Bonjour ! Voici notre première fic en français, soyez sympa parce que je sais que vous préférez le yaoi ;D Même si il y a un OC, il n'y aura pas de 18OC ;)
Commentez s'il-vous-plaît, (gentiment de préférence :p)
Disclaimer: Reborn ne m'appartient en rien, seule l'OC m'appartient (à son grand malheur...).
Target 0 : Journée habituelle d'une stalker.
Le soleil brillait, les oiseaux chantaient et moi, je me planquais.
Pourquoi ? Disons que c'est une longue histoire que je vous raconterais un autre jour. Pour l'instant, je suis à l'affût, ma proie vient d'apparaître. Elle s'avança, tournant sa tête nerveusement, sentant probablement que son prédateur (c'est-à-dire la sublime moi) se trouvait dans les parages. Je resserrais mes doigts autour de la branche qui me maintenait dans les airs et soudain, je sautais sur ma proie !
- KYOUYA-SAMA ! hurlais-je en enroulant mes bras autour du cou de mon cher et tendre.
Ce dernier se tendit sous le toucher de mes doigts (lui ferais-je de l'effet ? Héhé) et tourna (trèèèès) lentement sa tête vers moi.
- Herbivore, fit-il d'une voix glaciale. Tu as deux secondes.
Haussant un sourcil perplexe, mon teint, déjà très pâle, vira au blanc cachet d'aspirine lorsque je remarquais le tonfa qui étincelait sous la jolie lumière du soleil matinal.
- Oh, eus-je le temps de dire avant de recevoir un coup de tonfa.
Vous savez quoi ? Les tonfas, ça fait mal.
Donc, pendant que Kyouya-sama me mord à mort (Vas-y plus fort, Kyouya-sama ! Tu sais que j'adore ça!), et que l'ambulance arrive pour recoller les morceaux qui resteront de la pauvre moi, je vais prendre le temps d'expliquer un peu ce qui vient de se passer.
Tout d'abord, je suppose que je devrais me présenter... Mais j'ai la flemme. Donc, on va faire court. Je m'appelle Sakata Tsubaki. Mais la plupart du monde m'appelle Tsu-chan. Ou alors Herbivore mais ça ne compte pas vu que Kyouya-sama appelle tout le monde comme ça. Pauvre de moi, Kyouya-sama ne m'a pas donné de petit nom... snif, snif.
Sinon, je suis une fille normale en tout. Mon apparence est celle de la plupart des jeunes filles asiatiques, cheveux noirs, yeux noirs, peau pâle, et je ne suis ni surdouée ni super forte en sport. Bref, je suis normale.
Sauf pour une chose. Je suis la stalker personnelle de Hibari Kyouya.
Ouais, tu as bien lu. Je suis la stalker du garçon le plus craint de tout Namimori. Et tu sais quoi ? J'adore ça ! Sauf pour les tonfas. Ça, je préférerais les éviter au maximum...
Donc, ouais, je suis une fille très normale qui a un passe-temps anormal. Quoi de neuf ? Quant à la raison pour laquelle je suis ainsi avec Kyouya-sama, c'est-un-se-cret ! Tee-Hee !
Ah, l'ambulance est arrivée et un beau gosse infirmier vient de me prendre dans ses bras musclés, Mm~ j'aime ! Mais ne t'inquiète pas, Kyouya-sama, je te resterais fidèle ! L'infirmier beau gosse me tapota ce qui me restait de tête après la morsure à mort d'Hibari et je levais mes yeux vers lui.
- Alors, ça t'a pris combien de temps depuis la dernière fois ? demanda-t-il.
Je me contentais de faire un large sourire innocent. Puis, de lever trois doigts cassés et ensanglantés.
- Trois secondes, fis-je tout en continuant à sourire. Un jour, Kyouya-sama me laissera l'enlacer sans me mordre à mort !
L'infirmier secoua sa tête tout en riant aux éclats et m'ébouriffa les cheveux avant de m'emmener dans son ambulance. Où il me conduirait jusqu'à son royaume et m'épouserait~ Je blague, je n'épouserais que Kyouya-sama ! (Principalement parce qu'il est plus friqué qu'un infirmier).
