Notes :
Je suis de retour !
Voici quelques précisions sur ce chapitre : classé "humour" à cause de ses circonstances grotesque, ensuite, histoire vraie ! Et oui, ce qui est arrivé à Asami m'est arrivé, sauf que j'avais un gars en face de moi. Mes amis en rient encore... Bref, ensuite l'histoire se passe dans un bus. Je mentionne plusieurs fois des sièges dépliables. Peut-être une petite précision quant à ce que j'appelle « sièges dépliables » serait plus juste ? Effectivement, pour ceux qui ne sont pas habitués à ce moyen de transport ou ne voient pas du tout de quoi je veux parler, ça peut être compliqué. Ces sièges sont des sièges dépliables en cas d'absence d'un fauteuil roulant. Il s'agit de simple carré pour avoir des places supplémentaires lorsque besoin est.
Ce travail était censé être un one-shot mais ça ne le sera pas. Donc une histoire courte sur 3 chapitres. Je poste le deuxième dès que possible !
C'est en attendant mon plus gros travail, énorme travail que je n'ai pas fini, d'ailleurs... J'ai des problèmes avec mes chapitres qui sont horriblement long !
Pas de lecteur Bêta et je dois avouer que je n'ai pas fait autant de relectures que d'habitude. Donc je suis désolée pour toute faute qui puisse apparaitre.
Bon fini mon bla-bla et bonne lecture !
Asami était une étudiante brillante. Son père, Hiroshi Sato, était un riche PDG d'entreprise. Pourtant, elle refusait de jouir de l'avantage d'une limousine avec chauffeur pour l'emmener à l'école. Contrairement à ce qu'on pouvait penser, même si l'héritière était née dans le luxe, elle voulait être traitée comme les autres. Et pour cela, elle refusait nombre des avantages qui lui étaient offerts.
Ainsi, tous les matins, Asami s'obligeait à se lever plus tôt qu'elle ne le pourrait pour prendre le bus de l'école. Après avoir déjeuné en vitesse, s'être lavée et avoir embrassé son cher père, elle quitta la maison pour se diriger vers son arrêt de bus. Après une dizaine de minutes de marche, elle arriva. Là, elle retrouva sa très fidèle amie Opale. Il y avait d'autres personnes à l'arrêt mais elle ne s'en préoccupait pas. Au lycée, elle n'était pas vraiment très populaire. C'était sûrement dû à son statut de bonne élève que les gens appelaient affectueusement : « intello ».
Quoi qu'il en soit, elle préférait rester avec Opale, sa meilleure amie. Les deux adolescentes discutèrent des banalités quotidiennes en attendant leur bus. Elles en virent plusieurs fois passer mais ce n'était pas le leur. Après quelques minutes, il arriva enfin. Préférant éviter la foule de jeunes élèves turbulents qui poussaient pour rentrer dans le car, elles entrèrent dans les derniers. Opale, qui était derrière Asami dans l'allée, la poussa pour qu'elles s'installent dans les sièges dépliables. C'était quelque chose qu'Opale adorait faire, s'asseoir dans ces sièges-ci. Son amie ne contesta pas ; de toute façon, il ne restait pas beaucoup de place de libres. Si elles voulaient se mettre à côté, il n'y avait pas trop le choix. Elles s'installèrent donc dans ces fameux sièges dépliables.
En face des deux filles se trouvait deux autres personnes d'approximativement leur âge : en face de l'héritière était une fille aux yeux immensément bleus et à la peau foncée en train de discuter avec son ami légèrement trapu aux yeux verts. En y repensant, Asami se dit qu'ils étaient sûrement dans le même lycée qu'elles. Le bus démarra. Opale et Asami reprirent leur conversation.
