OS : Spécial Anniversaire

Journée pluvieuse. Aujourd'hui ne faisait pas exception à la terrible malédiction qui pesait sur Seattle et son état de Washington. Je déambulais dans les couloirs blancs, ressemblant trait pour trait à ceux des hôpitaux, de mon université. J'étudie la littérature classique et la biologie ici. Mais les livres sont ma deuxième maison, ils renferment en eux mon âme, et mes sentiments les plus profonds. Avec un peu de morosité je rentre dans l'amphithéâtre, je regarde autour de moi et vois Angela qui sautille sur sa chaise en me voyant arriver. Oh mon dieu, elle n'avait pas oublié.

_ Joyeux anniversaire Bella ! cria-t-elle en venant à mon encontre en courant de tout son soul.

_ Merci Angie ! dis-je sincèrement.

Le professeur arriva derrière nous, nous faisant signe d'aller nous installer alors que j'avançais vers la place, à côté de celle de mon amie, je trébuchais sur une des marches. Je fermais les yeux, prête à me retrouver le nez collé au sol. Cependant, la réalité fut tout autre, je sentis quelque chose de doux, se serrer autour de ma taille. Sans que je n'esquisse le moindre mouvement, je me retrouvais debout, dos à mon « sauveur ». Je me retournais pour voir le bienfaiteur de tout ceci, lorsque je croisais des iris verts émeraude, qui ne pouvaient appartenir qu'à une seule personne : Edward Cullen.

_ Merci, bredouillais-je avant de repartir vers Angela, les joues plus que rouges.

Voilà pourquoi je détestais mon anniversaire, car chaque année, il se passait une catastrophe, voir plusieurs dans la même journée. Cela me hantait depuis que j'étais toute petite. Et maintenant voilà que mister Edward-beau-comme-un-dieu-et-foutrement-intelligent-Cullen se met à rentrer dans l'équation. Je n'en revenais pas. J'avais toujours l'impression qu'il avait ses mains autour de ma taille. Son souffle s'écrasant dans mon cou, chatouillant ainsi ma peau dévêtue à cet endroit. Même son parfum semblait m'avoir enveloppé. Depuis le temps que je rêvais qu'il me regarde. Depuis que j'étais au lycée, on me voyait comme Bella Swan, le vilain petit canard, celle qu'il faut éviter, si on ne veut pas être la risée du lycée. J'étais Timorée et je savais qu'encore au fond de moi cette part de timidité résistait et restait ancrée dans mes pores.

Mais Edward Cullen était LE fantasme de toute la gente féminine de l'université. Même le mien je vous l'accorde. Mais remettons les choses dans leur contexte. Moi, contrairement à toutes ses donzelles, je le connaissais avant. Il était dans ce même lycée, où j'ai vécu les trois pires années de ma vie, entre humiliations, insultes et rejets. Lui, il était l'excellence incarné. Il avait tout pour lui, le charme, l'intelligence, il était doué en tout. Dans tout ce qu'il entreprenait, il excellé. Il avait été major de promotion, avait reçu une bourse d'étude pour aller à Harvard, mais il avait tout de même insisté pour aller à Seattle. Sans doute pour rester proche de sa famille, qui elle, était toujours domiciliée à Forks.

Le cours venait de débuter. Nous étions en économie. C'était un cours obligatoire, quelque soit nos filières. Et il se trouvait que par mon plus grand malheur, ou bonheur, Edward était aussi dans ce cours avec moi. Angéla, ma meilleure amie, était également ici avec moi. Je l'avais rencontrée lors de la prérentrée et depuis nous ne nous quittions plus. Elle était comme moi timide et assez réservée, nous nous entendions bien pour ces raisons. Elle était en couple avec Ben depuis quelques mois maintenant. Un garçon vraiment très gentil, qui n'avait d'yeux que pour elle.

Et je les enviais. Je n'avais jamais eu de « vrais » petits amis. A part Jacob mais ça ne comptait pas. C'était juste passager, ça n'avait pas duré très longtemps. Nous étions faits pour être amis et pas plus que ça. Depuis il était heureux avec Leah et moi j'étais toujours seule.

Depuis, je rêvais constamment d'Edward, ça en devenait presque gênant. J'entendais la prof parler mais je ne l'écoutais pas. Au lieu de ça, je laissais mon esprit s'échapper. Lorsque je détournais mon regard vers ma droite, qu'elle ne fut pas ma surprise quand je croisais les yeux d'Edward, braqués sur moi. Je détournais presque aussitôt les yeux, comme si il m'avait brûlé rien qu'en me regardant. Je baissais la tête en rougissant, priant pour que se soit la fin, bientôt de ce cours embarrassant.

