Salut à tous. Voici ma toute nouvelle histoire, qui je l'espère vous plaira. C'est évidemment un Slash (qui viendra un peu plus tard)

Contrairement à d'autres fictions, celle-ci sera plus romantique et plus basée sur la politique. A savoir qu'il y aura une forme de bashing importante pour : les Potters, les Weasleys, les Grangers et bien d'autres.

J'espère que vous apprécierez cette fiction.

Warnings:

WBWL!Harry, NON POTTER Harry, Harry x OMC (nom encore indécis)


(Mise en situation)

Dirigée par la Confédération Internationale des Sorciers, le Monde Magique est divisé en d'innombrables gouvernements. Ces gouvernements sont pour la majorité des Ministères de la Magie, mais tous ne sont pas des démocraties.

Par exemple, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord Magique est dirigée par le Magenmagot, la version magique de la Chambre des Lords du gouvernement britannique. De ce fait, et malgré l'élection d'un Ministre de la Magie par les citoyens, ce sont effectivement les nobles qui ont plein pouvoir. Nobles qui doivent tous être obligatoirement des Sang-Pur.

A contrario, l'Irlande magique est dirigée par un Parlement élu par le peuple, contrastant fortement avec leurs voisins anglais. Cette forte différence est évidemment une source constante de conflits entre les deux pays, que ce soit du côté magique ou moldu. Sans compter cet important problème avec l'Irlande du Nord.

Mais tous les pays ne sont pas dirigés par des Ministères de la Magie. C'est le cas du Royaume d'Egypte, dirigé par la longue lignée de la dynastie Narmer depuis le règne de Narmer 1er du nom commencé en l'an -3185 qui s'est plus tard mélangée à la lignée magique des Ptolémée afin d'unifier l'Egypte Moldue (conquise par les romains) et Magique. Etant considérés comme des descendants de Râ, le Royaume d'Egypte est évidemment soumis à une Monarchie Absolue de Droits Divins. Elle est actuellement dirigée par le Pharaon Ptolémée XXVI, descendant de Ptolémée XV (fils de Cléopâtre et César) dont la mort fut faussement orchestrée afin de décevoir les envahisseurs romains. Le Royaume d'Egypte est aussi dirigé par deux castes, soit celle des Prêtres (dirigés par le Grand Prêtre de Râ) et celle des Nobles (dirigés par le Seigneur Khâors Palkokops).

Un autre pays semblable est celui du Japon, dirigé par l'Empereur Hiro-Hito provenant d'une lignée ininterrompue depuis -600 de Sang-Pur Japonais dont la légende raconte qu'ils seraient les descendants de la déesse du panthéon Shinto Amaterasu. Tout comme le Royaume d'Egypte, l'Empire Japonais est soumis à une Monarchie Absolue de Droits Divins, bien qu'elle soit devenue une Monarchie Constitutionnelle du côté Moldu par suite de la défaite japonaise face aux américains. A savoir que l'Empire Japonais Magique n'a pas combattu les Etats-Unis, bien qu'il soit contrôlé par le même Empereur que l'Empire Moldu. L'Empereur Hiro-Hito craignant une possible défaite, il décida de ne pas mêler une guerre magique à la guerre moldue. Contrairement à l'Egypte, l'Empire du Japon est dirigé par trois organismes : Le Conseil des Nobles (dirigé par le Seigneur Fujimori Tokuno), le Temple Shinto (dirigé conjointement par le Grand Prêtre d'Amaterasu et l'Empereur) et le Parlement Démocratique Japonais (dirigé par Obunaga Kohiro).

C'est ainsi que le Monde Magique est divisé en plusieurs gouvernements différents, mais aussi en territoires différents, contrastant avec le Monde Moldu. Ainsi, l'Empire Japonais s'étend sur tout le Pacifique (Sauf l'Australie et la Nouvelle-Zélande), le Royaume d'Egypte s'étend sur toute l'Egypte Antique ainsi que l'Afrique du Nord (sauf l'Algérie), l'Empire de Chine (dirigé par l'Empereur Aisin Gyoro Puyi, faussement déposé par les Moldus) a gardé toute son étendue contrairement à son côté moldu, contrôlant le Tibet, la Corée et l'Asie du Sud (sauf Indochine).

