LADIES AND GENTLEMENS ! *roulement de tambours* FOR ZE FIRST TIME IN YOUR CITI ! *roulement de tambours* THE GREAT, THE FABULOUS, THE AMAZING... CENTIÈME STORY OF AMAKO-SAMA ! *tadatsoum tsoin tsoin*

Hum. Voilà. C'est fait.

Est-ce que vous vous rendez compte ? Cent histoires ? Même moi ça me dépasse. J'en ai parcouru du chemin, de Naruto à Supernatural en passant par Avengers, Sherlock ou Harry Potter. J'ai rencontré des gens extras, lus tout autant d'histoires géniales et je me retrouve là à vous parler. J'en ai les larmes aux yeux. J'ai l'impression que quelque chose vient de se terminer. Ou alors, c'est un début, peut-être l'avènement d'un nouveau but : deux cents histoire ? L'aventure vous tente ? En tous cas, moi oui.

J'aimerais d'abord éclaircir quelque chose. Cette centième histoire devait être quelque chose que je travaille depuis juillet. Mais ce projet-là n'est malheureusement pas encore fini, comme je l'espérait pourtant. Donc je vous présente à la place celui-ci, qui me tient tout autant à coeur mais sera plus court. C'est donc avec plaisir que je vous offre ici l'histoire numéro cent.

Titre : L'Hymne des Anges (inspiré de la chanson éponyme, Anthem of the Angels de Breaking Benjamin)(excellente chanson, btw)

Rating : M. Voire MA.

Warnings : Violence, angst, folie, troubles psychologiques, SSPT, torture, langage (PAS DE LEMONS).

Estimation de chapitrage : 15-20

Pairings : Pas de prévus, mais si jamais il y en a, peut-être Destiel et Sabriel.

Canon divergence, les enfants, donc des gens ne sont pas morts, et surtout je base ma mythologie sur la Bible judéo-chrétienne et les texte hébraïques. Alors ne hurlez pas au blasphème, je me renseigne. D'ailleurs, que ce soit bien clair, Castiel est l'ange du samedi et Samael n'est pas le nom d'un ange, mais celui d'un démon. Juste que vous soyez prévenus.

Sur ce, je vous souhaite bonne lecture et retourne pleurer dans mon coin.

Ah non, une dernière chose. Le thème de cette histoire est Send Me An Angel de Scorpions.


Wise man said just walk this way
To the dawn of the light
The wind will blow into your face
As the years pass you by

Le monde de Sam avait sombré dans le chaos. Un tourbillon de douleur et de haine arrachait sa peau de son âme et les hurlements que crachait sa bouche ensanglantée n'avaient plus rien d'humain. Était-il encore un homme ? Était-il seulement en vie ? À moins que la souffrance l'ait noyé dans le magma noirâtre de l'oubli sanglant et brûlant.

La lave avait remplacé le sang dans ses veines et n'était-ce pas du sang qui s'arrachait de sous ses paupières alors que ses ongles cassés découpaient des tranchées dans sa peau desséchée ?

Il sentit ses os se briser en un craquement sinistre alors que ses muscles se déchiraient un à un pour se reformer et se découper une nouvelle fois, le laissant disloqué et brisé, emprisonné dans son propre corps. Il arrêta de compter le nombre de fois où ses épaules s'étaient déboîtées en claquements secs qui résonnaient dans sa tête comme les tambours de l'Enfer qui avait prit possession de son corps désarticulé.

Il voulait mourir.

Qu'on ait pitié de lui et qu'on l'achève. Le sang s'échappait à gros bouillons d'entre ses lèvres craquelées et il planta ses ongles dans la chair tendre de ses joues, ravageant le chemin que prenaient ses larmes brûlantes qui traçaient des sillons profonds sur son visage.

Quant la première côte se brisa et arracha la peau de son torse pour percer à l'air libre, la plainte hurlée de son esprit déchiré sembla découper le voile de la réalité et il sentit la lumière éblouissante consumer ses yeux abîmés.

Mourir. Mourir. Mourir.

Il entendit un autre cri, mais celui-ci ne lui appartenait pas. Sam sombra dans une inconscience fiévreuse avant d'avoir pu le reconnaître.


Deux jours plus tôt...

Les frères Winchester s'étaient installés dans un motel sans histoire à la périphérie de Detroit, dans le Michigan. Depuis l'Apocalypse, ils évitaient autant que possible la ville maudite qui avait accueillit Lucifer lorsque le moment était venu de lui faire face. Mais récemment, des faits étranges avaient été reportés dans la région, convergeant en un point central qui s'avérait être Detroit.

