Bon matin, bonjour ou bon soir (ou bienvenue, ou salut, ou yo c'est comme on veut c'est la fête ! Ahem j'arrête j'arrête.) Sachez que si vous lisez ces mots c'est que j'ai vaincu et que j'ai enfin réussis à poster ce chapitre. Si vous ne les lisez pas… Bah je parle dans le vide et c'est flippant. Voilà.

Donc, ce que vous vous apprêtez à lire est ma toute première fiction (mon tout premier écrit en fait) sur Glee. Donc me lancez pas de pierres si c'est nul, parce que ça fait mal, lancez moi des tomates ! C'est plus mou et au moins je pourrais les manger, ce sera rentable. (Cette phrase n'est absolument pas à sortir de son contexte.)

Bref, je sais pas trop ce que je peux vous dire, à part que cette fiction sera du klaine (et non pas du plaine, ta gueule le correcteur orthographique). En gros la chorale principale sera "The Warblers" et non pas les New Directions. Je me rebelle de la société moderne. Voilà. Il y aura Sebastian aussi parce que j'entube la chronologie de la série originale. Et plus sérieusement, il sera là parce que c'est un personnage que je (déteste) trouve intéressant.

Pour les Warblers, comme on les connait pas trop, bah je me suis servie d'une image que j'ai trouvée sur Internet, c'est apparement faux, mais ça m'arrange bien donc chut. Il y aura aussi des OCs (personnages inventés par moi-même pour les non-initiés) parce que voilà, et des ships bizarres, parce que dans ma tête tout le monde est polygame. Voilààà.
Je crois que j'ai tout dis… Ah ouais. Il est fort probable qu'il y ai du lemon, que Blaine et Kurt soit un peu OOC (pastaperpastaper), et que cette fic ne soit en fait qu'une immense Boy'sLove. Enfin bref, enjoy et bonne lecture !


Kurt se souvenait de la première fois où il avait rencontré les Warblers. Ils s'étaient affrontés pour la toute première fois, lors des Sélections. Et étaient arrivés ex-æquo, la chorale de Kurt, les New Directions, malgré leurs problèmes de couples plus qu'existentiels, avait réussi à se « coordonner » au dernier moment et avait offert au jury et au public, une prestation que tout le monde avait trouvé géniale. Mais pas Kurt. Et c'était faux en plus. Parce le duo Sam/Quinn sur « Time Of My Life » était réellement bon, et que la prestation de Santana sur « Valerie » avec Mike et Brittany à la danse était… spectaculaire.

Mais Kurt était boudeur et de mauvaise foi, même s'il ne l'avouerait jamais devant qui que ce soit. Il aurait aimé avoir un solo, un duo… quelque chose. Au lieu de cela il s'était juste contenté de se dandiner en arrière-plan dans son rôle de choriste. Et il était… jaloux. Oui exactement, il était jaloux de Rachel, de Finn et de tous ceux que l'on pouvait montrer, tous ceux qui chantaient « normalement ». Des filles qui n'avaient pas la voix trop grave ou des garçons qui n'avaient pas la voix trop aigue… Comme Kurt.

Il n'avait jamais été gêné par sa voix avant. Certes, elle n'était pas au goût de ces abrutis de footballeurs. Mais justement ils s'agissaient d'abrutis. Et Kurt avait appris à ne pas faire attention à leur avis, à toutes leurs remarques blessantes, à tous ces slushis glacés qu'il prenait dans la figure et qui abimait ses vêtements, à toutes ces fois où il se faisait pousser contre les casiers ou jeter dans une poubelle. Tout ça ne l'atteignait pas. Vraiment. Il s'en fichait. Ouais… Il s'en fichait complétement.

Kurt avait donc rencontré les Warblers pour la première fois, dans les coulisses des Sélections. Juste avant le début de la compétition, la tension était à son comble du côté des New Direction. Rachel, Tina et Artie refusaient de monter sur scène parce que… En réalité Kurt avait la tête ailleurs et ne se souvenait pas de ce détail là. Ce n'était pas spécialement important, ça devait être pour ça.

S'il réfléchissait bien, peut-être que… Ah oui ! Rachel venait d'apprendre que Finn avait couché avec Santana. Et pour ce qui était des deux autres, ce n'était pas en rapport avec la pseudo-relation secrète entre Mike et Brittany ? Leurs petits amis de l'époque ? Kurt ne s'en souvenait vraiment pas.

Le jeune homme s'était assis sur une table, les jambes croisées, un peu éloigné du reste du groupe, lassé de leurs disputes incessantes. Il avait juste regardé devant lui. Et par le plus grand des hasards, son regard était tombé sur un jeune homme aux cheveux châtains. Il était plutôt grand, et paraissait très sexy dans son uniforme. Il était dos à Kurt, si bien que ce dernier n'aurait pu dire s'il était séduisant ou non. Mais en général, le derrière est plutôt proportionnel au-devant… Non ?

C'était dans ces moments où il délirait complétement que Kurt Hummel était heureux que personne ne puisse entendre ce à quoi il pensait.

