Titre : Our life together

Pairing : RoyEd

Rating : K+

Disclaimer : Les personnages appartiennent à Hiromu Arakawa.

Note : Il s'agit d'un violent dépoussiérage de documents qui traînent dans mes fichiers. Je n'en peux plus de les voir errer comme des âmes en peine donc je les envois au compte-goute en attendant de produire quelque chose de correct sur mes séries en cours ^^"
C'est de la pure fangirl fantasy, à savoir une vision personnelle de la fin du manga et une sorte de pseudo-suite forgée selon mes envies. Soit plus simplement une suite de chapitres qui se suivent chronologiquement avec des ellipses plus ou moins importantes qui montrent Roy et Ed (et leur entourage) dans la vie du quotidien.


Christmas Issues

« Edward ? »

Mon blond sorti du bureau, un livre à la main et crayon à la bouche. Il se dirigea, pas traînants vers l'entrée, et me jeta un regard interrogatif alors que je l'attendais sur le pas de la porte, emmitouflé dans une écharpe bordeaux, vêtu de mon éternel long manteau noir.

« Je sors faire quelques courses, tu as besoin de quelque chose ?

- Rien, merci.

- Bien … À tout à l'heure, alors.

- Fais attention. »

Puis il se renferma dans la pièce de travail aussi vite qu'il y était sorti. Je soupirais et sortis de l'appartement. Aujourd'hui, c'était la veille de Noël. Il s'en était passé des choses, depuis le Jour Promis, la fin des Homonculus, et la récupération du corps d'Alphonse. En deux ans, j'avais durement bataillé pour mon pays et la stabilité de celui-ci, et ce grâce à mes loyaux camarades. Et aujourd'hui, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes … Ou presque. Non content de voir Amestris avoir regagné une certaine forme d'équilibre, je devais aujourd'hui me battre pour éviter d'enjoliver la guerre naissante dans mon couple.

Car oui, moi, Roy Mustang, était casé depuis maintenant deux ans ! Ed et moi, nous nous sommes tout doucement rapprochés à la surprise de notre entourage, et surtout à la nôtre. Ayant dans une certaine mesure pu mettre nos différents de côtés, nous avons finalement appris à connaitre l'autre et tous ont pu admirer la force et la complicité de notre relation, lorsque cela a commencé à se savoir. Nous dûment toutefois la taire aux yeux de l'armée mais cela ne nous dérangeait pas. Nos amis acceptaient et encourageaient cette relation, et c'était à nos yeux tout ce qui comptait au final.

La nouvelle avait toutefois rapidement fait le tour de la ville, quand on avait commencé à ne plus vraiment se cacher, et avait certainement bénéficié de quelques modifications au fur et à mesure qu'elle se répandait. Au début, j'en avait été très satisfait, si l'on oubliait les regards en biais et messes basses de commères. Après les choses avaient commencé à se gâter, quand ma réputation de coureur de jupon était venue me rattraper. Les femmes étaient redoutables, questions vengeance. Edward subissait depuis, les regards lourds de reproches d'ex compagnes d'un soir, femmes jalouses qui s'amusaient visiblement à tenter de briser notre couple qui semblait si parfait. Ed était sujet de moqueries, de menaces parfois, et par-dessus tout, certaines d'entre-elles osaient même le comparer à une énième conquête que je n'allais pas tarder à jeter. Balivernes ! Nous étions ensembles depuis deux ans, soit deux ans de plus qu'avec n'importe laquelle de ces pimbêches, et l'amour que je lui portais grandissait chaque jour depuis, alors je n'allais pas le quitter, et il le savait. Néanmoins, cette tension qui le gagnait chaque fois qu'il passait la porte de notre appartement pour aller travailler, sortir faire une course ou boire un verre avec son frère au pub du coin était en train de le ronger de l'intérieur. Il n'était pas du genre à s'en faire pour ce genre de chose, mais je comprenais qu'il puisse de temps à autre, peut-être se lasser de tout ça et douter de ma personne … Même si ça me faisait du mal de l'admettre. Je donnerais probablement n'importe quoi pour être celui qui est attaqué plutôt que lui.