Les habitants avaient assisté à une recrudescence des orages électromagnétiques, ainsi qu'à des phénomènes étranges allant de l'aurore boréale à l'éclipse de lune en passant par des nuits d'étoiles filantes. En hiver et en plein jour. Quelque chose clochait définitivement avec le ciel.

Depuis la chute des anges, Sam et Dean gardaient leurs yeux fixés sur les cieux en attendant qu'on leur lance la prochaine pierre. Castiel les suivait comme une ombre brisée, prononçant à peine quelques mots lorsqu'on lui adressait la parole et restait le reste du temps dans un mutisme inquiétant.

Ils avaient retrouvé la trace de Métatron environ six mois après la Chute. Dean avait rassemblé tous les chasseurs qu'il avait pu retrouver et avait monté le plan le plus stupide et intrépide de la Création. Métatron était un ange. Un ange, ça meurt.

Toujours en possession de la lame de Raphaël rapportée par Castiel lorsqu'il l'avait tué, les chasseurs avaient organisé la plus grande chasse à l'homme de tous les temps. Et cela avait porté ses fruits. L'ange se trouvait dans un compté du New Jersey. Ils l'avaient attaqué de front, surgissant en vagues sans se soucier de ceux qui tombaient, épuisant l'ange encore et encore jusqu'à le piéger dans un cercle de feu sacré.

Dean n'aimait pas en parler, parce que cela lui faisait désormais honte. Mais oh combien il avait adoré torturer Métatron, encore et encore, jusqu'à arracher le dernier morceau de grâce de son corps. L'ange était mort dans d'atroces souffrances, sous le sourire ravi d'un Dean au visage éclaboussé de sang. La grâce de Métatron avait été scellée dans une fiole et le chasseur l'avait portée à Castiel, lui proposant de la prendre et de la faire sienne.

Jamais Dean ne l'avait vu dans une telle rage. Même lorsqu'il avait voulu dire oui à Michael, Castiel était resté relativement léger dans ses coups. Quant à la période avec Naomi, il ne savait même pas ce qu'il faisait. Mais là, la haine et le dégoût qui transpiraient de sa voix avaient fait reculer Dean. Comment avait-il osé dépouiller un ange de sa grâce et la conserver ? C'était au-delà du blasphème, bien au-delà de tout ce qu'ils avaient fait avant.

Depuis, Castiel ne leur adressait plus vraiment la parole. Et cela faisait presque un an que les anges avaient chuté. Leur situation semblait ne plus être destinée à changer, jusqu'à ce qu'ils aient vent de ces événements à Détroit. Castiel avait semblé se ranimer, proposant ses théories méthodiquement expliquées. Pour lui, ce ne pouvait être qu'un archange.

Les quatre êtres divins avaient beau être morts, leurs recherches croisées avec les connaissances de l'ange du samedi ne menaient qu'à cette piste. Et s'il fallait en croire leurs récentes découvertes, les archanges ne seraient pas quatre, mais sept, et Uriel était l'un d'eux.

Lorsque cette dernière nouvelle parvint à leur connaissance, les Winchester s'attelèrent à poser la question à Castiel. L'ange déchu leur avoua donc la vérité. Uriel était bien un archange, mais il avait été destitué de sa fonction pour faute grave et placé dans la Garnison de Castiel. Ainsi il restait deux archanges susceptibles d'être responsables de ce qui se passait à Détroit : Saraqael ou Raguel.

Ils étaient maintenant installés en bordure de la ville et se préparaient à faire une excursion là où les phénomènes semblaient être les plus fréquents et violents. Le Theatre Michigan avait certes été transformé en parking, il restait couvert par son architecture d'origine. Architecture qui contenait une voûte peinte. Quant à savoir ce que ces motifs avaient bien pu attirer sur Détroit, tout allait se jouer le lendemain.

Dean nettoyait une énième fois son arme, la remontant de manière mécanique alors que ses yeux ne quittaient pas la silhouette courbée de Castiel qui était assis sur le rebord de la fenêtre et regardait le ciel où un aurore boréale dessinait ses courbes irisées. L'ange n'avait pas beaucoup parlé aujourd'hui, retournant dans ce mutisme qui avait suivi la mort de Métatron.

