Alors, alors… Cette introduction, personnellement, ne me plaît pas, mais j'ai beau réécrire, j'arrive pas à faire mieux x) Le dramatique, c'est pas mon truc… Mais ne vous inquiétez pas la suite est largement mille fois mieux u_u Alors, qui devinera qui est la personne dont parle ce chapitre ? (Olala, c'est si difficile '-'). Hm… Oh, si, les personnages ne m'appartiennent pas, et le monde dans lequel ils évolue non plus, je ne possède pas encore notre planète HAHAHAHA *toussetousse* bon ok… Désolé pour les fautes °^° et bonne lecture o/ Et n'oubliez pas, les reviews sont ma seule nourriture °^° *yeux de chat battu*
~ Introduction ~
Il voyait sa vie défiler devant ses yeux.
Quelques secondes de conscience, avant le noir.
Quelques secondes à revoir ses souvenirs de jeunesse.
Ses premiers amis.
Ses premiers amours.
Sa première bière.
Ses débuts au lycée.
Ses parents.
Et sa première petite amie.
''Et dernière…'' se dit-il pendant ces quelques secondes.
Il repensa à tout ces moments passés ensembles, à son rire, ses petites attentions, son visage souriant, les projets qui ne seront jamais accomplis, toutes ces belles choses qu'ils ont pu faire… Et qu'ils auraient pu faire.
Ouais, il avait vu toute sa courte vie lui passer devant les yeux, et filer entre ses doigts.
Alors… comme dans les films, hein ?
Il le savait, c'était finit.
Une étincelle de rouge orangé flamboyante, brûlante, et le noir.
oOo*oOo*oOo
Il reprit conscience. Il avait l'impression d'être vide de tout. Vide de pensées. Vide d'énergie. Quasiment vide de vie. Son corps pesait lourd. Il sentait comme une intense brûlure sur tout le côté droit. Sa bouche pâteuse s'ouvrit sur un cri muet qui l'essouffla. Reprenant une grande inspiration douloureuse, il sentit l'odeur particulière flottant dans la pièce. Il était à l'hôpital. Ouvrir les yeux fut long, et douloureux. Il ne réussit pas à rouvrir entièrement son œil droit, et il lui semblait que sa vue de ce côté là était meilleure avant, mais peut-être était cette paupière au dessus de sa vision qui floutait sa vue ? Le plafond était blanc. Assez vite, il entendit la porte s'ouvrir, des pas pressés, des ordres qu'il ne comprenait pas. On lui enlevait le masque qu'il avait sur le nez, et on lui injectait un produit quelconque qui calma assez vite la douloureuse sensation de brûlure.
Il avait été dans le coma un mois entier, mais il se sentait épuisé comme après avoir enchaîné une nuit blanche et une journée de cours avec sport et math. Cet comparaison le fit vaguement sourire, ce qui ressembla plus à une grimace, mais personne ne le vit, trop occupés à vérifier sur toutes leurs machines que tout allait bien. La fatigue le prit et, n'étant plus gêné par la douleur, il s'endormit.
oOo*oOo*oOo
Ses yeux s'ouvrirent une nouvelle fois sur le même plafond. Le bip à ses côté était régulier, et sa douleur était présente, mais pas autant que la première fois. C'était supportable.
Un visage en larme se plaça devant sa vision, souriant de soulagement. Sa mère. Il redressa difficilement sa tête, grimaçant pour mieux voir la pièce. Son regard se posa dans celui de son père, assit sur une chaise, les yeux encore rougit, mais visiblement soulagé, lui aussi.
La suite restait un peu floue dans sa mémoire. Il avait sourit, remarquant vite qu'il avait du mal à soulever ses lèvres sur le côté droit, comme son œil qui ne vouait toujours pas s'ouvrir entièrement, mais il n'y fit pas plus attention.