Il était donc, depuis maintenant quelques jours, distant envers moi, et plus encore envers les autres. Nous étions en pleine période de Noël, et avions réussis par je ne sais quel miracle à obtenir une semaine entière de congés, et ce au même moment ! J'avais été ravi de l'apprendre, et aujourd'hui j'avais du mal à cacher mon malaise. Il s'enfermait dans le bureau pour travailler et j'avais passé les trois derniers jours à relire tous les livres de notre bibliothèque. Je m'ennuyais ferme mais comment pourrais-je lui en vouloir ?

Je savais par ailleurs qu'il en profitait pour terminer le cadeau de noël de sa petite nièce, Trisha, petit phénomène qui fêtera bientôt sa première bougie. Un livre de contes ! Edward avait trouvé dans l'écriture un exutoire pour ses angoisses et sa frustration, et il tenait beaucoup à gâter la petite princesse de son frère. Ses interactions avec la petite me comprimaient parfois la poitrine, en me disant qu'il aurait certainement fait un père fantastique. Peut-être était-ce également la cause de sa surprotection envers elle. De ce fait, je lui laissais donc le calme nécessaire pour qu'il puisse finir à temps.

Bravant finalement le froid et la neige, j'arpentais une galerie marchande du centre-ville. Je profitais de la morosité d'Edward et d'un temps un poil plus clément pour aller lui acheter son cadeau de Noël, chose je n'avais pas eu le temps de faire plus tôt. Seul bémol, je n'avais aucune idée de ce que j'allais lui offrir. C'est sans doute la seule chose simple avec les femmes, un parfum et hop elles sont les plus heureuses du monde. Mais Edward était un homme, qui se limitait le plus souvent aux plus simples choses de la vie et qui n'avait pas véritablement de besoin. J'aurais voulu lui offrir quelques jours loin de Central, loin de tout, mais nos grades respectifs ne nous le permettaient pas ; même en temps de paix nous devions toujours être frais et dispos pour retourner au QG au moindre problème. Je passais d'interminables minutes à visiter boutique sur boutique sans qu'aucune réelle idée de me survienne. Au détour d'une librairie, je sentis une main s'abattre sur mon épaule et je me retournais. Maes me souriait de toutes ses dents.

« Tiens, salut Roy ! Emplettes de dernière minute ?

- Je ne suis pas la seul à ce que je vois. »

Sauf que lui, contrairement à moi, il avait les mains pleines ! Visiblement, la phase "papa-gâteau" était loin d'être terminée. Parmi les multiples paquets, je vis une chose étonnante.

« Tu continues d'acheter des peluches à ta fille ? Ce n'est plus de son âge.

- Oh, ce n'est pas pour elle, c'est pour Trisha. Comme nous allons tous fêter Noël au QG, le sapin a intérêt à être à la hauteur de la montagne de cadeau qu'il va y avoir dessous ! »

Ah oui, la fête, j'avais failli oublier. Enfin ... J'aurais préféré.

« Vous venez, bien entendu ? J'ai des trucs pour vous aussi ! »

Partager son enthousiasme sur la question était difficile, et il me fit un sourire de circonstance. Maes, comme tous nos plus proches amis, savait.

« Nous ne pouvons malheureusement pas nous y soustraire.

- Hum ... Toujours cette histoire ? J'ai bien vu, pendant l'anniversaire d'Elysia, il se forçait à sourire pour elle, mais il n'y était décidément pas.

- Entre nous, ça va, c'est dehors que ça pose le plus de problèmes.

- Faut laisser le temps faire sa route, ça finira bien par se tasser.

« Oui, sans doute ... »

Toute cette situation me frustrait au possible, et voir Edward dans cet état ne me plaisait pas du tout. Maes me sorti de ma rêverie.

« Je t'offre un verre ? »

Bénie soit mon vieux frère. Le premier café fut le nôtre, et sur une table au fond de la salle, nous discutions.