Le Warbler (puisque d'après sa tenue il s'en agissait bien d'un) discutait avec un de ses amis, un (beau) blond, habillé semblablement.

Kurt avait toujours trouvé que cet uniforme donnait « quelque chose » en plus aux personnes qui le portaient. Une sorte de prestance.

De ce qu'il savait, la Dalton Academy était une école privée pour garçons, avec une politique de tolérance zéro en matière de harcèlement. Une sorte de paradis pour les gens comme Kurt. Mais la scolarité là-bas coutait un bras et la famille Hummel ne pouvait vraiment pas se le permettre. Même depuis que son père s'était remarié avec la mère de Finn Hudson.

Et puis à présent, Burt avait deux fils. Deux. Ce n'était plus simplement Kurt. C'était Finn et Kurt, Kurt et Finn. Finn l'hétéro, Finn qui avait une copine, Finn qui chantait comme un garçon, Finn le quaterback, Finn qui aimait le foot…

Perdu dans ses pensées, Kurt regardait devant lui, le regard perdu dans le vide. Sauf que devant lui, il y avait toujours les fesses du Warbler. Et que ça devait bien faire cinq minutes qu'il les fixait sans s'en rendre compte.

Le châtain semblait avoir dit quelque chose de drôle puisque le blond venait d'éclater de rire. Kurt, toujours en pleine réflexion intérieur sur la relation entre Finn et son père, ne remarqua pas qu'il s'était calmé et qu'il pointait son doigt dans sa direction, chuchotant quelques mots à son ami, un sourire amusé aux lèvres.

Il se retourna vers Kurt, qui leva les yeux, et lui adressa un clin d'œil qui fit virer le jeune homme au rouge pivoine. Il détourna rapidement le regard, très gêné par ce qu'il venait de se passer et aussi parce qu'en effet, Kurt pouvait ranger sans hésitation ce garçon dans la case : « Beau gosse absolument sexy ». Même son visage était beau. En fait, à bien regarder cette chorale, ils étaient vraiment tous beaux.

Et pour une école privée, ils ne semblaient pas très disciplinés non plus. Il y avait en un qui parlait en faisant des grands gestes à un châtain aux cheveux bouclés, un qui jouait à la PSP, un autre qui semblait répéter ses pas de danse. Et dans un coin, il y en avait deux qui s'embrassaient, amoureux, loin du regard des autres. Certains membres de « The Hipsters », la troisième chorale à participer aux Sélections, qui n'était composée que de personnes âgées, semblaient les observer d'un mauvais œil. Mais ils s'en fichaient.

Kurt déglutit, sentant les larmes s'amasser aux coins de ses yeux. Lui, qui avait peur de finir sa vie seul, il n'avait nullement besoin de voir des couples. Déjà qu'au Glee Club c'était dur, mais là, ils étaient gays. Comme Kurt. Sauf qu'eux, ils étaient aimés par quelqu'un qui le leur rendait… Au même moment, Mercedes Jones, sa meilleure amie, venait s'asseoir à ses côtés.

- Ça va chou ?

Kurt n'osa se tourner vers elle. Par peur qu'elle le voit ainsi, sur le point de pleurer. Faible. Aucuns de ses amis n'étaient au courant de ce qu'il se passait dans sa tête. (En même temps, la situation inverse aurait été plutôt bizarre.) Ils ne savaient pas que le harcèlement de Kurt avait empiré, que David Karofsky l'avait embrassé, et que vraiment, même s'il avait honte de l'admettre : Kurt Hummel détestait sa vie.

- Je vais bien, un peu fatigué par les cris de Berry l'hystérique, mais ça va.

Il se tourna vers elle, après s'être discrètement assuré que ses yeux étaient de nouveau secs. La jeune fille lui sourit, de ce sourire rassurant si particulier, qui mettait toujours Kurt en confiance et qui l'apaisait. Mais à cet instant, il voulait juste être seul.

- Je vais me recoiffer 'Cedes, à tout à l'heure, déclara-t-il avant de descendre de la table et d'aller chercher sa trousse de coiffure.

Il sortit rapidement de la pièce, les joues rouges, sentant le regard du Warbler aux cheveux châtains sur son dos. Sur le bas de son dos plus précisément. Il se dépêcha de rentrer dans les toilettes et posa sa trousse sur un lavabo. En réalité, pour le bâtiment où ils se trouvaient, la pièce était vraiment petite : cinq urinoirs d'un blanc laiteux accrochés au mur de gauche et trois lavabos dont un déjà occupé et l'autre d'une propreté douteuse au mur de droite. Au plafond, quelques ampoules diffusaient une lueur blanche pour pallier l'absence de fenêtre. Kurt trouvait la pièce un peu malsaine et ne put s'empêcher de penser qu'elle aurait besoin d'un bon coup de peinture à certains endroits. Même s'il n'était pas persuadé que décorateur de toilettes soit sa vocation future.

