Titre : Quand les hormones travaillent un solitaire

Auteur : Arlia

Disclamer : pas à moi ! Mais s'ils souhaitent venir ma porte est grande ouverte ! (quoique ça dépend lesquels mdr)

Genre : délire ? romance, humour, et au fur et à mesure on passe au kawai/choupipetit lemon pour ce premier chapitre ; 'gros' plus tard, OOC je suppose

Bêta-lecture de Bernie qui m'a donné son avis tout au long de l'écriture, m'a modifié certaines choses et en plus m'a trouvé le titre ; merci ma belle !

Note : cela provient d'un de nos délires MSN à Bernie et moi où l'on en était venu à parler de la sexualité de Heero, c'est parti loin '

Ah oui ! certains dialogues sont de la série (ep4) autant prendre les originaux que de tout paraphraser

Attention : présence et références à de la gundamophilie dans cette fic


Quand les hormones travaillent un solitaire...


Chapitre 1 : Quand les hormones travaillent un solitaire


Nous sommes en AC195, l'opération météore est déclenchée, cinq pilotes des colonies sont envoyés sur terre pour combattre OZ et la Romefeller.

Une pression énorme accable ces jeunes hommes, qui doivent pour le bien des colonies se battre sans relâche et prendre des risques inimaginables.

Comment se relâcher et oublier les dangers encourus ? Comment faire ? Même à 15 ou 16 ans, le sexe peut être une solution à cela. Un garçon à cet âge est en pleine puberté, des besoins naturels peuvent se faire ressentir.

Mais à ce moment là comment trouver quelqu'un avec qui se détendre ? Alors que fréquenter un civil met ce dernier en danger ? Quand être avec un équipier est un risque pour l'équipier et pour soi, sans compter la mission, car la mission est primordiale. Alors comment ?

Voilà les questions que se posent Heero Yuy. « Comment ? ».

Comment ? Car il ne peut faire confiance à un être humain. C'est vil un humain. Froid, calculateur, un humain ne pense qu'à lui, qu'à son intérêt… Heero a été manipulé depuis toujours, il s'en rend compte, il n'est pas idiot… L'être encore une fois ? Non merci !

Par contre… Par contre, on peut faire confiance à une machine, une machine est fiable, elle est fidèle et surtout elle ne manipule pas. Non, elle ne manipule pas, puisque c'est le pilote qui est aux commandes.

Heero a trouvé sa solution, dans Wing et avec sa main, il se sent bien, il peut faire baisser cette tension, qui est nécessaire parfois, qui fait monter l'adrénaline avant le combat, mais il faut bien la faire redescendre après le combat. Déjà qu'il aime Wing, vu que celui-ci l'aide dans ses missions, ce qui rime avec sa vie, son Gundam est à tout moment près de lui, résistant, fidèle, seul lui peut l'approcher, sinon le système d'autodestruction s'active.

Oui, il aime profondément son Wing, Wing le lui rend bien, le robot aime que son propriétaire prenne soin de lui et aide au mieux Heero lors des batailles. Leur relation est des plus platonique. Le brun aime Wing comme il n'a jamais aimé depuis Odin, mais ce n'est pas le même type d'amour, Heero ne sait pas si c'est dû à la guerre, à l'âge, mais il a l'impression que ses sentiments évoluent vis à vis de son Gundam, seulement voilà comme on ne lui a jamais appris à gérer ses sentiments, qu'on lui a juste appris à être une arme, une machine de guerre, il ne comprend pas bien ce qui se passe en lui, et se sent de plus en plus proche de son Gundam.

Heero vit en quelque sorte un parfait amour avec Wing, quand, une rencontre bouleverse cet amour…

Il est dans un port militaire en Corse pour accomplir une mission. Et là, il tente de se débarrasser d'une fille, très intéressée par sa personne apparemment, une civile, une manipulatrice de plus… Et comme si cela ne suffisait pas, elle veut l'empêcher de faire sa mission, sous on ne sait quel prétexte ! Ah si, « ce n'est pas bien »…

Le brun prend son arme et la pointe sur la fille. Il va pour tirer et faire disparaître la demoiselle quand il tombe… Sur un sale type qui lui aussi veut l'empêcher de finir sa mission !

