/ !\ Les personnages et une partie de l'univers appartiennent au monde de Stéphenie Meyer dans la prodigieuse Saga = Twilight. / !\

Bonjour !

Je suis vraiment contente de poster cette nouvelle Fanfiction sur le couple Jared et Kim, qui a réussi à ouvrir une porte de mon imagination –farfelue ?-. J'y ai longtemps réfléchi et j'ai enfin sauté le pas grâce à une motivation naissante. En lisant tant d'histoires, toutes aussi géniales les unes que les autres, je m'y suis mise petit à petit en espérant effleurer le même succès.

Mes deux personnages principaux n'ont, toutefois, pas le même cadre de vie. En effet, Kim ne vit pas à la Push et n'y a jamais mit les pieds, elle n'étudie donc pas avec Jared. (Tout ceci est expliqué dans le premier chapitre.)

Mon récit se déroulera pendant une période de vacances, celle de Noël, qui est juste une période magique selon moi. Le point de vue des personnages sera varié afin que vous ayez une idée plus vaste de se qu'ils ressentent, pensent et manigancent.

Les Cullen n'ont pas prévu d'interférer dans mes chapitres pour le moment. (Vive Jacob ^^ !)

Il est possible qu'il y ait des fautes dissimulées dans le récit… Mon correcteur (Word) et moi-même nous en excusons d'avance. Si vous venez à en apercevoir une, veuillez m'en faire part s'il vous plait, car je sais que la lecture n'en est que plus gênée.

J'espère que ce premier chapitre vous fera lire la suite.

MlleDream.

Correctrice du chapitre: Gold D. Asuna (Merci ! )


Chapitre 1 : L'Hiver, cette merveilleuse saison.

PDV Kim :

« -Ne reste pas là, il t'a vu ! »

Comme dans un film muet en noir et blanc, aucun son ne sortait de ma bouche. Incapable de parler, de bouger et d'agir. Je me retrouvais à l'état de spectatrice, obligée d'assister à une pièce que je connaissais sur le bout des doigts. Rien ne mettait inconnu, que ce soit le décor, les personnages ou bien les péripéties de la scène. Fermer les yeux ne changerait pas ce qui se déroulait dans ma tête. A chaque fois que je m'endormais mon rêve devenait cauchemar. Le seul moyen que j'avais d'y échapper était de me réveiller, chose impossible. Je savais aussi que me pincer n'y ferait rien.

Prisonnière n'opposant aucune résistance, je me résignais et attendis ce bruit, ce son qui hantait mes nuits, celui-là même qui m'indiquait que l'enfer commençait.

Un ricanement sinistre se fit entendre : une voix d'homme familière, pénétrante, envahissante et terriblement mielleuse.

Mes muscles se crispèrent, mon sang se glaça et mes yeux se fermèrent d'effroi. Le sol se déroba et un tout nouveau fond remplaça la prairie dans laquelle je me trouvais. Le soleil fut absorbé par de sombres nuages, des feuilles mortes remplacèrent le tapis d'herbe fraîche et de fleurs, de vieux arbres aux formes sinistres apparurent et une pluie battante se mit à tomber.

Je fus prise de panique, mes dents se mirent à claquer et mes membres grelottèrent. J'avais froid... Un vent glacial vint faire virevolter mes cheveux et ça débuta.

°À côté d'un arbre, se trouvait une petite boule de poils blanche qui semblait apeurée. L'animal essayait de se fondre dans le décor, espérant qu'on le confonde avec le manteau de neige qui recouvrait la forêt. Il le savait, son prédateur approchait. L'adrénaline prenait possession de son corps et son cœur tambourinait si fort dans sa poitrine que l'on aurait pu l'entendre à l'orée des bois si seulement le vent se taisait. Comme si l'élément en voulait à la petite créature, il se mit à souffler plus fort dans sa direction, dévoilant sa position.

Crac.

