.. il est certain de s'engager dans une course folle. Badboy!Blaine, Klaine, AU.
Bon déjà, j'ai été très heureuse de retrouver ici la majorité des lecteurs de ma traduction de Little Numbers. Et j'ai été très heureuse d'en rencontrer des nouveaux également, bien entendu. Je voudrais vous remercier pour vos reviews et tous les MPs avec vos encouragements. Ca me touche, d'accord?
Egalement, j'ai été recommandé. Mes traductions vont maintenant apparaître dans les newsletters du LiveJournal we-translate, où je vous conseille d'aller si vous voulez trouver de nouvelles choses à lire -tous fandoms confondus.
En tout cas, j'espère que ce deuxième chapitre vous plaira tout autant que le premier !
Pour le noms des cours que je donne, je ne certifie pas que ce soit réellement l'équivalent français, même si je cherche le plus possible. Tout simplement car je ne connais pas assez les systèmes américain et français pour donner la bonne correspondance ; et certains sont intraduisibles justement car les deux systèmes éducatifs sont complétement différents. Donc si l'un/e de vous connait une traduction qui se rapproche davantage et/ou qui serait plus juste, surtout n'hésitez pas à me la proposer.
Le clink rythmique du métal contre les dents et le bourdonnement de l'ordinateur étaient les seuls sons dans le bureau de Figging. Kurt grinçait des dents (chose qu'il ne faisait jamais) et se recroisait les jambes pour la centième fois, ne faisant rien pour cacher le regard plein de mépris qu'il lançait à Blaine. Pour sa part, Blaine était affalé sur le siège à côté de lui, sans aucune grâce ni aplomb. Sa tête reposait contre le haut du dossier de sa chaise, les yeux à demi-fermés tandis qu'il donnait des coups de son putain de piercing à la langue contre ses dents en un rythme mystérieux. Un immense soupir mécontent lui échappa avant qu'il ne puisse s'en empêcher et Blaine s'arrêta assez longtemps pour rire doucement.
Puis il recommença sa cadence et Kurt se laissa presque aller à s'arracher les cheveux. Le son lui faisait mal aux dents comme si c'était les siennes que le métal frappait. Il se maudit pour penser cela, changeant de position sur sa chaise, son pantalon destiné à devenir très inconfortable si le bruit ne cessait pas immédiatement. Putain, à quel point il souhaitait ne pas porter un jean moulant aujourd'hui.
-Ca te dirait de l'arracher ? demanda-t-il d'un ton tranchant, décroissant ses jambes et se penchant vers Blaine dans ce qu'il espérait être une manière menaçante.
Ou du moins extrêmement contrariée ou offensée. Tout ce qui le ferait arrêter de bouger son piercing parce que l'entendre rendait Kurt obligé d'y penser. Et penser à Blaine avec un putain de piercing à la langue n'était pas quelque chose qu'il aurait dû faire. Il n'était pas supposé penser à Blaine du tout.
-Arracher quoi, bébé ? demanda Blaine innocemment.
Il semblait tout sauf innocent quand il se tourna vers Kurt, les lèvres retroussées en un sourire satisfait, les yeux étincelants dans les lumières artificielles de la pièce. C'était un regard que Kurt ne pouvait pas nommer, mais dont il savait qu'il aurait dû se haïr pour aimer. Personne ne l'avait jamais regardé de cette façon avant ; comme s'ils pensaient vraiment qu'il était attirant.
Puis il se souvint où il était, et plus important comme il était arrivé là, et il s'arrêta avant que ses pensées ne deviennent trop évidentes.
-Tu sais exactement quoi, répliqua Kurt, croisant bras et jambes dans une tentative de cacher son excitation croissante.
Il fixa la peinture sur le mur du fond, essayant d'ignorer Blaine, ce qui devint de nouveau impossible quand il entendit sa chaise racler contre le bois.
-Oh, je sais, murmura Blaine doucement, son souffle chaud et emprunt de cigarette chatouillant les cheveux de sa nuque. Je veux juste t'entendre le dire.