Lorsque j'essayais d'écouter la prof, je sentais son regard sur moi. Cette sensation était indescriptible. En moi, le flot de sensations et de sentiments se mélangeait et me donnais une étrange sensation.

Lorsque l'heure fût passée je me dépêchais de sortir. Pourtant, c'est à ce moment très précis que la prof m'appela.

_ Mademoiselle Swan ! Pourriez-vous venir un instant s'il vous plaît ?

J'acquiesçais en marchant droit sur elle. Ignorant au passage les regards des autres et abandonnant Angela dans la cohue d'élèves qui se bousculaient pour sortir de la salle.

_ Madame ? Questionnais-je mon professeur.

_ Mlle Swan, mon cours vous a-t-il ennuyé au point de ne pas écouter et de regarder monsieur Cullen ?

_ Je vous demande pardon ?

_ Mlle Swan, sachez que vous êtes ici pour étudier et non pour flirter avec vos camarades de classe. La prochaine fois que je vous surprends à ne pas écouter mon cours, je vous fais exclure du cours. Vous m'avez bien comprise ?

_ Oui madame.

_ Bien, vous pouvez partir désormais.

Je quittais la salle, en pestant contre cette mégère. Non mais pour qui se prenait-elle à la fin ? Je ne flirtais pas avec Edward ! Et lui non plus d'ailleurs. Je cherchais des yeux Angela mais ne la trouvais pas.

Super vraiment !

Alors que j'allais quitter le couloir, je vis Edward me sourire gentiment. Je secouais la tête et partais à la recherche de mon amie. Puis la journée se déroulât comme elle se devait, sans qu'aucun autre accident ne se produise. Je me dirigeais vers le dortoir. J'avais de la chance, cette année, j'avais eu le droit à une chambre seule. Il y avait eu beaucoup de désistements, car l'immeuble était encore en travaux, et que ces précieuses jeunes femmes, filles de riches hommes d'affaires ou importants, refusaient catégoriquement de dormir au milieu de l'enduis, de la peinture et du plâtre. Moi rien ne me gênais, au contraire. De plus, je n'avais pas vraiment le choix, je n'avais pas assez d'argent pour avoir un logement à côté de la fac. Lorsque j'arrivais devant ma porte, j'y trouvais un bouquet de violette. J'attrapais rapidement les fleurs et rentrais chez moi. Après les avoir disposé dans le seul vase qu'il y avait dans mon appartement, j'allais voir sur internet ce que signifiaient les violettes. Je fus surprise lorsque je trouvais alors « amour secret ». Je rougis face à ces deux mots. Réaction idiote de ma part. Une fois que je fus douchée, je m'habillais d'un léger short et d'un débardeur, noirs tout deux. Je m'installais sur mon canapé, mettant mon film dans le lecteur DVD, quand la sonnette retenti. Je pestais sérieusement après l'intrus et me hâtais pour ouvrir la porte. Et me voilà bouche bée, devant la personne qui se trouve devant moi. Edward Cullen en personne. Je me reprenais alors très rapidement, pour ne pas qu'il pense que je suis folle.

Il le pense déjà, à mon avis si tu veux savoir !

Non ! Je ne voulais pas savoir. Je secouais la tête demandant à ma stupide conscience d'arrêter de parler.

_ Bonsoir Bella.

_ Euh…Bon…Bonsoir Edward.

_ Je voudrais te parler. Je peux ? me demanda-t-il en faisant un geste en direction de l'entrée.

J'acquiesçais. Je n'étais même plus capable d'aligner deux mots face à lui. Génial !

_ Je suis désolé de venir si tard Bella. Mais il fallait absolument que je te vois. Pour plusieurs raisons…

_ Je t'écoute.

Je m'asseyais sur le canapé, tapotant la place qui se trouvait à mes côtés, où Edward pris place. Je me pinçais discrètement pour savoir si tout cela était vrai.

Aïe ! C'était vrai…

Je jubilais intérieurement. Edward me fixait sans ouvrir la bouche. Mais le silence n'était pas gênant, au contraire. Il m'apaisait. Il se racla la gorge et commença à parler.

_ Tout d'abord je voulais te souhaiter un joyeux anniversaire.

Je rougis immédiatement à ces mots. Lui, Edward Cullen, le gars que j'aime depuis je ne sais combien d'années, me souhaite un joyeux anniversaire ! Je rêvais. C'était ça. Il était impossible que cela se passe en réalité.

_ Merci Edward, mais tu n'es pas venu, ici, spécialement pour me le souhaiter. Je me trompe ?

