Petite participation au Challenge du Mois de Mai du Collectif NoName (oui encore une! J'étais motivée et en forme ce mois-ci! ^^)

La période que j'ai choisi est une date bien précise, qui parle à tous les Anglais, plus précisément les Londoniens, puisqu'il s'agit du mois de septembre 1666, date à laquelle le Grand Incendie de Londres se déclara. J'ai voulu emmener Sherlock et John à cette époque pour modifier un peu leurs carrières, tout en gardant leurs caractères du mieux que je le pouvais.

J'espère ainsi que cette petite histoire vous plaira!

ENJOY!


Nous sommes le dimanche 2 septembre 1666, Londres rayonne sur ses deniers jours d'été. Les rues sont envahies par un vent d'Est moins désiré en revanche. Les charpentes de bois de toutes la capitale britannique étaient secouées. Malgré le soleil, les londoniens restaient couverts, car ce vent était très frais en cette période. Bien qu'ils soient habitués à un froid humide, ils appréciaient grandement la chaleur. Ainsi chacun voguait à ses occupations d'un dimanche tout ce qu'il y a de plus normal tandis que quelques hommes se souciaient du bien être et de la sécurité de toute une ville qui comptait un demi millions d'habitants. On pouvait les considérés comme des veilleurs. En ces temps de guerre, les anglais étaient un peu à cran. Les hollandais et français de Londres se faisaient petits. On veillait également à l'élaboration de nouveaux plans coupe-feux si un incendie venait à se déclarer. Tous n'étaient pas d'accord sur les méthodes à employer et il pouvait rapidement arriver un malheur.

«Nous devons être efficaces et rapides!» avait déclaré John Watson, chargé du déploiement des opérations coupe-feux sur ordres du Lord-Maire.

Alors que les gens de la haute société s'amusaient encore, un jeune écrivain était en pleine réflexion sur son livre traitant de l'importance des abeilles pour l'Humanité. C'était une passion chez lui, il aimait tellement ces insectes, il avait fait aménager son grenier pour y accueillir une ruche et étudier en détails ces abeilles. Notant jour après jour les progrès qu'elles faisaient. Il lui était arrivé une fois d'en suivre pour connaître leur lieu de butinage. Les voisins le connaissaient très peu, il faut dire qu'il était un véritable ermite, ce qui suscitait la peur chez autrui. Il habitait en dehors de la Cité, par la porte de Newgate à l'Ouest.

A Pudding Lane, un boulanger préparait ses affaires pour le lendemain, lorsque soudainement un feu non-maîtriser de sa part s'empara de ses poutres, puis s'installa sous son toit. L'incendie se propagea rapidement vu le bois sec dont était fait sa maison. Très vite, les équipes de John Watson arrivèrent sur place. Ils étaient préparés à cette éventualité. Prenant la décision de démolir les maisons environnantes afin de stopper la propagation des flammes. Malheureusement, les propriétaires refusèrent. Ils ne voulaient pas voir leurs vies réduites à néant. Le Lord-Maire de Londres se déplaça, il était le seul à pouvoir autorisé de force une telle action. Thomas Bloodworth arriva sur les lieux, discutant avec les propriétaires. Il n'ordonna aucune action, repartant chez lui. Bien plus tard alors dans la nuit de dimanche à lundi, les hommes de Watson reçurent l'ordre de démolition, mais le vent d'Est beaucoup trop fort fit se propager le feu avec vigueur. L'incendie était incontrôlable désormais et imprévisible. Les habitations étaient faites majoritairement de bois, il était donc facile au démon de les embraser. Toute la nuit le vent souffla son panache rouge sur l'Ouest de la ville.

Il n'y avait rien à faire. Les hommes de John Watson étaient accablés, mais ils décidèrent d'aider les gens comme ils le pouvaient. Prévenant le plus grand nombres d'habitants du malheur qui s'abattait sur Londres. Mais le feu était si dense et imposant qu'ils ne pouvaient pas être sur tous les fronts. L'incendie remontait vers le Nord et le cœur de la Cité. A l'Est, dans la Tour de Londres on surveillait que le feu ne traverse pas la Tamise par le Pont de Londres qui abritait lui aussi des nombreuses maisons toutes de bois faites.

Le feu se dressait devant eux tel le diable en personne. On ne pouvait que patienter et laisser Londres brûler.