Bonsoir !

A lire pour comprendre : Je reviens aujourd'hui avec un nouveau projet. Une toute nouvelle fiction qui, j'espère, vous plaira. Cette histoire ne sera pas qu'une romance classique, il y aura un véritable fondement derrière, et une intrigue centrale. Pour des raisons toutes évidentes, Severus est toujours vivant, bien que le Tome 7 soit pris en compte. Ce prologue est plus court que les autres chapitres, et dans un style différent, réglé, plantant le décors.

Pour la fréquence des publications, je ne peux rien vous promettre, mais je vous assure que cette fiction sera terminée.

Tout est bien évidemment à la merveilleuse JKR et je ne touche pas d'argent pour ces quelques lignes.

Je vous laisse à votre lecture, merci d'avoir lu jusqu'ici.

Prologue :

Severus se baladait tranquillement dans le parc en ce samedi matin. Le doux chant des oiseaux frétillait à ses oreilles, tandis que les derniers froissement de feuilles douteux s'estompaient au fond de la Forêt Interdite. Le soleil de l'aube frappait directement son regard, placé comme il l'était sur la ligne de l'horizon. Il n'était que 5h, mais pour le professeur, le week end touchait déjà à sa fin. Oubliant ce mauvais détail, il soupira longuement et plongea son regard dans le ciel, appréciant cette nuance, cette bataille qui se déroulait sous ses yeux, tandis que le bleu nuit essaya de faire disparaître le noir d'encre.

Il aimait sentir les herbes folles se frayer un chemin entre ses pieds nus, et le vent souffler faiblement dans ses cheveux de suie. La rosée lui chatouillait les orteils et ses mêches noires balayées derrière sa tête lui donnait l'impression de revivre.

Malheureusement, il lui fallait rentrer. Il y avait tant à faire que sa seule pause de la semaine se limitait à cette petite heure de promenade. Il tourna des talons et renfila ses chaussures, séchant rapidement ses pieds sur le bas de sa cape. "Pas de magie pendant ma seule heure de repos" ce disait-il, et jamais il ne transgressait cette règle essentielle.

Vers 6h, il passa devant le lac et observa un instant le calamar géant se glisser dans l'eau, avant de prendre le chemin de Poudlard. Là bas, dans ses cachots, l'attendaient ses stocks personnels et ceux de l'infirmerie à refaire, ainsi que les plannings à compléter.

À 7h15, il se dirigea dans la grande salle d'un air maussade, frôlant les murs dans l'espoir de se fondre un peu plus dans le noir. Quand il posa les mains sur les panneaux de la porte, il contempla un instant les moulures du bois, et traça de ses doigts les reliefs du modèle. Il avait le droit de s'arrêter à des choses futiles maintenant. C'était le seul et unique droit qu'il s'était lui même octroyé. Il poussa les battant, et sous les craquements du vieux bois, il vit que déjà la tête des quelques élèves et professeurs présents se retournaient vers lui. Il traversa la pièce le plus vite qu'il pût de sa démarche feutrée, et s'assit sans faire un bruit. Il accorda sa seule parole à Dumbledore lorsque celui-ci arriva, et le salua d'un bref "Monsieur le Directeur."

Baissant la tête, sa main droite saisit une tasse qu'il remplit de café noir, et sa main gauche attrapa une tartine qu'il recouvrît de confiture d'abricot, sa préférée. L'odeur forte de sa boisson lui chatouilla les narines, et il mordît avec élégance dans son pain noir. Quelques minutes plus tard, il était 7h40.

Il décida qu'il avait finit, et il retourna à ses cachots, accordant un signe de tête poli à Minerva en guise de salut. Il entra dans son laboratoire et observa rapidement la liste à préparer. Potions contre le mal de tête, potions contre la gueule de bois et d'autres concoctions futiles l'attendaient. Il en avait cruellement marre de fabriquer ces potions complètement inutiles à son goût. Il préférait tellement mieux créer des potions, leur trouver une réelle utilité, explorer toutes les possibilités, assembler les ingrédients jusqu'à trouver la meilleure combinaison qu'il soit. Mais il était bloqué, bloqué à fabriquer ce genre de potion jusqu'à la fin.

Il ne sortit de son laboratoire qu'à 20h, pour aller demander à PomPom quelles potions manquaient le plus à sa pharmacie.

Ce n'est qu'à minuit et demi qu'il s'arrêta enfin, et qu'il s'accorda une douche et un carreau de chocolat noir à 76%. Les vieilles habitudes ont la vie dure. Il fila ensuite se coucher, remontant les draps frais jusqu'à son buste, appréciant que ses jambes, enfin de reposent. Il cala son oreiller de son épaule et ferma les yeux, pensant encore à la dernière potion qu'il venait de préparer.

oOo

Je sais, c'est court, comme prévu en début de chapitre. Mais je vous promets des chapitres plus longs à l'avenir..

J'attends avec impatience toutes vos critiques, pour savoir si vous désirez que je continue !

A bientôt,

bises,

Langdon