Ne dit-on pas que la vie vaut la peine d'être vécu?

Que l'amour à un parfum d'infinie?

Que l'amitié est sacré?

Et.. que la haine serait le refoulement d'un soit disant désire refoulé?

Sauf pour la dernière interrogation qui lui semblait absurde, c'est comme cela qu'Hermione voyait sa vie autrefois. Brillante, pleine de couleur chaleureuse. Mais son univers c'était dépeinte de nuances plus terne.. plus sombre. Disparue le jaune chatoyant et le rose guimauve!

Quand elle était enfant, son intelligence était pour elle, une sorte de don, de pouvoir magique!... Quelle ironie!

Chacun voyait en elle, un petit prodige. Un espoir même! Elle qui pouvait absolument tout mémoriser. D'un simple coup d'œil, elle avait la capacité de se rappeler des moindres détailles, lettres, écorchure d'une page d'un livre. Il en valait de même pour les lieux et espaces qui l'entourait. Oh bien sûr cela ne l'empêchait pas de travailler assidûment. Bien au contraire. La jeune fille prenait grand soin d'étudier chaque soir, comme si, la crainte de perdre ce seul élément qui la rendait fière de ce qu'elle était, planait sur sa tête et allait lui être arraché et disparaître comme ça, d'un coup de baguette.
Bien qu'elle en soit fière. D'un certain côté, elle voyait ce don, comme une sorte de malédiction, qui, un peux comme la belle au bois dormant, la gardait enseveli dans un sommeil éternel. Elle était ignoré par ses camarades voir très souvent, raillée…

Mais qu'y pouvait-elle?

Même son professeur de potion c'était amusé à lui trouver un surnom… "mademoiselle je sais tout" quoi de plus dégradant… Et malgré tout ce que la concerné pouvait en dire, elle voyait bien par moments, l'agacement dans le regard de son professeur de métamorphose Mcgonagale.

Au début elle avait détesté Harry et Ron pour toutes les moqueries dont ils avaient fait preuve à son égard en première année. Elle qui c'était dit qu'elle pourrait peut-être s'en faire des amis, après tout, eux aussi, avaient l'aire aussi perdu qu'elle dans cette grande école. Enfin surtout le jeune brun, Harry qui semblait lui aussi être d'ascendance moldue. Même son ami roux n'avait pas l'aire bien dégourdie. Elle avait donc été déçu en constatant qu'ils étaient bel et bien comme tout les autres, et ils osaient se moquer de Malfoy!

Ce n'est qu'en deuxième années qu'elle avait appris à véritablement les connaître et ils étaient devenue amis. Les meilleurs amis!

Cette même année d'ailleurs, elle avait hérité d'un nouveau surnom, pire encore que tout ce qu'elle avait pu entendre jusqu'à ce jour. Et c'était Malfoy, Drago Malfoy, ce fils de Mangemort qui lui avait délibérément collé cette insulte à la peau. Il l'a suivait partout, et cela avait empiré au fils des années, en même temps que le monde magique et moldue avait été empoisonné par la magie noir. Cette insulte, dont raffolait tous les mangemort et serpentards c'était "sang de Bourbe".

Avant même d'arriver dans le monde magique, elle savait que ces trois mots étaient une insulte des plus ignoble. Pour certains "sang pur" c'est à dire des ascendants de sorciers, les enfants nés de parents moldus qui héritent de pouvoir, n'étaient que des troll ayant volé leur magies aux enfant cracmole. Et selon une "légende" de la boue auraient remplacé le sang dans leur veines.

Cette affirmation étaient bien évidemment, d'une fausseté sans égale. Il suffisait qu'ils regardent tous partout autour d'eux… Le sang de chaque combattants maculait le sol, formant une même flaque rouge sombre, pas de boue, pas de noir, juste du rouge, un rouge vermillon trempant les vêtement, maculant les visages, entourant les cadavres.

Et à ce moment précis, elle en avait assez, assez de se battre contre ces préjugés, de se battre contre ses origines. Elle ne voulait pas les bannir, mais devait réussir à s'imposer dans ce monde resté raciste et fermé d'esprit sur bon nombre de points.

Elle avait donc garder la tête haute, encaissant insulte sur insultes, dénigration sur dénigration. Elle avait était tellement de fois regardée par les autres de haut, traînée dans la boue qu'aujourd'hui, alors que l'aube pointait, elle avait l'impression d'être étouffé. Elle avait le pressentiment que sa gorge et son cœur avaient étaient enfermé dans un étaux.