Sale type qui lui tire dessus, deux fois, et la folle qui s'interpose… Elle espère qu'il lui soit redevable peut être ? Elle se trompe grandement.

Heero se démène, il faut qu'il termine sa mission ! Soudain il voit l'autre parler de l'heure et oh surprise son Wing sort de l'eau en compagnie d'un autre gundam, tout noir, et tout simplement magnifique…

Le premier pilote se mord la lèvre, qu'est-ce qu'il vient de penser là, il est en train de trahir Wing et son amour. Mais d'un autre côté, il voit aussi comment l'autre Gundam tient le sien, une chaleur naît entre ses reins, ce n'est pas possible que Wing le trahisse ? Est-ce qu'il manque quelque chose à son Gundam pour se sentir mieux, quelque chose de plus physique que les simples caresses pour l'entretien ? Il n'empêche que l'autre gundam est splendide…

Le métissé a aussitôt honte de ses pensées il faut que ça cesse, il trahit Wing, bon sang, en pensant à ce machin… enfin, cette merveilleuse armure mobile… Mais et leur amour alors ! Il est tiraillé comme jamais. Ressentant le besoin de se punir pour ses horribles pensées, en même temps qu'une envie de séparer aussi ces deux Gundams qui lui donnent de plus en plus chaud. Il conclut sa mission avec précision et se jète en dehors de la plate forme en même temps qu'un des missiles, cela suffira pour l'instant…

Il se réveille dans une salle d'hôpital, attaché, sur une table… Heero pense à ne pas se faire remarquer, peut être attend-on son réveil pour le torturer. Car cela ne fait aucun doute qu'il est capturé.

Il n'empêche que les liens le gênent. Essayait-on de pratiquer sur lui des pratiques de bondages et de domination ? Heero ne laissera pas faire, il a été assez manipulé comme ça. Soudain, il voit le type à qui appartient le séduisant gundam apparaître sur un écran. Est-ce lui qui l'a capturé ? Le voyant parler, il ferme les yeux. Non il ne veut pas savoir.

Quelques minutes plus tard, une explosion. Le type essaie de le délivrer et cherche les commandes alors qu'il a un couteau à cran sur lui… Pathétique.

Heero libère une de ses mains, maintenant en sang, et demande le couteau. L'autre a l'air impressionné, enfin, il n'y a rien de remarquable pourtant. Ils courent dans le but de s'enfuir le plus rapidement possible de cette base, l'explosion ayant alerté tout le monde. Ils arrivent au bord d'une sorte de baie vitrée.

Aussitôt le natté veut qu'ils sautent et lui tend donc un parachute qu'il se traîne depuis le début apparemment. Le brun voit en cette occasion un nouveau moyen de punition pour ses mauvaises pensées envers son Wing qu'il trompe en pensant au gundam noir et pour s'être fait prendre aussi facilement … Il ne va pas ouvrir le parachute, pour se faire mal en atterrissant, mais pas trop pour ne pas mourir, que deviendrait Wing sans lui, seul face à ce monde de manipulation ?

Le premier pilote, saute donc sans ouvrir ledit parachute et entend aussitôt les cris de la folle du port –qu'est ce qu'elle fait là celle-là ?– et du type natté venu à son secours, apparemment ils ne comprennent pas son comportement pourtant normal. Déstabilisé par les cris, il perd son compte des secondes et ouvre les yeux pour voir qu'il est trop bas, il ouvre aussitôt le parachute dans l'espoir d'amortir sa chute, mais se prend la falaise de plein fouet et roule sur toute la hauteur jusqu'à la plage en contrebas.

A première vue, il a la jambe droite de cassée, la faute du type natté qui lui a fiché une balle à ce niveau là et qui lui a fragilisé l'os… D'ailleurs ledit type se pose à côté de lui et lui fait une réflexion idiote comme quoi le brun n'a pas à le considérer comme un ami. Pour sûr ! Depuis quand les amis se tirent dessus ? Et de ne pas le remercier, pas qu'il comptait le faire, après tout c'est sa faute à l'autre pour sa jambe.

