Chapitre I : Le cadeau des Dursley

Ce soir la, au 4 Privet Drive, un jeune garçon de 14 ans n'arrivait pas à dormir. Harry Potter ne trouvait que rarement le sommeil depuis son retour du collège Poudlard, l'école de Sorcellerie. Toutes les épreuves qu'il fermait les yeux. Il ne pouvait s'empêcher de revoir le réveil de Lord Voldemort, son ennemie de toujours, le meurtrier de ses parents et dont Harry fut la seule personne à avoir échapper à la mort après avoir croisé son regard 13 ans plus tôt... Il revoyait tous ces Mangemort, les fidèles serviteurs de ce monstre... Mais surtout il revoyait le corps inerte de Cédric Diggory, son ami de Poufsouffle et cette sensation de toujours serré son poignet froid dans sa main droite lorsqu'il le ramenait à Poudlard, comme le lui avait promis... Cette sensation était pour Harry un vrai calvaire et le fait d'avoir pu revoir ses parents, en ombre, et de leur avoir parler ne soulageait en rien sa souffrance entachée de dégoût... Tout était sa faute. Que n'aurait-il pas donné pour la potion de sommeil sans rêve de Madame Pomfresh, l'infirmière de l'école... Malheureusement, il ne pouvait pas avoir recours à la sorcellerie pendant les vacances d'été... Et ce n'était pas l'arriver de son 15ème anniversaire le lendemain qui y changerais quelque chose... Les Dursley chez qui Harry habitait n'était pas tranquille non plus. Les meurtres et les disparitions semblaient un peu plus fréquents qu'à l'ordinaire et le journal Moldu (ce sont des personnes sans aucun pouvoir magique) ne cessait de parler de terroriste. La tante Pétunia ne sortait que très rarement et ne quittait plus leur fils Dudley. Mais l'absence de Harry, qui restait enfermer dans sa chambre la plupart du temps, ne les gênait pas, bien au contraire. Harry regarda son réveil... 00h12. Il avait 15 ans depuis peu et cela ne le mettait pas de bonne humeur. Au contraire, cette pensée le rendait encore plus triste : Cédric lui n'aurait jamais plus un an de plus... Soudain, il entendit des bruissements d'ailes à l'extérieur de sa chambre, puis des petits bruit de bec contre la vitre... Harry se décida enfin à ouvrir la fenêtre et six hiboux entrèrent dans la chambre. Il attrapa le plus petit et le plus excité de tous : Coquecigrue. C'était le hibou de son meilleur ami, Ron Weasley.

Cher Harry, J'espère que tout va bien pour ton 15ème anniversaire. Ici, l'ambiance n'est pas très joyeuse depuis le retour de Tu-Sais-Qui. Mon père est toujours en trains de travailler... Il y a déjà eu sept meurtres inexpliqués dans le pays... bon, n'en parlons plus. Je t'ai envoyé Farceur (c'est le nouveau hibou de Fred et George) pour qu'il porte ton cadeau (Coq n'arrivait pas à voler avec) J'aurais bien aimé que tu viennes finir les vacances à la maison mais Maman te croit plus en sécurité chez tes Moldus. Encore une fois, Joyeux Anniversaire... On se verra dans le train le 1er Septembre... Ron. P.s : Fred et George t'on aussi fait une surprise.

Harry se retourna sur le hibou marron et fauve qui venait de se posé sur le lit tout près de lui. Il détacha le paquet qui était accrocher à sa patte et l'ouvrit. Il contenait un sac de bonbon multicolore. Il y avait un petit mot avec.

Harry, mange sans crainte... George et moi avons mis ça au point en pensant à toi... fait-nous confiance pour une fois. Fred et George P.s : L'effet d'un bonbon dure 10h environ... n'en prend pas trop souvent.

Méfiant, Harry mit tout de même un des bonbons dans sa bouche. Tout à coup, il sentit sa tête se vider de soucis et un sentiment de joie s'empara de lui... Il y avait longtemps qu'il ne s'était pas senti aussi bien... Tout joyeux, il prit dans ses mains l'autre cadeau du paquet. Il s'agissait d'une espèce de boule de cristal argentée posé sur un socle de bois. Un autre petit morceau de parchemin était accrocher à l'objet.