Le chasseur ne croyait pas pouvoir un jour cesser de s'en vouloir pour ce qu'il avait fait au scribe et surtout, ce que cela avait entraîné sur sa relation avec Castiel.

Même si l'ange déchu avait accepté de recevoir une formation de chasseur au cours de cette année passée avec eux, conservant en plus ses capacités de combat qui dataient de la Garnison, il ne s'était pas rapproché d'eux de quelque manière que ce soit. Et cela bouffait Dean.

Quant à Sam, les épreuves pour fermer les portes de l'Enfer avaient déjà bien entamé sa santé, mais le détachement de Castiel et l'attitude autodestructrice de son frère n'arrangeaient rien. Il avait petit à petit perdu appétit et sa grande silhouette n'était plus faite que de muscles et de côtes saillantes.

Sam avait arrêté de compter les jours depuis sa dernière discussion avec Dean qui dépasserait trois phrases.

On ne pouvait pas vraiment dire que la situation de la Team Free Will était brillante. Loin de là, même. Chacun d'eux portait sur lui les marques des horreurs qu'ils avaient vécues, le poids de leur fardeau qui s'alourdissait un peu plus chaque jour.

Sam avec sa pâleur et sa silhouette maigre. Dean avec la fiole de la grâce de Métatron qui pendait à son cou, de peur de la perdre. Castiel avec sa barbe de trois jours et l'ombre des deux grandes ailes qu'il s'était fait tatouer dans le dos et qui couraient sur ses épaules.

Cette nuit n'allégea pas leur passé alors qu'ils attendaient le lever du jour, les yeux rivés sur la fenêtre, ayant cesser de prétendre qu'ils pouvaient dormir depuis de longs mois.

À peine l'aube avait-elle montré ses premières lumières que le trio était déjà en route vers le Theatre Michigan, le coffre plein d'un arsenal qui détruirait un État et le cœur gros de remords et de haine de soi. Ils l'atteignirent rapidement alors que la journée commençait et sortir rapidement de l'Impala pour inspecter la voûte.

N'importe qui serait passer à côté sans y faire attention. Mais les Winchester connaissaient ces signes depuis des années et Castiel depuis des millénaires. Les peintures originelles étaient couvertes de symboles anti-démons, de sceaux et de pièges. Mais à part ça, rien ne suggérait la présence de quelqu'un, être divin ou non.

Ils firent le tour du théâtre plusieurs fois, sans trouver d'autres signes que les symboles et d'autres présence que les voitures laissées là pour la nuit. Ce fut finalement Castiel qui les appela, penché au dessus d'une rambarde au fond du théâtre. Les frères le rejoignirent rapidement et virent ce que l'ange déchu avait trouvé.

Derrière la balustrade, une sorte de mare ou de canalisation à l'air libre laissait stagner son eau. Mais juste devant, sous la rambarde, un escalier descendait en longeant la paroi bétonnée qui contenait l'eau. Et là, ce n'étaient plus des symboles, mais des phrases entières en énochien qui repoussaient les créatures surnaturelles.

Castiel eut un sourire tordu en trouvant enfin un avantage à sa chute. Rien ne pouvait l'empêcher de descendre cet escalier avec Dean et Sam désormais.

Les trois chasseurs prirent la volée de marches, sur leur garde. L'escalier les mena jusque sous la canalisation, là où pas un rayon de soleil ne réussissait à percer. Castiel frissonnait, sentant le pouvoir des sentences écrites sur les murs. L'escalier prit fin dans une sorte de crypte aux arches peintes de frises délicates dont les couleurs ternissaient.

Alors que Sam et Dean faisaient un repérage de la salle qui s'étendait sur plusieurs dizaines de mètres et était plongée dans l'obscurité la plus totale, l'ange déchu comprit enfin ce qui le rendait mal à l'aise depuis le début de leur descente.

Un gémissement s'échappa de sa bouche, alertant les Winchester, alors qu'il se précipitait vers le fond de la salle. Les deux frères le suivirent, éclairant son chemin de leurs lampes-torches. Castiel atteignit le mur du fond plus rapidement qu'il aurait jamais pensé en être capable sans ses ailes et se jeta à genoux près de la silhouette roulée en boule qu'il avait repérée.

Un grognement étouffé s'échappa du corps et Sam écarta sa torche qui éblouissait visiblement l'homme au sol. Castiel murmurait un mantra indistinct de paroles et le plus jeune Winchester comprit rapidement que c'était de l'énochien. Fronçant les sourcils, Sam s'accroupit également, suivit de près par Dean. L'ange déchu se détacha de l'homme alors que celui-ci sembla se déplier pour s'asseoir contre le mur et lever la tête.

