Bonsoir tout le monde. Voilà un vestige, trouvé dans les catacombes de mon disque dur. J'ai hâte de connaitre vos avis, c'est ma première fiction. Je vous laisse tout de suite avec le prologue. Le premier chapitre ne devrait pas tarder. Bonne lecture !
Disclamer: Evidemment, tout les personnages sont JKR, seule l'histoire m'appartient !


PROLOGUE


Ce soir, il ne pleut pas à Londres, seul le vent souffle contre les vitres. C'est sur le visage de la petite brune que la pluie frappe, dévalant ses joues rosies par le froid mordant. Ses mains fines serrées sur les pans de sa veste en jean, Hermione se dirige d'un pas perdu vers le Londres moldu.

Contrairement aux sorciers dont la guerre approche à grands pas depuis la mort du professeur Dumbledor, les jeunes moldus de son âge s'estiment souvent heureux de ne pas avoir vécu l'horreur des guerres mondiales et désormais, elle aussi. Les mangemorts ont gagné, une née-moldu de moins chez les sorciers. Cette guerre, elle se passera sans elle. Harry et Ron sauront très bien se débrouiller sans elle. Ron...

Il y'a deux semaines...

Dans la chambre d'Hermione et de Ginny au square Grimmaud, un rouquin semble hors de lui, le visage aussi rouge que son pull aux couleurs de la maison des lions.

"HERMIONE GRANGER, J'EN AI MARRE QUE L'ON ME PRENNE SANS CESSE POUR UN IMBÉCILE. COMMENT VEUX TU QUE JE DEVINE CE QU'IL Y'A ? JE NE SUIS PAS DEVIN. JE VEUX BIEN T'EMPÊCHER D'ALLER MAL, ME BATTRE CORPS ET AME POUR QUE JAMAIS AUCUNE LARME NE COULE SUR TES JOUES MAIS SI TU NE ME DIS RIEN AUSSI."

"Ron, ne me crie pas dessus. C'est...Il y'a des trucs que je ne peux pas te dire, tu vois. J'ai le droit d'avoir..."

"QUOI ? Ben oui, c'est ça, ne me dit rien. C'est ça ta vision du couple ? Chacun ses petits secrets ? On entre en guerre Hermione, si même toi tu me caches des trucs."

"C'est juste que..."

La jeune fille embarrassée ne savait plus où se mettre mais hors de question de lui laisser voir ça. Elle respire un grand coup, son énervement vis à vis de son copain grandissant au fur et à mesure des secondes. Finalement, le visage ferme, elle lâcha un glacial "Cela ne te regarde pas."

Si le ton du rouquin descendit un peu, la réponse glaciale ne refroidie pas du tout son visage bouillonnant de colère.

"Ça ne me regarde pas ? Tu me reproches de ne pas te soutenir et de ne pas chercher à te comprendre puis tout à coup, ça ne me regarde pas ? Mais tu deviens complètement folle ma pauvre fille. Ça fait des jours que tu es com..."

"FOLLE ? FOLLE ? OUI JE DEVIENS FOLLE A ME DISPUTER AVEC TOI ? J'EN AI MARRE. CE N'EST PAS CA CE QUE JE VEUX ENTRE NOUS. JE SAVAIS QUE CE SERAIT UNE MAUVAISE IDÉE..."

"C'est bon. Tais toi." L'allusion au regret fût le coup de grâce chez le roux qui, blessé au plus profond de lui, décida de mettre fin à ce dialogue de sourds avec les gros moyens.

Une porte qui se claque, un grognement d'un coté, un sanglot de l'autre, le jeune couple est bien trop jeune pour supporter le poids de la guerre sur leurs épaules. La base n'est pas encore assez solide. Mais l'amour, lui, est omniprésent. C'est pour ça que Ron, 20 minutes plus tard, après avoir fait le tour du pâté de maison, revient toquer timidement à la porte de sa copine. Depuis les quelques mois qu'ils étaient ensemble, leurs disputes sont aussi nombreuses qu'avant, mais ce n'est pas grave, les excuses sous la couette ne sont que plus plaisantes. Mais quand la porte s'ouvre, Hermione ne le saute pas au cou cette fois, un sac sur l'épaule, le visage de la brunette est dur, bien que tout boursouflé par les larmes qu'elle a du versé. Le sourire timide du rouquin qui était venu s'excuser s'efface aussitôt. Il comprend tout de suite. La phrase qu'il redoutait tant.

"J'en ai marre, je vais chez mes parents. J'appuie sur pause là."

Et sans un mot de plus, Hermione contourna Ron pour s'en aller loin de cette maison fourmillant de monde préparant une guerre dont personne n'avait envie.

En pensant au rouquin, Hermione serra les dents pour étouffer un sanglot.
Elle ne comptait partir que quelques jours, mais finalement, quelques jours étaient devenus une semaine et une semaine était devenue deux. La deuxième semaine, son retour surprise ne se passa pas comme prévu. Et là voilà maintenant, à pleurer sur le chemin de Traverse.
Il vivra très bien sans elle, n'est ce pas ? De toute façon, Hermione n'a désormais plus le temps pour les sorciers. C'est finit. La parenthèse Poudlard se referme.
Les yeux baissés sur son ventre, Hermione est désormais sure de son choix. Et c'est sans une ombre d'hésitation qu'elle transplana directement dans sa chambre, chez ses parents.