C'est un esperantium, aussi appeler "donneur d'espoir". Il te montre tous les bons moments que tu as eu depuis ta naissance (il parait que ça peu aussi montrer les vies antérieures !) J'espère qu'il te rendra le sourire... Ron

C'était pour Harry une telle joie d'avoir un cadeau si précieux que des larmes lui roulèrent sur les joues. Il se demanda un instant si les bonbons de Fred et George y était pour quelque chose et puis se dit "Quelle importance ! "... Pour la première fois depuis plusieurs semaine, il était heureux. Il se décida enfin à prendre un troisième hibou dans ces bras. Il était majestueux avec ses plumes noires teinter de reflet violine qui portait un paquet imposant. Il se saisit d'abord de la lettre.

Cher Harry, Joyeux Anniversaire ! J'espère que ton cadeau te plaira (je l'ai fait de mes mains alors s'il n'est pas parfait, excuse-moi...) Finalement, je n'ai pas pu aller en Bulgarie voir Viktor car tous les voyages de sorcier entre pays son suspendu. Au fait, mes parents sont finalement ravis de ma nouvelle dentition ! On se voit bientôt... Ton amie, Hermione. P.s : Je l'ai fait un peu plus grande que l'ancienne, après tout, tu as grandit !

Harry entrepris donc d'ouvrir le paquet d'Hermione et à sa grande stupéfaction, il découvrit une superbe robe de Quidditch aux couleurs de Gryffondor. Il y avait l'écusson de la maison brodé sur le torse. Harry l'essaya et vit qu'elle lui allait comme un gant. Décidément, il était gâté !

Mon très cher Harry, L'heure est grave ici. Comme tu le sais, je suis actuellement chez le professeur Lupin et nous contactons toutes les personnes susceptibles, de nous venir en aide. Il est dur de convaincre de s'allier contre Voldemort... Ils ont peur... Mais nous sommes tout de même de plus en plus nombreux. Rogue, quant à lui, essaye de rallier les Mangemort qui avait trahi leur maître et qui ne survivront pas au retour du Seigneur des Ténèbres. Je ne sais pas si c'est une bonne idée mais de toute façon, on a besoin du plus grand nombre de personne possible... Enfin que tout ce-ci ne te gâche pas la joie qui doit être celle que tu ressens en ce jour... après tout, on a pas tous les jours 15ans ! Ton parrain, Sirus.

Harry s'empressa d'ouvrir le cadeau de son parrain... Il découvrit un miroir à ennemis comme celui de Maugrey Fol Oeil, mais en un peu plus petit... Il eut un large sourire et se sentit plus en sécurité que jamais... Le miroir ne montra que quelque petit nuage presque translucide... Personne ne le menaçait de près... Personne ne devait savoir ou il se trouvait... Le cinquième hibou était envoyer par Hagrid.

Cher Harry, J'ai enfin retrouvé les géants avec Olympe. Ils sont d'accord pour nous aider contre Tu-Sais-Qui. C'est un grand soulagement... Par contre, je n'ais pas eu le temps de te cherche un cadeau alors je t'envoi ce-ci... ça devrait te faire plaisir (et ce n'est pas dangereux) Malheureusement, avec tout ce remue-ménage, je ne pourrais plus assumer les cours de soins aux créatures magiques mais ne t'en fait pas, nous nous verrons tout de même à Poudlard... Bon anniversaire ! Hagrid.

Harry repensa au quelque mot d'Hagrid... Ce n'est pas dangereux... Cette pensée ne le réconforta pas du tout connaissant Hagrid et son admiration pour les créatures féroces tel que les dragons... Il regarda le paquet...

"Ca ne bouge pas se dit-il, c'est plutôt bon signe..." Faiblement Rassurer, Harry ouvrit donc son cadeau et une petite chose de 15 cm de haut auréolé de lumière se mit à voleter autour de Harry. Comme s'il savait instinctivement ce qu'il devait faire, Harry tendit la main devant lui. La créature se posa alors doucement dans sa paume. Il s'agissait en fait d'une petite fille dotée de deux jolies ailes dorées dans le dos.

- Je m'appelle Millie et je suis une fée...

- Moi c'est Harry Potter...

- Je suis enchantée de te rencontrer Harry et je suis très honorée d'être ta protectrice.

- Ma protectrice ?

- Oui. Tu ne le sais pas ? La fée des esprits protège son possesseur au maximum de ses possibilités... Si tu es en danger, je te serais utile, crois-moi... Et puis, je serais aussi ton amie si tu veux...

- Oui, bien sur...

- Super !

