Effectivement ça fait très longtemps que je n'ai poster quelque chose. Mais j'aime beaucoup ce petit OS que j'ai écrit, alors j'espère que vous l'apprécierez aussi.

Bonne lecture !


POV Bella

Je sors de l'arrière-boutique, un grand carton dans les bras. Qu'est-ce que je déteste ce boulot. Je le dépose sur le comptoir et me penche pour sortir les ciseaux du tiroir. Je souffle, tout ça pour me payer des vacances. Au moins, je n'ai pas à travailler dans un fastfood miteux, pour un salaire de misère.

« Mademoiselle ? » Je me retourne vers la cliente, un sourire commercial scotché au visage.

« Bonjour, que puis-je faire pour vous ? » M'enquis-je. Elle fait un petit sourire gêné et me montre un soutien-gorge rembourré.

« Et bien j'aime beaucoup ce modèle, mais il me serre un peu. Je ne comprends pas, normalement j'ai cette taille… » Je respire un grand coup et me mordille la lèvre inférieur pour m'empêcher de dire un truc que je regretterais, du genre : évidemment que ça te serre, idiote, c'est au moins trois taille trop petit.

On penserait que les femmes qui achètent leurs lingeries dans des boutiques de luxe connaitraient au moins leur propre taille, en faite non. Je penche légèrement la tête.

« Et bien, si nous allions regarder ce qui vous va ? » Elle me lance un regard reconnaissant. Je nous dirige vers le rayon où elle a sorti son modèle et lui propose un soutien-gorge qui lui irait.

« En choisissant un sous-vêtement à votre taille, vous n'aller pas seulement vous sentir à l'aise, mais en plus, ça vous apporte du soutien, ce qui peut s'avère très utile quand on a une forte poitrine. Aussi, quand c'est trop petit, ça devient très visible sous les vêtements. » Je lui explique pendant qu'elle l'essaie dans une des cabines.

Elle en ressort un sourire au visage :

« Je n'arrive pas à croire que pendant tout ce temps je me suis juste trompé de taille. » Nous nous rendons à la caisse pour terminer l'achat. Au moins la patronne sera contente, ça a était une bonne journée. Quand la dernière cliente quitte le magasin, j'ouvre le carton de la nouvelle livraison et en sort les jarretelles et accessoires divers. Je m'apprête à les accrocher de à des cintres, quand la porte s'ouvre. Je ne prends pas la peine de relever la tête :

« Nous allons fermer. » Une voix sensuelle et masculine à souhait répond d'un ton arrogant.

« Ce sera fermé lorsque j'aurais fini. » Je hausse un sourcil et regarde qui peut bien être ce connard. Un mec dans la vingtaine se tient devant la porte, les bras croisés, son t-shirt étant très flatteur, mettant en valeur ses muscles, des cheveux auburn et décoiffés; en bref, sexy. Il enlève ses lunettes de soleil de marque. Il a de putains de yeux verts. Quel est ce son ? Oh, juste moi, jetant mes sous-vêtements en travers de la pièce.

« Je vous demande pardon ? » Il passe une main dans ses cheveux et fait un sourire en coin.

« J'ai besoin d'acheter un cadeau. » Je n'arrive pas à décider si c'est juste une blague ou s'il est vraiment sérieux.

« Oui, je comprends… » Je parle lentement tout en plissant les yeux. « Sauf que vous allez devoir revenir demain, le magasin est fermé. » Il ricane et secoue la tête.

« Non, c'est vous qui ne comprenez pas : je connais bien Tanya, la patronne, si vous refusez, je vous ferais virez. » Dit-il simplement. J'ouvre la bouche, stupéfaite. Mais quel enculé ce gars. Je pince mes lèvres l'une sur l'autre, puis à contre cœur lui demande :

« Que puis-je faire pour vous ? » Il me lance un sourire plus que satisfait, qui me donne envie de l'étrangler et hausse ses larges épaules.

« Il me faut un cadeau, je pensais à un ensemble. »

« Très bien, et quelle couleur ? » Il pointe son doigt vers un ensemble bleu nuit. Je lisse ma jupe et attrape ce qu'il m'a demandé. Je remarque qu'il en profite pour me reluquer sans gêne.

« Ce modèle vous convient-il ? » J'entends moi-même l'agacement dans ma voix. Il fait comme si il ne l'entendait pas.