Mais malgré leur toute puissance, ces Royaumes ne sont en aucun cas les plus puissants. Non, les gouvernements les plus puissants restent européens. Il existe plusieurs Royaumes en Europe, et voici les deux plus puissants.

Il y a d'un côté le Ministère de la Magie Britannique, contrôlant le Royaume-Uni et ayant pour protectorats l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Inde et bien d'autres pays. Leur puissance est non pas basée sur leur taille mais sur leur prestige et leurs nombreuses lignées de grands sorciers dont les Fondateurs de Poudlard et bien d'autres.

Et enfin, il y a le Royaume de France.

Contrairement à son côté moldu, le Royaume de France Magique subsista, mais pas sous la dynastie des Bourbons. En effet, le Royaume de France Magique est dirigé par les Valois, branche cadette des Capétiens, tout comme les Bourbons. Ainsi, le Royaume de France était dirigé jusqu'en 1830 par les Bourbons (moldus, Règne terminé) et les Valois (Magique, Règne en cours) avant de n'être dirigé que par les Valois. Par suite de l'extinction des derniers Capétiens directs, les Valois de France devinrent les dirigeants de la Grande Famille des Capétiens, et là est ce qui fait leur puissance.

En effet, le Royaume de France s'étend magiquement sur la quasi-totalité de l'Europe, majoritairement dirigée par des descendants Capétiens qui sont magiquement obligés d'obéir au dirigeant de la branche principale, actuellement les Valois. Ainsi, les Royaumes d'Espagne (Amérique du Sud sauf Brésil), du Portugal (dont Brésil), de Hongrie, des Pays-Bas, d'Italie, du Luxembourg et l'Empire Latin de Constantinople sont de facto membres du Royaume de France. Dans ces pays, le Roi de France est appelé Haut-Roi afin d'être différencié de leurs propres monarques. Mais cela ne s'arrête pas là. Prenant en compte ses territoires dans le reste du monde, le Royaume de France est considéré comme le plus grand Royaume et Etat magique, avec le Canada, l'Amérique du Sud (l'Amérique Centrale appartenant à l'Hégémonie Aztèque-Maya), l'Algérie, l'Indochine, les Antilles françaises (les territoires français du Pacifique moldus étant sous contrôle magique du Japon).

C'est en sachant tout ceci que notre histoire peut commencer.

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(31/10/1981)

Godric's Hollow, Pays de Galle, Royaume-Uni.

Albus Dumbledore écarquilla ses yeux d'effroi en voyant James et Lily Potter devant des journalistes, tenant dans leurs bras un jeune bambin d'un an nommé Henry Fleamont Potter. Ils souriaient, entourés de leurs amis Sirius et Remus tandis que les photographes s'en donnaient à cœur joie.

Plus tôt dans la soirée, le terrible Seigneur des Ténèbres, Voldemort, avait attaqué la résidence des Potter. Les Potter assistant à une réunion chez les Londubat, ils décidèrent de laisser leurs deux enfants à Godric's Hollow, leur maison étant cachée sous un très puissant sortilège de Fidelitas. Ainsi, Harry James Potter, âgé d'un an, et son frère jumeau cadet Henry Fleamont Potter restèrent à Godric's Hollow sous la surveillance d'un homme qu'ils pensaient être leur ami, Peter Pettigrew.

Mais ce dernier se révéla être un traître en profitant de l'absence des Potter pour faire venir Lord Voldemort chez eux. Sans perdre un instant, ce dernier utilisa le sortilège de l'Avada Kedavra sur l'un des enfants avant de subir un contrecoup, mourant sur le coup et ne laissant que des cendres derrière lui. Peter Pettigrew en fut tellement choqué qu'il resta bouche-bé alors qu'Albus, les Potter, les Londubat et une bonne partie du Ministère de la Magie arrivèrent pour constater la mort du Seigneur Noir. Le traître fut immédiatement emmené à Azkaban tandis qu'Albus analysa les enfants.