Soudain, Le visage de ses parents lui apparurent d'un coup, sa main gauche sera compulsivement un amas de tissu près d'elle. Elle sentit un liquide lui couler entre les doigts et une douleur vive lui irradier le bras droit.

Surprise, elle baissa les yeux sur le membre en question. Elle fut vaguement étonné de voir que l'amas de tissu qu'elle empoignait était sa manche et qu'une tache sombre était entrain de se former à travers le coton.

Sans même y jeter un œil, la jeune fille pouvait parfaitement visualiser les lettres formant sa blessure, elle s'était remise à saigner et imbibait maintenant sa manche.

Le regard vide, elle scruta comme hypnotisé le filet de sang qui suintait entre ses doigts,et perlait au bout de son annulaire en formant une petite flaque de sang à côté d'elle.

Elle continua de fixer lointaine se lent balai, le contraste de ses mains blanche avec le rouge claire de sa vie lui échappant, ce blanc si immaculé, alors qu'elle avait tant de sang sur les mains… pas le sien non… celui des gens qu'elle avait dû éliminer ce soir, alors que la guerre faisait rage et qu'Harry parvenait à enfin, éliminer la source de tous les fléau.

Lâchant lentement sa prise, elle se rendit compte que sous ses ongles, de la saleté mêler au liquide visqueux avait coagulait. Ses ongles et le bout de ses doigts étaient noire eux aussi, et pendant une brève seconde, elle espéra qu'ils ne soient pas le reflet de son âme!

La blessure qui devait s'être rouverte saignait maintenant plus abondamment mais elle se fichait de ne pas se faire soigner, il y avait après tout des cas bien plus grave qui attendaient des soins!

Elle décida de lever les yeux pour affronter enfin, les regards des gens qu'elle connaissait. Les premiers qu'elle vu furent Luna et Neville. Ils étaient assis sur les marches de l'estrade et parlaient tout bas. Leurs mains étaient entrelacés, et la jeune filles qui les observait esquissa un sourire ressemblant plus à une grimace qu'autre chose.

Détournant les yeux pour leur laisser une intimité, elle tomba sur une scène qui cette fois lui brisa le cœur plus qu'il ne l'était déjà. La famille Weasley était rassemblé, autour d'un corps fin et élancé aux cheveux flamboyant. Il s'agit de Fred… assis à même le sol, George lui caresse doucement les cheveux dont la tête qui repose sur ses genoux en lui murmurant certainement de derniers adieux. Le reste de la famille est debout et observe en pleurant la scène. Monsieur Weasley les larmes aux yeux tient sa femme effondrée, la même image est transposé sur deux adolescents. Ron tient Ginny dans ses bras, à l'exception près que lui, à le regard vide. On eût dit qu'un trou béant avait prit place en lui.

La jeune fille imagine sans mal qu'après cela, il ne sera plus jamais le même .

S'arrachant enfin à ce tableau déchirant, la jeune fille entraperçu cette fois, Harry, Il est entouré d'Aurores, questionné de toute part et la magicienne ressentie le besoin de le tirer des griffes de ces vautours. Qu'ils le laissent souffler ! Il a déjà bien assez souffert pour toute une vie voir deux.

C'est donc le regard déterminée et franc que la jeune fille se leva, non sans mal pour se diriger d'une pas rapide et décidé vers l'attroupement. A mis hauteur, elle héla son ami, qui se tourna vers elle et sembla comprendre en un regard qu'elle venait à son aide.

Jouant de ses charmes, elle battit des cils et demanda avec une politesse presque exagérer un entretient avec son meilleur amis. Gênés, les quatre hommes qui n'étaient en fait que des adolescents, s'excusèrent et partir rapidement vers leurs supérieurs.

Les deux jeunes, retrouvé seuls se serrèrent pour la première fois depuis le début de l'affrontement, dans les bras l'un de l'autre. Et dans la faible intimité que leur accordez le pilier soutenant le reste de toiture du château, Le nouveau héro s' pleura tout son saoul dans les bras de sa meilleure amie qui, émus versa une larme. Elle l'a refoula rapidement. Pour elle les pleures seraient pour plus tard. C'était maintenant au tour de son jeune frère de cœur de se reposer sur l'épaule de quelqu'un.

Il restèrent ainsi pendant un temps indéterminé. Mais cela n'avait aucune importance pour l'un comme pour l'autre. Ils étaient en vie! Meurtris dans leur âme et chaire, mais bel et bien en vie!