Bonjour, Bonsoir, ou Bonne Nuit pour les nocturnes ! Aujourd'hui je reviens enfin sur ce site et, cette fois-ci je ne poste pas un OS mais une petite fiction (environ 11 chapitres).
Disclaimer : Les personnages et l'univers ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de J.K Rolling !
Précisions : Ce premier chapitre est un peu long, il présente les personnages et leur relations mais, je vous promet qu'à partir du chapitre 2, on entrera dans le vif du sujet ! Et pour finir, je pense poster un chapitre par semaine (le vendredi si je prend pas de retard !).
Voilà, bonne lecture à tous !
Dépendance à une correspondance !
Chapitre 1 : Loup-garou
"Rendez-vous à la con, va !"
J'allais vraiment regretter d'être venu. J'allais même envisager de vraiment haïr les Serpentards et de laisser la Poufsouffle seule, en pleine nuit et dans cette fichue forêt interdite ! Bizarrement, les escaliers qui menaient à mon dortoir ne m'avaient jamais parut aussi attrayants, et mon lit jamais autant manqué. Soupirant, je me tournai vers mon amie et la regardais scruter les alentours d'un air effrayé. Un autre soupir sorti de mes lèvres -décidément ça allait devenir une habitude avec elle- alors que je portais mon regard sur ma montre. Vingt minutes. Cela faisait vingt purée de minutes qu'on attendait cette foutu Serpentarde qui se faisait désirer, et malgré toutes mes tentatives pour retourner au château, Pandora refusait de bouger d'ici, parce que : « Je sais qu'elle va venir, elle a juste dû avoir un petit problème qui l'a retardée ! ». "Décidément ces Poufsouffles sont trop loyaux et gentils ! Moi, cela ferait longtemps que je me serais barrée d'ici sans même me retourner." Je nous donnais encore dix minutes, et si Éris n'était toujours pas là, alors je retournerais au château avec ou sans Pandora ! Un bruit attira notre attention sur la gauche. Me retournant, baguette en main et un sort sur le bout des lèvres, je vis Éris avancer tranquillement vers nous, tout à fait détendue, comme si elle n'était pas en retard ! Levant les yeux au ciel en me tournant vers la Poufsouffle, je remarquai qu'elle venait juste de sortir sa baguette… Conclusion, si cela n'avait pas été Éris qui venait vers nous, et si j'avais été absente, elle se serait retrouvée dans un sacré pétrin !
- Tu n'as pas l'impression d'être en retard, par pur hasard ? Demandais-je en croisant les bras sur ma poitrine et haussant un sourcil.
- Et c'est l'éternelle retardataire qui me dit ça ?
Lui souriant en secouant la tête, je regardai la Poufsouffle faire un câlin à la Serpentarde -qui ne lui rendit pas. J'avais été surprise, dans un premier temps, de ces "rendez-vous" secrets en première année, mais ensuite j'avais fini par comprendre que même si Pandora était une sang pur, les autres Serpentards la traitaient comme une née moldue juste parce qu'elle était dans la maison Poufsouffle. "Vraiment étroits d'esprit ces serpents !" Quant à moi, j'étais une sang-mêlée, alors il était normal qu'ils ne m'apprécient guère, surtout quand la personne que je considérais comme ma jumelle était à Gryffondor. Alors dès notre première année, nous avions instauré ces "rendez-vous" dans la forêt interdite en pleine nuit afin de pouvoir continuer à se voir sans que personne ne nous surprenne.
Soupirant une énième fois en remontant ma capuche afin de cacher mon visage, et lui lançant un sort pour qu'elle ne tombe sous aucun prétexte -juste au cas ou, pour que personne ne puisse nous identifier- je m'installais au sol avec mes deux amies, qui avaient aussi remonté leur capuches et qui avaient déjà débuté une conversation sur le Quidditch des plus passionnante. Me joignant à elle, et y allant de mes petits commentaires par-ci par-là, nous passâmes toute la soirée à rire et parler de tout et de rien.
Ce n'est que vers les trois heures du matin que nous décidâmes de regagner nos dortoirs. Débattant sur la dernière potion que nous avions vu en cours, Éris et moi ne remarquâmes pas que Pandora avait cessé de nous suivre et fixait les arbres. Puis un bruit sourd et des grognements se firent entendre, nous faisant faire volte face, baguettes en main et un "Stupefix" sur les lèvres. Devant nous se tenait un loup-garou, gueule ouverte a quelques centimètre du visage de Pandora -découvert de sa capuche - allongée sur le sol, totalement terrifiée, sa baguette à quelques centimètres de sa main tendue. Des bruits de course se firent entendre sur le coté mais je n'y fis pas attention, le loup-garou venait de lever une de ses pattes au-dessus de la tête de Pandora. Ecarquillant les yeux, je pointais ma baguette sur la créature magique en criant le premier sort qui me vint à l'esprit :
- Incarcerem !
Des cordes sortirent de ma baguette et entravèrent le loup qui se trouva contraint de reculer, pour essayer de défaire ses liens. Pendant ce temps, Éris récupéra Pandora avant de partir en trombe en direction du château. Tournant la tête vers les bruit de course, je vérifiais que ce n'était pas des "compagnons" du loup-garou qui arrivaient pour lui venir en aide. Je fus donc surprise de voir un cerf et un chien débarquer vers le loup comme si de rien n'était. Fronçant les sourcils perplexes, je tandis une dernière fois ma baguette en reculant -m'apprêtant moi aussi à prendre la fuite- et lança un Accio sur la baguette de Pandora. La récupérant au vol, je ne m'attardais pas plus dans cette forêt, surtout que le loup-garou était sur le point de se libérer. Courant à en perdre haleine, j'essayais de rattraper les filles, qui avaient de l'avance sur moi, et y parvint seulement une fois dans l'enceinte du château, quand elles se furent arrêtées pour reprendre leur souffle. Me pliant en deux, les mains sur les genoux, la respiration rapide, j'observais mes deux amies d'infortune à travers mes cheveux qui me barraient la vue. J'inspirais un grand coup en me redressant, dégageant mon visage pour afficher un air grave et sérieux :
- On n'en parle à personne, dis-je en tendant sa baguette à Pandora.