Il s'appuya sur les rebords de « son » lavabo et leva les yeux vers son reflet dans le miroir : forcément il y avait toujours cette fichue mèche qui ne voulait pas tenir correctement…

Kurt approcha son visage de la surface réfléchissante et s'observa pendant quelques secondes avant de secouer la tête et de soupirer doucement. Il n'aimait pas ce qu'il voyait. Il n'avait pas réussi à être ce qu'il était d'habitude. Il n'y arrivait plus. À savoir : des cheveux parfaitement coiffés, une peau sans imperfection et un style vestimentaire irréprochable. En même temps, ce n'était pas spécialement de sa faute si la tenue qui avait été choisie (sans son accord) pour le passage sur scène des New Directions était laide. Mais il se sentait mal dans ce pantalon beaucoup plus large que ce qu'il portait habituellement et cette chemise d'un bordeaux… particulier.

Il ouvrit sa trousse de coiffure à la recherche de sa bombe de laque, histoire de remédier au désastre ambulant qu'était ses cheveux. Il l'attrapa et pencha sa tête vers la gauche, près à inonder la fameuse mèche rebelle de produit. Son regard fut inévitablement attirer par son voisin de gauche, encore un Warbler, qui lui aussi, s'appuyait sur un lavabo. (Le lavabo de droite étant… vert, Kurt n'avait eu d'autre choix que de se mettre à côté du garçon.)

Il semblait plus petit que Kurt et avait les cheveux bruns et bouclés, on voyait qu'il avait tenté de les maitriser puisqu'un peigne était posé à sa gauche, et qu'il n'y était pas arrivé puisqu'un pot de gel était posé à sa droite. Kurt fronça les sourcils, de un parce qu'il était encore en train de mater un garçon et que ça commençait à devenir vraiment gênant puisqu'il n'était pas un voyeur. Et de deux parce que ce garçon avait vraiment de beaux cheveux et que, certes, ils partaient actuellement dans tous les sens, mais ce n'était pas une raison, selon le châtain, pour les enfermer dans un casque de gel. Le brun, qui n'avait pas prêté attention à Kurt jusque-là, enduit ses doigts d'une quantité imposante de gel et l'approcha de son crâne. S'en fut trop pour Kurt.

Avant même de se rendre compte, il attrapait le poignet du Warbler pour l'empêcher de commettre cette erreur.

- Non ! gronda-t-il, d'un air agressif.

Il ne pouvait pas le laisser faire ça. Ce serait aller à l'encontre de tous ses principes. Il pouvait presque entendre les cheveux du Warbler crier. Les pauvres.

Son regard, toujours un peu menaçant, croisa celui, inquiet et apeuré, du brun. Il avait la bouche légèrement entrouverte et, puisque Kurt était plus grand que lui, la tête légèrement relevée vers lui. Ses yeux brillaient d'une lueur que Kurt connaissait bien. Le néon « HARCELEMENT » vint clignoter dans la tête du châtain. Il réalisa alors ce qu'il venait de faire et s'écarta précipitamment du brun, les joues en feu.

Cette chorale allait vraiment le prendre pour un taré.

« Les hormones Porcelaine, les hormones. » Aurait dit Santana.

- Je… Je… Enfin… T-Tu ne dois pas… balbutia-t-il, en se mordant la lèvre inférieure.

La honte le rattrapa, et il eut presque envie de pleurer. Mais il ne le fit pas. Parce que c'étaient les faibles qui pleuraient. Et que Kurt Hummel faisait de son mieux pour ne pas, ne plus en être un.

- Je ne dois pas ? demanda l'autre, en penchant légèrement la tête sur le côté, dans un geste que Kurt ne put s'empêcher de trouver adorable.

Les yeux mordorés du garçon vinrent s'ancrer dans ceux de Kurt, qui plongea dedans et s'y noya, bouche-bée. Ils restèrent quelques secondes, une minute peut-être, à se fixer là, les yeux dans les yeux. Au milieu des toilettes des Sélections.

Une goutte de gel coula de la main du brun jusqu'au sol les ramenant tous deux à la réalité. Kurt secoua la tête, pour reprendre ses esprits et murmura :

- Le gel… Dans tes cheveux… Tu ne dois… Ne fait pas ça… S'il-te-plait…

Il savait qu'il devait passer pour quelqu'un d'extrêmement bizarre, mais c'était plus fort que lui. Il avait envie de coiffer ce garçon. Et correctement, sans gel. Et puis ce garçon avait des yeux…

Contrôle tes hormones Hummel. (N'est-ce pas Santana ?)

Le brun baissa les yeux et laissa échapper une espèce de rire nerveux. Kurt regrettait son geste : il se moquait de lui.

- Vous êtes une association c'est ça ? ironisa-t-il en relevant les yeux vers le châtain, après mes amis qui menace de m'évincer de la chorale si je ne change pas de coiffure, ce sont des inconnus qui viennent m'agresser dans les toilettes ?