_ Non tu ne te trompe pas. Je vois aussi que tu as reçu mes violettes.

_ C'était toi ? Criais-je ?

_ Oui… Tu n'es pas…heureuse ?

_ Non...Si…Oui…Je…J'ignorais que ça pouvait être toi.

_ Ça t'étonne n'est-ce pas ?

_ Bah un petit peu je dois l'avouer.

_ J'ai essayé de te montrer ce que je ressentais pour toi Bella. Mais à chaque fois que je faisais un pas vers toi, tu m'évitais comme la peste alors je te regardais de loin, pestant quand cet abruti de Mike s'approchait trop de toi, ou même quand tu étais avec ton ami Jacob. Et puis après j'ai saisi ma chance. Tu allais à Seattle, sans toutes ces personnes pour être proche de toi, j'ai renoncé à Harvard pour être près de toi. Je pensais qu'en étant la seule personne que tu connaissais, j'aurais une chance d'être proche de toi. Mais je me suis trompé. Au contraire, tu semblais plus libre…

Je ne comprenais plus rien. Il changeait totalement les rôles. C'est plutôt moi qui aurais dû dire ça.

_ Edward. Tu ne crois pas être en train d'inverser les rôles là ?

_ Comment ça ?

_ C'est moi ! Moi qui te regardais de loin, pendant que Lauren, Jessica, Tanya et toutes ces filles sans cervelles s'accrochaient à toi. Pendues du soir au matin à ton cou, dévoilant petit à petit un peu plus leurs décoltés sous tes yeux. Quand tu es arrivé ici, j'ai été surprise que tu ne sois pas à Harvard, que tu ais préféré venir ici, plutôt que dans une école prestigieuse. Et puis quelques jours après la rentrée, tu avais un nouveau fan club, de filles aussi bêtes les unes que les autres. Et moi que crois-tu que je ressentais à ce moment là ? Je me sentais idiote. Idiote, de croire qu'un jour tu pourrais t'intéresser à moi, car je suis différente de ces filles là. Alors si tu es venu ce soir, ici, juste parce que c'est une affaire de pari, de bizutage ou je ne sais pas encore, tu peux repartir. La porte se trouve ici je ne te retiens pas.

J'avais soufflé cette tirade et à présent mon visage était rouge sûrement, et j'avais du mal à reprendre mon souffle.

_ Tu pense que tu es un pari ?

_ Je ne sais pas à toi de me le dire. Répliquais-je sèchement.

_ Mais Bella voyons ! Tout ce que je t'ai dit est vrai ! Je t'aime et ce depuis maintenant plus de trois ans. Jamais je n'ai été avec ces filles. Elles étaient toujours après moi, mais moi je n'avais d'yeux que pour toi.

Il me regardait les yeux brillants. Sa main caressait ma joue, avec une infime tendresse.

_ Pourquoi maintenant et pas avant ?

_ Je sais que tu vas trouver ça étrange mais… j'avais peur de venir te voir. J'étais…un peu timide avec les filles, je n'ai jamais su comment draguer quelqu'un, au plus grand malheur de mon frère. Mais surtout j'avais peur de ta réaction Bella. Tu es tellement imprévisible !

_Pourquoi ne pas avoir tenté ta chance, une fois arrivé à l'université ?

_ Je t'ai vue tout de suite entourée de ces personnes, et j'avais l'impression que ça ne te faisais pas plaisir que je sois là…

Je restais bouche bée devant lui. Il avait maintenant glissé sa main dans la mienne. Sa paume chaude et douce caressait lentement mon épiderme. J'essayais tant bien que mal d'assimiler les choses qu'Edward m'avait dites.

_ Je ferais mieux de partir… dit-il finalement en retirant la précieuse chaleur de ses mains, des miennes.

_ Non ! Criais-je ! Ne fais pas ça Edward.

Il me regardait bizarrement, mais bien vite son étonnement fût remplacé par la tendresse.

_ Alors je ne partirais pas Bella.

_ Reste… Reste avec moi. Ce soir au moins.

_ Es-tu sûre ?

_ De toi oui.

Son regard fondait sur moi, faisant couler de ses prunelles de la tendresse et de l'amour. Une pointe de désir, se faufilait un passage dans ses iris magnifiques. Il penchât son visage près du mien et anticipent son geste, je fermais les yeux. Je fus surprise de la chaleur que procuraient ses lèvres, et la douceur qu'elles laissaient sur les miennes. Timidement ses lèvres avaient épousées les miennes. Prise dans un élan, encore inconnu pour moi, je crochetais mes bras autour de son cou, et répondais activement à son baiser. L'intensité du baiser ne me laissait pas de marbre, et enflammait ainsi mon bas ventre. De son côté, il n'était pas non plus insensible à tout ça.

