Bonjour à tous et bienvenue dans ma deuxième fanfiction !
Il s'agit de mon histoire centrale. J'ai publier un prologue précédement. (Il n'est pas obligatoire de le lire pour comprendre la suite)
Mon histoire est écrite depuis longtemps de façon manuscrite, je vais donc essayer de publier une fois par semaine. En voici donc trois pour commencer afin de vous aider à comprendre le personnage Hélène Black qui apprend, dans ce chapitre que son père est sorti de prison.
Voici donc l'histoire d'Hélène Black, un OC de mon cru. Elle est le seul personnage qui ne vienne pas des livres d'Harry Potter. Je suis une grande fan de ce que J.K. Rolling a fait et je tiens à rester le plus fidèlement près de ce qu'elle a créé. Mon personnage est un ajout (le seul) qui est venu d'une seule question : " Pourquoi Sirius Black a-t-il refuser de devenir le gardien du secret des Potter ?"
Je vous souhaite une bonne lecture et n'oubliez pas que je suis toujours heureuse de recevoir des commentaires ; )
Chapitre 1 : 12 ans plus tard…
« Sept tours dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, un tour dans l'autre sens, ajouter une fève soporifique… »
Voilà un moment que je suis plongée dans ce manuel avancé de préparation des potions. On pourrait croire que par cette superbe journée ensoleillée du mois de juin, une adolescente de quatorze ans aurait mieux à faire que lire un vieux manuel de potion, à moins d'être punit bien sûr… mais je suis né avec un livre dans les mains. D'aussi loin que je puisse me rappeler, j'ai toujours adoré la lecture et depuis que je sais lire, il n'y a pas une journée qui s'est passée sans que j'ouvre un livre pour le lire. S'il n'en tenait qu'à moi, je ne m'intéresserais qu'aux potions, mais je crois que Socrate a raison, je dois diversifier mes connaissances. Myrline dirait de toute façon que tout est lié et qu'en apprenant sur une chose on en découvre sur une autre en même temps.
Myrline et Socrate sont mes parents adoptifs. J'habite avec eux depuis que j'ai trois ans. Ils n'ont jamais eu d'enfant à eux et ils m'ont élevé comme leur propre fille. On m'a séparé de mon père, car selon le ministère de la Magie c'est un dangereux criminel complice d'un terrible mage noir qui dirigeait le pays tout entier, il y a 11 ans. Je ne me rappelle pas très bien de lui. Je n'ai que de vagues souvenirs du temps où nous étions ensemble. Ce sont de petites choses, des détails comme son sourire, sa façon de lire le journal avec les sourcils froncés ou de sa façon de me border le soir. Myrline et Socrate m'ont dit qu'il faisait partie d'une organisation secrète qui défiait Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Ils n'ont pas compris pourquoi ni à quel moment, il aurait décidé de rejoindre le camp des Mangemorts (c'est le nom qu'on donne aux disciples qui ont suivi ce mage noir : Vous-Savez-Qui). Selon ce que j'en sais, mon père se serait retourné contre son meilleur ami, James Potter et sa femme. Il était le seul à connaître le lieu de leur maison et il a vendu ce secret pour son avancement personnel auprès de ce mage puissant.
Myrline m'a confectionné un album avec toutes sortes de photos de mon enfance. James y est. Je me souviens que James riait toujours avec mon père et Lily qui avait les cheveux roux comme les miens et les yeux verts comme l'émeraude était douce avec moi. Ils avaient un fils nommé Harry. C'est grâce à lui si Vous-Savez-Qui serait disparu. Tous les sorciers connaissent son nom, mais personne ne sait où il est en ce moment.
Ils font partie d'un rêve lointain. Je ne peux y toucher ni me rappeler plus que ces petits détails. J'ai beau fermer les yeux et chercher à trouver plus, mais c'est impossible. Mes réflexions sont soudain interrompues par un magnifique Grand-duc qui se pose sur le perchoir que Myrline a installé dans la cour. Je me lève pour récupérer la lettre et chemin faisant pour aller porter la lettre à son destinataire, je me rends compte que cette lettre m'est adressée. Je ne connais personne qui pourrait m'écrire. Les lettres sont toujours pour mes parents. Je l'ouvre donc, très intriguée de savoir l'identité de mon destinateur.