Cette dernière la récupéra en me remerciant et la rangea dans sa cape, sous le regard blasé d'Éris. Sûrement se demandait-elle comment on pouvait s'enfuir sans sa baguette.
- Il a vu mon visage, j'ai oublié de lancer le sort sur ma capuche… Souffla la Poufsouffle dans une moue coupable.
- N'as-tu donc pas suivit les cours de Défense Contre les Forces du Mal en troisième année ? Demandai-je exaspéré. Un loup-garou est incapable de se souvenir de quoi que se soit… Continuais-je avant qu'elle est pu me répondre.
Secouant la tête, nous partîmes rejoindre nos dortoirs, faisant un bout de chemin ensemble. Lorsque l'on dû se séparer, je me tournai une dernière fois vers la Serpentarde et me répétais :
- On n'en parle à personne.
- Pourquoi ? Il y a un loup-garou dans la forêt interdite et on devrait ne rien dire ? s'exclama t-elle.
- Oh, si après tu veux expliquer au directeur ce que tu foutais en pleine nuit dans la forêt interdite, c'est ton problème ! rétorquais-je en tournant les talons.
Je partis sans me retourner sachant que finalement la serpentarde ne dirait rien. Repassant rapidement le discours du directeur en début d'année, je ne me souvint pas d'une mention quelconque d'un loup-garou dans la forêt interdite. J'en vint rapidement à la conclusion que le loup de cette nuit était un élève ou un professeur et que le directeur le protégeait. En même temps je pouvais comprendre, vu comment le monde était étroit d'esprit, il y avait vraiment peu de chance pour qu'il soit intégré dans la société, il serait plutôt traité en paria… Je détestai ce genre de personnes, racistes pour une chose qui ne peut être contrôlée. Elles m'exécraient réellement !
Arrivant devant la salle commune des Serdaigles, je regardais le Heurtoir en forme d'aigle, attendant patiemment sa question, me demandant s'il l'avait changée ou si c'était toujours la même. Puis sa voix douce se fit entendre :
- On ne peut ni m'entendre, ni me voir, ni me toucher, ni me sentir, ni me gouter, mais si l'on me prononce je ne suis plus.
Je soupirai doucement en me concentrant, me demandant pourquoi il était toujours obligé de nous poser ce genre de question en pleine nuit ! Nuit que je n'avais aucune envie de passer dehors, alors je me concentrais en fronçant les sourcils sous la réflexion. "Qu'est-ce que les sens sont incapable de détecter mais si on dit son nom alors il n'est plus?" Puis la réponse me vint soudainement.
- Le silence ! Répondis-je fière de moi.
La porte s'ouvrit sous un compliment du Heurtoir, mais je ne l'écoutais pas, trop pressée de rejoindre mon lit. Une fois une autre volée d'escaliers montée, je me jetais sur ma couche sans même enlever mes vêtements et réfléchit à la marche à suivre. Etant curieuse de nature, je voulais à tout prix savoir qui était ce loup-garou et le meilleur moyen était encore d'aller à l'infirmerie demain matin afin de voir qui s'y reposerait. Puis peut être que je pourrais l'aider… Enfin ça, c'était une toute autre histoire !
Grognant quand mon réveil sonna, je l'éteignis en me recouchant, me disant que je pouvais louper le petit déjeuner. M'étirant doucement, je remarquai que j'avais mal aux cuisses comme si j'avais couru hier soir. Mais pourquoi aurais-je eu besoin de courir ? Ah oui ! Nous avions croisé un loup-garou… Mes yeux s'ouvrirent subitement alors que je sautais hors de mon lit pour rejoindre la salle de bain et me préparer rapidement. Ne prenant même pas la peine de me coiffer, je me ruais dans les escaliers pour rejoindre l'infirmerie au plus vite, ne voulant pas que le loup retourne dans sa chambre avant que je n'ai eu le temps de découvrir qui il était.
Devant les portes, je repris mon souffle et m'assurais que ma tenue n'était pas mise n'importe comment. J'entrais sans frapper, me faisant tous de même discrète, et fut étonnée de voir l'infirmerie plutôt animée. En effet, Lily Evans ainsi que Potter, Black et Pettigrow étaient présents et rassemblés autour d'un lit, où se reposait Rémus Lupin. Baissant la tête dans un bonjour silencieux, je me dirigeai doucement vers le bureau de madame Pomfresh, frappais et attendit d'être autorisée à entrer pour le faire. Quand j'eu refermé la porte, madame Pomfresh ne me laissa même pas le temps de parler et me tandis une fiole renfermant un liquide bleu aux reflets noir. Mes migraines étant fréquentes, et l'infirmière m'ayant vu au minimum une fois par mois depuis ma première année à Poudlard, elle savait que si je venais de mon propre chef, c'était forcement pour cette unique raison. Je pris la fiole et la remerciais d'un signe de tête avant de ressortir doucement du bureau. Encore une fois, Lily et les quatre garçons cessèrent leur conversation et me dévisagèrent tandis que je rejoignais les portes, mais je n'eu pas le temps d'atteindre les poignées, que les battants s'ouvrirent, laissant apparaître Pandora qui trébucha sur ses pieds. Tendant mon bras pour lui évité une chute, je la remis d'aplomb en souriant. "Décidément cette fille est une véritable catastrophe !"
- Merci Freya !
- Que fais-tu ici ?