- On a beau se connaître depuis des lustres, tu continues à m'étonner.

- Pourquoi tu dis ça ?

- Regarde-toi, je ne t'ai jamais vu comme ça. Ed à vraiment une très bonne influence sur toi. »

Je levais les yeux au ciel et soupirais. M'ouais, bon, il n'avait pas tort.

« Il le mérite. Mais la situation actuelle me fout les nerfs si tu veux tout savoir. La fiesta au QG, je sais qu'il ne veut pas y aller, mais il va se forcer car moi je n'ai pas le choix. Si ça ne tenait qu'à moi, on serait déjà parti bien loin d'ici, rien que nous deux. »

Éviter de rougir, éviter de rougir, éviter de rougir ...

« Franchement, qu'est-ce qui t'en empêche ? Si t'as envie de te tirer, je ne vois pas ce que Grumman irait dire. Je veux dire, c'est vous. N'importe qui d'autre, ça serait mal passé, mais vous, vous pouvez vous le permettre. »

Le fait qu'il me dise ça me rendait plus léger. Pouvions-nous vraiment nous échapper d'une soirée où toute l'armée était conviée, je me le demandais. Pourtant, à ce moment précis je décidais que c'était exactement ce que j'allais faire. Ça lui fera le plus grand bien, ça NOUS fera le plus grand bien. Peut-être que ça mettrait également fin à toutes les inepties que je pouvais encore entendre de temps à autres.

« Y'a des jours, je me demande ce que je ferais sans toi !

- Haha ! Imagine ça, si je n'avais pas dit à Ed de te sauter dessus ce jour-là, en ce moment tu serais encore en train de batifoler avec ces greluches que tu ne peux plus blairer aujourd'hui.

- Et le pire dans l'histoire, c'est que tu as probablement raison ... »

Je m'autorisais un sourire. Il est vrai que sans cette intervention de sa part, nous n'en serions pas là aujourd'hui. Ou peut-être que ça aurait tout simplement prit plus de temps. Pendant que nous étions dans la confidence, je profitais que mon interlocuteur ne soit autre que mon meilleur ami de toujours pour tester sa réaction.

« Dis ... ?

- Quoi ?

- Tu penses qu'il se passerait quoi ... Si, admettons ... Ed et moi quittions l'armée ? »

La tasse de café qu'il tenait entre les mains tangua dangereusement et laissa même tomber quelques goûtes sur la table tandis qu'il me regardait comme s'il ne m'avait jamais vu, les yeux ronds comme des billes.

« Roy ... T'es ... Tu es sérieux ?!

- Je ne l'envisage pas si c'est là le sens de ta question. Mais oui, quelques fois, j'y pense ... Edward, ça va, il est encore jeune. Mais moi ... Et puis avec toute cette histoire …

- Honnêtement, je ne sais pas quoi te dire.

- Oublies, c'était une idée en l'air.

- Peut-être, mais tu y penses.

- Je pense à beaucoup de choses si tu veux tout savoir. »

Il sembla réfléchir à quelque chose puis comme si une lanterne venait se s'éclairer, il me fit un grand sourire complice.

« Pour vot' problème là, je me disais que peut-être, tu vois ...

- … Nan, j'vois pas.

- Bah, peut-être que tu pourrais éventuellement ... Tu sais, officialiser la chose.

- Officialiser ? Tout l'monde est déjà au courant, je ne vois pas ce que - Attends. Ne me dis pas que tu penses à "ça" ?!

- Pourquoi pas ? Ça réglerait probablement le problème une bonne fois pour toute. »

Sérieusement ? C'était à mon tour de le regarder avec des yeux de merlans frits.

« Le demander en mariage, vraiment ? On n'en a jamais parlé. Je ne sais même pas ce qu'il en pense. Et puis on est ensemble que depuis deux ans ...

- Al et Winry se sont mariés après seulement un an, et ils sont même déjà parents !