Kurt eut un mouvement de recul et lâcha dans un quasi-glapissement :

- Non, non ! Je ne… Je ne voulais pas…

Le Warbler se radoucit, lui lança un sourire rassurant et posa sa main – non sale - sur le bras du châtain :

- Eh ! Je plaisantais. Tu sais… C'est juste que je n'arrive pas à maitriser mes boucles… sourit-il en haussant les épaules, avant d'ouvrir le robinet pour nettoyer sa main.

Kurt cligna plusieurs fois des yeux, des papillons qui explosait dans le ventre. C'était presque une invitation là. Un sourire soulagé apparut sur son visage et ses joues rosirent sans même qu'il ne sache pourquoi. Et ce n'était surement pas parce que le garçon en face de lui était vraiment mignon et que quand il souriait il l'était dix fois plus.

- De toute façon, je vois que j'ai affaire à un professionnel, déclara-t-il, en effleurant les cheveux de Kurt du bout des doigts.

Le châtain rougit (oui, encore.) et tenta d'expliquer que ses cheveux étaient horriblement de travers, mais l'autre reprenait déjà la parole.

- J'espère juste que tu n'es pas comme Wes qui veut juste me raser la tête. Enfin tu ne sais pas qui est Wes donc ce que je dis doit te sembler bizarre mais c'est un des gars à la tête des Warblers. Ma chorale. Mais je m'égare et euh… J'imagine que tu t'en fiches de toute façon…

Il avait cette façon d'agiter les mains quand il parlait que Kurt ne pouvait s'empêcher de trouver chou.

- C'est pas grave, murmura-t-il avec un léger rire qui fit briller les yeux du Warbler pendant 3 secondes, si bien que Kurt était persuadé d'avoir rêvé.

- Dit, reprit l'autre, je sais qu'on ne se connaît pas et ce n'est habituellement pas mon genre mais…

Kurt retint son souffle.

- … Est-ce que tu peux m'aider à me coiffer ? Je ne sais vraiment pas comment m'y prendre et… Ça ferait surement plaisir aux autres… Enfin tu vois la compétition débute bientôt donc… Je suis idiot, bien sûr que tu le sais. Tu n'utiliserais pas les toilettes réservées aux artistes si tu n'y participais pas mais… Oh mon dieu, désolé mais c'est affreusement gênant... Et je recommence à parler tout seul…

Il passa une main dans sa nuque, un sourire gêné sur les lèvres et les joues rouges. Kurt expira, déçu et ravi à la fois parce qu'il s'était encore fait des films romantiques qui n'allaient jamais se réaliser. C'était vraiment embêtant, il s'enflammait pour un rien et tombait amoureux (même si dans le cas présent il trouvait juste le garçon très, très mignon). Comme avec Finn, son actuel demi-frère, ou Sam, un autre membre du Glee Club et petit-ami de Quinn, ex de Finn.

Oui, la vie de Kurt avait tendance à ressembler à une de ses séries américaines où tout le monde couchait avec tout le monde. Et c'était vraiment fatiguant de jouer le personnage secondaire homosexuel sans avenir. Parce que oui, dans la plupart des séries que Kurt avait regardées, il y avait un gay qui ne servait qu'à être drôle et qui finissait par disparaître quand les scénaristes n'avaient plus besoin de lui.

Il ne croyait pas en Dieu mais s'il s'avérait que c'était vraiment lui qui avait écrit sa vie, alors Kurt était prêt à prier pour ne pas juste disparaître comme ça.

En réalité, c'était peut-être pour ça qu'il s'habillait de telle sorte qu'on ne puisse le manquer quand il allait quelque part : il ne voulait simplement pas qu'on l'oublie.

Le bouclé se mordit la lèvre, ce que Kurt trouva absolument sexy, en attendant la réponse du châtain. Actuellement, Kurt aurait tout donné pour juste être transféré à la Dalton Academy et peut-être devenir amis avec des garçons de son âge, possiblement gays comme lui, qui pourrait le comprendre…

Parce que Kurt n'avait personne à qui parler de ce qu'il subissait quotidiennement et que le Glee Club semblait l'ignorer. Ou alors il ne le voyait réellement pas.

Kurt lui adressa un grand sourire (mais non, le brun ne rougissait pas, c'était obligatoirement Kurt qui rêvait encore une fois…) et l'entraina vers le lavabo.

- J'espérais vraiment que tu me le demanderais.

Comme il était le plus grand, le châtain n'eut pas besoin de le faire asseoir et commença directement à passer le peigne dans ses boucles soyeuses et brunes. Un agréable silence s'installa, parfois ponctué par des grognements quand Kurt buttait sur un nœud et faisait mal au jeune homme.

Une fois qu'il fut persuadé de les avoir démêlées à la perfection, Kurt passa sa main dans les boucles en guise de dernière vérification et, oh mon Dieu que c'était doux. Il baissa le regard, pour ne pas que le brun puisse le voir rougir dans le miroir. Il attrapa la laque de sa main libre. Il repassa un coup de peigne dans la tignasse du jeune homme et en approcha la bombe de produit.