Repéré, l'animal détala aussi vite que ses pattes le lui permirent. Il franchit les obstacles de Dame nature sans se retourner. Son souffle l'abandonnait, épuisé il se mit à ralentir, sa vue devint floue. Sa vie ne pouvait pas finir comme ça, il devait persévérer, penser à sa famille qui attendait impatiemment son retour. Mais personne ne l'aiderait, toute la nature dormait à poings fermés dans les bras de Morphée. Et même si elle était éveillée, qu'aurait-elle pu faire face au prédateur qui le coursait ?

Son poursuivant se savait plus fort, plus rapide, plus confiant et plus puissant. Il voulait dominer et savourer le regard des victimes qu'il dévorait.

Il rattrapa le pauvre animal et de ses crocs en fit jaillir le sang. Ce lapin avait-il réellement eu une chance face au loup ?

L'hiver serait rude cette année.°

Humide. Froid. Désagréable.

Instinctivement je portais ma main à mon front, pour y découvrir un torchon mouillé. Je me redressais brusquement le faisant tomber sur ma couette. Un gémissement de douleur sortit de ma bouche, vite étouffé par ma main que je plaquais contre cette dernière. Je m'empressais de remonter la couverture jusqu'à mon menton et m'enfonçais dans le matelas en retenant une grimace.

Ma grand-mère s'assit sur le bord du lit et me caressa tendrement les cheveux d'un geste maternel, ne prêtant aucune attention à mon étrange comportement. Elle ferma les yeux et soupira.

« -Tu as encore fait un cauchemar. C'est le troisième depuis que tu es arrivée, Kimberl…Kim,s'inquiéta Nanny. Je pense que voir un psychologue pour en parler serait bien … »

Je baissais les yeux, fuyant son regard. Trois mauvais-rêves en deux jours : un véritable record ! pensais-je amère. Je n'en faisais qu'un tous les deux jours avant que mes parents ne prennent cette 'dure' décision de m'envoyer ici.

C'était en novembre que mes géniteurs m'avaient annoncés que je passerai entièrement les vacances de Noël ici, à la Push. Malgré mes nombreuses plaintes et supplications ils m'avaient affirmés que leur choix avait été fait. Mes parents m'avaient expédiée ici dès que la cloche de fin des cours de Chicago avait retenti. J'avais à peine eu le temps d'embrasser mes quelques amis que je m'étais retrouvée dans le vol de Seattle. Ils avaient promis que tout s'arrangerait, qu'il fallait juste que je passe du temps loin de chez moi, que je prenne un bon bol d'air pur et que surtout j'arrête de me scarifier car cela ne servait à rien. Comment leur faire comprendre que ce n'était pas moi ? Que je n'étais pas la responsable des dégâts sur mon corps ? Que m'éloigner ne changerait rien ?

Dans tous les cas, depuis que je m'étais installée chez mes grands-parents à la Push, mes cauchemars se faisaient plus réguliers et réels. La situation empirait. Je perdais le contrôle de mon esprit, comme si une personne extérieure en prenait possession, se l'appropriait et s'amusait à me faire vivre tout ça. Au début, j'avais du mal à y croire. Ce n'était qu'une hypothèse. Mais comment expliquer l'état de ma peau à mes réveils ? Car oui, lorsque le cauchemar devenait trop violent, mon corps était blessé, parsemé d'entailles, de bleues et même parfois de brûlures.

Je n'étais pas somnambule et je prenais soin de dormir loin d'objets coupants ou pouvant me blesser. Je ne pense pas qu'il soit possible de se couper avec un oreiller ou une pantoufle, mon hypothèse est donc que le problème vient peut-être du monde réel. Il faut que je me renseigne dans une de ces boutiques de magie dont j'ai entendu parler, pour m'éclairer ou tout au plus, passer un bon moment de rigolade.

Croyant sans plus aux évènements surnaturels, je m'étais néanmoins contrainte d'admettre qu'il était possible que quelqu'un ai le pouvoir de s'infiltrer dans ma tête. Ainsi, avoir l'aide d'un 'spécialiste' m'aurait bien aidée… Ce problème allait sûrement finir par me tuer. De plus, je suis certaine de connaitre cette voix qui hante mes nuits. Le souci est que je n'arrive pas à l'identifier.

Je ne peux pas en parler à mon entourage parce que l'on me prendrait pour une folle… Une échappée de l'asile ou pire, pour ma mère lorsqu'elle monte sur la balance !

