POV Yoruichi


Etre un chat est un boulot agréable, calme, reposant. On ne vous demande pour ainsi dire rien…

-«Mon petit chaton, tout mignon, tout rond, où es-tu ? J'ai du bon lait pour toi. »

Sauf des fois des compétences très approfondies dans la connaissance de l'esprit infantile… chez un shinigami de plusieurs siècles.

-« Qu'est ce qu'il t'arrive encore, Kisuke ? »

Je ne prends même pas la peine de me retourner, je sais qu'il est derrière moi, une bouteille de lait dans une main, prêt à la vider dans une soucoupe déjà posée au sol, dans l'autre main, un bout de ficelle, une souris en caoutchouc ou tout autre objet dont les chats sont d'ordinaire friands, et un sourire de gamin sur le visage.

-« Je n'ai pas la droit de te gâter, Yoruichi ? Apres tout, tu es une princesse ou tout comme. »

-« Comme si Soi Fong ne me le rappelait pas assez souvent ! » Soupirais-je. « Tu crois que je vis chez toi et non à la Soul Society pour quelle raison à ton avis ? »

-« Je ne sais pas, moi. Tu es peut être une pauvre princesse qui a subi un maléfice et qui n'attend que le baiser de son prince charmant pour retrouver sa vraie forme. » Répond-il en se penchant vers moi, comme pour me donner un baiser.

-« Aieee !! Ça fait mal ! »Fit-il, se massant le nez où mes griffes venaient de laisser leur trace.

-« Tu l'as bien cherché, abruti ! »

Je me glisse dans la boutique jusqu'à ma chambre, histoire de reprendre mon apparence normale sans passer pour une exhibitionniste. Quand je revins, Kisuke était lui aussi rentré, mais restait dans son coin, sans rien dire.

-« Allons mon petit blondinet, tu boudes ? »

Pas de réponse. Si c'est comme ça…

Je m'approche délicatement de lui, lui prends le menton et lui dis :

-« Et toi, si on t'embrasse, tu redeviens le génie que tu es normalement ? »

Et je joins le geste à la parole.

Quand il s'écarte -après avoir répondu à mon baiser, ça va sans dire(sinon gare aux représailles !)-, il me dit, l'air sérieux :

-« Les livres pour enfants disent vraiment des bêtises. »

Me voyant hausser un sourcil à cette affirmation, il ajoute derrière son éventail :

-« En fait, c'est le retour à l'apparence normale qui entraîne le baiser, pas l'inverse. »

Et il est content de sa bêtise en plus…

-« En tout cas, ça n'entraîne pas le retour à la normale des cerveaux. »

-« Qui sait, je suis peut être un cas qui nécessite plusieurs essais. »Réplique-il avec un petit air charmeur avant de se rapprocher de moi.

Finalement si, il sait s'en servir de ses neurones le blondinet, mais bon, on va quand même continuer de le soigner. Juste au cas ou.


Urahara: J'ai l'air d'un abruti.

Autrice: Non, juste d'un gamin.

Urahara: Pas grande différence...

Yoruichi: Tu te plains , mon petit Kisuke?

Urahara: T'as peut etre une solution pour que j'aille bien, chaton. (a une petite idée derriere la tête)

Yoruichi: Bien sur! (aux lecteurs) Une review et je suis sure que ça ira mieux. (sourire félin)ça te va, blondinet?

Urahara: Pas vraiment mais bon...