- Attention, prévint-il avant d'asperger les boucles.

Surpris, le brun se mit à tousser puis à rire de sa propre réaction, ce qui, les deux combinés, le poussa à un semi-étouffement. Kurt le tapota doucement entre les omoplates.

- Eh doucement, je ne veux pas te tuer, sourit-il.

- J'espère bien, j'irais chez un autre coiffeur autrement, toussa le Warbler, amusé.

Kurt secoua la tête, pour dissimuler son amusement, et se remit à la tâche.

- Tu devrais les couper tu sais, ça rendrait le travail plus facile. Et surtout, bannis le gel de ta vie. Vu tout ce que tu t'apprêtais à étaler sur les cheveux, je suis sûr que ça les abimera à long terme. Je n'en utilise pas donc je n'ai pas de preuve à te fournir mais…

- Ça ne tient pas sinon, grogna le brun.

- C'est parce qu'ils sont trop longs, coupa Kurt sèchement.

Au même moment, une voix que Kurt crut identifier comme celle de Sam, retentit dans le couloir :

- Plus que sept minuuuuutes.

Le tout suivi d'un chapelet de juron.

- J'ai presque fini, marmonna Kurt en aspergeant une mèche de plus.

- Je te fais confiance, si j'arrive en retard je dirais que je m'étais fait kidnapper par un coiffeur fou dans les toilettes, plaisanta l'autre.

Kurt pouffa.

- Et voilà ! s'exclama-t-il, fier de son travail.

- Wow. Merci… murmura le bouclé, impressionné, c'est parfait. Vraiment merci.

- CIIIIINQ MINUUUUUTES, hurla Sam pour une raison inconnue. (Surement parce que Rachel était partit bouder et qu'on n'arrivait pas à la retrouver.)

En guise de réponse, Kurt lui fit un grand sourire et rangea son matériel dans sa trousse.

- Je ne sais pas comment faire pour te remercier… Je… En plus, je risque de me faire assassiner si je ne rejoins pas les coulisses d'ici trente secondes donc je ne peux pas vraiment rester. Mais tu es vraiment doué ! Je… Vraiment merci de…

- Merci de t'avoir agressé dans des toilettes ? proposa Kurt, le sourire aux lèvres.

Le brun, se mit à rire, découvrant ses dents blanches et wow, Kurt était sûr de ne jamais avoir vu un sourire aussi beau que celui-là de toute sa vie.

Le Warbler se déplaça rapidement jusqu'à la porte.

- J'aimerais vraiment rester discuter avec toi pour te remercier infiniment mais on passe en premier… (Il poussa la porte des sanitaires) … Et je tiens à la vie si tu vois ce que je veux dire donc je vais y aller…

Juste avant de sortir, il se retourna une dernière fois :

- Hey… Je veux dire… Tu as l'air vraiment sympa et… Je ne sais même pas…

- Kurt Hummel des New Direction, le coupa le châtain en souriant.

- Oh… Euh… D'accord merci… En même temps je me doutais que tu n'étais pas un Hipster, tu es trop jeune mais… B-Blaine Anderson, Warbler ! déclara-t-il finalement en se montrant du doigt. J'espère qu'on se reverra plus tard Kurt !

Il partit en courant, tandis que Kurt restait figé, les joues écarlates, un sourire idiot sur les lèvres. Ce garçon était vraiment, vraiment mignon, avait des yeux et un sourire à tomber par terre et le cœur de Kurt avait failli exploser quand il avait prononcé son prénom.

Soudain la porte s'ouvrit sur un Sam hystérique qui traina pratiquement Kurt jusqu'aux coulisses, ne lui laissant que le temps d'attraper sa trousse et d'arrêter d'avoir d'un abruti fini.

Oui, Kurt se souvenait parfaitement de sa première rencontre avec Blaine Anderson. Il se souvenait aussi s'être assit dans la salle, entre Mercedes et Quinn, et que Rachel, Tina et Artie était finalement et incompréhensiblement présent et souriant. (Sauf Rachel, qui boudait toujours un peu, mais ce n'était pas bien grave, les New Direction avaient l'habitude.)

Il se souvenait aussi de la prestation des Warblers sur « Hey Soul Sister ». Il ne connaissait pas le titre de leur seconde interprétation et ne l'avait du coup pas retenu.

Mais quand le rideau s'était levé, le silence s'était fait sur la salle. Les chœurs avaient démarrés. Puis Blaine s'était avancé dans la lumière et la chanson avait commencé.

A Capella. Kurt les respectait énormément pour ça. Ils étaient tous synchronisés. Beaux. Doués. À couper le souffle.

Way you can cut a rug [La façon dont tu peines à danser ]

Watching you's the only drug I need [Te regarder est la seule drogue dont j'ai besoin ]

So gangster I'm so thug [T'es une telle gangster, moi un tel voyou]

You're the only one I'm dreaming of you see [Tu es la seule dont je rêve tu vois]

I can be myself now finally [Je peux finalement être moi-même]

In fact there's nothing I can't be [En fait, il n'y a rien que je ne puisse être ]

Et à cet instant précis, cette phrase précise Blaine avait perdu son regard dans la salle, par hasard, ou par chance, il trouva Kurt presque du premier coup et leva son pouce dans sa direction.

