Bonjour, et bienvenu!
Je poste le prologue de cette fic pour voir ce que cela donne. Je vais cotinuer à écrire la suite mais je ne la posterais que si l'histoire, ou du moins ce que vous allez lie vous plait. Donc surtout n'hésitez pas à laisser une review, ça fait toujours plaisir!
L'univers de One piece ne m'appartient pas, seuls les OC sont à moi.
Si vous voulez me posez des questions, qu'elles soient en rapport avec l'histoire ou non, si vous voulez racontez votre vie ou celle de votre chat allez-y! J'adore ça! Et puis c'est quand même plus chaleureux, non? ^^ Bref sur-ce, bonne lecture!
Grand Line, une petite île sans spécificités apparentes, un matin de printemps. Le ciel est couvert. Un enterrement. Des larmes, intarissables. Autour du cercueil, des hommes et des femmes habillés en noir, qui contemplaient la boite avec tristesse. Et assise sur une branche de l'arbre un peu plus loin, invisible aux yeux de tous, une jeune femme observait la scène. Elle pouvait s'avancer, rejoindre les autres personnes présentes, pleurer avec eux. Mais elle ne le fit pas. Ses vêtements colorés auraient fait tâches au milieu de ce sombre tableau. De plus elle ne se serait pas sentit à sa place au milieu de tout ces coincés qui pleuraient uniquement parce que leur voisin faisait de même. Cette bande d'hypocrites. Ho bien sûr son "absence" aurait des répercutions, mais elle n'en avait cure. Pour une fois, rien qu'une fois, elle voulait cesser de faire semblant. Semblant d'aimer ces belles robes à froufrous qu'on lui offrait à chaque occasion. Semblant d'être à l'aise dans ses hauts talons, alors qu'elle voulait courir. Semblant d'être à sa place, d'être là où elle voulait être, tandis qu'elle rêvait de se trouver quelque part loin, très loin d'ici. Alors elle avait juste observé, prenant son mal en patience. Puis, enfin, le cercueil fut sous terre, et les gens commençait à quitter ce sombre endroit pour rentrer chez eux. Une fois la place vide, la jeune femme descendit de son arbre. En avançant, elle regardait distraitement les noms écrits sur les autres tombes. Elle avait connu certaines de ces personnes, elle avait sans doute croisé les autres au moins une fois. Une fois arrivée devant la tombe fraichement faite, elle soupira. Elle s'assit en tailleur et fixa la pierre tombale avec attention.
Maria Shane
La jeune femme eut un sourire. Maria était morte avec le sourire. Un sourire las et fatigué, mais un sourire tout de même. Cela ne l'étonnait même pas. La défunte avait toujours rayonné de bonheur, même lorsque la situation ne s'y prêtait pas. C'était un rayon de soleil, son rayon de soleil. Et maintenant qu'elle s'était éteinte, elle avait l'impression que tout son monde était plongé dans une obscurité constante et étouffante. Au bout d'une demi-heure, elle entendit des pas derrière elle. Elle ne se tourna pas, elle avait reconnu le son des pas.
-Désolé.
-T'es pas responsable de sa mort, Répondit-elle calmement
Le jeune homme s'installa à ses côtés. Il était grand, environ 1mètre80. Ses cheveux étaient cuivrés et ses yeux d'un vert foncé envoutaient ceux qui plongeaient leur regard dans le sien. Il était beau, et ses vêtements usés et troués ne faisaient que lui ajouter du charme. Il observa longuement celle qu'il considérait presque comme sa petite sœur. Il détailla sa peau légèrement halée, bien que pâle à ce moment là, ses longs cheveux noirs, ses yeux sombres. Elle était de taille moyenne, mince, des formes là où il fallait. Elle affichait un air neutre, distant, mais il voyait au fond de ses yeux toute la douleur qu'elle ressentait au fond d'elle. Il baissa les yeux, ne supportant pas de voir une telle tristesse dans les yeux de son amie. Il avait voulu assister à l'enterrement, être à ses côtés mais on ne l'avait pas laissé entrer dans le cimetière. Soi disant qu'un pauvre pouilleux comme lui n'avait pas le droit d'assister à une cérémonie regroupant des personnes de "classe supérieure". Quelle belle brochette d'enflure.
-Mia si tu veux parler tu sais que je suis là. Tenta t-il pour la pousser à se confier.
Elle le regarda pour la première fois depuis qu'il était là. Les yeux dans les yeux, ni l'un ni l'autre ne cillait.
-Caleb, ils ont tord.
Il fronça les sourcils, perturbé par la remarque de la brune.
-Tu es 100 fois supérieur à eux. Ils ont peut-être l'argent, mais toi tu déborde d'humanité et de gentillesse. C'est presque apeurant. Plaisanta t-elle avec un léger sourire.
-Evidemment! Déclara t-il avec assurance.
-Dommage qu'on ne puisse pas acheter de quoi vivre avec cette humanité, on serait plein aux as. Encore plus que ces abrutis.
Caleb ricana. Il avait voulu remonter le moral de Mia et au final c'était le contraire, comme à chaque fois. Son visage s'assombrit soudain.
-Mia écoute ...
Mia l'observa, toute son attention portée sur lui après qu'il n'est utilisé ce ton inquiétant.
-La marine va venir ici.
Comme il s'y attendait, elle se crispa brusquement.
-Qui? Demanda t-elle froidement.
-Le colonel Smoker, Souffla t-il doucement
La colère fut la seule émotion qu'il put déceler sur le visage de la jeune femme. Elle se leva et commença à marcher pour évacuer sa rage.
-Mia ...
-C'es quand même dingue! Il aura fallu que sa femme meurt pour qu'il daigne venir jusqu'ici! Si j'avais su j'aurais tué quelqu'un, au moins il serait passé nous dire bonjour. Railla t-elle
Il la regarda tristement, mais il ne dit rien, parce qu'il n'y avait rien à dire. Elle avait raison sur toute la ligne et s'était là le plus attristant. Elle passa une main dans ses longs cheveux en soupirant bruyamment. S'énerver contre Caleb ne changerait rien. Il fallait qu'elle se calme, qu'elle fasse le vide dans son esprit. Elle sourit alors doucement à son ami.
-Caleb, je suis désolée de t'avoir parlé ainsi, tu n'est pas responsable de tout ce merdier. Je te remercie sincèrement pour tout ce que tu fait pour moi. Elle observa la tombe un instant. Je me suis recueillit suffisamment aujourd'hui, et les enfants des bas-quartiers ne vont pas voir la nourriture arriver en volant. Déclara t-elle en souriant.
-On va voler de la nourriture? Demanda Caleb, le regard pétillant d'excitation.
-Ouai.
Caleb se leva précipitamment et commença à partir. Mia quand à elle observa une dernière fois la pierre tombale. Puis un sourire apparut sur ses lèvres et elle se retourna pour rejoindre son ami, adressant des derniers mots à la défunte.
-Merci pour tout, je t'aime maman.