« -Ce n'est rien, la rassurai-je d'une voix endormie. Je regarde trop de films d'horreur, ça doit être ça. »

Un énième mensonge qui traversait mes lèvres. Certes, j'aimais ces films d'épouvantes, d'angoisses, ceux qui arrivaient à donner un nouveau rythme à mon cœur, ces films frissons qu'on ne regarde qu'à moitié mais qui nous font nous sentir vivant, néanmoins, je suis persuadée que ces chefs-d'œuvre n'en sont pas la cause.

« -Nanny, évite d'en parler à mes parents. Ils feraient une panique pour rien, tu sais comment ils sont.

-Très bien, rendors-toi mon ange. La nuit n'est pas finie et ta vieille mamie a sommeil.»

Elle embrassa ma joue, éteignit la lumière et quitta la pièce en fermant la porte et en faisant glisser ses chaussons sur le parquet.

Mon réveil indiquait 4 h 24.

Bien sûr que cette nuit n'était pas terminée, l'astre lunaire était encore haut dans le ciel, et c'est ce qui me terrifiait… Je sais, vous devez penser : elle regarde des films d'horreur et d'ordinaires, -ou pas-, cauchemars l'effraient ? Ma très honnête réponse : oui tant que je ne joue pas dans le film en question. Je préfère largement être du côté du 'public' que du côté de 'l'actrice'. Et ce qui me fait peur c'est que les rôles sont en train de s'inverser.

Le goût du sang s'immisça dans ma bouche et une odeur métallique me chatouilla le nez. Je retirais mes couvertures et plaquais une main sur ma gorge. Merde. Je sortis précipitamment du lit et me dirigeais vers la salle de bain reliée à ma chambre par une porte. Je me plaçais devant le miroir et examinais les dégâts. Une longue entaille partait du haut de ma mâchoire et finissait sa course plus bas, à la base de mon cou. Heureusement, elle ne paraissait pas profonde et mettrait peut-être une semaine à disparaître. Je cherchais dans la boîte à pharmacie de quoi me désinfecter en faisant le moins de bruit possible. Une fois ceci fait je retournais m'allonger en laissant la plaie sécher à l'air libre.

« -Rahh, ça fait mal… »

Je retenais une grimace à chaque mouvement de cou et je tentais de me concentrer sur une autre partie de mon anatomie pour oublier la souffrance.

Ce n'était pas ma première 'égratignure' infligé par un mauvais rêve. J'avais pris pour habitude de me réveiller avec du sang sécher à divers endroits de mon corps. Mes nuits me tuaient à petit feu et mes gémissements ravivaient les braises.

Je sortis du dessous du lit un cahier dans lequel je narrais tous mes rêves et cauchemars. Je me mis à le rédiger, puis une fois fait je décidais de somnoler jusqu'au lever du jour afin d'éviter de replonger dans un profond et dangereux sommeil.

Je devais penser à autre chose, comme: Qui étais-je? Comment je me percevais ?

Mon esprit partit en monologue et je pensais à toutes nos présentations de bases, qui sont en faite des descriptions de nous-même que nos chers professeurs nous obligeaient à réciter en classe, pour nos oraux de français et d'espagnol:

Je m'appelle Kimberly Conweller, j'ai seize ans, je suis née en avril, je suis de passage à la Push chez mes grands-parents car mes géniteurs qui habitent à Chicago ne veulent plus de moi. Enfin si, mais ils me prennent pour une folle et ont préféré m'envoyer ici pour fuir leurs responsabilités. Un caractère jovial, légèrement timide, méfiant, doux, sympathique et généreux peuvent me définir dans mes instants de vantardise. J'ai un visage ovale, des yeux marrons ainsi que des cheveux bruns mi-longs, les oreilles percées, une silhouette fine qui avoisine les un mètre soixante-et-onze, de longs ongles que je prends soin de vernir, un bonnet C, des menstruations régulières et euh… Mais qu'est-ce que je raconte ? Est-ce que des élèves ont besoin de connaitre ces détails ? Je manque vraiment de repos, pensais-je en baillant,puis je repris :