« Ouais, il a l'air bien. Elle fait environs votre taille, je crois. » Je sors une taille 80C et le lui montre, demandant silencieusement son accord. Il sourit vicieusement. « Vos seins font plus petits, quand vous êtes habillée. » Bon, là il me faut un self-control incroyable pour ne pas lui sauter à la gorge. Je sors un string taille S et les dépose rapidement sur le comptoir.

« Mais qu'est-ce que vous faites ? » Demande-t-il étonné. Je me retourne déconcertée.

« Je… N'emballe pas ? » Je demande hésitante. Je ne comprends pas où il veut en venir. Il me regarde comme si un troisième œil venait de me pousser au milieu du visage.

« Je ne vais pas l'acheter sans savoir à quoi ça ressemble. » M'explique-t-il comme si c'était évident. Je fronce les sourcils.

« Vous comptez revenir avec votre copine, ou… » Il me lance un regard qui me fait sentir totalement idiote.

« Bien sûr que non, vu que c'est une surprise. Vous allez l'essayer. » Je ricane.

« Vous êtes sérieux là ? » Malheureusement, il a l'air d'être on ne peut plus sérieux. « Vous croyez vraiment que je vais paradez devant vous en petite tenue ? » Il sourit et passe une fois de plus une main dans ses cheveux. Je commence à comprendre le coté décoiffé. En plus ça le rends complètement canon, cet espèce de petit con arrogant.

« C'était quoi votre slogan déjà ? Le client est roi ? » Un sourire en coin collé au visage, il continue : « Evidemment si vous refusez de me servir, je reviendrais quand Tanya s'occupera du magasin. » J'hésite pendant un moment puis me dirige vers une cabine d'essayage. J'évite de le regarder en refermant le rideau. Je n'arrive pas à croire que je fais ça. En même temps, au moins une personne profitera du fait que je me fasse épiler le maillot intégralement, vu ma vie sexuelle totalement inexistante. J'attache l'agrafe du haut et enfile le string avant d'ouvrir le rideau. A ma grande satisfaction il reste là la bouche légèrement entrouverte. Évidemment il se reprend rapidement et réplique d'un ton très agaçant.

« Ca avait l'air mieux dans la vitrine. » Je roule des yeux. Je ne sais pas trop comment me mettre, alors je reste juste là, les bras le long de mon corps. Il me scrute, hésitant.

« Retourne-toi. » Putain ! Je m'exécute sans répondre. Je l'entends se rapprocher. Son souffle dans mon cou. Je frisonne involontairement. Sa main passe sous mon bras et touche doucement la dentelle sur mon soutien-gorge. Je ferme les yeux, me sentant déjà excité.

Puis tout à coup, il s'éloigne et sa voix claque comme un fouet. « Je n'aime pas du tout celui là. » Je me retourne, prêt à insulter ce petit bouseux, mais me ravise quand je remarque qu'il a les yeux fixés sur mes seins. Je croise mes bras sur ma poitrine. Il me jette d'autres sous-vêtements. Je respire doucement, tentant de ne pas péter un plomb. Je referme le rideau, furieuse et me dépêche d'enfiler l'ensemble. Il en a choisit un rose pâle avec de la bordure noir.

« C'est le dernier que j'essaie, après je dois vraiment fermer. » Dis-je en ouvrant le rideau. Il se trouve qu'il est plus proche que je ne l'avais prévu, me cognant contre son torse. Il pose sa main dans le bas de mon dos pour m'empêcher de tomber. Il est vraiment grand. Je suis obligé de relever la têt pour pouvoir le regarder dans les yeux. Je hausse un sourcil quand sa main descend vers ma fesse droite.

« T'inquiète pas, j'aime bien celui si. » Murmure-t-il sans lâcher mon regard. Des papillons commencent à voleter dans mon ventre tellement je suis excitée.

« Bas les pattes. » Je dois avouer que je ne suis pas bien convaincante. Sa main se retrouve entre mes jambes avant que j'en ai conscience, caressant le tissu de mon string.

« Tu es pourtant bien mouillée, petite coquine. » Il ricane, puis se penche. J'halète quand ses lèvres se retrouvent sur mon épiderme. Il grogne et me pousse brusquement dans la cabine, refermant le rideau d'un même mouvement.