Il souhaita vraiment avoir choisi un pantalon différent ce matin. Heureusement la porte du bureau s'ouvrit à ce moment et le Principal Figgins et M. Roberston entrèrent, empêchant Blaine de faire quoi que ce soit d'autre. Kurt fut d'abord surpris par leur arrivée. Il n'avait pas entendu la sonnerie, mais avant que la porte ne se referme il perçut la foule des étudiants se déplacer pour atteindre leur prochaine classe.
Figgins prit place dans le fauteuil en cuir usé en face d'eux, semblant inhabituellement sévère. M. Robertson, un paquet de feuilles en main, se tenait sur le côté.
-De nouveau là, M. Anderson ?
Kurt fut confus un moment, puis réalisa que Blaine devait bien avoir un nom de famille. Il fixa celui-ci -quand s'était-il reculé ?- et le sourire moqueur qui se formaient sur ses lèvres pendant que Figgins poursuivait.
-C'est la seconde fois en deux heures.
-Je devrais probablement ralentir, commença-t-il avec insolence, croisant les bras. Je ne voudrais pas qu'il devienne trop évident que je vous trouve irrésistible.
Tous pâlirent. Si Kurt ne l'avait pas autant détesté à ce moment, il aurait admiré son sarcasme.
-M. Anderson-
Blaine leva les mains dans un geste de défense.
-Très bien, très bien. Balancez la punition qu'on puisse passer à autre chose. Vous m'ennuyez déjà.
Kurt sentit sa bouche s'ouvrir légèrement. Il avait pensé que Blaine était effronté pendant le cours de M. Robertson, mais il n'aurait jamais imaginé qu'il pourrait parler au Principal comme s'il n'était qu'un simple gamin qu'il envoyait dans sa chambre.
Les muscle de la mâchoire de Figgins se contractèrent alors qu'il fixait Blaine, qui semblait totalement imperturbable.
-M. Robertson a déjà trouvé une sanction pour vous, mais apparemment je vais en rajouter une à la vôtre, M. Anderson, déclara Figgins, se tournant vers le professeur.
-Vous aurez tous deux une semaine de retenue avec moi, à partir de demain, dit celui-ci, lançant un regard noir à Kurt qui avait ouvert la bouche pour protester et qui la referma. Comme vous avez manqué la fin du cours, vous avez aussi manqué le choix des groupes pour les analyses de roman. Par conséquent, je vous ai mis ensemble-
-Quoi ? s'exclama Kurt, ses yeux s'agrandissant.
Une semaine de retenue allait être assez dure. Mais maintenant il devait faire un projet avec ce connard ?
-Tout est expliqué ici, dit M. Roberston en tendant les paquets de feuilles.
Kurt les lui arracha des mains.
-Vous l'auriez su si vous n'aviez pas perturbé le cours.
Mais Kurt n'écoutait plus. Il scannait rapidement le début de la première page -pour chaque roman étudié en cours, votre partenaire et vous aurez un passage donné de texte dont vous devrez faire une analyse critique et à présenter à la classe sous forme d'exposé-
-Attendez, dit faiblement Kurt, sentant son coeur tomber dans sa poitrine. Vous voulez dire que je suis avec lui toute l'année ?
-Je ne modifie pas les groupes à moins d'avoir une très bonne raison, M. Hummel, répliqua le professeur d'un ton sévère. À moins qu'il ne devienne évident que l'un de vous ne fait pas de son mieux pour les devoirs, je ne vois aucune raison de changer.
Figgins se racla la gorge avant d'ajouter :
-Compte tenu de la brillante réputation académique de M. Anderson à Dalton, je ne pense pas que vous aurez à vous inquiéter, M. Hummel. Apprenez à passer au-delà de vos différences et des problèmes que vous semblez avoir.
Brillante réputation académique ? se demanda Kurt incrédule, regardant Blaine avec mépris, qui lui semblait toujours indifférent à la conversation. En réalité, il avait recommencé à faire bouger son piercing, ignorant les papiers sur ses genoux.
-M. Anderson, vous aurez une semaine supplémentaire de retenue pour votre insolence, continua Figgins, M. Roberston quittant le bureau après un faible salut. Je vais vous faire un justificatif pour excuser votre retard en cours. En quelle classe devriez-vous être ?
-Français 4 avec Madame Bellemont, murmura Kurt en rangeant avec soin les feuilles dans son sac.