Quel est mon but dans la vie ? Avoir un vrai petit copain -pas juste une semaine- avant la fac, connaitre l'amour, me faire des amies pendant ces vacances, vivre dans une grande maison avec un terrain immense, avoir deux enfants qui s'appelleront Jade et Jackson, recueillir les animaux sans refuges, voyager dans le monde, faire du droit, dessiner, prendre du bon temps. En bref je veux juste vivre heureuse. Mais pour l'instant, mon principal objectif est de découvrir ce qui hante mes nuits, ce qui m'inflige des dégâts et ce qui faut faire pour stopper ça. Je veux également découvrir pourquoi la personne qui fait ça, si elle existe, a jeté son dévolu sur moi. Agent Kimberly pour vous servir !

Je me répétais ce discours en boucle dans ma tête en l'agrémentant et en le modifiant, car oui, il ne fallait pas que j'oublie qui j'étais, ce que je voulais et ce en quoi je croyais.

Les minutes puis les heures défilèrent et enfin vint l'aurore, ce qui était le spectacle le plus magnifique et coloré de ma journée.

Je me levais dès que je perçu un mouvement dans la maison. Mes grands-parents devaient déjeuner, comme à leur habitude à l'heure des poules ce qui pour une fois m'arrangeais. Mes membres étaient endoloris et mon cerveau se plaignait du temps de repos minimum qu'il n'avait pas pu avoir ce qui le fatiguait. Je pense que je devais être à deux jours sans sommeil s'il fallait comptabiliser ce temps.

Je m'étirais et portais une main à ma blessure : elle commençait légèrement à cicatriser. Je passais dans la salle de bain afin de me nettoyer le visage et de désinfecter une deuxième fois la plaie. J'enfilais un peignoir, enroulais une écharpe autour de mon cou afin de cacher la marque et descendis les escaliers en trainant des pieds.

« -Bonjour, les saluais-je d'une voix rauque. Deux secondes. »

Je me retournais et toussais un bon coup avant de reprendre d'une voix qui me correspondait mieux:

« -Bien dormi ? Il fait froid ce matin, vous avez éteint le chauffage ? »

Je m'approchais de ma famille et leur fis la bise, tout en remerciant Nanny de s'être levée pour moi cette nuit. Je me fis griller deux tartines et les beurrais avant de les déguster.

« -Tu n'as pas ouvert tes volets n'est-ce pas? soupçonna mon grand-père, Charles, en buvant une tasse de chocolat chaud fumante.

-Qu'est-ce qui te fait penser ça ? demandai-je en me servant un jus d'orange.

-La réaction que tu n'as pas eue alors qu'il neige dehors... » m'appris ma mamie.

Mes petits yeux en manque de sommeil s'arrondirent d'étonnement. Il neigeait à la Push ? Un sourire envahit mon visage et je voulus me précipiter à l'extérieur pour danser au milieu des flocons. Hélas, deux grandes mains sévères me retinrent et une voix m'ordonna d'aller m'habiller avant de sortir.

Je me résignais donc à monter afin d'enfiler des vêtements plus chauds et adaptés au froid hivernal.

Cette saison qu'était l'hiver avait pour don de raviver l'espoir, de réconcilier les personnes, de souder les amitiés et de réchauffer notre cœur malgré le climat.

En prenant garde de camoufler mon cou avec une écharpe, je mis des gants, un bonnet, deux paires de chaussettes et finissais par me maquillais. Une fois prête, j'ouvris enfin mes volets, laissant la brise me caresser le visage quelques secondes. Je frémis à son contact et plongeais mon regard sur le tapis de neige qui recouvrait le paysage.

Quelque chose bougea derrière un arbre et j'aperçus un homme vêtu d'un épais et large manteau sombre. Un voyeur ? Un SDF ? Dans tous les cas, il disparut dès que j'eu détourné le regard. Bizarre.