- Je suis allée te chercher pour le petit déjeuner et comme tu n'était pas dans ta salle commune, je me suis douté que tu serais ici, m'expliqua t-elle en tournant les talons. Encore une migraine ?
- Encore et toujours, mentis-je en la suivant dans les couloirs.
Je n'en revenais pas ! Le loup-garou n'était autre que le troisième garçons le plus en vue de tout Poudlard : Rémus Lupin ! Enfin si ma façon de penser était la bonne. "Et dire qu'on va tous rentrer chez nous demain… Je ne pourrais même pas vérifier mon hypothèse le mois prochain, fait chier !" Reportant mon attention sur la Poufsouffle, qui avait commencé l'un de ses monologues, je lui fis un sourire désolé avant de me diriger vers ma table et de me placer à côté de Xenophilius Lovegood, un Serdaigle tout à fait charmant mais tout aussi bizarre et à côté de ses pompes ! Me souriant, il commença à me parler de "joncheruines" et je l'écoutai religieusement, avide d'apprendre ce que ces petites bêtes faisaient. Cette courte conversation me permis d'oublier pendant quelques instants mes interrogations sur le loup-garou mais, elles reprirent rapidement lorsque Xenophilius partit. Je me tournais vers la table des Gryffondors, et observais les trois garçons de l'infirmerie qui étaient présents. James et Sirius semblaient comploter quelque chose, penchés vers l'avant de la table à parler doucement pour ne pas être entendus, tout cela sous le regard sévère de Lily. Quant à Peter, il semblait trop absorbé par son petit déjeuner pour prendre part aux manigances de ses amis.
Me levant de ma table, je me dirigeai vers celle des rouge et or et m'installai à côté de ma jumelle pour profiter des derniers repas avec elle. Athéna me tendit sa tartine de confiture en souriant avant de s'en faire une autre. Mordant dans cette délicieuse confiture de framboise, je l'observais en jouant avec ses cheveux, entortillant mes doigts dedans avant de recommencer avec une autre mèche. Puis la conversation débuta, et bien évidement le sujet était les vacances. Encore une fois elle partait au mois d'août pour aller voir sa famille en Sicile, pendant que moi, je profiterais de ce mois pour aller voir Éris ou Pandora chez elles ou les faire venir chez moi. Mes parents ne seraient, comme à leur habitude, pas présents durant les vacances, j'en profiterai donc pour inviter Athéna pendant une ou deux semaines, qui au final se transformeraient en trois ou quatre.
Le reste de la conversation tourna vite aux souvenirs que nous avions dans ce château et à notre dernière année qui nous attendait après les vacances. Puis, finalement, à ce que nous ferions une fois nos études finies. Mais ce n'était pas un secret pour moi qu'elle partirait dans une formation d'Auror, ni pour elle que je continuerai mes études dans les potions ! Le reste de la journée se passa plutôt calmement, Pandora nous avait rejoint dans le parc et nous discutâmes de tout et de rien, il y avait même eu une petite pique d'Éris à l'attention d'Athéna lorsqu'elle était passée près de nous. J'avais toujours admiré leur comédie à ces deux là, lorsqu'elles étaient à Poudlard, elles avaient tendance à s'insulter pour faire bonne figure, - après tout, l'une était à Gryffondor et l'autre à Serpentard- mais dès que nous étions chez moi, elle devenaient des connaissances ; elles se toléraient et se supportaient car j'étais leur amie et que j'avais refusé de choisir entre elles. C'était mes amies, un point c'est tous !
Le train était sur le point de partir et je n'avais toujours pas vu les filles. M'installant dans un compartiment, je fermais la porte pour faire comprendre à quiconque passerait que je désirais être seule. Le train démarra dans une secousse puis le paysage commença doucement à défiler par la fenêtre quand la porte de mon compartiment s'ouvrit, laissant passer Pandora qui s'installa en face de moi. Quelques minutes plus tard la porte se rouvrit sur Athéna qui nous souriait, mais elle n'eut pas le temps de s'assoir que le chariot de friandises s'arrêtait devant notre compartiment. La vieille dame nous demanda ce que nous voulions et après avoir acheté quelques chocogrenouilles, des dragées surprise de Bertie Crochue ou encore des plume en sucres, nous nous réinstallâmes confortablement pour manger toutes ces sucreries. Éris finit par nous rejoindre après une demi-heure de trajet mais lorsque la porte se referma elle tira les rideaux après l'avoir verrouillée avec sa baguette. Les discussions reprirent de manière plus animée avec les piques continues d'Éris et nos répliques plutôt bien senties, mais tout cela dans la bonne humeur et les rires. Lorsque nous arrivâmes en gare de King's Cross, Éris nous laissa pour rejoindre ses amis Serpentards, alors que Pandora réclamait, comme à son habitude, un "câlin de vacances" qu'Athéna et moi lui accordâmes en rigolant. Puis je regardai mes deux amies se dirigeaient vers leur famille en souriant, prenant leurs petits frères dans leur bras en rigolant ensemble. J'observais le quai à la recherche de ma mère, mais ne la voyant pas je me décidais à sortir de la gare, seule. C'est donc surprise que je fus accueillie à la sortie de la voie 9 3/4, par quatre bras qui m'enserrèrent, manquant de m'étouffer. Je me reculai et vis ma mère ainsi que ma soeur me sourire et avant que je n'ai pu dire quoi que se soit, elles m'entrainèrent plus loin en m'assommant de questions auxquelles j'essayais de répondre de manière plus ou moins précise.
