquiétude, ce qui m'enrage encore plus.

- Calme toi bébé, c'est bon, ça va aller…

Tu me prends dans tes bras mais je te repousse avec force :

- Non « ça va pas aller » ! Tu vas pas commander une pizza hein ! Tu vas carrément te jeter dans les bras de personnes armées ! C'est prendre un risque inconsidéré pour rien ! S'il y avait eu des otages j'aurais compris mais là il y a que du fric en jeu, t'es pas obligé d'y aller !

- Je sais, mais je passerais pour quoi si je laissais mes hommes y aller alors que moi j'y allais pas ?

J'hallucine !

- C'est juste une question de fierté alors ?

- Non, de respect pour eux. Si jamais il y en a un qui meurt, je me vois mal expliquer à sa femme que je ne sais pas comment c'est arrivé parce que moi j'ai pas eu les couilles d'y aller !

Cette fois, une lueur d'agacement commence à allumer ton regard.

Je baisse les yeux. Je comprends ce que tu ressens et j'ai honte parce que j'aurais tenu le même discours à ta place. Mais je ne suis pas prêt à l'accepter. Quand je relève la tête, je sais que tu vois les larmes de détresse qui commencent à briller dans mes yeux :

- Et si c'est à moi qu'on doit venir expliquer comment t'es mort, t'y a pensé ?

Tu as l'air surpris et tu me reprends dans tes bras. Cette fois, je te laisse faire. J'ai besoin de réconfort, besoin que tu me dises qu'il ne t'arrivera rien, besoin de te sentir contre moi.

- Je t'ai connu plus positif…

- J'ai arrêté de l'être quand je suis tombé amoureux de toi, tu savais pas ?

Tu souris et tu poses doucement tes lèvres sur les miennes. Notre baiser est rapidement interrompu par Mac, qui arrive au début de la ruelle, à l'étroit dans son gilet pare-balles :

- On y va Don…

- J'arrive tout de suite.

Mac nous couve d'un regard tendre et s'éloigne, nous laissant encore quelques secondes d'intimité. Il est le seul pour le moment à être au courant pour nous deux : pas évident de lui cacher quelque chose.

Tu poses de nouveau brièvement tes lèvres sur les miennes, tentant d'y faire passer tout ton calme et ton amour, tandis que je te serre désespérément dans mes bras, toujours pas résolu à ce que tu t'en ailles. Tu finis tout de même par me repousser doucement, sentant qu'il était vraiment temps que tu y partes. Tu prends ma main et ne me la lâche qu'une fois de retour près de ta voiture, au milieu de l'agglutinement de personnes.

Tu plonges une dernière fois tes yeux plein de douceur dans les miens :

- Je t'aime Danny, ça va aller d'accord ! A dans un quart d'heure, tout au plus.

- Je t'aime Don…

Tu me souris une dernière fois, et, la peur ma dévorant le ventre, je te regarde franchir les derniers mètres qui te séparent de le gueule du loup à la tête d'un petit groupe…

A Suivre...


Let Coments ? Pour savoir si, dorénavant, je dois écrire sous un autre pseudonyme lol