-Maths Placement avancé, ajouta Blaine, forçant sans ménagement ses propres feuilles dans son sac miteux.
Figgins tendit à Kurt une courte note et regarda Blaine.
-AB avec Mademoiselle Gates ?
-BC* avec Jeggins, corrigea Blaine avec un clin d'oeil espiègle à Kurt.
Les lèvres pincées, Kurt sortit du bureau et se dirigea vers les escaliers en tentant d'ignorer à quel point il était rouge, priant pour que Blaine ne s'en soit pas rendu compte. Non, pensa-t-il, cette année n'allait pas aller bien du tout.
Kurt passa ce qu'il restait de son cours de Français à insulter Azimio d'une douzaine de manières. Même après trois ans dans la même classe de Français que lui, il ne comprenait pas vraiment comment Azimio avait réussi à dépasser le premier niveau. Néanmoins après une heure à déballer des injures en Français et à dire à l'un de ses principaux persécuteurs des choses qu'il n'aurait jamais osés prononcer en Anglais, Kurt se sentit légèrement mieux compte tenu de la matinée qu'il avait eu jusqu'à présent.
Après un rapide détour pour déposer ses livres dans son casier, il se retrouva en Economie Domestique*. Il était l'un des derniers à arriver, mais il fut ravi de voir des visages familiers. Brittany et Tina avaient pris une table dans les premiers rangs et Mercedes lui avait gardé une place dans la dernière rangée, où il se rendit volontiers.
-Toi, tu as beaucoup d'explications à donner, dit immédiatement Mercedes.
Tina apparu à côté de lui.
-Je ne peux pas croire que tu l'aies frappé !
-Il le méritait, rétorqua Kurt alors que Brittany les rejoignait, sa colère de nouveau présente. C'est un abominable crétin qui a besoin d'une greffe de cheveux.
-Une fois, j'ai essayé de faire une greffe de cheveux à mon frère Legomen avec les poils de mes jambes, murmura Brittany à Tina, qui sembla confuse.
D'accord, peut-être avait-il menti sur la dernière partie. Il aimait les cheveux bouclés et ceux de Blaine l'étaient au point d'être impossible à coiffer. Des épaisses boucles sombres dans lesquelles il rêvait de passer ses doigts et.. les filles le regardaient et il se rendit compte qu'il ne savait pas ce qu'elles lui avaient demandé.
-Désolé, quoi?
-Il s'est passé quoi dans le bureau de Figgins ? répéta Tina avec rapide coup d'oeil à Mercedes.
Chose qui n'échappa pas à Kurt. Il fixa les deux filles prudemment.
-C'était pour quoi, ce regard ?
-Quel regard ? demanda Mercedes avec un sourire lumineux, prétendant que le coup d'oeil n'avait jamais eu lieu. Alors, tu as eu quoi ?
-Une semaine de retenue avec M. Robertson, commença-t-il, les filles semblant consternées. Avec lui.
Tina se couvrit la bouche alors qu'elle commençait à tousser mais il put voir l'immense sourire derrière sa main. Mercedes, par contre, ne fit rien pour cacher le sien.
-Quoi? lâcha-t-il finalement quand aucune des deux ne sembla désireuse d'expliquer ce qu'elles trouvaient de bien dans cette nouvelle.
La sonnerie retentit à ce moment. Mme. Olsen apparu et Tina et Brittany retournèrent à leur table.
-Qu'est-ce qui passe avec vous deux ? siffla Kurt à Mercedes pendant que l'appel commençait.
-Oh, allez chéri. Tu ne peux pas être aveugle à ce point.
Kurt la regarda d'un air absent, et quand il ne répondit pas elle leva les yeux et murmura à nouveau :
-Il est intéressé par toi.
-C'est un con, répliqua Kurt, un peu plus fort qu'il ne l'avait prévu.
Les deux autres filles, au premier rang, se retournèrent et les regardèrent curieusement.
-Il est sexy et gay, Kurt, le coupa Mercedes. Ou bisexuel ou qu'importe.
Elle secoua la main, exaspérée.
-L'important, c'est combien d'autres gars gays penses-tu que tu vas rencontrer au lycée ?