Comme je m'en doutais, mes parents ne restèrent pas pendant les vacances mais j'eu au moins le plaisir de passer le mois de juillet complet avec ma soeur et ma jumelle. Nous avions passé toutes les vacances à rire et à nous entrainer à des nouveaux sorts et lorsque ma soeur partait dans les explications de ses cours d'Auror, captant toute l'attention d'Athéna, j'en profitais pour me glisser dans mon laboratoire afin d'avancer sur une potion que j'avais décidé de créer : une potion pour loup-garou. J'espérais pouvoir inventer une potion qui leur permettrait de garder le contrôle sur le loup lors de leur transformation, ainsi ils pourraient vivre plus facilement les pleines lune sans craindre de blesser qui que se soit. J'avais deux mois et demi pour créer cette potion, ensuite il me faudrait vérifier mon hypothèse pour savoir si le loup était vraiment Rémus Lupin, puis il me faudrait trouver une solution pour lui transmettre la potion discrètement et sans qu'il sache que c'était moi. Pour la première partie de mon plan, enfin si on pouvait appeler cela un plan, je savais que je réussirai mais pour les deux autres étapes, ce serait une autre paires de manches !
Athéna avait finit par retourner chez elle pour préparer son voyage, et ma soeur dû elle aussi partir, son homme se languissait trop d'elle selon la lettre qu'il lui avait envoyé. Je me retrouvais donc seule avec moi-même pour le mois d'août. Les journées paraissaient plus longues et je fini par passer tout mon temps dans mon labos pour finir cette fichue potion, qui était finalement plus difficile à créer que ce que je pensais. Affalé sur mon fauteuil, j'observais la potion bouillir doucement. Une odeur de ronces se dégageait du chaudron alors qu'un liquide épais et gris essayait d'en sortir. "Encore raté !" Sortant ma baguette en soupirant, je fis disparaitre mon échec avant de reprendre mon livre de potion, cherchant en vain l'information qui me manquais pour réussir cette préparation.
En fin de matinée, toujours pas de réponse ! Je commençais franchement à désespérer et à douter de mes capacités en potion. Décidant que je méritais une pause, je parti dans le salon et entra dans la cheminée : direction, chez Éris. Arrivant dans son salon, couverte de suie, je lança un joyeux « Hey la Serp… » qui mourut dans ma gorge avant d'être vite remplacé par un « Oups » et une moue à la fois désolé et paniqué. Devant moi, se trouvaient deux autres serpentards : Regulus Black et Severus Snape. Je ne connaissais le premier que de nom, frère de Sirius Black, ces deux là ne s'adressaient plus la parole depuis un moment. Quant à l'autre, je le savais doué en potion, partageant ce même cours, je l'avais vu récolter les bonnes notes sans effort et avec une totale indifférence, comme si le fait d'être fort en potion n'était pas une chose étonnante pour lui. Les trois Serpentards me faisaient face, chacun avec une expression bien différentes sur le visage. Alors qu'Éris semblait -tous comme moi- surprise et paniqué, Snape me dévisageait avec un dégout non feint, que j'imputais à mes "fréquentations" (après tous j'étais amie avec une Gryffondor !), tandis que Black restait impassible. "Comme j'aimerai collé une expression, n'importe laquelle, sur sa gueule à celui-là !" Je ne fis aucun commentaire, de peur de réveiller chaque personnes présentes dans cette pièce et je n'étais pas une Gryffondor pour foncer la tête baissé dans les ennuis. Un mouvement léger de Black me ramena à la réalité. J'essayais de trouver une bonne excuse afin de justifier ma présence en ces lieux, mais mon cerveau était comme bloqué sur une seule information : que foutait Snape chez Éris ? Elle m'avait pourtant affirmé ne pas l'apprécier, malgré mes tentatives nombreuses de lui prouver que Snape possédait un certain charme.
- Qu'est-ce que tu fous ici ? Cracha Severus, réveillant les deux autres Serpentards.
" Charmant comme approche…"
- Je suivais les Nargoles, commençais-je fixant un point imaginaire au-dessus de la tête d'Éris, ils me racontaient une histoires, puis d'un coup ils sont parti, alors je les ai suivit.
- Des Nargoles ? Demanda Black suspicieux.
Éris paraissait perdu face à mes propos si incohérent mais, j'avais vu Xenophilius se sortir à plusieurs reprise de situations à risques, comme celle-ci, en parlant de Nargoles ou Joncheruines, alors pourquoi cela ne marcherait-il pas avec moi ? Snape leva discrètement les yeux, sûrement pour voir les Nargoles mais, en ne voyant rien il reporta son attention sur moi. Mon mensonge semblait fonctionner, même s'il me faisait passé pour une folle, je préférai ça que discréditer mon amie auprès de sa maison.
- Oui, ils n'ont pas fini leur histoires, dis-je en m'approchant d'Éris avant de tendre la main, comme si j'attrapais quelque chose.
- Mais c'est quoi un Nargoles ? Demanda Severus en se tournant vers mon amie.
- Aucune idée !
Souriant comme une bécasse, je fis semblant d'écouter l'histoire la plus passionnante qu'il m'ait été donné d'entendre, en hochant quelques fois la tête en approbation. Je sentais leurs regards scrutateurs sur moi, mais je n'en fis fi, me complaisant doucement dans mon rôle de folle, que j'essayais de calquer sur le comportement de Lovegood. Après quelques minutes, je redressai lentement la tête, mettant fin à une histoire qui n'existait même pas, et sourit au trois Serpentards. A ma grande surprise se fut Black qui brisa le silence, mais d'une manière peu courtoise.
- Tu es Freya Todd, sang-mêlé de Serdaigle, n'est-ce pas ?
Je n'eu pas le temps de répondre, qu'il se tourna vers Snape et Éris, faisant comme si sa question ne m'était pas destiné. Severus hocha la tête, précisant que nous avions certains cours ensemble, et Éris ajouta que mes parents étaient des Serpentards, allant même jusqu'à venter -subtilement, bien sûr- mes talents en potions. Tout d'abord je ne compris pas pourquoi elle avait parlé de mes parents et de ce cours en particulier, mais lorsque le regard des deux autres Serpentards se posa de nouveau sur moi, je pue voir un léger, mais alors tout léger, changement dans leur façon de me juger. Reculant sous leur regard, je m'apprêtais à prendre la fuite de manière tout à fait courageuse, lorsque Snape décida apparement de tester mes connaissances.
