Disclaimer: Tout appartient, comme toujours, à Hidekazu Himaruya
Personnages: Amérique/Alfred, France/Francis, Angleterre/Arthur
Paring: Fruk
Genre: Humour
Peinture
Ce matin-là, Arthur se rendait à la réunion des nations, plongé dans ses pensées. Il était de mauvaise humeur car il s'était disputé avec Francis et Alfred la veille. Se disputer avec les deux à la fois étaient rares mais arrivaient parfois. Il avait réussi à avoir le dernier mot, mais il craignait que cela ne soit pas terminé. Ils allaient sûrement revenir à la charge et tenter de le battre aujourd'hui.
Et il était frustré aussi. Il n'avait pas vu son amant de la soirée, celui-ci avait du décider de bouder, sans doute agacé de ne pas avoir eu le dernier mot. Francis avait son caractère parfois, il était mauvais perdant. Il avait échoué à vaincre son rival en duel verbal alors il décidait de lui faire là tête. Arthur eut un reniflement agacé.
Très bien, que l'autre boude.
Il n'allait pas s'abaisser à lui faire des excuses ou à le supplier.
Il était au dessus de ça.
Il n'avait rien fait pour mériter ça. D'accord c'était une dispute mais quand même. Il avait peut-être sa part de responsabilité mais il ne l'aurait jamais admit. Il était trop fier pour accepter le fait qu'il avait été trop loin lui aussi. Mais il n'avait rien fait d'autre que critiquer justement. Et c'était juste l'américain qui était susceptible. D'accord il n'aurait pas du se laisser entraîner dans la dispute. Il n'aurait pas du parler sans réfléchir. Mais Francis n'avait pas à s'en mêler non plus. Du coup il s'était énervé contre les deux. Et les avait remonté contre lui.
«Comme si j'allais leur présenter des excuses. C'est à eux d'en faire.»
Il ne changerait pas d'avis à ce sujet. Il leur arracherait des excuses sincères et il rirait de les avoir ainsi battu sans problème dans cette joute verbale.
C'était Amérique qui avait commencé en plus. Pas lui. Et ce fourbe de Francis en avait rajouté une couche, prenant le parti de l'américain.
Le français allait devoir casquer pour se faire pardonner. Arthur avait déjà des idées bien perverses en tête et était bien décidé à les mettre toutes en place.
Soudain un bruit le fit sursauter et il se retourna, pour ne rien voir derrière lui. Surprit, il resta immobile, se demandant ce qu'il avait bien pu entendre. Il ne savait pas mais avait un mauvais pressentiment. Il connaissait ce sentiment qui lui avait rarement fait défaut.
«Alfred? C'est toi?»
Pas de réponse. Il ne trouvait pas ça drôle. Il ne savait pas si c'était bien son ancien protégé mais ce serait bien son genre d'essayer de lui faire peur. Et ça ne marchait pas, il n'éprouvait pas la moindre inquiétude. Il n'était pas effrayé par ce genre de chose.
Il crut entendre un rire. Un rire bien reconnaissable. Et il s'énerva un peu, comprenant qui se jouait de lui de la sorte.
«Arrête de jouer et montre toi Alfred, je sais que tu es là.»
Il attendit quelque seconde, puis entendit à nouveau ce rire, et un gloussement qu'il aurait reconnu entre mille. Francis était là lui aussi et s'était visiblement allié avec son ancienne colonie pour lui pourrir la vie aujourd'hui.
Agacé, il marcha à grand pas vers la source des rires et tourna à gauche, pour se retrouver devant eux. «Qu'est-ce que ça veut...» Il ne finit par sa phrase car les deux coupables n'avaient pas les mains vides. Ils tenaient chacun un pistolet à eau. Arthur sentit sa bouche s'ouvrir «Mais qu'est-ce que...»
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que son fils attaqua, envoyant un jet de peinture bleu vers lui, peinture qui s'écrasa sur son veston et son manteau ouvert. Une énorme tâche azur s'entendit rapidement sur ses vêtements au niveau de sa poitrine.
Ces deux idiots jouaient au paintball avec lui.
Comment osaient-il?
Arthur vit rouge «WHAT ARE YOU DOING WANKER» Il s'apprêtait à ajouter des paroles bien senties et quelques insultes dont il avait le secret quand Francis lui envoya à son tour un jet de peinture rouge qui lui aspergea le haut du pantalon. Arthur en resta la bouche ouverte, choqué. Il ne s'attendait pas à ça et ne savait pas encore comment réagir.
Francis lui rit de bon cœur à sa plaisanterie«En plein sur tes régions vitales Arty.
- Dude, ça doit compter dans les 50 points ça.
- Et toi, pour le massacre de son veston et de son manteau, tu as 30 points.»
Ils se regardèrent et visèrent à nouveau leur cible qui ouvrit de grands yeux choqués. Il finit pas comprendre qu'il allait encore être aspergé et prit la fuite, poursuivit par les deux fauteurs de troubles qui ne lui tiraient pas encore dessus.
Un jet de peinture vint le frapper à la nuque comme pour le détromper. Il jura et accéléra, non sans entendre Alfred qui disait, d'une voix joyeuse. «Yeah 50 points. Ça m'en fait 80.»