Après une distance fort négligeable, le bus freina brutalement. Opale réussit à s'accrocher au siège, mais Asami fut bien plus maladroite. Si bien qu'elle tomba sur la fille en face d'elle. Ses mains, qui s'étaient mises en avant pour la protéger d'un futur choc, se retrouvèrent sur le corps en face d'elle. Dans sa tête, l'héritière eut du mal à comprendre ce qui venait de se passer. Cependant, ce dont elle était sûre c'est qu'à l'instant elle avait une main posée sur la poitrine de la fille aux yeux bleus et l'autre sur son ventre — d'ailleurs très ferme — et sa tête s'était cognée vers le bas de son ventre, comme vraiment très bas… Dès qu'Asami ne fut plus sous l'effet du mouvement du freinage, elle se dégagea et retourna sur son siège. Instantanément, le sang rampa sur son visage, l'empourprant d'une magnifique couleur rouge vive. Une chaleur insoutenable l'enveloppa, lui faisant croire qu'elle se trouvait dans four. Avant même qu'elle ne puisse prononcer des excuses, le garçon aux yeux verts s'exclama :
- Hey, Mako, Mako, Mako ! Asami vient de tomber sur Korra !
Oh… Maintenant, elle savait qui c'était. Bolin avait la réputation de connaitre un peu tout le monde… Mako était son grand frère et Korra sa meilleure amie. L'héritière avait entendu une rumeur comme quoi ils seraient sortis ensemble. Peu importe, elle s'en fichait des choses de ce genre.
La remarque du plus jeune des frères eut pour effet d'alerter tout le bus sur le récent accident. Tout le monde cherchait à voir ce qui venait de se passer. Des élèves curieux se retournaient en essayant de pouvoir regarder la scène. Super…
- Je… Je suis désolée, bredouilla Asami un peu humiliée, la chaleur de la honte l'enveloppant. Je suis vraiment désolée.
- Non, c'est bon, pas de problème, répondit Korra avec un charmant sourire rassurant.
Pourtant, ça ne la rassura pas tant que ça. Alors, une lueur rouge toujours sur son visage, elle continua à s'excuser.
- Mille pardons. Je n'ai vraiment pas fait exprès.
Elle entendit ses gloussements de sa meilleure amie à côté d'elle. Elle lui lança un regard noir pour qu'elle se reprenne. Ce qui eut exactement l'effet inverse : Opale se mit à exploser de rire, c'était à peine si elle ne pleurait pas…
Alors, sur la défaite, Asami se mit à regarder le paysage en essayant d'ignorer son amie qui se moquait ouvertement d'elle et les regards qui la fixaient. Quand est-ce que ce trajet allait enfin se terminer ? Encore 15 minutes ? Mais pourquoi ! Elle essaya tout le trajet d'éviter le regard de la jeune fille en face d'elle qui se posait parfois sur elle. Quelques fois, elle renouvelait ses excuses ressentant le besoin inexplicable de se faire pardonner. Elle ne voulait pas que la fille aux yeux bleus croie qu'elle l'avait pelotée ou quelque chose comme ça. Même si c'était accidentellement le cas…
Alors, elle passa tout son trajet en mode « tomate », brûlante comme atteinte d'une fièvre isolante, supportant le rire de son amie que chaque excuse ravivait et faisant mine d'être absorbée par ce même paysage qu'elle avait déjà vu des centaines de fois. De plus, elle s'accrocha fermement à la rambarde pour éviter un autre incident. Rambarde qu'elle serrait très fermement à chaque virage, accélération et surtout coup de frein !
Elle se sentait terriblement honteuse pour avoir été si maladroite. Ça ne devait jamais se reproduire. Vraiment jamais. On peut supporter une humiliation. Mais plusieurs… Elle se débrouillerait pour que ça n'arrive plus ! Parce que cette honte l'étouffait d'une chaleur insupportable qu'elle ne pourrait pas se débarrasser avant la fin de la journée.
Asami crut qu'elles n'arriveraient jamais tellement ce trajet paraissait long. Ce n'était pourtant que 15 malheureuses minutes parmi tant d'autres… Quand enfin, elles arrivèrent à l'école, Opale ne manqua pas de raconter ce qui s'était passé à leurs amis. Voilà un incident qu'on ne lui laisserait pas oublier de sitôt !
Notes :
Merci d'avoir lu ! J'essaye de poster la suite demain. N'hésitez pas pour tout commentaire ! Tout les écrivains les adorent. Et je suis loin d'être l'exception !