-Donc je devrais me jeter sur lui car il est gay ? dit Kurt, quelque part entre l'incrédulité et la colère. Il n'est même pas mon genre-
-Oh s'il te plait. J'ai vu la façon dont tu le regardais, boo. Et comme je n'ai aucune chance, tu devrais tenter la tienne pendant l'une des retenues.
-Non. Juste, non. Il m'a déjà attiré assez d'ennuis. Je me fiche qu'il soit beau, il est la dernière chose dont j'ai besoin dans ma vie.
Il lui lança un regard furieux puis se tourna pour suivre le cours. Intérieurement, il savait que Mercedes avait partiellement raison. Quelqu'un allait sans aucun doute essayer de faire le premier pas pendant leurs retenues et honnêtement, Kurt ne savait pas s'il en était impatient ou non.
Ils ne parlèrent pas du tout de Blaine pendant qu'ils cuisinèrent, ni pendant la pause de midi ou l'heure et demie de cours ensuite. Kurt en était reconnaissant, et encore davantage que Blaine ne semblait pas déjeuner ou avoir une autre classe avec lui aujourd'hui. Il espérait simplement que ce serait pareil le lendemain. Il laissa Mercedes, Tina et Brittany en bas des escaliers pour se rendre au deuxième étage où avait lieu son dernier cours.
Au moment où il passa la porte du laboratoire de chimie, il fit presque demi-tour, prêt à sauter cette stupide classe car il y avait Blaine. Ses pieds reposaient sur la table devant lui et une grosse paire d'écouteurs était posée sur ses oreilles. Kurt pouvait entendre le bourdonnement de la musique de l'autre bout de la pièce. Il eut soudain le sentiment que Blaine allait être dans toutes ses classes de Placement avancé*. Le commentaire de Figgins à propos de sa "brillante réputation académique" lui revint à l'esprit pendant qu'il sortait ses affaires, ignorant le son des doigts de Blaine qui tambourinaient sur la table.
Un éclat de métal sur la jambe de Blaine attira son attention quand d'autres élèves entrèrent dans la salle. Le bracelet électronique. Maintenant qu'il s'en souvenait, il ne pouvait s'empêcher de se demander ce que Blaine avait fait pour en avoir un. Mais ses yeux s'étaient attardés trop longtemps. Les pieds de Blaine tombèrent de la table alors qu'il se tourna vers Kurt, enlevant ses écouteurs.
-Tu vois quelque chose que tu aimes, Hummel?
Il pouvait sentir la chaleur lui monter aux joues, mais il n'allait pas laisser Blaine avoir le meilleur de lui. Plusieurs de leurs camarades s'étaient tournés pour regarder. À en juger pour leurs murmures, Kurt compris que l'incident du cours d'Anglais s'était propagé comme une trainée de poudre.
-J'admire juste ton bijou, Anderson, répliqua Kurt, ébloui par ses dents blanches. C'est rassurant de voir que quelqu'un te tient en laisse.
Le sourire de Blaine devait être gelé. Il ne s'élargit pas, ni ne rétrécit, ni ne changea d'aucune façon. Ca déconcertait Kurt. Tout en Blaine était déconcertant. Il commençait vraiment à obséder Kurt, d'une force que personne d'autre n'avait jamais exercé sur lui.
Mme. Mentore entra dans la salle au moment où la cloche sonna. Ce n'est que lorsqu'elle demanda d'avoir leur attention que Blaine se détourna, un sourire s'attardant encore sur son visage. Un frisson courra le long de la colonne vertébrale de Kurt et il se tortilla sur son siège. Pourquoi ça n'aurait pas pu être quelqu'un -n'importe qui- d'autre qui avait décidé de le poursuivre avec ces putains d'yeux avides? Il aurait pu les avoir repoussé facilement avec un peu d'ironie et un regard sarcastique mais pour une quelconque raison il ne pouvait pas le faire avec Blaine. Ca commençait à l'agacer plus que le garçon lui-même.