Ma chère princesse,
Je tenais à ce que tu sois la première à apprendre que je suis sorti de prison. J'ai très hâte de te revoir, mais avant tout, je dois finir ce que j'ai commencé, il y a de cela très longtemps.
À bientôt
Ton père qui t'aime très fort
Sirius
P.S. Ce Grand-duc est pour toi.
Mon père ? Mon père m'a écrit ! Il n'a jamais pu le faire parce qu'il était en prison. « Je suis sorti de prison ». Ces mots résonnent dans ma tête. C'est impossible qu'il soit « sorti » d'Azkaban. Personne n'a jamais réussi à en sortir. Quand les sorciers sont envoyés là-bas en général la sentence est à vie. Aucun moyen d'être libéré. À moins d'être innocenté. Si mon père a été innocenté alors c'est toute une nouvelle !
Myrline m'appelle pour le souper, je ramasse distraitement mon manuel de potion. Je relis la lettre à nouveau en me mettant en chemin et cette lecture suscite encore plus de questions. Qu'a-t-il donc à faire de si important après onze ans de captivité ? Est-ce vraiment lui qui m'a écrit ? Pourquoi m'avertir en premier ?
Les questions m'ont tenu réveillé une partie de la nuit. Elles m'obsèdent. Je n'ai pas voulu en parler à Myrline et Socrate. J'ai peur de créer un froid avec eux. Quand je descends prendre mon petit déjeuner, je vois Myrline et Socrate penchés tous les deux, sur le journal, l'air grave.
- Bonjour, dis-je en arrivant à leur hauteur.
En m'entendant, ils attrapent alors le journal et le cache derrière leur dos.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demandé-je surprise.
- Hélène, ma puce, il faut que Socrate et moi nous t'annoncions quelque chose.
- Quoi donc ? demandé-je en prenant place à la table.
- C'est très important, ajoute Socrate.
- La Gazette du sorcier vient d'annoncer que ton père…dit Myrline.
Elle s'est arrêtée. Elle a peur de ma réaction, comme j'ai eu peur de leur parler de ma lettre. Je le vois à ses mains qu'elle frotte l'une contre l'autre. Maintenant qu'ils sont au courant autant tout avouer.
- Il est sorti de prison, c'est ça ?
Ils échangent un regard interloqué.
- Tu es au courant ? demande Socrate. Mais comme l'as-tu su ? Ils viennent de livrer le journal il y a quelques minutes.
- Mon père m'a écrit hier pour me le dire. D'ailleurs, le Grand-duc qui a livré la lettre n'a toujours pas bougé. Selon mon père, il est à moi.
- Comment ça il t'a écrit ? Ton père t'écrit et tu n'as pas pensé nous avertir ? me gronde Socrate de sa grosse voix grave.
- Désolé Socrate. Je ne savais pas vraiment comme vous le dire et en plus que croyez-vous qu'il va arriver ? Il ne viendra pas tout de suite. Il a quelque chose de plus important à faire que venir me voir selon lui. Une chose qu'il a attendu onze ans pour le faire, bougonné-je
- Hélène c'est beaucoup plus grave que tu le crois... tente de me raisonner Myrline.
- S'il est sorti d'Azkaban, c'est qu'il a été innocenté c'est la seule façon d'en sortir, alors pourquoi vous me regardez comme si c'était la fin du monde ?
- Hélène. Ton père n'est pas « sorti » de prison. Il s'est évadé ! Tous les Aurores sont à sa recherche.
- Évadé ? Mais comment il a fait ? demandé-je
- Personne ne sait…me répond Socrate.
Je suis sans voix. Mon père s'est évadé. Personne ne sait pourquoi et ce qu'il avait de si important à faire. D'un autre sens, j'aurais aimé qu'il vienne me voir avant d'aller faire cette chose si importante. Après tout, qui suis-je pour réquisitionner son attention ?
Voilà un an depuis l'évasion de mon père. Je n'ai eu des nouvelles de lui que par la Gazette du sorcier. Avec les données du journal, j'ai même rempli une carte afin de savoir où était cette chose qu'il tenait tant à faire. J'ai ensuite qu'il avait été à nouveau capturé à Poudlard et qu'il s'était à nouveau échappé. Myrline et Socrate sont plus nerveux depuis qu'ils ont appris cette nouvelle. Je ne sais pas ce dont qu'ils ont plus peur de lui ou de moi ?