_ Attend Bella… On n'est pas obligés…

_ J'en ai envie Edward.

Il me regarda une dernière fois, tout ce qu'il put trouver dans mes yeux, ce fut le désir qui s'écoulait dans mes iris déjà chocolatés. Je me déplaçais et, toujours nos lèvres soudées ensembles, il m'allongeât sur le canapé. Je pouvais à présent sentir son désir pointé contre ma cuisse nue, et sa chaleur corporelle qui me transportait presque ailleurs. Son parfum se diffusait dans toute la pièce et je prenais plaisir à me shooté de cette dernière.

Que m'arrive-t-il ?

Ses lèvres parcouraient mon cou, me laissant échapper quelques gémissements plutôt bruyants.

_ Attend Edward…

Il se releva comme si je l'avais brûlé.

_ Tu veux qu'on arrête ? Je comprends… Pardon d'avoir été trop brusque.

_ Non ce n'est pas ça… C'est juste que… Je suis…hum… vierge…

_ Oh…

Et voilà fallait que tu l'ouvres Bella ! Je me mettais un claque mentalement.

_ Vient on va dans ta chambre. On sera mieux là-bas qu'ici.

Je hochais la tête positivement. Il prenait ma main alors dans la sienne et je nous guidais vers ma chambre. Il m'installa doucement sur le matelas.

_ Dis moi si tu veux arrêter. D'accord ?

J'acquiesçais. Il glissa alors ses lèvres sur les miennes. Ses mains caressaient mes hanches avec douceur. Mes doigts s'accrochaient à sa tignasse tandis que ses baisers mouillés s'aventuraient vers mon cou et ma poitrine.

_ Edward… soupirais-je de bien-être.

Il plaça ses mains sous mon débardeur, procurant dans mon ventre de multiples décharges électriques, ainsi que l'humidification de ma petite culotte. J'avais soudainement chaud. Très chaud. Je bougeais des hanches recherchant une quelconque friction avec son sexe. Je gémissais lorsque sa turgescence se mit à frotter contre mon clitoris.

_ Putain ! Edward…

Je commençais à enlever sa chemise, admirant son torse magnifiquement dessiné. Il s'attaqua alors à mon haut, découvrant ainsi ma poitrine nue, et complètement offerte à lui. Il s'attaqua alors à mes deux auréoles rosées, provoquant des sifflements de ma part. Je gigotais dans tous les sens pour avoir ne serait-ce qu'une nouvelle friction avec son incroyable anatomie.

Je gémissais.

_ Putain ! Bella cesse de te tortiller ainsi. Tu ne sais pas à quel point c'est dur pour moi de me contenir.

Je levais alors mes yeux vers les siens. Ils avaient pris une teinte noirâtre.

Oh mon dieu. Tellement chaud ainsi…

_ J'ai envi de toi Edward.

Il me regarda avec attention pour déceler un mensonge de ma part. Mais il ne vit que mon désir pour lui, se refléter dans mon regard. Il m'embrassât avec tendresse et amour. Je retirais alors son jean et il ne restait plus que son boxer. Boxer, qui était d'ailleurs déformés par une bosse énorme ! Il retira mon short et plaça son nez vers mon centre.

_ Tu sens si bon ma Bella. Tu es si mouillée pour moi.

_ Huuuum.

Il retira alors ma culotte et plongea deux doigts en moi, qui me fis hurler de surprise. Il me pompait alors, de plus en plus en vite. Je sentais les prémisses d'un orgasme arriver. La boule au fond de mon ventre, ne cessait pas d'augmenter. Elle allait presque exploser.

_ Putain Bella. Tu ne sais pas tout ce que tu me fais !

_ Edwaaaaaaaaaaaarrd !

Mais avant que mon orgasme n'arrive, il retira ses doigts de mon antre et les léchât.

Hummm vision plus qu'orgasmique !

_ Délicieuse Bella !

Il m'attrapa alors par les hanches et il glissa alors sa langue vers mon antre. Elle remplaçât bien vite ses doigts.

_ Putain !

_ Bella ! C'est très vilain de jurer ainsi tu le sais n'est-ce pas ?

Tout n'était plus qu'un jeu entre nous. J'avais besoin de lui maintenant, en moi !

_ Edward j'ai besoin de toi en moi ! Maintenant !