- D'ou vient les Bézoards ? Et à quoi servent-ils ?
- On les trouve dans l'estomac des chèvres et ils sont utilisé pour contrer les effets de la plupart des poisons. Répondis-je sûr de moi et un tantinet énervé qu'il doute de mes capacités.
- Pour quel potions utilise t-on du sang de salamandre ?
- Le sang de salamandre est utilisé pour la préparation de la solution de Force.
- Quels sont les ingrédients pour le Polynectar ? Demanda Regulus, se joignant à son ami pour un teste dans les règles.
- Chrysopes, sangsues, corne de Bicorne en poudre, polygonum, sisymbre cueilli à la pleine lune, peau de serpent d'arbre et un morceau de celui dont on veut prendre l'apparence.
Un léger silence se fit après ma réponse. Éris semblait satisfaite de je-ne-sais-quoi, pendant que les deux serpents m'étudiaient attentivement. Et moi j'attendais patiemment -comme une idiote- leur jugement, au lieu de me faire la belle comme me le hurlait mon cerveau. Le silence s'éternisa, me mettant de plus en plus mal à l'aise. Comment Éris faisait pour supporter cela ? J'avais l'habitude d'entendre les histoires délirante de mon ami et cela me convenait. Mais là, je ne me sentais vraiment de trop et je commençais à m'ennuyer ferme. Alors je repris mon rôle de folle, attrapant le vide d'une main, je me mis à caresser un Nargole imaginaire, me retenant pour ne pas exploser de rire face aux mines déconfits des trois vert et argent.
- Finalement, tu est plutôt digne d'intérêt… sur le point de vue de potionniste. Commença Severus en continuant de me dévisager.
- Mais tu reste étrange, comme l'autre blond de ta maison. Termina Regulus.
- Merci, chuchotais-je, enfin je crois.
Les deux garçons s'installèrent sur le canapé en continuant de me dévisager, alors qu'Éris et moi ne savions plus où nous mettre. Je repris mes caresses imaginaire, me forçant à me concentrer sur autre chose que sur le malaise que je ressentais.
- Vous étiez amies ? Demanda subitement Black.
"Sérieusement qu'est ce que ça peu lui foutre ? Et puis ça me semble assez évident, sinon comment aurais-je pu atterrir ici ?" Retenant une réplique bien senti, je laissai le soin de répondre à Éris.
- Oui, mais nous nous sommes un peu perdu de vue arrivé à Poudlard.
Le ton était incertain et se fut pire quand elle m'invita à m'assoir. D'ailleurs, je faillit lui demander si elle était devenue folle mais, comme les deux autres ne bronchaient pas, je m'assis de manière crispé et Éris pris place à mes côtés en me tendant une tasse de thé fumante. "Génial ! Je venais ici pour parler et glander avec une amie et voila que je me retrouve à un Tea Time entre Serpentards !… Mais qu'est ce que je fou encore ici bordel !?". Éris entama rapidement une conversation avec Regulus pour détendre l'atmosphère, mais Severus et moi restâmes en retrait, sirotant notre thé en écoutant la discussion d'une oreille distraite.
J'avais toujours apprécié la décoration un peu sombre du salon des Kaneway. Ces murs en bois brute seulement ornai des tableaux des anciens maitres des lieux, ses grands tapis vert et argent, preuve de leur passages à Serpentards, ses canapés immense au velours vert, cette table faite de verre semblable à du cristal dont les pieds ressemblaient à des serpents et surtout cette immense bai vitré est ces rideau noir brodée d'argent, qui empêchait la lumière de filtrer convenablement. En un mot : sublime. Et surtout l'exacte opposé de mon salon. J'avais la chance d'avoir des ancêtres de chaque maison, rendant impossible une décoration bicolore. L'un des murs, celui en face de la double porte du salon, était en réalité une immense bai vitrée, laissant la lumière et la chaleur du soleil réchauffer la pièce. En son centre, deux immenses canapés rouge et or trônaient fièrement, montrant l'appartenance de mon arrière-arrière-arrière-grand-mère à la maison gryffondor. Une table basse en marbre noir et aux striures jaune (à l'origine blanche mais changé par un sort), séparé les deux canapés et appartenait à mon arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père qui était à Poufsouffle. Au bout de chaque extrémité de cette table était disposé un fauteuil aux couleurs de Serpentard, les bordures argents étaient semblable à celle ors sur les canapés, rendant le tout harmonieux. Ces fauteuils venaient de mon arrière-arrière-et encore au moins six arrière avant le grand-père. La touche Serdaigle se trouvaient sur les murs gris où des arabesques bleu des plus élégante s'étalaient. On pouvait même y trouver des objets Moldue tels qu'une télé ou encore un téléphone. Le salon était la pièce que je préféré chez moi, car elle brisait les convenances, mélangeant le monde Moldue et le monde Sorciers et surtout annihilait les stéréotypes entre les quatre maisons de Pou…
- Freya, tu es avec nous ? Demanda subitement une voix alors qu'on me secouait.
- Oui oui. Répondis-je par automatisme.
Je me tournai pour dévisager mon amie, qui était dubitative devant ma réponse, avant de faire face aux garçons qui me toisaient. "Allons bon, qu'ai-je encore fait ?" Prenant une grande inspiration, j'essayai de me détendre avant d'ouvrir la bouche.
- Désolé, j'écoutais les Nargoles.
