Disclaimer : Harry Potter appartient à J.K Rowling et l'histoire appartient à DominaSeraphim, je ne suis que la traductrice.
Titre: The White Lord
Résumé : Harry Potter est trahi par ceux en qui il avait le plus confiance. Il va donc retourner dans le passé pour s'unir avec son âme sœur et l'aider sur son chemin vers l'équilibre entre Ténèbres et Lumière.
Pairing: HP/LV
Prologue :
Harry Potter n'était pas heureux. Il n'avait pas une vie joyeuse, même s'il avait tué le plus diabolique Dark Lord de tous les temps, Lord Voldemort. Pourquoi Harry Potter n'était-il pas heureux ? Il avait après tout accompli son dû, rendue la prophétie réelle et sauvé ses amis de la mort et de la douleur.
Il n'était pas heureux parce qu'il avait été trahi.
Trahi par ceux qu'il croyait être ses meilleurs amis. Ceux pour qui il était prêt à mourir à tout instant. Ils avaient pris son argent, son héritage. Ils avaient pris tout ce qu'il avait parce qu'il était soit disant dangereux et incontrôlable.
Bien sûr qu'il était incontrôlable. Il n'était pas une sorte d'animal de compagnie qui suit les ordres après tout, il était un être humain.
Ses amis et le côté de la Lumière l'avaient abandonné au moment où son « devoir » fut fini. Il avait été utilisé comme un outil depuis le moment où il avait été place sur le seuil des Dursley. Il le savait maintenant. Il le savait avec une effrayante clarté et s'était promis vengeance.
Vengeance pour son horrible enfance, entre les coups et les humiliations, lui rendant difficile toute relation affective et amicale. Le laissant faible mentalement, physiquement et émotionnellement. Vengeance pour les fausses amitiés dans lesquels ils l'avaient enfermé durant sept ans, sept ans d'enfer et de manipulations qui l'avait encore une fois rendu faible. Vengeance parce qu'ils l'avaient utilisé comme une marionnette, endoctriné et envoyé faire les sales besognes pour eux.
Vengeance pour l'avoir fait tuer sa propre âme sœur.
Et après l'avoir laissé baigner dans son propre sang, lui disant de mourir ou de survivre par lui-même, sans leur aide. Ils feraient en sorte qu'il soit oublié, ils lui avaient dit, ils feraient de lui un traître et prendraient toute la gloire du meurtre de Voldemort. Ils seraient les héros avec l'aide de Dumbledore, et il ne serait pas capable de revenir dans le monde sorcier.
Et c'est ce qu'il s'était passé.
Harry Potter avait survécu, avec l'aide de sa propre magie il s'était maintenu en vie jusqu'à ce qu'un homme habillé en noir apparaisse juste devant lui. L'homme lui avait jeté un coup d'œil et l'avait plongé dans un coma magique. Il s'était réveillé trois mois plus tard dans une infirmerie inconnue.
Là il avait parlé avec l'homme en noir, qui était nul autre que Severus Snape, et Snape lui avait raconté ce qui était arrivé dans le monde magique, mais aussi ce qui lui était arrivé à lui. Snape l'avait emmené chez les Elfes. Les véritables Hauts Elfes, gardiens de l'équilibre du monde, lui avaient dit qu'il était né Light Lord, comme Tom Marvolo Riddle était né Dark Lord, c'était une part de l'équilibre. Sans la Lumière les Ténèbres ne peuvent pas exister et sans les Ténèbres la Lumière ne peut pas exister.
Mais à cause des manipulations dont il avait été victime son vrai pouvoir ne s'était jamais révélé, et il n'avait pas pu prendre sa réelle place dans le monde. Il avait beaucoup de blocs, l'empêchant d'utiliser les connaissances et l'intelligence dont il était capable, sa magie avait été étouffée. C'était remarquable qu'il ait, quand même, pu tuer Voldemort.