Il retira son boxer et trouva dans une des poches de son pantalon un préservatif. Je le regardais perplexe, il ne fit qu'hocher la tête. Il plaça alors la protection sur son pénis et fis frotter son gland contre mon entrée.

_ Ça va faire un petit peu mal mais je vais essayer d'y aller doucement. Ça va aller ?

_ Oui… Je veux le faire avec toi !

_ Je t'aime… dit-il avant de m'embrasser.

_ Je t'aime aussi…

Il fit lentement coulisser son sexe en moi. Lorsqu'il arrivât à mon hymen il poussa un peu plus fort et ce dernier se déchira. Je ressentais une infime douleur qui fut presque aussitôt remplacée par le plaisir que je ressentais rien qu'en la présence d'Edward.

_ Ça va mon cœur ?

_ Oui… Continu s'il te plaît !

Il me regarda avec envie et commença à bouger en moi. Je gémissais au fur et à mesure de ses va-et-vient. Quelques fois, il y allait très doucement, d'autre il était rapide et brusque. Mais j'aimais ça. Je l'aimais. Et lorsque la boule de désir, qui se formait au fond de mon ventre, éclata, j'aperçu les étoiles. Il m'avait emmené jusqu'au septième ciel, littéralement. Je l'entendais vaguement crier mon prénom, dans un dernier effort. Je n'étais plus sûre de rien après ça. Je n'arrivais pas à redescendre de mon nuage.

Je sentis par contre qu'il quittait mon cœur. Malgré tout, je voulais le garder auprès de moi. Pour toujours.

_ Reste ! Murmurais-je contre son torse moite.

_ Je n'irais nulle part sans toi mon ange. Tu peux t'endormir tranquille, je reste ici.

Je souris alors dans le vague. Mes yeux se fermaient petit à petit. Et le sommeil m'emporta vers ses contrées lointaines. Je rêvais. Nous étions le jour de mon anniversaire et rien ne se passait comme prévu. J'apprenais que mon fantasme ultime : Edward Cullen, m'aimait en retour. Dans mon rêve, nous faisions des folies de nos corps. Nous nous murmurions des paroles et des mots d'amour, entrecoupés par de tendres caresses.

Lorsque je me réveillais le lendemain matin, je fus surprise de sentir un autre poids dans mon lit. Je fus tellement surprise de voir Edward dans mon lit que j'en tombais par terre.

_ Aïe !

_ Bella ça va ? Me demanda Edward.

Il s'était réveillé en sursaut à cause du boucan que j'avais fait en tombant.

_ Ouai… Ce n'est rien. J'ai l'habitude.

Il se mordait la lèvre pour ne pas rire. Je ronchonnais à moitié. J'étais complètement nue et par terre. Je ne pensais pas qu'il y avait plus embarrassant que ça, à ce moment là. Edward était là. Dans mon lit. Penché, me tendant la main pour m'aider à regrimper sur le matelas. Je me hissais tant bien que mal sur mon lit. Et y fus accueillis par des lèvres si douces que je fondais de nouveau entre les bras de mon amant.

Durant toute la journée nous avions fait l'amour. Dans toute les pièces de mon appartement, sur tout ce quoi nous tombions, le canapé, la table, le comptoir, la douche, le tapis du salon. Et nous étions totalement épuisé, et en ce moment même, dans mon lit, nous donnant encore quelques caresses disons-le, plus ou moins chastes.

Qui aurait pu penser que le jour de mes 21 ans, je tomberais vraiment amoureuse. Et qui pouvait prévoir que ce jour-là mon amour se déclarerait à moi et que nous finirions notre vie ensemble ? Surement pas moi. Et pourtant… La vie est tout simplement faite de rencontre. Il faut se donner la chance de réaliser ses rêves et dans mon cas : Ses fantasmes.

POV EDWARD :

Elle porte une robe blanche qui vole au vent. Ses cheveux, légèrement ondulés, flottent sur ses épaules. Ses courbes sont parfaitement mises en valeur par le tissu qu'elle porte sur elle. Elle sourit. Le regard plongé vers l'océan. Elle est heureuse.

Ses pieds se retrouvent bien vite ensevelis sous le sable clair. Elle rit, lorsque l'océan vient lui toucher timidement les pieds. Je ris avec elle. Nous ressemblons à des enfants.

C'est ma Femme. Si j'avais su qu'elle aussi m'aimait je me serais lancé bien avant. Le jour de ses 21 ans j'ai compris… Je ne pouvais vivre sans elle. La voilà maintenant, fière et heureuse à mon bras. Attendant de moi l'heureux évènement. Sous son voilage blanc se dessinait, son petit ventre, où logeait depuis quelques mois déjà, notre bébé.