Et ce fut là son erreur. Il remarqua une cicatrice en forme de "V" sur la joue d'Henry et, pensant à la prophétie, ne put s'empêcher d'annoncer le jeune enfant en tant que Garçon-Qui-A-Survécu. Ce n'est que quelques secondes plus tard qu'il décida d'observer Harry, remarquant l'étrange cicatrice sur son front. Il s'apprêta à annoncer aux parents Potter que leur premier fils était lui-aussi le Survivant lorsqu'il les vit en train de se pavaner devant les journalistes, ignorant Harry.

Gardant l'enfant dans ses bras, Albus les observa, décidant de rester silencieux. Une bonne heure plus tard, et après le départ des journalistes, les Potter, Sirius et Remus revinrent vers lui.

"Vous avez oublié Harry.", annonça Dumbledore en arquant un sourcil.

James et Lily se regardèrent avant de rougir légèrement. Voyant qu'ils semblaient indécis, Albus leur fit signe de s'exprimer.

"Nous avons décidé de confier Harry à ma sœur, Pétunia. Attendu la nouvelle célébrité d'Henry, on préfère éviter de garder Harry avec nous jusqu'à leur rentrée à Poudlard afin qu'il ne développe par une forme de jalousie envers son frère…", commença à dire Lily sous le regard incrédule d'Albus.

"Je peux le garder si vous le souhaitez.", fit alors Remus, le parrain d'Harry.

"Remus, tu es atteint de Lycanthropie. Le Ministère de la Magie n'acceptera jamais, sans compter que nous aimerions que tu sois le tuteur d'Henry. Tu ne pourras pas t'occuper d'Harry et d'Henry…", répondit James d'un air faussement désolé.

Remus fronça des sourcils avant d'hocher de la tête, envoyant par la même occasion un regard à Sirius. Ce dernier sourit de façon contrite avant d'hocher de la tête.

"Mais moi je le peux, Cornedrue.", fit le Lord Black.

James le regarda d'un air désolé avant de secouer de la tête.

"Sirius, tu vis dans un Manoir maudis avec un vieil elfe de maison frappadingue et un portrait horrible de ta mère. Sans compter les objets maudis des Blacks dans tout le manoir, ce n'est donc pas un lieu approprié pour Harry. Sans compter que tu es le parrain d'Henry et dois t'occuper de lui.", répondit le Lord Potter.

Sirius s'affaissa avant d'hocher de la tête. Il était vrai que son domicile n'était pas le meilleur pour élever un enfant. C'est alors qu'une idée germa dans l'esprit de Dumbledore en entendant tout ça.

"Souhaitez-vous que j'emmène Harry à votre sœur? Je pourrai surement la convaincre plus facilement d'accepter votre fils.", proposa Albus avec son sourire de vieux papi.

Lily et James sourirent et acceptèrent la proposition de Dumbledore. Ce dernier ne perdit pas un instant avant de transplaner à Surrey, où vivaient les Dursley. Il se présenta au 4 Privet Drive avant de toquer à la porte. C'est alors qu'une femme au long cou ouvrit avant d'écarquiller les yeux d'horreur en voyant le vieil homme.

"Que faites-vous ici, monstre?", demanda-t-elle avec hargne.

"Votre sœur souhaite vous confier son fils pendant dix ans, mais je suppose que vous ne le souhaitez pas?", demanda Albus.

"Non! Et gardez ce monstre loin de moi, tout comme le reste des vôtres!", hurla la femme avant de claquer la porte au nez de Dumbledore.

Ce dernier fit un petit sourire avant de sortir un objet de sa poche. Il s'agissait d'un petit soleil en or, un Portoloin menant directement en France. Sans perdre un instant, il murmura le mot de passe : "Alchimie!"

En quelques secondes, Albus Dumbledore et le jeune Harry Potter furent transportés devant le 51 Rue de Montmorency à Paris. Albus ne perdit pas de temps et se dirigea vers la porte au-dessus de laquelle trônait fièrement le symbole alchimique de l'or. Il fut alors accueilli par un couple de personnes très âgées avec un grand sourire.

"Ah ! Albus, mon garçon. Quel plaisir de te revoir, cela fait un moment que nous ne nous sommes pas vus.", s'exclama alors le vieil homme en français.

"En effet, Maître Nicolas, Maîtresse Perenelle.", répondit Albus en français.