Mais parce qu'il avait ces blocs, l'équilibre n'était plus. Et le monde allait lentement s'effriter, pas seulement le monde magique, mais aussi le monde normal, les Moldus. Et il n'y avait rien qu'ils pouvaient faire pour arrêter la destruction.
Sauf une chose.
Les Elfes avaient donc enlevé les entraves qu'il avait sur lui, et avaient commencés à l'entraîner avec toutes leurs connaissances. Après cinq ans d'entraînement Harry Potter devint le dernier Mage foulant la Terre. Et il put prendre sa place en tant que véritable Light Lord.
Harry Potter n'était pas heureux. Il savait qu'il ne serait jamais vraiment heureux avant d'avoir pris sa vengeance sur les personnes qui avaient été abusif envers lui, mais il fallait qu'il soit libre de son besoin de vengeance pour pouvoir sauver le monde comme convenu.
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Hadrian Jove Potter regardait le château qu'il avait considéré comme sa maison depuis qu'il l'avait vu à onze ans. Le château avait été son refuge, il l'avait toujours protégé, permis de se sentir en sécurité et important.
Lentement il marcha en direction des grandes portes menant au château. Il n'était pas sûr de comment le château allait l'accueillir. Mais il n'avait pas besoin de s'inquiéter, un fort sentiment de chaleur et la sensation d'une étreinte, lui assura que le château lui souhaitait la bienvenue à la maison.
A l'intérieur il regarda les portes menant au grand hall. Elles étaient fermées et à l'intérieur les élèves et professeurs étaient rassembler pour célébrer Halloween. Il savait avec certitude que tous ceux qui l'avaient trahis se trouvaient derrière ces portes, célébrant une fête dont ils avaient oubliés la véritable signification, juste parce que les nés Moldus étaient habitués de célébrer cette nuit d'une certaine façon.
Doucement il prit une grande inspiration, avant de demander mentalement au château d'ouvrir les portes.
Elles s'ouvrirent lentement, faisant se retourner toutes les personnes pour regarder les portes ainsi que la personne se tenant dans le hall, attendant d'entrer. Il était vêtu d'une robe gris sombre sous laquelle on pouvait voir un pantalon en cuir vert, des bottes noires, un t-shirt blanc et une épée.
L'homme avait d'épais cheveux noirs en bataille. Quand il leva lentement la tête pour balayer du regard les tables, on put voir ses yeux briller d'un vert sombre semblable au sortilège de mort. C'était un homme dont il fallait avoir peur, pensa tout le monde. Cette pensée arriva jusqu'à Hadrian.
« Harry Potter ! »
Il entendit son ancien nom depuis la table de professeurs, puis laissa son regard rencontrer celui terrifiant d'Hermione Weasley, née Granger, qui souriait lentement.
« Bonjour, 'Mione. Comme c'est bon de te revoir. »
« Que fait tu ici ? Tu es un criminel ! »
Cette voix vient d'à côté de la jeune femme, Hadrian laissa ces yeux naviguer jusqu'à l'homme roux assis là.
« Bonne journée à toi, Ron. Il semble que les années t'ait réussi. »
Et c'était vrai. Le Ron Weasley bizarre et trop grand pour ses vêtements de seconde main n'existait plus. Maintenant il était habillé de vêtements sur mesure, visiblement coûteux.
« Bienvenue Harry, voudrait-tu quelque chose ? »
Cette fois ses yeux devinrent encore plus durs quand il regarda l'homme qu'il avait cru être son mentor.
« Albus, je vois que vous êtes toujours vivant. J'aurais cru que vous auriez péri des années auparavant vieil homme. »
« Je suis encore jeune, Harry. Et il me reste encore de nombreuses années. »
« J'en suis sûr. »
Il bloqua ses yeux dans ceux du directeur. Ils menaient une bataille de volonté avec seulement leurs regards. Les yeux bleus du directeur étaient froids, et non plus scintillant et omniscient comme Hadrian l'avait connu en grandissant.
« Pourquoi es-tu là traître ?! » la voix de Ron sonnait comme s'il voulait paraître fort, comme un héros.