Décidément j'allais finir par me cacher constamment derrière ces bestioles mais, elles semblaient être une bonne excuse, puisqu'encore une fois personne ne trouva à redire à mon excuse plutôt minable selon moi. La discussion repris doucement et Éris pris soin de me lancé des coup d'oeil de temps à autre pour vérifier que je n'étais pas encore dans la lune. Trouvant cela plutôt amusant et mignon au début, cela me pris vite la tête et je fini par prendre par à la conversation, pour lui prouver que je suivais. Snape et Black me répondirent plutôt sèchement mais, je n'en tenais compte, m'en fichant de se qu'ils pensaient réellement de moi. Ce n'est qu'après une bonne heure de conversation que je remarquai le changement dans leur voix. Il semblait être moins retissant à converser avec moi, me mettant un peu plus à l'aise et les décrispant légèrement.
Lorsque je décidai de rentrer chez moi, les deux Serpentards prirent aussi congés, après qu'Éris et gentiment proposé de refaire d'autres Tea Time tous les quatre. Les réponses furent peut enthousiasme, mais personne ne refusa catégoriquement, obligeant chacun d'entre nous à supporter d'autre après-midi en présence des autres. Une fois dans mon salon, j'attendis une dizaine de minutes avant de retourner chez la Serpentarde.
- C'est bon, il n'y a plus personne ? Demandais-je en m'affalant dans le canapé.
- Non, c'est bon, dit-elle en me rejoignant. En vrai je crois qu'on a frôler la catastrophe…
Il y eu un petit silence avant que je n'explose de rire en me tenant le ventre. Éris ne mit pas longtemps à me suivre, se tordant, elle aussi, dans le canapé. La crise de fou rire dura bien cinq minutes avant que nous réussissions à nous calmer. Je repris ma tasse en porcelaine blanche et fis apparaitre un thé parfumé, avant de le siroter calmement. Éris me fixait avec un sourire moqueur sur les lèvres.
- Des Nargoles, hein ?
- C'est la seule chose qui me soit venu à l'esprit, désolé, marmonnais-je coupable en me relevant.
- C'est rien. Et puis c'était drôle de te voir caresser un truc invisible ! S'exclama t-elle en riant de nouveau.
- C'est ça moque toi ! En attendant j'ai réussi à les berner ! Répliquais-je fière de moi.
- Ils te prennent surtout pour une folle, oui !
- Peut m'importe. Soupirais-je en secouant ma main libre, comme si je voulais faire partir une mouche gênante.
Éris appela son elfe de maison, lui réclamant des petits gâteaux et un autre thé, alors que je me perdais une autre fois dans la contemplation du salon. Les tableaux, malgré mon sang-mêlé, m'appréciaient quelques peu, me souriant ou me saluant convenablement, alors que je me penchais dans de légère et ravissante révérence. Je n'avais jamais su si leur gentillesse venait du fait que j'avais souvent passé du temps ici étant petite, ou si cela venait de certains de mes ancêtres qui étaient à Serpentard. Cependant, j'étais trop polie pour demander une telle chose, alors je me contentais de me comporter correctement, évitant mes grossièretés habituelle, ou mon langage trop familier lorsque je m'adressais à eux. Mon tour des tableaux fait, je revins vers Éris, m'installant en face d'elle.
- Snape ? Demandais-je perplexe. Je croyais que tu ne l'appréciais pas ?
- Je ne l'apprécie pas ! A ton avis, pourquoi ai-je proposé que tu reviennes la prochaine fois ? Souffla t-elle exaspéré.
- Je vois pas en quoi ma présence changerai quelque chose. Et puis, putain, depuis quand tu fais des Tea Time entre Serpentards ?
- Freya… Vous parlez potion ensemble, ça m'évite de lui parler. Depuis que Black Senior à décidé que se serait avantageux de nous marier.
Encore une fois, il y eu un léger blanc, le temps que l'information me monte au cerveau. Puis j'écarquillai les yeux sous le choque de l'information. Éris et Regulus !? Ensemble !? Marier !? Je m'étouffai avec une gorgée de thé, avant de lever les yeux sur mon amie.
- Mais c'est du délire !? Tu ne l'aime pas ? Et lui non plus, je suppose.
- Mariage arrangé, ça ne te dit rien ? Et non on ne s'aime pas, c'est d'ailleurs pour cela qu'il a amené Snape avec lui, pour que cela fasse moins "rendez-vous". M'expliqua t-elle en mangeant un petit gâteau.
- Et tu veux que je viennes en soutien aussi.
C'était plus une affirmation qu'une question mais la Serpentarde hocha tout de même la tête. Perdu dans nos pensés respective, nous reprîmes conscience de la réalité que lorsque les parents d'Éris entrèrent dans le salon. Me relevant prestement, je lissai mes vêtements avant de m'avançai vers eux pour les saluer. Ses parents m'appréciaient eux aussi, en dépit de ma maison qui n'était pas Serpentard et mon sang-mêlé mais, je pensais que cela avait avoir avec mes parents, qui étaient tous deux des Serpentard. J'acceptai leur invitation, restant diner avec eux au lieu de me retrouver seule chez moi, puis Éris me proposa de rester dormir. Enfin dormir fut un bien grand mot, étant donné que nous avions passé la nuit à parler. Ce n'était que vers midi le lendemain que je retournai chez moi, promettant à mon amie de venir au prochain Tea Time entre serpents.
Finalement, je dû aller à quatre autres Tea Time -comme je me plaisais à les appeler- durant le mois d'août, mais ces rendez-vous quelque peu forcé me furent bénéfique. Les deux autres Serpentards, semblait beaucoup moins retissant à me parler au fur et à mesure de nos Tea Time (peut-être qu'être la fille de deux Serpentards et être forte en potions étaient des avantages) et de mon côté je prenais doucement plaisir à converser avec eux. Leur côté froid et distant me changeais vraiment de Xenophilius, qui était chaleureux et extravagant, c'était comme une bouffé d'aire frais dans un dépaysement total. J'apprenais doucement à parler et à penser comme eux, à agir comme une Serpentarde. J'avais toujours un peu regretté de ne pas être allé dans la maison de mes parents, même si être dans la même maison que ma soeur me plaisait et m'apportait l'avantage de pouvoir parler avec ma jumelle librement, j'avais toujours ce petit regret qui ne voulait pas disparaitre, ni avec le temps ni avec les bons moments que je passais à Serdaigle.