J'adore Myrline et Socrate. Ils m'ont élevé comme leur fille. Ils ont été plus que des parents pour moi. Ils ont également été mes professeurs. Je n'ai jamais été à l'école. Quand je leur demandais pourquoi, ils me répondaient que la situation avec mon père les avait convaincu de faire mon éducation à la maison. En plus, selon Socrate, mon père ne m'a jamais inscrite à l'école. Socrate et Myrline sont de grands sorciers. Ils sont durs avec moi et exigent que je fasse de la lecture pendant deux heures par jour et ils me mettent au défi plusieurs fois par semaine pour faire mes apprentissages pratiques. Ils m'ont tout donné et je sais que grâce à eux, j'irai loin dans la vie. Je leur dois beaucoup et je les aime profondément. Malgré cela, il y a la petite fille rousse qui vit toujours en moi. Celle qui espère toujours que son père revienne.
Myrline et Socrate m'ont donné une photo de mon père, Remus, l'un de ses amis et moi. Elle a été prise à mon anniversaire de mes deux ans. J'ai toujours gardé cette photo sur ma table de chevet. Je la regarde tous les soirs et je ne peux m'empêcher de croire qu'il y a une explication à tout cela. J'aime Myrline et Socrate, mais j'aimerais tellement revoir mon père au moins une fois juste pour qu'il m'explique pourquoi nous avons été séparés toutes ces années. Je ne l'ai jamais dit à Myrline et Socrate parce que je ne veux pas leur faire de peine. Mais ils me connaissent et ils le savent, même s'ils ne tiennent pas eux non plus à en parler.
Depuis la deuxième évasion de mon père, je n'ai plus le droit d'aller dehors toute seule. Je passe donc mes journées à l'intérieur le nez dans mes livres. Je dois m'accrocher pour lire l'histoire de la bataille des trolls de 1892 lorsque Socrate m'offre une bonne occasion de me changer les idées.
- Une lettre pour toi, me dit-il
Je l'attrape et j'y vois une écriture fine et couchée que je n'ai jamais vue auparavant.
Chère Hélène,
Mon nom est Albus Dumbledore. Je suis directeur de l'école Poudlard et fondateur de ce qui fut jadis l'Ordre du Phénix. J'ai bien connu votre père et à sa demande je vous écris afin de vous informer sur les circonstances de son emprisonnement. Vous n'êtes sûrement pas sans savoir que votre père avait une relation privilégiée avec James Potter. Les Potter étaient au courant que Voldemort leur voulait du mal. Je leur ai proposé de jeter le sortilège Fidelitas. Au tout dernier moment, les Potter ont changé leur choix pour une personne qui ne méritait pas leur confiance : Peter Pettigrow. Votre père a donc été emprisonné par erreur et n'a jamais eu de procès pour l'innocenter. Cette année, Harry Potter, le fils du meilleur ami de votre père a enfin connu la vérité sur ce triste événement. Votre père tenait à ce que vous aussi soyez également au courant de son innocence.
Bien à vous
Albus Dumbledore
- Alors ? me demande Socrate tandis que je termine de lire la lettre
- Mon père est innocent, répondé-je abasourdi par ma lecture.
Je suis sans mot. En fait, j'ai toujours su qu'il l'était, innocent, je veux dire. Les souvenirs que je garde de lui sont trop doux pour faire de lui un traitre et un meurtrier. Mais le voir écrit est plus surprenant que je m'y attendais.
Je regarde Socrate. Il a l'air tout aussi surpris de ma réponse. Je lui tends la lettre de Dumbledore. Quand il termine sa lecture il est aussi pâle que moi. Il me regarde alors avec un rictus.
- Tu sais si cette lettre n'était pas écrite de la main de Dumbledore, je ne croirais pas son contenu, mais parce que c'est lui, je sais que c'est la vérité.
Je ne peux rien faire d'autre que de lui sourire à mon tour. Je sais que Socrate n'accorde pas sa confiance à tout le monde. J'ai déjà entendu parler de Dumbledore, mais le simple fait que Socrate me dise qu'il croit aux dires de cet homme alors je me sens rassurée. C'est sûrement pour ça que mon père lui a demandé de m'écrire la vérité. Sinon, jamais Socrate et Myrline ne l'auraient laissé approcher de moi sans le combattre. Je ne sais pas si mon père est bon dans les duels, mais Myrline et Socrate sont redoutables.