« Je ne suis pas là pour me battre. Je voulais juste vous dire au revoir avant de partir. Je suis aussi venu récupérer quelque chose que vous avez gardé ici pensant que c'était à vous. Et bien sûr également pour vous donner à tous un petit présent comme remerciement pour tout ce que vous avez fait pour moi.
Je vous donne la Vue, j'espère que vous apprécierez le geste. »
Alors qu'il disait ça tous les professeurs, sauf Severus Snape, commencèrent à trembler et leurs yeux roulèrent dans leurs orbites avant qu'ils s'évanouissent. Les étudiants paniquèrent.
« Silencio. » Les cris s'arrêtèrent. « Ils iront bien dans quelques heures. Asseyez-vous et détendez-vous je ne leur ai rien fait de fatal. »
Il se détourna des étudiants qui s'étaient calmés avec l'aide de leurs aînés et des préfets.
« Vous êtes prêt à partir professeur ? »
« Je suis prêt depuis cinq ans Mage, qu'est qui vous a pris si longtemps ? »
« Désolé je devais m'occuper de quelques choses avant de pouvoir partir. » Et la façon dont il le dit fit frissonner ceux qui l'entendirent.
Ensemble Severus Snape, Maître de potions, et Hadrian Jove Potter, précédemment Harry James Potter, et maintenant Mage, quittèrent Poudlard école de sorcellerie, après qu'Hadrian se soit mentalement promis de revenir quand le temps seras venu.
« Qu'est-ce que tu leur as fait ? » la question n'était pas posé sur un ton désapprobateur ou en colère pour ce qu'il avait fait, seulement curieux. Avec un petit sourire Harry répondît.
« Je leur ai fait vivre toute ma vie de mon point de vue. »
Severus Snape s'étrangla, avant qu'un sourire diabolique étire ses lèvres et qu'il se mette à rire.
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Il avait maintenant eu une sorte de revanche sur ceux qui l'avaient maltraité. Et il était temps de passer à autre chose. Il avait besoin de partir. Tout était prêt.
Il n'y avait que lui qui hésitait.
Et il ne pouvait pas partir s'il n'était pas sûr.
« Professeur ? »
« Je ne t'es pas dit de m'appeler Severus, Hadrian ? »
« Si, mais… »
« Pas de mais. » Le sombre visage fronça les sourcils avant de soupirer et de lissé son expression. Il attrapa Harry et le fit tomber sur ses genoux. « Qu'est-ce qui ne va pas gamin ? »
« J'ai peur Severus. »
« Bien sûr que tu as peur. Qui ne le serait pas ? » La voix apaisa Harry « De quoi as-tu peur ? »
« J'ai peur que tu me déteste à nouveau, peur qu'Il ne m'aime pas, et que… » Les mots ne voulait pas sortir, mais il semblât que Severus le comprit quand même.
« Tu as presque vingt-trois ans et tu es encore si peu confiant? Je te l'ai dit je ne te détesterais pas si tu vas dans une autre maison que Gryffondor. Je vais, si je me connais bien, t'ignorer car tu ne seras pas la réplique de ton père. Et tu sais qu'Il t'aimera, il n'y a personne d'autre qui peut le compléter aussi bien que toi. Et n'ai pas peur de ton pouvoir, tu sais que tu peux le contrôler. Tu n'as pas besoin d'être effrayé d'être manipulé non plus, parce que tu sauras si cela arrive. »
Harry se sentais en sécurité et au chaud dans l'étreinte de Severus, et il savait que le plus âgé disait la vérité. Il n'aurait pas trop de problèmes parce qu'il l'avait déjà fait, il serait comme un voyant. Hé, il pourra gagner des paris grâce à ça.
