Me voici de retour pour un nouveau défi du Poney Fringant, en hommage à Christopher Lee bien entendu. Bonne lecture !
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- Dîtes-moi Curcuma, que pensez-vous de cette feuille ? N'est-elle pas fort étrange ? Je n'arrive pas à décider si elle doit être cataloguée parmi les plantes comestibles ou bien toxiques.
- Pour tout vous dire, je m'inquiète bien plus du sort de ce village que de la quelconque classification d'une herbe. Et si vous pouviez cessez avec cette plaisanterie éventée Pallando.
- Au contraire, contra Alatar, je la trouve toujours d'actualité. Vous vous prenez beaucoup trop au sérieux mon cher ami. Au vu de l'épaisse fumée noire dont les volutes s'échappent je crains fort que vos inquiétudes comme vous les dîtes si bien soient mal placées. Il me semble évident quant à moi que si ce bourg n'est pas rasé, il n'en est pas loin. Pour en revenir à votre question Pallando, je pencherais pour toxique. Les habitants de cette région semblent la consommer en petite quantité et cela en énergisant. Pourtant, à haute dose, elle les accélère le rythme cardiaque et fluidifie le sang. Ce qui provoque la mort en quelques minutes.
- Toxique cela sera donc !
Au loin, quelques villageois tentaient maladroitement de s'échapper. Les Orcs ne les laissèrent pas l'occasion de dépasser l'orée des cahutes. Curumo n'entendait plus le bavardage de ses compagnons. Tout le monde ne réagissait pas de la même manière face à l'horreur. S'en détacher, pouvoir rire à nouveau ? Comme il les enviait ! Pourrait-il un jour retrouver cette émotion ? Non, pas tant que ces monstres continueraient de sévir. Il refusait de laisser l'indécision le ronger plus longtemps. L'heure était venue de prendre les rênes et de se battre. Si Sauron avait réussi à contenir ces créatures, alors il le pourrait aussi. Il en allait de la survie de ces peuplades !
- Mes amis ? J'ai décidé de ne pas vous suivre dans vos pérégrinations.
- Vous ne pouvez pas nous faire faux-bond ainsi !
- Malheureusement, je le dois. Mes réponses ne se trouvent pas dans ces lointaines contrées de l'Est. Il me faut retourner à l'Ouest. La connaissance à laquelle j'aspire n'est point la même que la votre.
Curumo n'avait jamais été doué pour les adieux. Pourtant, il n'avait pas le choix. Peut-être avait-il tort et ses compagnons raison, seul le temps pourrait le dire. Pour le moment, il savait enfin où concentrer ses recherches. De sombres temps s'annonçaient.
- Puisqu'il en est ainsi, à la revoyure Curcuma ! Bonne chance dans vos démarches !
Heureusement, il resterait toujours des personnes dont la bonne humeur contrerait tous les maux du monde.
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J'espère que cela vous a plu et à bientôt pour un nouveau défi !