I want the world to see you be with me [Je veux que le monde voit que tu seras à mes côtés]

Le châtain lui lança un grand sourire, tandis qu'il rougissait légèrement, espérant que la salle était trop sombre pour que quiconque remarque quoique ce soit. Seulement, Mercedes lui mit un coup de coude, pour lui signaler qu'elle avait très bien comprit ce qui venait de se passer.

Parce que c'était une chanson d'amour. Et que selon le point de vue de la jeune fille, on aurait pu penser que Blaine chantait pour Kurt. Mais comme il ne se connaissait que depuis vingt minutes grand maximum c'était impossible. Il était juste gentil. Voilà. Juste gentil.

•••

Si Kurt se souvenait tout ça, plus de sept mois plus tard, c'est qu'il y avait une raison.

Après les Sélections, Kurt s'était demandé s'il allait revoir les Warblers, s'il allait revoir Blaine. Si ça allait enfin se passer dans un film romantique avec une fin niaise et heureuse. Ça ne se passa pas comme ça.

Sa vie continua, telle qu'elle l'était avant : le Glee Club, la santé de son père, disputer Finn quand il laissait trainer ses caleçons ou qu'il mangeait trop salement, aider sa belle-mère Carole avec la cuisine, ses vêtements, le lycée, …

Non. Définitivement, rien n'avait changé. Karofsky s'était calmé, puisqu'il avait désormais peur que Kurt révèle qu'il l'avait embrassé. En effet, si les autres apprenaient que Dave Karofsky, alias un des plus gros homophobes de McKinley était gay… Il fallait mieux ne pas y penser. Kurt, qui, d'une part, tenait à la vie et d'autre part n'était pas (lui au moins) un gros connard, n'avait rien dit.

Mais ce n'était pas pour autant que Kurt ne changeait pas de couloir (voir de bâtiment quand c'était possible) quand il le voyait arriver.

Et puis de toute façon, Azimio, un autre footballeur, qui lui, était probablement le plus gros homophobe à six kilomètres à la ronde avait prit le relai. Sauf que lui, il n'était pas secrètement homosexuel. Donc il était deux fois plus violant.

Burt avait été surprit dans un premier temps en apprenant que son fils était subitement devenu très maladroit. Mais Kurt, pas idiot, faisait exprès de tomber pendant les répétitions du Glee Club et pouvait ainsi prendre Finn comme témoin.

Il n'en parlait pas à son père. Pas parce qu'il ne lui faisait pas confiance. Plutôt parce qu'il ne voulait pas le décevoir. Déjà qu'il avait un beau-fils au summum de l'hétérosexualité (et de l'imbécillité aussi parfois, mais c'était encore autre chose) qui était tout le contraire du châtain… Il n'avait pas besoin en plus de prouver à son père qu'il était incapable de se défendre tout seul. Et qu'il était faible. De toute façon, il ne voulait pas l'embêter avec ça, depuis sa crise cardiaque, Kurt évitait au maximum de l'énerver. Et il connaissait son père, s'il l'apprenait, personne ne pourrait l'empêcher de frapper ceux qui s'en prenaient à son fils. En plus il croyait Azimio, il savait plus ou moins ce qu'il était capable de faire si Kurt parlait.

Lors des Régionales, les New Directions avaient échoués contre les Warblers. Ç'aurait pu être une occasion pour Kurt de les revoir. (Surtout un certain brun aux cheveux bouclés. Mais juste histoire de reprendre de ses nouvelles et de voir s'il avait suivit ses conseils. Vraiment rien de plus.) Mais il n'y avait pas participé.

Azimio l'avait menacé. Il avait menacé de faire couler le garage de Burt grâce à la notoriété de son père qui était assez connu dans le coin, si Kurt se rendait aux Régionales.

Alors il n'y avait pas participé. Parce qu'il aimait son père, parce ce qu'encore une fois il ne pouvait rien dire, et donc pas se battre. Le matin du concours, il avait appelé Mercedes pour lui raconter qu'il était malade, qu'il avait mal à la tête et envie de vomir et que oui oui il se reposerait bien et pardon encore pour les Régionales.

Ils l'avaient remplacé par Lauren Zizes, et Kurt ne voulait même pas savoir comment ils avaient trouver quelqu'un aussi rapidement. Burt et Carole travaillaient. Finn était avec les autres. Il était seul chez lui. Il avait passé la journée à pleurer dans sa chambre et à détester le monde entier.