Soudain son visage fut attrapé et tourné de sorte qu'il regarde directement dans les yeux de Severus. « Rappelle-toi Hadrian, tu es le Light Lord et un Mage. Tu n'as pas à te limiter, mais tu dois te cacher. Et Il est ton compagnon destiné, Il ne peut pas ne pas t'aimer après qu'il est appris à te connaître. »
« Merci Severus. »
Severus étudia son visage un moment, avant d'acquiescer et de le lâcher. « Vas-y Hadrian, avant que tu ne sois trop vieux ou qu'il soit trop tard. »
« Au revoir Severus. Je t'ai… »
« Ce n'ai pas un au revoir Hadrian, c'est un « à bientôt». »
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« Tu es prêt Hadrian ? »
« Oui. »
« Rien que tu penses encore devoir faire ici ? »
« Non. »
« Rappelle-toi quand tu auras quinze ans… »
« De t'envoyer une lettre et de te dire que j'ai reçu mon héritage magique. »
« Précisément. »
Hadrian se détourna de toutes les personnes qu'il avait connu ces cinq dernières années et marcha sans hésitation vers l'arche de la chambre sacrée du temps. Quand il marchera à travers l'arche il sera là où il avait besoin d'être pour rectifier l'équilibre.
Il ne regarda pas en arrière, parce qu'il savait que s'il le faisait il ne pourrait pas partir, il se tournerait de nouveau et cette fois définitivement.
Quand il traversa le passage, l'obscurité l'entoura, et s'emparât de tous ses sens. Il ne savait plus où il était, s'il était en haut ou en bas ou même debout, tout était juste noir et confus. Il ferma ses yeux.
Soudainement il y eut de la lumière, et il ouvrit les yeux sur ceux noir de Rubeus Hagrid, le demi géant et garde-chasse de Poudlard.
Le demi géant avait les yeux larmoyants, et un air triste en regardant Hadrian. Il avait l'air miteux et incertain. « J'suis désolé 'arry. P'tit. J'suis désolé. » Et d'un coup le parapluie fut dans son champ de vision, avec une petite lumière au bout. Il baya et lentement ferma les yeux, s'endormant, trop faible pour lutter contre le sort jeté sur lui.
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Il fut réveillé par le cri provenant d'une femme ressemblant à un cheval, qui venait d'ouvrir la porte de chez elle pour prendre le journal. Petunia Dursley était exactement comme il s'en rappelai. Et ce détestable cri était le même que celui qui l'avait chassé pendant ses jeunes années.
Il la regarda calmement, attendant ce qui allait arriver après. Il savait qu'il ne pouvait pas faire grand-chose vu qu'il n'avait que quinze mois, et le corps d'un bébé ne supporte pas beaucoup de choses, et surtout pas la magie.
« Qu'est-ce qu'il y a, chérie ? » retentit la forte voix de Vernon Dursley. Et tout de suite après, l'homme apparu à la porte pour voir ce qui avait fait crier Petunia. En regardant sa tante puis son oncle, Hadrian pensa que ce dernier avait toujours été corpulent. Il était assez calme, le rendant presque anormal. Il savait que s'il les effrayait assez ils feraient ce qu'il voulait.
« Rentre-le à l'intérieur avant que les voisins le voit ! » Il fut attrapé violemment par des mains sans que personne ne se soucie de son bien-être et fut emmené à l'intérieur. La porte fut fermée avec un « boum », la faisant vibrer.
«D'où vient-il ?»
Petunia pris la lettre des mains d'Hadrian, là où le directeur l'avait placé.
« C'est leur enfant ! » Cria-t-elle une nouvelle fois après avoir lu le parchemin. « Il est écrit qu'ils ont été tués par la magie, et comme nous sommes sa seule famille vivante, il doit rester avec nous. Je ne veux pas de cet enfant, on en a assez avec Dudley ! »
« Bien sûr, Petunia chérie, nous n'allons pas garder l'enfant. » Vernon répondit avec une voix qu'il essayait rendre apaisante. Ce qui n'aidait en rien.