Elle demanda à ce que les élèves se mettent par paire pour les expériences et heureusement, la fille à côté de lui accepta qu'ils travaillent ensemble. Ce n'est que lorsque tout le monde se fut dirigé vers les laboratoires que Kurt remarqua qu'ils étaient impairs, et plus important que Blaine était celui qui se retrouvait seul. Il n'avait pas bougé de sa place et Mme. Mentore s'en rendit compte quand elle alla vers le fond de la salle où se trouvaient les ateliers.
-Oh, nous sommes un nombre impair ! Qui veut se mettre par trois ?
Personne ne répondit. C'était comme le silence qui avait suivi sa gifle ce matin, sauf que pour une étrange raison, Kurt se sentit encore plus mal. Blaine se leva de son bureau et tous les élèves se reculèrent de façon évidente, comme s'attendant à se faire agresser. Le mouvement aurait au moins fait flancher Kurt, mais l'expression de Blaine resta impassible.
-Je préfère travailler seul, en fait, déclara Blaine d'un ton léger en lui arrachant une feuille des mains puis s'installant devant le seul laboratoire vide.
-Es-tu cert-
Elle s'arrêta lorsqu'il lui lança un regard noir, semblant tout aussi mal à l'aide que Kurt lorsqu'il se retrouvait à sa place.
-D'accord. Hum.. bien, tout le monde ! Bienvenue dans le cours de Chimie Placement avancé de niveau 2 ! J'ai eu la plupart d'entre vous au premier niveau donc vous connaissez les manoeuvres à effectuer. Mettez vos lunettes de protection pour cet exercice et répondez aux questions sur votre cahier. Voici les consignes..
Alors qu'elle passait parmi les groupes pour distribuer les feuilles, Kurt vit que Blaine était déjà en avance par rapport au reste de la classe et ne portait pas ses lunettes. Mme. Mentore sembla hésitante à l'approcher à nouveau et cria à la place :
-Assurez-vous d'avoir tous bien mis vos lunettes de protection !
Puis elle commença à tourner dans la salle pour aider les élèves. Blaine l'ignora.
Kurt savait qu'il devait se concentrer sur sa propre expérience mais il ne pouvait pas s'empêcher de regarder le délinquant. Blaine effectuait la sienne comme s'il l'avait fait un million de fois auparavant. Au moins sa réputation académique prenait sens maintenant, même si son attitude insupportable ne le laissait pas croire. Après une demi-heure de travail, Kurt fut heureux de voir qu'ils étaient à la moitié de leur devoir et avait de l'avance sur les autres. À part sur Blaine qui avait terminé et sortait une cigarette de la poche arrière de son jean. D'un mouvement rapide, il passa le bout sur le brûleur Bunsen encore allumé puis la porta à ses lèvres-
-M. Anderson ! Posez ça tout de suite !
La classe entière se retourna pour voir Mme. Mentore lui arracher la cigarette des mains et la jeter dans l'évier.
-On ne fume pas dans l'enceinte de l'établissement et encore moins dans une salle de classe ! Bureau du Principal, immédiatement !
Avec un roulement des yeux et un soupir, Blaine mit son sac sur son épaule, lui lança son rapport d'expérience et sortit. Quelque part, Kurt doutait vraiment que Blaine allait se rendre là où il avait été envoyé.
* Ce sont des niveaux de cours. Pour le Français, il y a 7 niveaux. Le 4 (French IV), celui de Kurt, inclut donc un assez bon niveau, la capacité à comprendre et à pouvoir parler en Français, également en formes informelles et en argot.
Maths Placement avancé (AP Calc : AB Calc et BC Calc) : voir le chapitre précédent. AB et BC sont les deux niveaux de ces cours. BC couvre tout le programme des cours en AB, en plus approfondi. Les deux cursus demandent les mêmes pré-requis et ont apparemment les mêmes objectifs. Malgré ça, il reste non-négligeable que BC est vraiment le niveau supérieur et apporte de ce fait plus de crédits / placements.
* Economie Domestique (Home Economic) : là aussi un cours, contenant tout ce qui est bon à savoir dans le domaine domestique. Comme la cuisine, la nutrition, les textiles, l'hygiène, la gérance d'un budget, les relations dans une famille, l'aménagement d'un intérieur, l'artisanat et la couture. Entre autres.
* Ce qui sous-entend ici que le cours de Chimie que suit Kurt est le cours de Chimie Placement avancé.