- Ouais mais c'pas pareil, ils se connaissent depuis toujours. Qui me dis qu'Ed ne va pas me quitter le mois prochain ? Je ne peux pas faire ça. Pas dans ces conditions. »

Il éclata de rire, et même s'il avait une bonne raison de le faire, j'en fus froissé.

« Si on m'avait dit un jour que tu aurais la frousse de te faire larguer, je ne l'aurais jamais cru.

- Tu exagères ...

- A peine. Mais c'est bien, Roy, t'es amoureux ! s'exclama-il sur le ton de l'évidence.

- Le mariage, hein ... » en évitant soigneusement la dernière remarque qu'il venait de faire.

Je me laissais aller à diverses pensées en ce sens. Je m'imaginais bien tiens, me planter devant lui et lui demander de m'épouser. Seulement, peu importe comment je pourrais éventuellement envisager la chose, la peur viscérale qu'il me dise non m'étreignais au plus profond de moi-même. Je me gardais toutefois de laisser traîner l'information au détour d'une conversation avec mon blond, histoire de connaître son opinion sur la question ... Maes me regardait avec un étrange sourire aux lèvres. Il n'arrêtera décidément jamais de se payer ma tête.

« Bon, sinon, et toi dans tout ça ? lui demandais-je, désireux de changer de sujet.

- Gracia est enceinte. »

L'information eut un mal fou à atteindre la partie de mon cerveau qui n'était pas entièrement consacrée à Edward.

« QUOI ?! Et c'est que maintenant que tu me le dis ?!

- Bah, t'étais perturbé et tout ... Je ne voulais pas te déranger avec ça, et tu sais qu'il vaut mieux éviter de donner l'information trop tôt.

- Hé bien, félicitations à vous deux. Vous le savez depuis longtemps ?

- Un peu moins de trois mois.

- C'est Elysia qui doit être contente. Vous le lui avez dit, bien sûr?

- Oui, c'était difficile de garder ça pour nous, tu n'imagines pas ! Elle était déjà ravie d'apprendre qu'elle allait pouvoir s'occuper de Trisha, mais savoir qu'elle va avoir un vrai petit frère ou une vraie petite sœur l'a rendue folle de joie. Elle a même demandé à Gracia si le bébé ne pouvait pas naître tout de suite ! »

Nous continuâmes à parler de tout et de rien pendant près d'une heure supplémentaire. Puis le soleil commença à descendre à une vitesse incroyable et Maes rentra chez lui, il avait une montagne de boites à emballer ! Ça m'avait fait du bien de parler avec lui, mais je n'étais toujours pas avancé sur ma recherche de cadeau. Bon, faisons les choses dans l'ordre ! Passant près d'une épicerie, j'entrais vivement récupérer un gâteau et une bonne bouteille de vin. Ensuite, je refis un tour de toute la galerie marchande, avec un peu de chance j'avais loupé des yeux la perle rare que je finis par trouver après plus d'une demi-heure de marche, mais qu'importe, ça valait le coup ! C'est donc passablement épuisé que je passais la porte de notre appartement, en me faisant accueillir par une divine odeur provenant vraisemblablement de la cuisine. Edward préparait quelque chose ? C'était rare. Je planquais la bouteille de vin dans le petit meuble de l'entrée, en espérant que je ne l'oublie pas demain. Puis je me dirigeais à pas de loup vers la cuisine où Edward me tournait le dos, concentré sur la marmite qui lui faisait face. J'ouvris le frigo le plus silencieusement possible afin d'y ranger le gâteau puis je me glissais derrière lui. Je mis mes mains sur sa taille et il sursauta, puis je lui fis un baiser dans le cou et il se détendit.

« Ça sent bon, tu prépares quoi ?

- Du ragoût. Comme je ne savais pas à quelle heure tu allais rentrer, je me suis dit qu'il valait mieux que je prépare le dîner.

- Oui désolé, j'ai croisé Maes et nous sommes allé boire un verre.