(Leur discussion est entièrement en français)

"Qu'est-ce qui t'amène ici, Albus?", demanda alors Perenelle en faisant entrer Albus et le bambin dans leur demeure avant de leur servir du thé.

"Lord Voldemort n'est plus, en tout cas pour l'instant. J'ai bien peur que Tom se soit bien trop impliqué dans les arts interdits pour être repoussé par la mort.", répondit Dumbledore en sirotant son thé.

Il avait déposé quelques secondes plus tôt le jeune bambin dans un berceau conjuré.

"Je vois, cependant cela n'explique pas ta présence en ces lieux, ni celle de ce jeune garçon.", dit alors Nicolas avec un petit sourire.

Albus hocha de la tête avant de rapidement leur résumer la nuit. Après plusieurs minutes, Perenelle prit la parole.

"Et pourquoi nous emmener ce jeune garçon ?", demanda-t-elle.

"Je sais que vous avez toujours souhaité un héritier, et attendu qu'Harry a été volontairement abandonné par sa famille…", commença Albus d'un ton qui se voulait suppliant.

"Albus!", l'interrompit Nicolas avant de lui sourire gentiment. "Perenelle et moi souhaitons toujours avoir un héritier. Cependant, nous n'avons plus l'âge pour nous occuper d'un tel enfant, sans compter que nos corps sont frêles malgré la Pierre Philosophale."

Le regard d'Albus devint terne.

"Je suppose que je devrai lui trouver un autre foyer…", dit-il attristé.

Perenelle et Nicolas se regardèrent avant que Perenelle ne murmure quelque chose à l'oreille de son mari. Ce dernier fit mine de réfléchir avant d'hocher de la tête.

"Albus, nous avons les candidats idéaux pour adopter le jeune Harry. Le couple en question n'a pas réussi à avoir d'enfants, malgré tous les sorts et toutes les potions préparées. Même Perenelle et moi n'avons pas réussi à les aider.", dit l'alchimiste de renom.

"Mais c'est parfait ! Qui sont-ils ?", demanda Albus, ses yeux se remettant à briller tels des étoiles.

"Cependant, et avant d'annoncer leur nom, tu dois savoir une chose. Cette famille a impérativement besoin d'un héritier de sang. Si jamais Harry venait à être adopter par eux, il subirait alors le rituel Sanguis Hereditatem.", continua Nicolas.

Albus écarquilla des yeux avant de regarder Harry. Il connaissait bien le rituel cité par Nicolas. Inventé il y a plus de mille ans par une famille mourante de sorciers, le rituel Sanguis Hereditatem fut utilisé afin d'adopter un enfant magique dans une famille. Mais contrairement aux rituels d'adoption standard, ce rituel permit d'éradiquer les gênes présents dans les enfants adoptés afin de les remplacer par les gênes des parents adoptifs, tout en modifiant de façon intrinsèque la magie des enfants afin de donner la priorité à la magie des parents adoptifs tout en gardant celle des parents d'origine. En somme, Harry deviendrait l'enfant d'un autre couple, perdant tout lien de sang avec les Potter, et de ce fait, perdant son titre d'héritier Potter, bien que sa magie garde des traces des Potter. Il soupira avant d'hocher de la tête.

"Je suppose que si c'est nécessaire, je ne peux qu'accepter. Qui sont-ils ?", demanda Albus.

Nicolas et Perenelle se regardèrent avant de répondre de concert.

"Louis et Catherine de Valois."

Albus laissa tomber au sol son paquet de sorbet au citron.

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01/11/1981

51 rue de Montmorency, Paris

Albus observait le jeune bambin tandis que son mentor et sa femme ne cessaient de gesticuler, impatients. Ils avaient envoyé quelques heures plus tôt une missive au couple de Valois. Normalement, une telle missive serait ignorée attendu qu'un monarque n'a pas à être convoqué tel un vulgaire roturier.

Mais Nicolas Flamel étant le conseiller de la famille royale française depuis plus de cinq cents ans, ce dernier bénéficiait de quelques avantages. Albus fut sortit de ses pensées en entendant trois coups frappés à la porte de façon succincte. Sans perdre un seul instant, Nicolas trottina jusqu'à la porte afin de laisser entrer ses invités.