Un hoquet de surprise échappa à Sam alors que Dean jurait. Sous l'apparence crasseuse et l'air malade, c'était Gabriel qui se tenait devant eux. Pas Raguel ou Saraqael. Gabriel, Loki, le Trickster qui avait perdu la vie pour eux. Bon, apparemment pas en fait.

– Hello tout le monde, siffla l'archange avant qu'une violente quinte de toux ne le prenne.

– Gabriel ? Tu... tu n'es pas, tu sais, mort ? dit Sam.

– Nope. J'avais prévu le coup. Depuis plusieurs mois, je constituais une barrière de grâce sous ma peau. Ça a ralenti sa lame et m'a permit de simuler ma mort. Mais j'ai tout de même passé ces quatre dernières années à guérir.

– Les orages, les phénomènes dans le ciel, c'était toi ? demanda Dean.

– Oui, mon général. Désolé pour ça, au fait. Mais une grâce qui se restaure, ça a tendance à faire du bazar.

– Je suis heureux que tu en ai réchappé, mon frère, dit Castiel d'une voix douce.

– Huhum, et moi donc. Mais je ne peux pas en dire autant de toi, oisillon. Qu'est-ce qui a bien pu t'arriver ?

– Métatron s'est servi de ma grâce pour fermer les portes du Paradis et provoquer la Chute.

– Ouch. Et les crétins ici présent n'ont rien fait pour t'aider ?

– Ne juge pas, Gabriel. J'ai été celui à faire des erreurs, ils m'ont sauvé alors que je serais sans doutes mort parmi les humains.

– Comment se fait-il que tu n'ai pas chuté ? intervint Sam.

– Je ne suis plus relié au Paradis depuis si longtemps que je doute même qu'ils aient encore mon numéro de fixe. J'auto-génère ma grâce désormais.

– Attend, quelque chose me gêne, là. Tu veux dire que tu as passé les quatre dernières années ici ? parvint à dire Dean, effaré.

– C'est n'est pas comme si j'étais en état de bouger, abruti. Je doute même que ce soit le cas maintenant.

– On a qu'à essayer, proposa Sam en haussant les épaules.

Dean attrapa un bras de l'archange et le passa par dessus ses épaules, attendant que Castiel en face de même. L'écart de taille entre lui et Sam était trop grand pour qu'ils puissent proprement le soutenir, aussi le cadet Winchester se tint debout devant Gabriel alors que les deux autres s'apprêtaient à le lâcher pour voir s'il tenait sur ses jambes.

Ce fut à ce moment précis que le cauchemar débuta.

La main de Gabriel, passée de l'autre côté du cou de Dean, frôla la fiole de grâce que le chasseur portait en permanence. L'archange laissa échapper un sifflement de douleur et échappa à la prise de Castiel et de Dean, repoussant violemment ce dernier d'un geste des mains et d'une impulsion de sa grâce.

Le chasseur tomba au sol avec un bruit sourd. Gabriel fixait sa main d'où s'échappait des fumerolles, comme brûlée par le contact. Le regard doré de l'archange sembla s'illuminer d'un feu vengeur alors qu'il se jetait sur Dean en poussant un cri inhumain. Castiel courut jusqu'aux deux hommes qui se battaient désormais.

Aidé de Sam, il tenta de les séparer, sans succès. Il récolta un coup de pied de Dean qui l'atteignit dans les côtes et l'envoya à terre. Sam tendit les mains vers les épaules de Gabriel pour le tirer en arrière, mais fut repoussé par le magnétisme de son aura qui semblait presque matérielle.

Plusieurs choses se passèrent en même temps à cet instant. Gabriel assomma le chasseur qu'il avait agressé d'un coup de coude. Dean s'affaissa comme une poupée de chiffon et l'archange arracha le lien de cuir qui retenait la grâce de Métatron autour du cou du Winchester.

Illuminé d'un feu sacré aux teintes dorées, Gabriel se releva, tenant toujours la fiole dans sa main. Castiel se redressait avec difficulté et Sam vint l'aider, fixant toujours l'archange au regard fou. Le brun voulut s'avancer vers son frère, mais Sam le retint, craignait que Gabriel ne le blesse.