Arthur maudit son ancien protégé. «Stop it, bloody hell. It's not funny.» s'exclama-t-il, sans s'arrêter, sachant que ses paroles ne suffirait pas à les faire changer d'avis. Ils semblaient bien décidé à s'amuser avec lui. «I SAID STOP IT»
Il espéra arriver à temps à la salle de réunion, les autres nations sauraient arrêter ces deux idiots dans leur élan et les calmeraient. Ludwig criait un bon coup et cela réglerait la question. Il fallait juste qu'il y arrive rapidement. Ou il pouvait aussi supporter ça jusqu'à ce que leur armes soient vides de peinture.
Quelque soit la solution, elle n'était pas glorieuse.
Soit il cherchait de l'aide, soit il subissait une humiliation.
Aucune des deux ne lui plaisait.
Il glissa dans un virage, et manqua de tomber mais se reprit, pas assez vite pour qu'un nouveau jet le le frappe en plein dos. Il jura, se promettant de faire payer ça au responsable.
«Touché. Ça me fait 80 point à moi aussi.»
D'accord, c'était Francis. Il allait le payer cher lui aussi.
Tout les deux allaient le regretter, Arthur avait des sorts en réserves qui pourraient leurs causer des problèmes et les humilier en public. Il était bien décidé à les utiliser. Quand à Francis, il faudrait qu'il se fasse pardonner dans les formes, et Arthur avait déjà des idées de choses à faire. Mais ce n'était pas le moment d'y penser. Il fuyait toujours et n'appréciait que moyennement.
Il décida que ce n'était pas digne de lui de fuir et se retourna d'un coup face aux deux plaisantins. Il croisa les bras et fit, froidement «Stop your stupid game. It's not funny. You don't...» Il ne put achever sa phrase qu'il se prit un jet de peinture en pleine figure. Crachant il fit, furieux «DAMMIT. YOU WILL REGRET...» Et une fois de plus un jet de peinture lui coupa la parole.
«Yeah 50 point encore.
- Moi aussi.
- On est ex-equo donc?»
Arthur, coloré de rouge et de bleu, n'apprécia que moyennement la plaisanterie. Il se jeta sur les fauteurs de troubles et tenta de leurs arracher leurs armes. Il finit par réussir à prendre celui de l'américain et l'aspergea de peinture à son tour.
«Qui va rire maintenant?» s'amusa-t-il, fier de son action. Il visa ensuite son amant mais reçut un nouveau jet qui le vit cligner des yeux. Il riposta alors mais le français évita l'attaque, et la peinture fut projeté contre le mur blanc.
«Raté mon lapin ~»
Visiblement il s'amusait bien. Alfred lui tenta de récupérer son jouet mais se prit une nouvelle douche bleue. Il en avait plein la figure et ses lunettes étaient repeintes. Ravi, l'anglais ricana, fier de son coup, avant de s'apercevoir que le pistolet à peinture était vide. Il ne pouvait plus contre-attaquer.
Francis ne devait plus en avoir beaucoup non plus, car il visa soigneusement mais l'anglais réussit à éviter ce jet qui frappa le veston de Feliciano qui venait d'ouvrir la porte pour voir s'ils arrivaient. Évidement l'italien fondit en larmes, ne comprenant pas la raison d'une telle attaque. Il se mit à crier à Ludwig qu'on s'en prenait à lui. L'allemand arriva et vit la situation. Il se pinça l'arête du nez, frissonnant de rage et se mit en colère.
Ils n'étaient plus des gamins.
Ils devraient avoir honte.
Ce n'était pas le moment de jouer de la sorte.
Ils pouvaient s'amuser avec du paintball mais pas avant une réunion.
Le meeting allait être retardé maintenant.
Quand Arthur osa protester en disant qu'il était une victime et que c'était uniquement de la faute des deux autres, on lui répliqua qu'il ne ressemblait pas à une cible avec ce jouet dans ses mains et la peinture rependue sur Alfred.
«Mais...» fit-il, agacé qu'on ne le croit pas. Il n'avait rien fait de mal et s'agaçait d'être vue comme un des fauteurs de troubles.
«Vous nettoierez tout ça après la réunion.»
Même si ça cause de lui, il y avait une tâche sur un mur, il n'appréciait pas trop ça. Il n'avait rien fait de mal. Les deux autres avaient commencé et l'avait attaqué avec leurs fichus jouet, l'aspergeant de peinture et se moquant de lui.
Son beau veston était bleu. Et tout le monde s'en fichait. Et son pantalon était tout rouge sur le dessus, il avait de la peinture dans les cheveux aussi et ça était égal à tout le monde. Il entendait même des rires. Maintenant il allait être obligé de laver les dégâts avec les deux autres, sans se battre, alors que tout était de leur faute.
Il se jura qu'ils allaient le payer.
Dès qu'il rentrerait chez lui, il ouvrirait son livre de magie et leur ferait voir à ces deux-là.
Ils riraient beaucoup dès qu'il aurait lancé le sort.
Note: Voilà voilà, j'espère que vous avez aimé le début de cette série de petites histoires centrées sur les coups bas que vont s'échanger ces trois-là. Au prochain chapitre ce sera la vengeance d'Arthur.
D'ailleurs je voudrais proposer un petit jeu.
Vous pouvez suggérer une idée de blague que pourraient faire Alfred et (/ou) Francis à Arthur. Éventuellement vous pouvez aussi proposer une revanche pour notre anglais préféré.
Si l'idée me plaît, je la retiendrais et l'utiliserais dans un futur chapitre qui sera spécialement dédié à celui qui aura proposé cette idée.