« Nous devons garder l'enfant, c'est écrit dans la lettre. Si on ne le garde pas ils vont venir ici ! »
« Absolument pas ! Je ne veux pas de ces monstres chez moi ! » Vernon commençait à rougir, faisant se demander Hadrian si son cœur n'allait pas s'arrêter. Petunia semblait vouloir dire quelque chose de plus mais un cri à l'étage la fit se taire.
« Je vais le mettre dans le placard à balais, là il ne sera pas dans nos pieds. »
« Et quand il va commencer à crier ? »
« Ignore le, il va vite apprendre à se taire. »
Hadrian vit la porte du placard se rapprocher de plus de plus. Cette dernière était ouverte et il fut déposé à l'intérieur. Parfait ! Maintenant tout ce qu'il avait à faire était de rester silencieux. Il regarda la couverte dans laquelle il était emmitouflé et vit les initiales HJP.
Il bailla joyeusement, et ferma ses yeux une fois de plus pour dormir un peu.
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Trois jours dans le placard, et personne n'était venu le voir. Hadrian avait faim et il avait besoin d'être changé. Mais est-ce que les Dursley se souciaient de lui ? Le laisserait-il avoir à manger ou s'occuper de ses autres besoins ? Non, bien sûr que non.
Il voulait crier, mais il savait qu'il ne devait pas. S'il le faisait, le plan échouerait. Il avait besoin de faire quelque chose de plus, quelque chose pour les terrifier suffisamment.
« … »
Peut-être qu'il devait essayer ça.
Hadrian se concentra fortement, se représentant la cuisine dont il se souvenait très bien après y avoir travaillé pendant dix ans, et transplanat.
Il atterrit sur le banc de la cuisine, à côté de la nourriture. Doucement il rampa vers le pain, pris un morceau et commença à croquer dedans, heureux d'enfin pouvoir manger.
« AAH ! »
Le cri que poussa Petunia lui fit lever les yeux de son pain. Elle se tenait devant la table de la cuisine, serrant une main contre sa poitrine, respirant bruyamment. Elle était choqué, Hadrian voulait sourire, mais se repris. Il recommença à manger, croquant doucement en regardant le visage blafard de Petunia Dursley comme si elle était une émission télévisé.
« Qu'qu' il y a Petunia, chérie ? » Vernon arriva en courant comme un hippogriffe prêt à protéger son nid. Hadrian voulu rire encore plus à cette vision. Qu'est-ce que son oncle penserait s'il savait qu'il ressemblait à une créature magique ?
Il aperçut Hadrian assis sur le banc, et Petunia hyperventilant à côté de la table de la cuisine, et devint instantanément tout rouge. « Je ne veux pas de cette chose anormale chez moi ! C'est le fardeau de quelqu'un d'autre, je vais le balancer à la porte d'un orphelinat de Londres ! »
« Mais ils… »
« Non, c'est mon dernier mot ! »
Et il sortit de la cuisine sans un regard.
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Cette nuit-là Hadrian fut sorti en cachette de la maison et conduit à la voiture. Vernon Dursley regarda attentivement en haut et en bas de la rue, s'assurant que personne ne regardait leur maison avant de prendre le paquet qu'était Hadrian et de le poser sur le siège arrière. Hadrian était encore une fois emmitouflé dans sa couverte portant ses initiales. Il voulait voir où son oncle allait le déposer avant de s'endormir.
La route jusqu'à Londres parut durer des heures. Hadrian resta couché où il était, regardant Vernon, qui lui s'assurait de ne pas poser ses yeux sur Hadrian. Hadrian trouvait ça hilarant. Finalement ils s'arrêtèrent et Vernon quitta la voiture. Ensuite il ouvrit la portière d'Hadrian, le souleva et le déposa sur le sol froid du perron d'un orphelinat dans le pire quartier de Londres.
Hadrian regarda Vernon avec un regard intelligent avant de gazouiller joyeusement. Son oncle frissonna, avant de retourner à la voiture et de rentrer chez lui sans un regard en arrière pour son neveu.
Tout allait selon le plan et Hadrian s'endormi joyeusement sur le perron.