Black n'était, au final, pas si froid qu'il le semblait aux premiers abord et Snape était vraiment doué en potion, peut être même plus que moi, et en dirigeant la conversation comme je le souhaitais (et je me remerciais d'avoir bien observé le comportement des Serpentards) il me donna l'information qui me manquait pour cette fichu préparation : une variété de crocus aussi appelé Hurleur nocturne. Cette plante me permettrait de contrer les effets indésirables de l'aconit tue-loup. Jubilant intérieurement de ma trouvaille, et remerciant mentalement Severus pour cette précieuse information, j'avais trépigné d'impatience le reste du rendez-vous, ne voulant qu'une chose : rentrer chez moi et tester cette nouvelle formule. Et cela avait marché. Ma potion était au point juste trois jours avant la rentrée. Il me manquait plus qu'à vérifier mon hypothèse sur le loup-garou. Et c'était là que ma soeur entrait en jeu. Je lui écrivit une lettre, lui demandant si son fiancé -qui travaillait au Ministère de la Magie, pour mon plus grand plaisir- pouvait fouiller dans le passé de Rémus Lupin, pour savoir s'il y avait la moindre information d'un loup-garou croisant sa route.
Je reçus une réponse le jour de mon départ, plus exactement une heure avant ce dernier. Rangeant la lettre dans ma poche, je pris mes valises et me dirigeai vers la gare de King's Cross avec ma mère. Sur le quai, cette dernière me pris dans ces bras et m'embrassa la joue avant que je n'ai eu le temps de me soustraire à son étreinte. Rendant les armes, je fis la bise à ma mère et me précipitai vers Athéna qui montait dans le train. Je la pris dans mes bras, comme si nous nous étions pas vu depuis des mois avant de la tiré dans un compartiment libre. Fermant la porte, je m'installais à côté d'elle et sorti la lettre de ma soeur. La lisant en diagonale, je repérai l'information qui m'intéressait : Rémus Lupin c'était fait attaqué par un loup-garou à cinq ans. Mais aucune morsure n'avait était déclaré. Ce qui ne m'étonnais pas. Qui irai crier sur tous les toits, que son fils est un loup-garou ? Mais, mes présomptions étaient trop grande pour être ignoré. Il était le loup-garou… Du moins, si mes information et ma façon de penser étaient justes. Soupirant en me laissant glisser dans mon siège, je laissai Athéna prendre la lettre et la lire, tandis que je sortais ma baguette pour fermer les rideaux de la porte et lançais un sort de silence sur nous, pour que des oreilles indiscrètes n'entendent rien de la conversation qui allait suivre. Et je n'y coupa point. Athéna se tourna vers moi en posant la lettre ouverte entre nous deux avant de croiser les bras sur sa poitrine.
- J'attend des explications !
- Personne ne doit être au courant de ce que je vais te dire, précisais-je en sachant pertinemment que je pouvais avoir toute confiance en ma jumelle.
- Continue.
- Bien, tu sais qu'Éris, Pandora et moi avons des rendez-vous dans la forêt interdite certaines nuits ? Et pas besoin d'essayer de nier, tu m'as suivit une fois en deuxième année, souriais-je en arquant un sourcils. Juste avant les vacances, notre rendez-vous n'a pas pu se faire, Éris avait une réunions avec les Serpentards, je-ne-sais-pas-trop-quoi, ce qui fait que nous l'avons décalé à la nuit d'après…
- Une nuit de pleine lune, me coupât-elle.
- Oui, soufflais-je en baissant les yeux. Nous avions toujours vérifié le cycle lunaire pour nos rendez-vous, étant donné la rumeur sur des loups-garous qui habiteraient dans cette forêt. Seulement, cette fois, nous n'y avons pas pensé et on s'est fait attaquer. On s'en est sorti par je ne sais quel miracle, mais tu me connais, je suis trop curieuse pour mon propre bien par moment.
La porte de notre compartiment fut secouait par un choque. Je me relevais doucement et pris ma tête des mauvais jours avant d'ouvrir les rideaux d'un coup, faisant sursauter de jeunes Poufsouffles de deuxième année, qui détalèrent comme des lapins. Je me rassis en face d'Athéna.
- T'as voulut savoir qui était ce loup ?
- Oui. Le lendemain je suis allée à l'infirmerie…
- Et c'était Rémus Lupin, qui se reposait dans cette même infirmerie.
- Oui.
Un silence s'installa entre nous. Pas pesant, plutôt l'inverse, nous permettant toutes deux de réfléchir chacune dans notre coin, sans pour autant s'ignorer. Soupirant en regardant le paysage défilait, je laissais Athéna se perdre dans ses pensées les plus profonde, remettre en place tous ce que je lui avais révélé, réalisé ce que j'avais fait. Je reportai mon attention sur elle, la dévisageant tendrement, alors qu'un sourire prenait place sur mon visage. Elle avait coupé ses cheveux lisse châtain un peu au-dessous des épaules et c'était fait une petite mèche sur le côté droit, qu'elle passait son temps a repousser. Ses yeux marron était strié de filament vert et embellie par une fine touche de mascara. Ses lèvres étaient pincé sous la réflexion et ses sourcils légèrement froncé. Je la connaissais assez bien, je savais qu'elle allait finir par réaliser le danger que j'avais encouru et qu'elle allait me passer un savon digne de ce nom. Et je l'attendais patiemment, sachant que ces remontrances se finiraient sur la même banquette, dans les bras l'une de l'autre.
