Disclaimer : La série appartient à son créateur Eric Kripke, tout comme je n'ai rien gagné à écrire ceci.

Pairing : Dean/Sam.

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Je devrais avoir honte d'écrire des trucs pareils, mais que voulez-vous, j'adore ça :)

( 7h34 )

Sam gémit dans son sommeil.

Une sensation de froid le perd lentement entre rêve et réalité où tout est flou et confus. Il sent sans vraiment sentir un frisson glisser sur son échine. Suivi d'un autre. De plusieurs même. Et aussi de quelque chose qui coule le long de sa colonne vertébrale, y laissant un sillon frais.

Le plus jeune fronce les sourcils, se débat avec sa conscience quand son cerveau embrumé enregistre enfin l'information à la seconde où autre chose lape le tracé humide, et remonte vers sa nuque.

Un sourire se dessine sur ses lèvres.

Enfoiré.

Il garde néanmoins les yeux fermés tandis que la caresse humide recommence, se dirigeant plus bas, très bas. Ce qu'il pense identifier - maintenant qu'il est parfaitement réveillé - comme un glaçon, se pose quelques secondes au creux de ses reins, et glisse sur la courbe ronde et ferme de sa fesse gauche.

Sam retient alors son souffle sans y penser, son corps entier frissonnant à l'avance de ce qui va suivre.

Le petit cube de glace se déplace encore, remontant pour faire subir le même traitement sur la droite.

Le cadet tremble maintenant. Pas beaucoup. Juste un peu. Juste assez pour faire comprendre à son tortionnaire d'aîné qu'il est réveillé, et qu'il ne tremble pas à cause de sa peau refroidie, et légèrement anesthésiée suite au contact direct du glaçon sur elle.

Loin de là.

Le cadet laisse échapper un soupir quand la bouche de son frère prend la relève. Il sent également le glaçon partir à la découverte d'une partie plus intime encore de son anatomie, et curieusement, en frissonne de plaisir.

Il en ronronnerait presque.

Et d'un seul coup, sans crier gare, une vague brûlante, presque douloureuse fait louper un battement à son cœur, le privant également de toutes pensées cohérentes. Il agrippe le drap sans faire attention et jure d'une voix rauque, s'abandonnant totalement à la langue experte de Dean qui l'explore d'une manière qu'il n'aurait jamais cru possible.

Indécente, sensuelle, piquante.

« Dean… »

Le gémissement semble remplir la pièce, et le concerné s'en imprègne, ses mains se posant sur les hanches de son amant, l'incitant à se redresser. Incapable de faire autre chose, Sam se laisse guider et creuse les reins, offrant un meilleur angle.

Une partie de lui est toutefois consciente de sa position, de la personne derrière lui, et de tout ce que cela implique.

Elle hurle : Inceste !

Mais quand les doigts expérimentés de son aîné glissent sur lui et en lui, il l'envoie illico se faire pendre, et se mordant la lèvre, bouge inconsciemment son bassin, brûle de l'intérieur, se laisse consumer...

Dean accélère.

Le sentir contre lui, en lui, sur lui… C'est quelque chose que Sam ne peut pas nommer. Ni expliquer. C'est une sensation étrange, un mélange de plusieurs émotions.

Mais c'est surtout foutrement bon.

Le brasier qui s'est au préalable formé au creux de son ventre, que son frère n'a cessé de faire grandir s'intensifie encore.

Encore.

Et le cadet se perd une seconde plus tard, l'orgasme le déchirant sans prévenir, le vidant ensuite de toutes forces, toutes pensées. Agréablement engourdi, il retombe sur le matelas, indifférent au drap désormais baptisé.

Dean garde quelques instants son front posé entre ses omoplates, sa respiration redevenant lentement normale. Puis il se relève et se couche aux côtés de son frère, épuisé mais repus.

Toujours allongé, Sam finit par demander au bout de quelques minutes :

« Quelle heure il est ? »

Son aîné tend un bras vers la table de chevet où repose son portable et consulte l'écran.

« Presque huit heures. »

Le plus jeune se redresse pour le regarder, un sourire au coin des lèvres.

« Hé bé, t'es bien matinal aujourd'hui. » Souffle-t-il.

Dean lui renvoit son sourire et approche son visage du sien, cueillant ainsi un baiser.

« Ouais, on se demande bien pourquoi… »