Quelques heures plus tard ils sont en « sécurité » d'après le natté, Duo qu'il s'appelle. Heero remet tranquillement sa jambe en place, pas facile, il faut une certaine force. « Duo » ressort SON Wing, et lui demande de le remercier ? D'où il sort ce type, il ne veut pas de remerciement et après si ?? Il était dangereux c'est certain…

Le lendemain de tout cela…Heero travaille sur son gundam, répertoriant les dégâts à voix haute quand l'autre arrive pour lui faire une scène… D'une mauvaise série la scène. (1)

-« Section d'isolation , réparation impossible… »

Duo l'aborde :

-« Eh dis donc… c'est à toi que je parle ! Tu ne veux jamais que personne t'aide ? Tant pis pour toi ! Alors M. « Le Fier », je te propose de réparer ton armure mobile à partir de pièces sur la mienne et toi tu refuses ! »

Parfaitement, pense Heero, et détruire le canon qui sert d'armure à cet emmerdeur ? Certainement pas ! D'ailleurs il en a du courage le Deathscythe s'il a bien compris ce que dit le braillard, braillard qui attend une réponse apparemment…

-« Je ne veux pas que qui que ce soit touche à mon armure mobile, c'est aussi simple que ça »

C'est vrai en plus, tripoter son Wing ? Et puis quoi encore ?

-« C'est de l'enfantillage. Il te manque les pièces de rechange. Le meilleur ingénieur du monde est incapable de réparer un engin s'il ne dispose pas de pièces de rechange. Tu ne peux pas les bricoler comme avec ta jambe si tu vois ce à quoi je fais allusion. Mais qu'est ce qui m'a pris de vouloir sauver ce type ? Pour commencer, il est asocial, tête brûlée et par-dessus le marché il est mal embouché ! Tu as une personnalité tellement bizarre. C'est à se demander si tu es réellement un être humain. »

Non mais il n'a pas fini ? Comment peut-il entreprendre des réparations alors qu'on lui beugle des idioties dans les oreilles, et puis, lui inhumain ? Si être humain c'est être manipulateur, menteur et se croire mieux que tout le monde, oui il n'est pas humain et en est très heureux d'ailleurs. Mais en attendant l'autre continue son monologue…

-« Eh ! » Le coupe Heero.

-« Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ?? Si c'est pour demander mon aide, maintenant c'est trop tard ! »

Et c'est lui le gosse alors que l'autre est dans les « non trop tard ! »… Pauvre Deathscythe…

-« Tu pourrais pas la mettre en veilleuse ? »

-« Bien sûr, excuse-moi, je ne voulais pas te déranger, je me tais… »

Hypocrite. Soudain le Wing appelle son propriétaire avec son bip bip régulier…

-« Qu'est ce que c'est ? »

Et en plus il est cloche !

-« Une nouvelle mission. On me signale le convoi ennemi transportant du gundanium. Je m'en occuperai demain matin à la première heure. »

Oui que l'autre dégage et il travaillerait sur son Wing.

-« Mais réveille-toi, tu ne pourras aller nulle part avec un appareil dans cet état, j'ai vraiment l'impression que tu crois aux miracles ! »

C'est qu'il ne lâche pas l'affaire le baka, Heero répondit néanmoins calmement :

-« Pour toi ce serait un obstacle, pour moi ce n'est pas un problème »

-« Eh bien tu m'excuseras, mais moi je ne suis qu'un simple mortel ! »

Un mortel pompant en tout cas. Le pilote brun est néanmoins soulagé que le natté s'éloigne. Bon, il a une nouvelle mission maintenant il est primordial de réparer son armure, enfin déjà à la base il ne pouvait pas laisser son amour dans un tel état.

Trois heures plus tard, toutes les réparations ne nécessitant pas de lourdes pièces sont faites. Heero a bien travaillé mais maintenant il est bloqué, le baka n'a peut être pas totalement tort finalement…

Son regard se pose sur le Deathscythe. Pauvre armure, avoir un tel propriétaire. Son regard se repose sur Wing. Autorisation ou pas il va prendre des pièces de Deathscythe pour son gundam ailé. Le pauvre gundam noir sera soulagé de son horripilant propriétaire. Et Heero pourra faire sa mission et en plus son Wing sera encore plus beau… et désirable aussi, ne peut-il s'empêcher de penser.