À la place, il s'approcha un peu plus, voulant s'assurer que Dean allait bien malgré la bosse qui grossissait sur son front. Gabriel se retourna vers lui en un éclair, l'air d'un homme menacé sur le visage. Sam leva les deux mains en un geste apaisant que l'archange dut prendre pour une menace. Il fit un mouvement brusque dans la direction du chasseur et lâcha par mégarde le cordon de cuir.

La fiole de grâce sembla tomber au ralenti alors que les yeux de Sam s'écarquillaient. Le verre était plus solide que celui d'un flacon ordinaire, mais le chasseur n'était pas sûr qu'il tiendrait le choc.

Castiel profita d'avoir l'attention de son frère détournée pour se jeter sur lui. Gabriel chuta en arrière, emporté par le poids de l'ange déchu et l'arrière de sa tête percuta le mur qui se trouvait à peine un mètre derrière lui.

Castiel se releva lentement, surveillant que son frère ne se réveillait pas, avant de tourner son regard bleu perçant sur Sam qui s'était précipité à genoux près de la fiole de grâce. Le bouchon avait sauté et la matière brillante s'écoulait, épaisse, par l'ouverture. Le chasseur commençait à paniquer, ne sachant pas quoi faire pour empêcher qu'elle ne se disperse.

Il se tourna vers Castiel pour lui demander de l'aide et un cri d'alerte échappa de sa gorge, une seconde trop tard. Gabriel s'était relevé et avait enserré son torse de ses bras, serrant de toute sa force d'archange. Un craquement se fit entendre alors qu'une des côtes de l'ange déchu cédait.

Au sol, la grâce coulait toujours plus de la fiole. Et Dean qui ne se relevait pas...

– Castiel ! cria Sam alors que l'ange blanchissait toujours plus.

– L-la grâce, Sam.., parvint-il à articuler.

– Qu'est-ce que je fais ? QU'EST-CE QUE JE FAIS ?

– At... Attrape-la, murmura Castiel avant de s'effondrer dans l'étreinte mortelle de Gabriel.

Sam écarquilla les yeux, tout son être lui hurlant d'aider son ami, mais la priorité se trouvait dans la grâce. Ils ne pouvaient pas la laisser dans la nature, à la portée de n'importe qui. Et si elle s'évaporait sans qu'ils ne puissent la récupérer ? Ce serait une catastrophe.

Le chasseur plongea ses doigts dans la masse argentée, frissonnant de la sentir glacée à son contact. La grâce était beaucoup plus compacte que ce qu'il croyait et il réussit à la rassembler en une boule au creux de sa main.

Alors qu'il posait sa paume contre l'ouverture de la fiole pour y verser de nouveau la matière divine, le froid se fit glace alors qu'il brûlait Sam aussi sûrement que des flammes l'auraient fait. Il laissa échapper un cri de douleur et lâcha le flacon dans un sursaut. Il voulut le rattraper, mais trop tard. Cette nouvelle chute eut raison du verre qui se fendit en trois morceaux.

Le jeune Winchester n'eut même pas le temps de maudire la perte de la fiole. La grâce vicieuse agrippait de ses tentacules brûlantes la peau de sa main et se frayait un passage jusqu'à l'intérieur de son organisme, déplaçant ensuite ses appendices ravageurs dans le bras de Sam. Il hurla de douleur en tombant au sol.

Son cri sembla réveiller la raison dans l'esprit de Gabriel qui recula en lâchant Castiel, inconscient. L'archange se précipita auprès de Sam, mais c'était trop tard. La grâce luisait désormais sous la peau désormais brûlée du bras gauche du chasseur.

Le monde de Sam sombra dans le chaos.


Voilà. This is it. Verdict ? Est-ce que ça vous a plu, que pensez-vous de Gabriel, de la réaction de Castiel face au geste de Dean, du geste de Dean justement ? Et pour Sam, que pensez-vous qu'il va lui arriver ? J'ai hâte d'avoir de vos retours, alors n'hésitez surtout pas à poster une review. Ah, et, j'ai pas de bêta, donc toutes les fautes sont miennes. Donc si une âme charitable se propose, je dis ça, je dis rien.

Pour ceux qui se demandent, mon NaNo, avance pas trop mal, j'ai atteint 14.000 mots en une semaine. Bon, je suis à la bourre parce que du coup j'ai prit sur le temps du NaNo pour vous finir ça et vous le poster, mais je vais me rattraper mardi !

Je vous embrasse,

Amako.

(qui se sent vieille, mais vieille...)