- Non mais bordel, qu'est-ce qui ne vas pas chez toi ?! Hurlât-elle en se levant, l'index pointé sur ma poitrine. Tu te rend compte que tu aurais pu mourir cette nuit là !
- Oh oui, je m'en était vaguement aperçu, soufflais-je en roulant des yeux.
- Freya ! Je suis sérieuse là ! S'offusquât-elle.
- Je sais ! Ecoute nous nous en sommes sortie, je vais bien, je n'ai même pas eu d'égratignure. Juste une petite frayeur !
- Alors pourquoi prends tu la chose avec autant de légèreté ? S'énervât-elle. Pourquoi cherches-tu à savoir qui est ce…
- Pour l'aider ! m'indignais-je.
Je passai ma main sur mon visage avant de repousser mes cheveux en arrière en secouant la tête. Il fallait toujours que je m'embarque dans des histoires pas possible. Levant les yeux au ciel, j'essayais de trouver les mots les plus justes pour expliquer mes actions mais, le temps m'était compté. La Poufsouffle et la Serpentarde n'allaient pas tarder à nous rejoindre. Prenant mon courage à deux mains, j'inspirai profondément avant de parler.
- Je veux l'aider. J'ai… j'ai créé une potion qui pourrai l'aider. Je sais que cela ne me regarde pas, mais…
- Mais tu n'as pas pu t'en empêcher ! soupirât-elle.
- Mais je n'ai pas pu m'en empêcher… Je vais juste lui transmettre la potion et les indications à suivre, ensuite je reprendrais contacte avec lui, juste pour savoir si la potion à des effets secondaires et si oui, je corrigerais la formule et c'est tout. Ne t'inquiètes pas j'ai tout prévu.
- Comment ? Comment vas-tu lui transmettre la potion ? Je te vois mal aller lui parler directement en face, tu fuis les mecs comme la peste. Dit-elle me souriant de façon narquoise.
- Haha ! marmonnais-je en souriant. Par colis, je vais lui envoyer une lettre et la potion par colis…
Je ne pu finir mon explication. La porte tremblait sous les coups qu'une personne abattait sur elle. Ouvrant les rideaux ainsi que la porte d'un mouvement de baguette, je m'installai à côté d'Athéna tandis que nos deux amies nous rejoignais en n'oubliant pas de fermer porte et rideaux. Éris avait apparement elle aussi fait un tour chez le coiffeur depuis la dernière fois que je l'avais vu. Ces cheveux lui arrivaient au niveau du menton avec une petite frange et elle avait troqué ses cheveux brun contre un noir aux reflet bleu. Ses yeux marrons, qui ressortaient parfaitement grâce à son teint de porcelaine, me scrutaient attentivement et lançaient quelques regard en direction de Pandora. Cette dernière avait enfin décidé de laisser ses cheveux frisés naturellement et avait fait une raie sur le coté droit, lui donnant un air plus mature. Quoique ce n'était pas difficile d'avoir l'air plus mature qu'Éris, vu qu'elle paraissait être âgé de 14 ans. Je retient un petit rire en me tournant vers la fenêtre, où je vis le reflets de Pandora me sourire. Ses yeux étaient un mélange de vert et de marron très subtile, qu'elle avait fait ressortir avec un trait d'eye-liner et de mascara. Un petit silence s'installa entre nous que je fini par briser en rigolant :
- Notre dernière année à Poudlard ! Prête les filles ? Demandais-je en m'étirant.
- Prête, me répondis Athéna après avoir inspiré un grand coup.
- Ouais, faisons en sorte que cette année soit des plus inoubliable ! Rigola Éris en tapant dans le dos de Pandora.
- Dans ce cas, affiches toi à nos côtés, n'ai pas honte d'être notre amies, souffla doucement Pandora avant de baisser les yeux.
"Les Poufsouffles, à peine ont-ils trouvé du courage, qu'ils se planquent dans les secondes qui suivent !". Un silence pesant s'installa cette fois-ci. L'ambiance ne pouvait pas être plus mortel que cela. Éris se leva brusquement et je saisi ma baguette par réflexe, tout comme Athéna, de peur qu'elle s'en prenne à Pandora. Mais nous fûmes surprise de la voir nous faire face, un sourire sincère -extrêmement rare chez elle- s'affichant sur son visage.
- Bien ! Vous avez raison, cette année je m'en bas les cou…
- Les steaks, coupa Athéna avec un regard sévère mais l'ombre d'un sourire sur les lèvres.
- Donc, je reprend, dit-elle en fixant d'un faux oeil noir ma jumelle, cette année je m'en bas les STEAKS, accentuât-elle en fixant la Gryffondor, si j'ai envie de vous parler, je vous parlerai et au diable les autres !
J'explosai de rire devant son air sérieux et la suite de la conversation devint plus joyeuse et plus légère. Mon regard se porta sur le paysage, et je réalisai soudainement que, oui, effectivement, c'était notre dernière année à Poudlard, et qu'il fallait qu'on marque le coup, qu'on fasse ce que nous n'avions pas fait ces six dernières années, parce qu'après tout on ne faisait qu'une seule septième année à Poudlard.
- Cette année sera mémorable, croyais moi les filles, dis-je d'un air rêveur, il y aura plus de changement que nous le pensons…
- Et comment le sais-tu ? Questionnèrent les filles d'une même voix.
- Une intuition… Et puis, merde quoi ! C'est notre dernière année les filles, qu'elle soit épique !
Et voilà le premier chapitre ! Bravo à tous ceux qui sont arrivé à la fin de se laborieux chapitre ! Je sais qu'il est long à démarrer mais, comme dit plus haut, le chapitre deux rentre dans le vif du sujet !
Merci à tous ceux qui m'ont lu !
