Disclaimer : Tout appartient à JKR.
Titre : « Magie, es-tu là ? »
Résumé : La Magie est en chacun de nous. Parfois fugace, parfois flamboyante, elle ravive le cœur des hommes, mais plombe aussi leur âme. Harry Potter, sorcier exceptionnel, peut en témoigner plus que quiconque.
Note de l'auteur :Allez, je me lance ! Après avoir passé des mois sans écrire cette idée qui me trottait dans la tête, je me suis décidée à prendre mon stylo et à coucher sur papier tous ces petits mots qui gambadaient sous ma caboche. J'ose profaner l'œuvre de la grande JKR pour y insérer ma vision décalée du monde sorcier. De ce fait, je ne prends en compte aucun évènement dont Madame Rowling a pu avoir l'idée (oui, ô blasphème !). J'ai longtemps hésité à n'en faire qu'un OS vu le peu d'éléments que j'avais dans l'idée d'y insérer, mais pour finir, ceci sera une courte fiction. Je remercie d'ailleurs la plus grande chieuse de tous les temps, j'ai nommé Léa, de Because I Want You (n'allez pas voir son compte, elle écrit genre su-per mal ! *sifflote dans son coin en évitant des tomates pourries fabriquées en brique*), pour m'avoir aidé à trouver une trame convenable.
Voilà, je pense avoir tout dit. Dernier point : j'espère que ça vous plaira et bonne lecture !
Le ciel était noir en cette morne journée de juillet. Les sombres nuages cachaient inlassablement un soleil désormais inexistant aux yeux des habitants. L'obscurité régnait sur terre, avilissant les hommes, maîtrisant les éléments. Les cendres éthérées d'un monde autrefois heureux tombaient par millier sur la tête des sorciers, annihilant leurs rêves aujourd'hui élimés et abolis. Le bonheur était une notion anéantie, effacée de la mémoire même des hommes. La froideur d'un monde en ruines avait remplacé la chaleur de l'étreinte de la passion. La Mort, triomphante, flamboyante, régnait en maître et se baladait impunément, trouvant des victimes à chaque coin de rue. Les démons possédaient les rues de Londres et de ses environs, se propageant jusqu'aux contrées voisines, décimant toutes formes de résistance, toutes utopies, toute vie.
Le Mal était sur terre.
Entouré de la Mort, le fatal couple appréhendait les ruelles et imposait son pouvoir. Désespérés, désemparés, les sorciers ne savaient plus que faire. Ils avaient oublié ce que c'était de rire. Ils avaient oublié ce qu'était l'insouciance. Ils avaient oublié ce qu'était le bonheur. Les notions autrefois essentielles telles que l'Amitié, l'Amour, la Joie, la Tendresse n'étaient plus. Aucune lueur de renouveau ne venait éclairer un destin dorénavant sombre et irréversible. Le ciel leur était tombé sur la tête. L'humanité entière payait pour la cruauté de quelques personnes aujourd'hui détruites par la culpabilité, ou ravies par la main même de la Mort.
Le Mal était sur terre.
Alors les hommes laissaient la déchéance régner sans partage sur ce qu'ils chérissaient autrefois plus que tout. Les lieux sacrés avaient été piétinés avec rage, pervertis par le Mal. Les endroits de plénitude subissaient chaos et sacrilèges, envahis par l'ignominie. Le Chemin de Traverse ressemblait à l'Allée des Embrumes, et l'Allée des Embrumes ressemblait au Tartare. Désertés par tous, seules les âmes torturées, esseulées et lacérées se risquaient à traîner dans ces sombres recoins perclus de démons. L'espoir était perdu. Ceux qui se berçaient de chimères étaient voués à une mort certaine. Une odeur de vengeance surplombait des êtres terrifiés, tapis dans des rédemptions impossibles. Le pardon était refusé à chacun, seul comptait la mort des traîtres – la disparition des hommes.
Le Mal était sur terre, et il insufflait à chacun un vent de peur, d'horreur et de douleur.
Le Mal était sur terre, et il régnait sur les hommes avec une poigne de fer.
Le Mal était sur terre, et les ténèbres avaient pris place jusqu'aux tréfonds de chaque âme.
Le Mal était sur terre, et il n'y avait plus rien à espérer que la rapidité de la mort.
Voilà, voilà ! Le petit prologue de mon nouveau petit bébé. J'essaierai de ne pas mettre trois ans à poste chaque chapitre, je sais à quel point cela peut être énervant. L'attente peut certes être alléchante, parfois elle est carrément mortelle (et je parle en connaissance de cause). Cette fois, je vous promets d'essayer d'aller à un rythme un peu plus soutenu, et régulier. Je ne vous garantie cependant rien, avec les cours qui vous reprendre et la flemme qui ne daigne pas me laisser en paix. Mais ne vous en faites pas, je ne suis pas Magic' pour rien !
Sur ce, je vous en prie, rien ne vous empêche de me dire si ce prologue vous mets l'eau à la bouche ou pas !
A la prochaine,
Magic'