« T'es sacrément bandante. » Il suçote la peau de mon cou et je penche la tête pour lui laisser de l'espace. Il se baisse et m'attrape par les cuisses pour ensuite me soulever. J'entortille mes jambes autour de ses hanches, alors qu'il me colle contre le grand miroir froid. J'agrippe ses cheveux et l'obliger à s'écarter. Nous nous regardons pendant un bref instant avant de s'embrasser avec fougue. Et je peux affirmer que c'est le meilleur baiser de mes dix- sept ans d'existence. Il repousse mes talons et le tas d'habit par terre d'un coup de pieds et dégrafe habilement mon agrafe d'une seule main. Il caresse mon dos et je mordille doucement sa lèvre inférieure. Je le contrains à me relâcher et le pousse contre la paroi derrière lui et relève son t-shirt. Bien évidemment il est foutu comme un dos. Des abdos bien dessinés, mais pas exagérés et des pecs gonflés. Je gémis en le regardant. Il est vraiment canon. Je remarque que mes mains tremblent légèrement quand je détache sa ceinture.

Il essaie de reprendre le contrôle, mais je lui lance un regard qui en dit long. Il relève les deux mains, faisant signe qu'il se rend, puis les pose sur mes joues pour me rapprocher de lui. Je dois me mettre sur la pointe des pieds pour atteindre ses lèvres. D'un coup sec, je baisse son jean et son boxer. Il grimace quand je le griffe "par accident" au passage. Il me soulève de nouveau.

Il me soutient d'un seul bras, utilisant son autre main pour caresser ma joue tout en m'embrasser. Je passe mes mains dans ses cheveux, les tortillant autour de mes doigts. Son index descend de ma joue à ma mâchoire, l'antérieur de mon cou, ma clavicule et empoigne ma mon sein sans grande délicatesse. Je gémis de nouveau. Mes cuisses se resserrent autour de lui et son érection devient encore plus imposante.

« Putain. » Siffle-t-il lorsque j'enfonce mes ongles dans son dos. « Je ne peux plus attendre. » Je hoche la tête.

« Préservatif. » Il gémit, mécontent.

« Tu ne prends pas la pilule ? » Il est con ou quoi.

« A moins que tu aies apporter ton certificat médicale qui indique que tu es clean, on utilise un préservatif. » Il souffle puis me dépose par terre pour en sortir un de son portefeuille. Il l'enfile avec hâte. Il me sourit, puis enfonce un doigt en moi sans prévenir. Je ne peux m'empêcher de gémir bruyamment. « Oh. » Il le ressort et lèche mon suc.

« On dirait que tu es tout à fait prête. » Murmure-t-il à mon oreille tout en introduisant son majeur dans ma petite chatte. C'est comme si mon cerveau se déconnectait. Je pose ma tête contre son torse, alors qu'il fait des allers-retours en moi. Il sent divinement bon. Son pouce caresse mon bouton de plaisir.

« Oh, je vais… » Je gémis longuement alors que je me contracte sur son doigt. Il grogne et me hisse un peu trop rapidement pour me plaquer contre le mur. Nous nous embrassons de nouveau, sa langue caressant la mienne. Il guide sa grosse queue vers mon entrée. Il glisse aisément en moi. Il gémit et ne bouge pas. Juste reste immobile en moi, sa tête dans mon cou. Je tente de créer une friction, mais il m'en empêche, me retenant par les hanches.

« Deux… secondes. » Sa voix n'est qu'un murmure et c'est évident qu'il fait beaucoup d'effort pour prononcer ces deux mots. « Putain… »

Il se dégage, puis lentement entre en moi. J'halète et m'accroche à ses épaules.

« Plus vite ! » J'ordonne, impatiente. Il s'exécute à mon plus grand plaisir.

Je crie bientôt mon plaisir. Il siffle de plaisir. Je mords son épaule. Il m'agrippe par le cou. Ça ne dure pas longtemps avant que nous n'atteignons le paroxysme.

Pendant un instant nous restons juste ainsi. Sa peau moite par l'effort contre la mienne. Halètent et comblés. Je me détache de lui et me rhabille rapidement avant de me tourner vers lui.

« Bon cet ensemble… Par carte de crédit ou par chèque ? »