Le brun passe la nuit à travailler pour que son gundam soit opérationnel, et au matin il admire son travail, tout bonnement magnifique. Mais ne restant pas sur place à ne rien faire, il fait décoller l'appareil, il a une mission à accomplir.

La mission est un succès total. Le brun a pourtant douté de son isolation bien abîmée par endroits et qu'il n'avait pas eu le temps de fignoler, mais non, tout était parfait, parfait… Heero sent soudain une chaleur accompagnée d'une douleur au niveau de son entrejambe. Celle-ci est gorgée. Il s'apprête à descendre sa main quand il change d'avis. Wing aussi a besoin de réconfort et de pouvoir baisser sa tension, il n'y a jamais pensé auparavant.

Aussitôt il le dirige vers un espace boisé où il y a la place pour atterrir. Son Wing est en mal d'amour, il manque de gestes tendres. Eh bien ils feront l'amour, pas de raison que Heero soit le seul à profiter dans le cockpit, ignorant son gundam. En amour il ne faut pas être égoïste.

Il se débrouille pour allonger le gundam sur le ventre ou plutôt à quatre pattes qu'il puisse ouvrir la porte du cockpit, dans la clairière et sort aussitôt l'envie de se soulager se fait de plus en plus sentir. Le brun remarque rapidement l'endroit où il va pénétrer le gundam : le système de stop autodestruction.

Heero se déshabille rapidement et quand il se positionne devant l'entrée secrète du gundam, mélange de son Wing et du beau Deathscythe, il vibre doucement d'appréhension. Mais le gundam ailé à l'air de s'impatienter, il décide donc d'agir.

Sans plus attendre le brun pénètre centimètre par centimètre le métal encore tiède du combat, sa dureté contre son entrejambe. C'est bien meilleur qu'avec la main.

Il commence à faire des allers-retours dans le gundam, l'orifice de Wing est si étroit, c'est si bon, si adapté, comme si c'était le partenaire idéal, tellement parfait que le métis ne tarde pas à venir dans les profondeurs du gundam.

A bout de souffle, il reste comme cela de nombreuses minutes avant de se lever et de se rhabiller, tout en caressant gentiment le métal. Wing a eu raison de lui insuffler cette idée car c'est indescriptible comme sensation, il se sent encore plus en communion avec son gundam ailé.

On a tué les plus grands chefs de l'alliance, que des généraux dont Noventa, alors qu'ils discutent sur la paix à venir. Ce meurtre a été pris comme une déclaration de guerre de la part des colonies. Une déclaration de guerre ! Tout vient d'être relancé…

Et tout cela c'est sa faute… Voilà ce que Heero ressasse depuis qu'il a compris son erreur. Erreur qui va coûter très cher à tous, mais surtout aux colonies qu'ils étaient censés défendre.

Un des pilotes arrivé pour les prévenir leur a dit qu'ils sont stupides et qu'ils se sont fait manipuler. C'est vrai, malgré ses efforts pour échapper aux manipulations, Heero est retombé dans ce système. Mais le pire c'est que cette manipulation ne le concernait pas que lui, mais toute l'humanité…

Les profs, enfin, J, l'envoie dans une école le temps que cela se calme. Il doit infiltrer un internat où un autre pilote doit le rejoindre. Une vraie poisse en temps normal, mais Heero n'a pas le cœur à penser à ça, se remémorant sans cesse l'incident, et renforçant sa culpabilité.

Il a tenté d'expier en restant sans rien faire sous les tirs, cela n'a pas suffit. Surtout que Baka Ier, enfin le deuxième pilote, Duo, s'est interposé l'empêchant de recevoir la maigre punition qu'il voulait s'infliger dans le contexte.

Il soupire et se laisse tomber sur un des deux lits, le plus près de la porte. Parce qu'il doit partager sa chambre en plus du reste, mais pour l'instant c'est le dernier de ses soucis. Il se demande surtout comment il va pouvoir donner le change dans l'état où il est, déjà que le social n'est pas son truc.

Finalement, il s'allonge, sans avoir pris la peine de ranger ses affaires, exténué par ces dernières 48h de veille en plus du choc émotionnel, s'endort dans un sommeil heureusement sans rêves.


A suivre…


(1) tout le monde aura compris que je plaisantais ;p