Ses parents lui expliquèrent qu'il avait eu un accident de voiture. Il se souvenait juste avoir pris un taxi. Apparemment, le chauffeur était mort sur le coup, le véhicule se serait retourné, et aurait vite prit feu. Les médecins vinrent prendre la suite du récit. D'un ton professionnel, ils lui expliquèrent qu'il avait été gravement brûlé au visage et au bras, que sa jambe avait pris un choc ainsi que l'arrière de sa tête. Résultat, il boiterait légèrement jusqu'à la fin de sa vie, ne pouvant plus pratiquer un seul sport, garderait les marques de ses brûlures au visage et au bras ainsi que sur une partie de son torse, et avait une paralysie faciale du côté droit.
- Vous avez eut beaucoup de chance de survivre.
Beaucoup de chance…
Son monde s'écroulait.
Sa petite amie n'était pas encore venue en visite, elle était en voyage il ne savait plus où avec ses parents, et personne n'avait pensé à la prévenir.
Un professionnel hypocrite se fit un plaisir de choisir entre la blanc ivoire et le blanc farine de maïs pour son demi masque qui recouvrirait toute sa brûlure, donc, la moitié de son visage et son nez. Ce fut le blanc ivoire qui fut utilisé. Et le masque fut (oui, encore fut ! Fufufu) fait à partir d'un moulage de son visage. Ses parents lui avaient achetés des paires de gants en tissu blanc et léger qui lui permettraient de cacher sa main.
Voilà. Selon les médecins, il était à nouveau présentable. Mais quand il fut près à sortir enfin de l'hôpital, habillé en tenue de ville, un col roulé blanc, un veste marron, un jean et des baskets, il se regarda dans le miroir. Il n'y voyait rien de "présentable". Il voyait quelque chose qui lui donnait envie de rendre son petit déjeuné, comme quand il avait vu l'état de son bras et de son visage pour la première fois.
Il ne s'y ferait sûrement jamais.
C'est à la sortie de l'hôpital que sa petite amie se jeta dans ses bras, souriante. Elle l'avait dévisagé pendant tout le trajet en voiture alors qu'elle racontait avec un plaisir mal dissimulé ce qu'elle avait fait pendant son voyage, pendant que lui, il s'était fait dévisagé par un accident qui aurait mieux fait de mettre fin à ses jours.
Pas une fois elle ne l'embrassa. Et plus le temps passait, plus son regard passait de la tendresse à la simple pitié, comme celle que l'on voit dans le regard des gens qui croisent un handicapé dans la rue. Ça lui donnait encore plus envie de vomir que quand il enlevait son masque, le soir, pour se brosser les dents.
Il avait également repris les cours. Ses amis avait le même regard que tous les autres. Et c'est inconsciemment que tous se mirent à l'aider pour un rien, par pure pitié.
Etait-il si pathétique ?
Ça le dégoûtait. Les autres le dégoûtait. Son corps le dégoûtait. La vie elle même le dégoûtait.
Mais elle continuait, semblant être la seule à ne pas se préoccuper de son air pathétique.
Il se sentait plus que mort à l'intérieur.
oOo*oOo*oOo
Ensuite, des gens se sont mis à le regarder de travers. Forcément, étant le nouveau centre de l'attention de tout un lycée, il devait attirer la jalousie.
La vengeance. Il l'a sentait venir. Ça ne le surpris même pas quand son masque tomba au sol alors qu'un élève riait dans son dos, en plein milieu du cours, un paire de ciseaux toujours en main.
Il avait peur des réactions des autres.
Mais la tête des gens qui le fixèrent passèrent de surpris à dégoûtés.
Il remit son masque comme il put et son regard se planta dans celui de sa petite amie qui avait un air horrifié et désolé à la fois.
Sur-exagérés comme réactions...
Il fit mine de rien. Mais il était triste...
Les gens se firent plus distant sous le sourire des jaloux qui avaient tout organisé. Sa petite amie aussi était encore plus distante. Elle a finit par lui dire avec un air désolé trop exagéré pour être vrai qu'elle avait trouver quelqu'un d'autre.
Il avait sourit, et avait dit que ce n'était pas grave.
La suite la semaine prochaine (si j'ai plein de reviews u^u) x) A bientôôôôt o/