Lorsque ces derniers firent leur entrée, les Flamel s'inclinèrent bien bas, Albus décidant d'en faire de même.

"Vos majestés, je vous remercie d'avoir répondu à mon appel. Laissez-moi vous présenter mon apprenti et Grand Manitou de la Confédération Internationale des Sorciers, Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore.", s'exclama Nicolas.

"Mes salutations, vos majestés.", s'inclina alors Albus tout en les détaillant du regard.

L'homme était de taille moyenne à la fine musculature à la fois élégante et distinguée. Une longue chevelure d'ébène bouclée entourait son visage efféminé mais non pas moins masculin. C'est en apercevant ses yeux qu'Albus comprit qu'il avait affaire à nul autre que Louis de Valois : Les yeux étaient d'un bleu très profond, tous deux arborant un soleil lumineux au centre de la pupille.

Quant à Catherine de Valois (née Habsbourg-Loraine), son corps était fin et gracieux, mesurant légèrement moins que son mari qui n'était lui-même pas très grand. Contrairement à son mari, elle possédait une longue chevelure dorée et bouclée, le tout entourant un visage très fin aux yeux vert profond.

Les deux individus étaient richement vêtus, l'homme portant une tenue en soie composée d'une chemise, d'un pantalon, de gants, d'un gilet en brocard couvert lui-même par un manteau blanc et des bottes en cuir. La femme portait une longue robe dorée mettant en valeur ses yeux et sa chevelure. Ils portaient tous deux une couronne fine, surement pour les déplacements.

"Inutile de vous incliner devant moi, Maître Nicolas, Maître Perenelle. Après tout, vous avez été mes tuteurs, ceux de mon père et ainsi de suite.", s'exclama alors Louis de Valois avec un grand sourire avant de regarder Dumbledore. "Vous aussi, Seigneur Dumbledore. Je vous en prie, relevez-vous et assoyons-nous."

Albus le regarda avant d'hocher de la tête, s'asseyant dans le salon avec les Flamel et les Valois. Le thé fut servi par un elfe de maison avant que Nicolas ne prenne la parole.

"Vos majestés, permettez-moi de vous annoncer une bonne nouvelle. Malgré le fait que nous n'avons pu trouver un remède concernant votre infertilité qui est selon moi due à une malédiction, j'ai tout de même trouvé une solution grâce à mon cher apprenti. Avant de le laisser expliquer son histoire, permettez-moi de vous présenter Harry Potter, la solution à votre problème."

C'est alors que Perenelle dévoila l'enfant qu'elle tenait dans ses bras, ce dernier étant endormi. Le couple royal se regarda avant d'observer l'enfant avec attention. Après quelques secondes, et gardant toujours le silence, ils firent signe à Dumbledore de s'expliquer.

"L'enfant devant vous se nomme Harry Potter. Comme vous devez le savoir, le Mage Noir nommé Lord Voldemort qui terrorisait le Royaume-Uni a été vaincu la nuit dernière en s'attaquant à la famille Potter. J'ai malencontreusement annoncé le jeune Henry Potter comme vainqueur de Voldemort bien que le jeune Harry semble être le vainqueur. Ses parents ont malheureusement décidé de l'abandonner à des moldus pour s'occuper de son jumeau, mais j'ai préféré l'amener ici afin de le confier à mon maître et ami, Nicolas Flamel.", dit alors le vieux professeur.

"Voilà une histoire très intéressante, Grand Manitou. Cependant, cela n'explique pas la raison pour laquelle nous avons été convié, ni explique de quelque façon en quoi cet enfant est la solution au problème que ma tendre épouse et moi rencontrons.", dit alors Louis de Valois d'un ton intrigué.

"En fait, je suis à l'origine de votre invitation. Voyez-vous, j'ai réussi à retrouver les instructions exactes du rituel Sanguis Hereditatem il y a de cela quatre ans au cours d'une fouille archéologique en Italie. Je ne vous en ai pas parlé avant attendu que ce rituel ne peut être utilisé qu'en dernier recours.", intervint alors Perenelle tout en plaçant le bambin dans un berceau invoqué.

Louis et Catherine hochèrent de la tête, comprenant parfaitement la situation. Ils auraient préféré avoir un enfant par voies naturelles.