La petite fée s'envola et virevolta au-dessus du lit de Harry, en lui faisant de grand sourire... Harry se demanda à quoi pourrais bien lui servir Millie, une si petite créature, s'il se trouvait devant Voldemort... Mais, il était tout de même content d'avoir une nouvelle alliée... Il se décida enfin à regarder le dernier des hiboux. Il le reconnut alors : c'était Scouthiboux, le hibou le plus volontaire de l'école d'Harry... Qui pouvait bien lui écrire ? Il entreprit d'ouvrir la lettre.

Cher Harry, J'espère que tout va bien pour toi chez tes Moldus. Enfin, je t'écris car je sais qu'il va t'arriver de grand bouleversement aujourd'hui... Tu pourras donc, dès que tu aurais appris la nouvelle de ta famille te rendre chez ton ami Ron Weasley. L'objet que tu trouveras dans le paquet est en fait un Portoloin pour "le Terrier"... Ne le touche que lorsque 11h sera passer... Je compte sur toi... Albus Dumbledore. P.s : Pendant que j'y suis, tu trouveras si joint la liste des fournitures pour la rentrée prochaine... A bientôt à Poudlard... Et d'ici là, fait bien attention à toi.

Harry se senti désemparé face à cette nouvelle... Il ne savait pas vraiment comment réagir à cette nouvelle et s'il n'y avait pas eu ses bonbons, aucun sourire ne s'afficherait sur son visage... Mais finalement, il sentit la fatigue venir et comme il se trouvait dans un état d'allégresse, il s'endormit sans crainte, Millie allongée à coté de son visage. Le réveil de Harry se produisit plus tôt qu'il l'avait escompté... pour une fois qu'il dormait bien, il aurait voulu pouvoir rester endormi toute a journée... Pourtant à 9h07, Il entendit les Dursley faire le ménage et son cousin Dudley s'esclaffer à grand bruit... Et même s'il n'en avait pas envie, il se rappela le message du Pr. Dumbledore et sorti de sa chambre pour voir ce qui se passait.

En descendant les escaliers, il fût surprit de voir tout le monde heureux... c'est comme si tout le monde avait avalé une poigner de bonbon d'allégresse de Fred et George... En apercevant Harry, l'oncle Vernon lui fit signe de le suivre dans la cuisine. Ils s'assirent tous les deux à la table. - Harry, commença l'oncle Vernon, tu es grand maintenant et je ne vais pas passer par quatre chemins.

Harry ne savait plus du tout à quoi s'attendre... Jamais son oncle ne lui avait parlé ainsi. - Tu as 15 ans aujourd'hui et je vais te faire le cadeau que je suis sur tu attends depuis longtemps.

L'incrédulité l'avait emporté... Les Dursley allaient lui souhaiter son anniversaire ! Ils lui faisaient un cadeau ! c'était bien la dernière chose qu'il avait imaginé... - On te rend ta liberté...

- Quoi !? l'interrompit Harry.

- Tu as bien entendu, tu parts de la maison, tu t'en vas aujourd'hui même.

- Mais pour ou ?

- Pour l'orphelinat bien sur ! Ils te garderont jusqu'à ta majorité et après tu feras ce que tu voudras... L'orphelinat... Pour en avoir entendu parler de la par de Stephan Johnson, un élève de 6ème année de Gryffondor, ces mots lui faisait mal...

- C'est un endroit horrible, racontait Stephan. Même si personne ne m'aimait, j'aurais préféré rester dans la pire des familles... Se n'était pas du tout un cadeau que lui faisait les Dursley, ils le chassaient ! - Pourquoi ? demanda Harry, atterré par la nouvelle.

- Comme je te l'ai dit, je ne vais rien te cacher... Tu as 15 ans et à partir d'aujourd'hui ta tante et moi n'avons plus aucun avantage à te garder... L'argent que l'on touchait pour toi ne nous sera plus donner... nous n'aurons plus les moyens de te loger ni de te nourrir... Va préparer tes affaires à présent. La dame de l'orphelinat vient te chercher à 11h30. Soit près.

- Jamais je n'irais dans un orphelinat ! hurla Harry. Je pars, ça soyer-en sur mais pas pour là-bas.

Harry sorti en trombe et la cuisine sous le regard inquiet de sa tante et son cousin attirés par le bruit et remontât les marches de l'escalier à une vitesse prodigieuse. Il s'enferma alors dans sa chambre. Harry rassembla toutes ces affaires (principalement scolaire d'ailleurs) et entreprit d'ouvrir son dernier paquet... A 11h15, il était près à partir... Il attrapa ses affaires d'une main, mit délicatement Millie dans sa poche et saisi le Portoloin qui l'entraîna vers le terrier, là où les Weasley l'accueillerait à bras ouvert...