L'année continua, et se termina de la même façon. Kurt avait maigrit, beaucoup. Alors il portait des habits légèrement plus rembourrés. Il avait des cernes grisâtres, violacées, énormes. Alors il les maquillait. Il pleurait la nuit, se couchait plus tard, se levait plus tôt pour dissimuler les larmes et les cernes. Il ne mangeait plus, ne dormait plus, ne vivait plus. Il survivait. Tout devenait gris. Et autour de lui, personne ne semblait s'en rendre compte. Trop obnubilés par leurs propres problèmes, ses amis ignoraient ouvertement ceux de Kurt, et il ne faisait rien pour qu'ils s'y intéressent. Mercedes était plus ou moins avec Sam, et elle passait tout son temps libre avec lui. Kurt ne s'en plaignait pas. Il ne se plaignait jamais. De toute façon, il n'était pas le plus important. Ça l'était beaucoup plus de savoir ce que Quinn et Sam avaient fait quand ils étaient ensembles. Il n'était pas important.

Il était en vacances à présent, Carole et son père étaient à Hawaii, en voyage de noces. Finn campait pratiquement devant la télé, quand il n'allait pas chez Puck ou chez Sam pour jouer à des jeux vidéo auxquels Kurt ne comprenait rien. Il ne voulait pas le comprendre d'ailleurs. Les autres membres du Glee Club étaient partis en vacances. Et puis il y avait Kurt, qui restait bloqué à Lima, à faire semblant d'être heureux pour les autres.

Il passait son temps dans son lit, ou sur Internet. Il n'avait même plus envie de chercher de nouveaux habits sur ses sites préférés. Il se contentait de regarder des clips musicaux et de lire des informations inutiles sur les forums idiots qui polluaient le web.

Deux semaines après le début des vacances, il tomba sur un message de « Wr3tch3d » qui racontait qu'après avoir perdu ses passions, elle avait commencé une nouvelle activité, que ça l'avait « sauvée » de la dépression en quelque sorte et blablablabla.

Kurt ne se sentait pas « dépressif ». Il était juste plus sensible, plus triste, plus mou... Il n'avait pas besoin d'une nouvelle activité… De quelque chose à faire… Il ne verrait pas Azimio des vacances. Bien sûr tout reprendrait à la rentrée. Mais en attendant… Il était tranquille… Pourquoi est-ce qu'il sortirait de chez lui, pour s'exposer de nouveau au regard des autres ? Pour qu'on se moque encore de lui ? Il n'avait pas besoin de ça.

Finalement, aussi surprenant que cela puisse paraître, se fut Finn qui réussit à le convaincre.

Un matin, ou plutôt un midi, puisque le jeune homme semblait avoir oublié qu'on pouvait se lever avant douze heures, il demanda à Kurt s'il voulait l'accompagner chez Puck.

- Sérieusement Finn ? Moi ? Chez Puck ? À jouer à je-ne-sais-quel-jeu-de-baston-idiot ?

- Bah… J'sais pas, marmonna Finn, la bouche pleine, mais sinon tu comptes faire quoi ?

- Depuis quand ça t'intéresse ? se braqua immédiatement le châtain.

- J'demande c'est tout… T'énerve pas, grogna son demi-frère.

Oui, depuis cette discussion qu'ils avaient eu dans la salle à manger des Hummel-Hudson, Kurt avait prit une décision. Parce qu'au fond Finn n'était pas idiot, et il risquerait de dire à Burt que son fils passait son temps à ne rien faire. Comme ce n'était vraiment pas le genre de Kurt, il savait que son père soupçonnerait quelque chose, et il ne voulait pas qu'il soit triste, pas maintenant qu'il était en voyage de noces avec une femme formidable. Pas maintenant que son cœur commençait à aller mieux. Un peu.

Et c'était pour ça que Kurt était à présent vêtu de l'uniforme du Lima Bean et qu'il s'apprêtait à démarrer sa première journée en temps que serveur. On l'avait placé sous la tutelle d'une jeune fille du nom de Chelsea McLogan, une petite brune énergique aux yeux verts, qui lui rappelait ironiquement Rachel par moment. Il ne savait vraiment pas pourquoi...

- Aller Kurt ! On se dépêche ! Il est déjà 13h ! Les clients ne vont pas t'attendre !

Il sortit de la pièce qui servait de débarras au café, et de vestiaires à l'occasion, les joues un peu rouges. Se sentant exposé, dans cette tenue qui n'était pas la sienne et qui montrait à quel point il était maigre.

- T'inquiète t'es parfait !

Il ouvrit la bouche, pour protester, mais elle le traina rapidement derrière le comptoir.

- Bon, pour ton premier jour, contente-toi de faire ce que je te dis ok ?

Elle lui sourit, et il acquiesça timidement la tête.

- Détend-toi ! Je ne vais pas te manger tu sais…

- Alors comme ça on terrorise les nouveaux Chels' ? lança un serveur qui se prénommait Callum selon son badge.

- Tais-toi Cal', râla t-elle avant de s'adresser à Kurt plus doucement, excuse-le il est idiot.

- De toute façon mon génie ne sera reconnu qu'après ma mort, répondit dramatiquement Callum, je te souhaite bonne chance avec elle Kurt. Si elle te fais trop peur tu pourras toujours venir nous aider en salle.