Sans y prêter plus d'attention, j'enfilais mes chaussures et partis dans le jardin. Je retrouvais mon âme d'enfant, me comportant comme si j'avais moins de onze ans. Je me mis à éclater de rire avant de bondir dans la neige, de ramasser mes empreintes de pas, construire un bonhomme de neige, m'étaler et faire des anges avec mes bras et mes jambes lorsqu'un flash vint m'éblouir les yeux.

« -Qu'est-ce que tu fais, Nanny ? me plaignais-je en me rapprochant d'elle.

-Des souvenirs ma puce, me répondit-elle. Au fait, papi demande si tu peux aller chercher le journal, je ne pense pas qu'ils passeront ce matin. Prend cet argent et va à la boutique qui se trouve deux rues plus loin, juste en face de la boulangerie. Fais attention ça glisse.

-Et la voiture ? »

Elle me fit les gros yeux et je m'empressais de rajouter :

-D'accord, à tout de suite. »

De toute façon je n'avais rien de mieux à faire.

Pendant le chemin j'eus la désagréable sensation d'être épiée pendant que moi-même j'observais jouer les enfants que je trouvais très matinal.

Arrivée à bon port, je payais le journal et sortie lorsque je rentrais dans quelqu'un.

-« Excusez-moi, bafouillais-je. Je ne vous avais pas vu.

-Je m'en doute sinon tu ne m'aurais pas foncé dedans, rigola un jeune homme. Oh et puis, ne me vouvoie pas, je suis presque sûr d'avoir ton âge. Je m'appelle Seth, m'apprit-il. Je ne t'ai jamais vu, pourtant tout le monde se connaît ici. Tu n'es pas du coin…"

Il me fixa quelques secondes avant qu'un sourire illumine son visage.

« -Tu ne serais pas Kimberly ? Tu es la petite fille des Conweller, j'ai raison hein ! Ils ont plein de photos de toi sur leurs étagères. Je le sais étant donné qu'ils invitent souvent mes parents à dîner, donc indirectement moi.»

J'affirmais d'un hochement de tête.

« -Pas très bavarde. » remarqua-t-il.

C'est sûr que par rapport à lui qui fait la conversation tout seul !

Je levais mes yeux afin de voir plus précisément à qui j'avais à faire. Physiquement il était très impressionnant: grand, bronzé, un corps d'athlète, un visage à en faire tomber plus d'une malgré ses cernes, dommage qu'il soit fou. Et j'ai des preuves de ce que j'avance : premièrement il parle tout seul, deuxièmement il est vêtu d'un simple tee-shirt et d'un short, troisièmement à suivre …

« -Je m'appelle Kim, finis-je par dire pour me présenter plus convenablement, en insistant sur le prénom. Je suis arrivée il y a deux jours, je ne suis pas beaucoup sortie ce qui explique pourquoi tu ne m'as pas vu.

-Je te ferais visiter à l'occasion, si tu es d'accord bien sûr, proposa-t-il. Il paraît que tu n'es jamais venue auparavant, sourit-il. Attend une seconde."

Il décrocha son portable qui, je le supposais, devait être sur vibreur. Comment un objet si petit avait eu l'audace d'interrompre ce moment ?

« -Maintenant ? Vous ne pouvez pas vous débrouiller ? soupira Seth en levant les yeux au ciel.

-…

-T'énerve pas Sam, j'arrive. »

Il raccrocha puis me dit :

-J'y vais, on se revoit bientôt. Passe le bonjour à tes grands-parents. »

Puis il disparut en quatrième vitesse.

Je traînais sur le chemin du retour lorsque je reconnu le hurlement d'un loup. Mon sang se glaça. Je me remémorais ce lapin blanc que le monstre sans pitié avait déchiqueté. Tout ce sang qui avait coulé.

Un frisson me traversa l'échine. Le loup est une bête sauvage et dangereuse qu'il ne vaut mieux pas approcher. Savoir qu'il y en avait peut-être un ou plusieurs dans les environs me paralysais totalement.

oOo

« -Papi, j'ai le journal, criais-je sur le pas de la porte. Au fait, j'ai rencontré Seth 'je-sais-pas-comment' qui m'a dit qu'il vous connaissait. »


J'espère que vous avez apprécié ce premier chapitre et que vous lirez la suite.

Laissez vos impressions, merci (: