Disclamer : Sherlock n'est pas à moi.

Titre : Nuit d'espoir.

Résumé : Noël est une fête de famille. Mais c'est aussi un temps pour regretter et prier.

Note : Il y a quelques heures maintenant, j'ai constaté le nombre effrayant de texte écrit sur La Chute. Ceux qui demande quel chute, je crains que vous vous soyez un peu perdu, alors voici un plan pour retrouver votre chemin.

Bon, revenons à nos montons où plutôt à notre Sherlock. C'est un sujet qui a fait couler beaucoup d'encre et très porteur.

Aujourd'hui, j'ai l'honneur de rejoindre les rangs de ceux et celles qui ont écrit sur ce thème.


Noël. Depuis son enfance, ce mot avait rimé avec « repas de famille » et « sauve qui peut ». Ce n'était donc pas étonnant qu'il ne le fête pas et préfère considérer ce jour comme n'importe quel jour dans l'année.

Pourtant, malgré plus de dix ans à respecter cette résolution, cette année n'était pas comme les autres. C'était la première fois depuis trente-quatre ans qu'il se sentait vraiment seul.

A vrai dire, ça faisait plusieurs mois qu'il se sentait seul. Oui, le temps passe vite, surtout lorsque l'on donnerait tout pour pouvoir revenir en arrière. Mais il ne le pouvait pas. Il pouvait déclencher une guerre, convaincre un Etat de faire ce qu'il veut, faire plier n'importe qui... Mais il ne pouvait pas faire ce qu'il voulait faire plus que tout au monde.

Si il avait su, il aurait agi autrement. Ou pas, il savait au fond de lui qu'il aurait sans doute révélé moins de chose et menti un peu plus à Moriarty. Mais dans le fond, il aurait vendu quelques secrets de son frère quand même. Il pouvait nier, mais ça serait un mensonge.

Aujourd'hui, il ne voulait qu'une seule chose : que le monde entier ait tort et que Sherlock soit en vie.

Il regarda le tas de courrier sur la table. Il était plus sain de les lire que de ruminer ses regrets. Il prit celle du dessus et regarda la fine écriture qui traçait son adresse. Il eut un moment de surprise. Ce n'était pas possible. Elle était morte. Seul Sherlock aurait pu le tromper sur ce coup-là. Pourtant c'était exactement la même que sur la liste des exigence qu'elle avait rédigé. Il en était sûr. Il l'ouvrit et commença sa lecture.

Monsieur Holmes,

Je serai bièvre car j'ai d'autres choses à faire que d'écrire une lettre vous annonçant que je suis en vie (non, je ne vous dirai pas comment j'ai fait pour survivre).

Si je vous écris aujourd'hui, c'est uniquement à la demande d'un ami commun qui vient de s'installer chez moi pour une durée indéterminée. Il voulait vous faire savoir qu'il va bien et qu'il compte sur vous pour racheter l'erreur que vous avez commise car même si, je cite, « perdre fait parti du jeu », c'est une chose qu'il n'aime pas.

Il vous remercie de se que vous faites pour Madame Hudson, le Docteur Watson et l'Inspecteur Lestrade, mais vous fait savoir que ce n'est pas encore le moment de laver son honneur. Comme il me l'a fait remarquer lors de son arrivée, ça ne sert à rien de laver l'honneur d'un mort et il faut mieux qu'il reste mort pour pouvoir achever son enquête sans mettre en danger ses proches.

Sachez que tôt ou tard vous aurez de nos nouvelles afin d'obtenir une aide quelconque,

Irène Adler.

Mycroft Holmes sourit. Décidément, son frère et La Femme s'étaient bien trouvés. Ils avaient le même don pour l'exaspérer... mais était capable, chacun leur tour et d'une façon totalement différente, de lui redonner un peu d'espoir.

Pour la première fois depuis des mois, il se sentait en paix. Une seconde chance lui était donnée, c'était à lui de la saisir.


Voici un OS assez court, mais j'ai bien aimé l'écrire.

Les reviews sont le salaire des auteurs, ne nous oubliez pas, merci.