Chelsea lui tira la langue, et il rendit sa grimace puis attrapa un plateau pour aller servir les premiers clients qui s'étaient installé à l'étage.

Kurt pouffa légèrement devant les pitreries de ses collègues.

- Bon, y'a deux types de clients, reprit Chelsea, ceux qui viennent pour un « encas » ou un café et ceux qui viennent déjeuner. Mais ça ne te concerne pas, c'est plus Callum et Betty, qui sont déjà en salle. Toi, tu restes à côté de moi au comptoir, tu vas t'occuper des encas rapides : tu prends la commande et tu la prépares. Moi je gère la caisse et je les fait payer, donc oublie juste pas de me dire ce qu'ils prennent.

- O-Ok…

- Ah oui, avant que j'oublie ! Il y a certains habitués ici, donc n'hésite pas à leur sourire et à être sympa avec eux. Si ça arrive je t'aiderais parce que parfois leur commande se résume à : « La même chose que d'habitude. » et que se serait extrêmement bizarre si tu savais dès ton premier jour de quoi ils parlent.

- D'accord merci…

- Pas de quoi ! C'est plutôt moi qui te remercie. La Terre entière a décidé de partir en vacances et on avait vraiment besoin de nouveaux serveurs. Tu arrives au bon moment.

À cet instant, la porte du café s'ouvrit, et un groupe entra et se dirigea vers le comptoir. Kurt se mordit la lèvre : ses premiers clients.

- Chelsea ! Épouse-moi ! lança l'un d'entre eux.

- Rêve toujours James, rétorqua la brune, amusée.

Kurt remarqua qu'il n'y avait que des garçons et… Qu'ils étaient tous habillés de la même façon.

- Pendant qu'on en parle, voilà des habitués : ce sont des élèves de la Dalton Academy de Westerville. Ils viennent souvent et sont assez sympas mais juste tu vois le grand aux cheveux châtains ? Celui qui est à côté du blond et qui est super sexy ?

Kurt hocha doucement la tête.

- Il passe son temps à draguer les serveurs donc fait gaffe à lui si tu veux mon avis.

- C-comment tu sais… Que je… bredouilla Kurt.

- Que tu es gay ? Désolé mais s'en vouloir te vexer… C'est un peu… Évident ?

- Oh… murmura t-il.

- Eh ! T'inquiète j'ai aucun problème avec ça. C'est juste pour toi que je dis ça, Sebastian court un peu après tout les garçons sexys qu'il voit donc…

- On parle de moi ? demanda l'intéressé en s'accoudant au comptoir. Désolé Chelsea mais toi c'est non, il te manque deux pommes et une banane pour me plaire, par contre, ton collègue…

Kurt rougit, d'une part parce qu'on était entrain de le draguer et de deux parce qu'il reconnaissait ce garçon comme le Warbler à qui il avait malencontreusement mater les fesses aux Sélections. Lui, en revanche ne sembla pas s'en rappeler.

Kurt reconnaissait aussi le blond qui avait interpellé sa collègue.

Oui, aussi étrange que cela puisse paraître, Kurt se souvenait de sa première rencontre avec les Warblers.

- Pousse toi Seb', l'interrompit une voix, on voudrait commander.

- Tu déconnes ? Les tableaux avec la bouffe sont affichés au-dessus de moi !

- Oui je sais… Mais…

- Oh non… reprit Sebastian en se retournant, d'un ton moqueur. Me dit pas que tu es trop petit pour les voir Blaine.

Kurt leva les yeux instantanément les yeux, et vit quelqu'un pousser le Warbler du comptoir. Quelqu'un avec les cheveux bruns, plein de gel. Quelqu'un qui leva les yeux et croisa ceux du jeune homme. Quelqu'un dont les sourcils se froncèrent, et dont les pupilles mordorés s'illuminèrent en reconnaissant le serveur, à qui il adressa un sourire éclatant. Blaine Anderson.

- Oh, tu es... il fronça de nouveau les sourcils, réfléchissant, … Tu es le garçon des Sélections… Tu t'appelles… Hum… Kurt ?

Oui, Kurt se rappelait aussi parfaitement de sa première rencontre avec Blaine Warbler Anderson.


Voilàààà. N'hésitez pas à laisser une review, parce que sinon je vais considérer que c'est nul et je vais abandonner. (Trooooop de motivation en moi.) Euh… Le prochain chapitre sera peut-être poster d'ici deux semaines, parce qu'avant je suis en vacances où j'ai pas le wifi. Je suis nulle pour respecter un délai, donc m'attendez pas trop uu. (Rassurant hein ? 8D)
Merci d'avoir lu :D.

Et comme j'ai parler : je remercie Cindy (Klaiindy) pour m'avoir corrigé et conseillé, je remercie Lenny parce que sans nos rps j'aurais pas eu l'idée pour cette fiction, et je remercie mon papa de m'attendre alors que j'écris ces mots parce qu'il faut que j'aille faire ma valise.

Bref, bonne vacances, bonne journée et joyeux noël.
À la prochaine o/