Donc, après avoir été observée par trois docteurs qui ne sont pas aussi sexys que ceux qui passent à la télé, j'ai été autorisée à quitter l'hôpital de Namimori. Saluant le personnel du bâtiment (je viens souvent à l'hôpital depuis que j'ai commencé à stalker Kyouya-sama, va savoir pourquoi), je sortis et me rendis à l'école. Après tout, je ne perdrais pour rien au monde l'occasion de voir Kyouya-sama se balader comme s'il possédait les lieux. Ah, je bave.
Une fois à l'école, je fus saluée par une vague d'applaudissements de la part de mes camarades de classe. D'après ce que j'ai compris depuis le début de l'année, ils font des paris pour voir combien de temps je survivrais aux morsures d'Hibari. Semblerait qu'il y ait un certain magot en jeu. Ignorant les rares élèves qui étaient en larmes et me fusillaient du regard (ils avaient sans doute parié que j'avais baissé les bras. Pauvres idiots ! Vous devriez savoir qu'une Sakata ne baisse jamais les bras, na!) , je me suis assise à mon siège et j'ai regardé par la fenêtre pour voir quelque chose de sublime ! Kyouya-sama, en train de mordre à mort un pauvre idiot qui était arrivé en retard (ha ! Il ne connaît pas les façons de se glisser dans l'école sans que le préfet ne le sache. Ça se voit qu'il n'est pas un stalker...). Je me mis à glousser comme la fangirl que j'étais et le professeur, qui avait depuis longtemps abandonné l'idée de m'enseigner quelque chose qui n'était pas lié avec Hibari Kyouya, se contenta de soupirer.
Aaah, je m'ennuie. Je vais aller stalker Hibari-chan. Oui, je l'appelle Kyouya-sama et Hibari-chan, ça dépend de mon humeur.
Donc, je me suis levée de mon siège (que j'avais obtenu en demandant gentiment au garçon à qui il appartenait au départ) et j'ai quitté la classe sans rien dire. Néanmoins, j'ai pu entendre quelques murmures.
- Dites, vous croyez qu'elle va aller Le trouver ?
- Bah, je suppose que ça ira. Après tout, même s'il la frappe à la tête, ça ne fera pas de dégâts vu que c'est vide...
- Oui, tu as raison.
Je grinçais des dents. Comment osaient-ils dire que je n'avais rien dans la tête ! D'accord, je suis nulle en classe. Mais c'est normal vu que je sèche la plupart du temps. (et que lorsque je suis présente, je pense à Kyouya-sama).
J'allais rouvrir la porte pour leur dire leurs quatre vérités lorsque je remarquais une chose. Un bébé, vêtu d'une salopette d'ouvrier jaune et avec un tournevis vert à la main, était en train de démonter une partie du mur. Trouvant le gamin adorablement bizarre, je me suis accroupie derrière lui et j'ai gardé le silence, observant ce qu'il faisait (ma nature de stalker reprenant le dessus).
Le temps passa et le bébé construisit avec une habilité, que je rêvais d'avoir, une petite cachette.
- WOW, m'exclamais-je lorsque le petit fit entrer une cafetière dans sa petite cachette. C'est trop cool !
Le bébé se tourna vers moi en haussant un sourcil perplexe.
- Qui es-tu ? Je ne reconnais pas ton visage, gazouilla-t-il avec une voix haute perchée.
- Oooh, couinais-je en serrant dans mes bras le petit. Trop chouuuuu.
- Je sais, fit le bébé avec un air extrêmement sérieux. Et toi, qui es-tu ?
- Je suis la sublimement intelligente et discrète Sakata Tsubaki, souris-je avec un air mystérieux. Mais tu peux le raccourcir en Tsu-chan.
- Dégage, rétorqua le bébé. Je ne parle pas avec des imbéciles.
Je laissais passer l'insulte parce qu'il était un bébé et qu'on ne frappait pas les bébés. Quoique, je suis certaine qu'Hibari-chan le ferait si je disais que le dit-bébé avait creusé des trous dans les murs de l'école. Héhé, je suis machiavélique.
Et ce fut avec un large sourire, machiavélique, que je sautillais vers l'endroit où se trouvait mon cher et tendre.
- KYOUYA-SAMA !
La suite dépend de vous :D