Après le souper, j'ai toujours le droit à un moment libre pour moi. Je peux faire ce que je veux avant d'aller me coucher. Après avoir passé la journée à étudier et avoir pratiqué toutes sortes de sort, on pourrait croire que je voudrais sortir avec des amis, aller me promener, mais je n'en ai pas envie. Il n'y a pas beaucoup de jeunes de mon âge dans le quartier et je ne suis pas le genre de personne à aller vers les autres. Non, moi lorsqu'on me dit moment libre, je suis bien heureuse d'aller me chercher un livre. Pas n'importe quel livre. Un livre moldu. En ce moment, je suis absorbé par le livre de Jane Austen Orgueil et Préjugés. Il y a très peu de livres chez les sorciers qui racontent des histoires. La plus part sont des manuels de magie. J'ai fait le tour de Beedle le Barde tant de fois que je ne saurais les compter et j'ai lu tous les livres fantastiques de Gilderoy Lockart. J'aime les livres moldus, me plonger dans leurs différents univers et faire fit de la magie le temps de ma lecture.
« Jamais encore une femme n'avait exercé sur Darcy une pareille séduction… »
- Hélène, est-ce que je peux te parler un moment ? me demande Myrline qui s'est installé à mes côtés depuis quelques minutes pour me fixer.
- Oui ? dis-je en m'arrachant de mon livre avec une quasi-souffrance.
- Socrate m'a dit pour la lettre que tu as reçue. Tu veux en parler ?
- Je crois plutôt que c'est toi qui aimerais que je t'en parle, n'est-ce pas ?
- Je voulais que tu me dises comment tu te sens par rapport à tout ça. Ce que tu ressens par rapport à lui, à toi, à nous ?
- Je suis heureuse de savoir qu'il est innocent. Je l'ai toujours su au fond de moi. Si la Gazette du sorcier n'en a pas encore parlé c'est sans doute qu'à part nous, Dumbledore et Harry Potter, personne ne sait qu'il est innocent, analysé-je. J'aurais bien aimé que tout le monde le sache, au moins j'aurais pu le voir immédiatement. Il n'aurait pas eu de raison pour rester caché.
- As-tu le goût de le revoir ?
- Oui j'ai le goût de le revoir. Il est toujours en cavale, alors je ne crois pas que ça changera vraiment ma vie. Du moins, je ne me vois pas partir avec lui et me cacher un peu partout dans le monde. Je crois que je ne suis pas plus anxieuse. Rien de va changer. Je reste ici avec toi et Socrate, je vais continuer ma vie comme je l'ai toujours fait. Et si l'occasion se présente de le revoir, j'irai le voir, mais pas plus que ça, dis-je comme si je répondais à l'un de mes nombreux questionnaires.
Bien sûr, j'aimerais repartir avec mon père. Il m'a manqué depuis tant d'années. Je me rappelle de lui, de son sourire, de son rire qui ressemble à un aboiement de chien. Je ne me souviens pas de tout, mais c'est mon père après tout. J'aime Myrline et Socrate. Ils ont été des parents adoptifs exceptionnels. Ma vie ne serait pas la même sans eux. Je ne veux pas leur briser le cœur. Je ne veux pas qu'ils croient qu'ils ne comptent pas pour moi. Mais mon père et moi avons été séparés depuis très longtemps et maintenant que je sais qu'il pourrait être avec moi, j'aimerais tellement le revoir et repartir notre vie où nous l'avons laissé. C'est un choix difficile à faire. Je dois voir si je reste avec ceux qui m'ont élevé ou ma famille biologique qu'on m'a arrachée.
- Peu importe ton choix. Socrate et moi seront toujours là pour toi et ce même si tu décidais de partir avec lui, me confie Myrline comme si elle avait lu dans mes pensées.
- Merci, soufflé-je
Elle me prend dans ses bras. Elle a toujours su me réconforter et lire en moi avant même que je parle. Son odeur de patchouli m'apaise et je la laisse me caresser les cheveux. Elle a toujours fait ça pour me rassurer. Toute petite, je me réveillais souvent en pleurant en cherchant mon père dans le noir. Myrline arrivait en courant et elle me prenait dans ses bras, jouant dans mes cheveux jusqu'à ce que je me rendorme. Encore aujourd'hui, elle sait comment me calmer.