- T'excuses pas, tu as bien fait. »

Il coupa le feu et remis le couvercle sur sa marmite, avant de s'essuyer les mains. Puis il se retourna vers moi et m'enserra la taille de ses bras, collant son front contre mon torse. J'avais l'impression que ça faisait une éternité (minimum) que l'on n'avait pas partagé un peu d'intimité comme ça.

« Excuses-moi. Me dit-il après une minute de silence.

- Pourquoi ?

- Je suis égoïste ... Plutôt que de profiter d'être enfin tous les deux, voilà que je m'enferme tout seul dans mon coin et ...

- Arrête. Je ne t'en veux pas. Et puis, c'est un peu de ma faute aussi ...

- Un peu beaucoup, oui ... »

Sa réponse me surpris, même si je décelais une pointe d'amusement dans sa voix.

« Mince, moi qui pensais que tu allais dire un truc du genre "Mais non, ce n'est pas de ta faute voyons, chéri.". Je suis un peu déçu ... »

Dis-je de manière dramatique sans en penser un traître mot. Lui éclata de rire. Merci mon Dieu, ça faisait du bien. Nous restions un long moment dans cette position, où je pouvais profiter très largement de son rythme cardiaque calme et reposé. Puis il releva la tête, m'embrassa, et s'extirpa de mes bras. Se déplaçant dans la cuisine, il se parla à lui-même.

« Bon, je vais mettre la table. Et puis il ne faudra pas que j'oublie de finir d'emballer les cadeaux pour demain. »

Demain ? Ah oui, demain.

« Oublies ça, on s'en va demain matin. »

Pendu à un placard d'où il s'apprêtait à sortir des assiettes, il se tourna vers moi.

« Pardon ?

- Il nous reste quatre jours avant de reprendre le boulot, on va en profiter. Je connais un endroit sympa près de la Cité de l'Ouest.

- Mais Roy, on ne peut pas, il y a le banquet demain au QG.

- Peu importe, je veux qu'on parte toi et moi. Alors les cadeaux attendront. On pourra toujours inviter tout le monde à la maison pour le nouvel an, qu'est-ce que tu en penses ? »

Il reposa l'assiette qu'il tenait dans ses mains et vient se placer devant moi.

« Non, attends, je ne veux pas que tu te sentes obligé de faire ça à cause des autres. Ça va t'attirer des ennuis, et ce n'est pas ce que je souhaite.

- Edward. Il y aura beaucoup de mondes à cette soirée, et ... Je ne veux pas qu'on te regarde comme la dernière fois, ni entendre tout ces idiots. Je ne le supporterais pas. Ils n'ont pas le droit. Cette soirée, je m'en contre-fiche. Tout ce que je veux, c'est être avec toi, d'accord ?

- Je ... Oui, c'est ce que je veux aussi. Mais - »

Je mis un doigt sur sa bouche.

« Pas de mais, la question est réglée. »

Il retira mon doigt et serra ma main dans la sienne.

« Roy, tout ce que ces gens peuvent bien dire, c'est du vent. C'est certes un manque de respect envers moi, mais également envers toi, et c'est ce qui me pose le plus de problèmes. Tu comprends ? »

Je le savais sans qu'il ait besoin de me le dire. Toujours inquiet pour les autres avant de penser à lui-même. Edward est et sera toujours quelqu'un de profondément altruiste. Incapable de répondre, je l'enlaçais et l'embrassais comme jamais.

« Oui, je sais. Et c'est bien pour ça qu'on va laisser tous ces imbéciles déblatérer des stupidités à notre encontre pendant qu'on sera tranquillement en train de papillonner à l'autre bout du pays, ça te va ?

- J'aime la formulation, et l'idée me plaît. J'achète ! »

Puis il m'embrassa à son tour avant de m'achever en murmurant contre mes lèvres :

« Je t'aime, Roy. »

Oh oui, moi aussi ...

« Je t'aime. »

Le deal était engagé. Peu importe les obligations, peu importe les amis, nous avions tout deux besoin de prendre du bon temps ensemble, loin de tout et j'avais hâte d'être à demain.


La suite au prochain épisode ;)