"Je comprend parfaitement votre raisonnement, maîtresse Perenelle, et pour cela j'accepte de vous pardonner. Pourrions-nous en savoir plus quant à ce rituel ? Après tout, cela fait bien plusieurs siècles qu'il a disparu.", demanda Catherine avec un ton empli d'espoir.

Vais-je enfin pouvoir être mère ? pensa-t-elle.

Perenelle hocha de la tête avant d'expliquer les tenants et aboutissants du rituel. Louis plissa légèrement des yeux.

"Si je résume correctement, cet enfant sera le nôtre biologiquement et magiquement, tout en gardant partiellement sa magie originale, c'est bien cela ? J'ai cependant du mal à comprendre ce qu'il gardera exactement de sa magie originale.", dit-il d'une voix curieuse.

Les yeux de Perenelle s'illuminèrent devant cette occasion d'expliquer le rituel plus en détail.

"En effet. De ce que j'ai cru comprendre en traduisant les textes concernant ce rituel, l'enfant gardera partiellement sa trace magique originale. Cela se traduit de plusieurs façons. Tout d'abord, l'enfant restera magiquement l'héritier de ses maisons bien qu'il perdra toute forme de primogéniture en cas d'autres héritiers directs. Ainsi, Harry deviendra l'héritier secondaire des familles Potter et Gryffondor, les Potter étant les descendants de Godric Gryffondor.

Quant à sa magie, Harry pourra possiblement garder certaines compétences comme la Maîtrise des Potter en Métamorphose et magie de combat. Evidemment, cela dépend entièrement de mère magie.", s'exclama alors Perenelle avec un grand sourire.

Les deux Valois se regardèrent avant de discuter rapidement en messes basses sous le regard plein d'espoir de Dumbledore. Au bout de quelques minutes, Louis de Valois s'exclama.

"Alors nous acceptons. Cependant, cela ne doit pas se savoir auprès de notre peuple. Existe-t-il une potion ou un quelconque sortilège pour rajeunir l'enfant d'un an ? Cela nous permettrait de faire croire à une grossesse dissimulée afin de nous protéger."

Nicolas écarquilla légèrement des yeux avant de se pencher en avant, ses deux mains se joignant dans une pose de réflexion. Il se mit à marmonner quelques secondes avant de sourire tout en relevant la tête.

"Je pense avoir la solution. Une potion rajeunissante serait bien trop puissante pour un enfant de cet âge, cependant, rien n'empêche une stase de l'âge. Si je me souviens bien, cela se pratiquait couramment il y a de cela trois-cent ans lorsque deux familles souhaitaient marier leurs enfants en ayant le même âge.

Nous pourrions de ce fait utiliser une potion ayant un effet d'un an sur le jeune enfant tout en plaçant un enchantement illusoire afin de faire croire à une naissance récente. Je pense pouvoir réaliser la potion en une heure.", dit alors Nicolas.

Louis et Catherine se regardèrent, les regards pleins d'espoirs avant d'hocher de la tête.

"Dans ce cas, nous acceptons votre proposition Maître Nicolas, Maîtresse Perenelle. Y-a-t-il autre chose à savoir avant d'accomplir ce rituel ?", demanda alors Louis.

Perenelle hocha de la tête.

"En effet. Nous souhaitons faire du jeune Harry notre héritier, si vous le permettez. Malheureusement pour Nicolas et Moi, le rituel ne peut être utilisé à la suite de l'utilisation de la Pierre Philosophale, cependant rien ne nous empêche de former un héritier."

Louis de Valois hocha gracieusement de la tête.

"Je ne peux vous refuser cette requête alors que vous êtes la solution à notre problème. C'est avec plaisir que nous acceptons que notre futur fils soit désigné en tant qu'héritier des Flamel. Afin de légitimiser votre demande, nous souhaiterions faire de vous deux son parrain et sa marraine.", répondit le Roi de France.

"Avec plaisir!", s'exclama joyeusement Nicolas.

"Dans ce cas, nous devrions effectuer ce rituel tandis que tu prépareras la potion.", dit Perenelle à l'attention de Nicolas avant de regarder le couple royal. "Le rituel durera une bonne heure. Ne vous inquiétez pas, je me charge du côté incantatoire. Tout ce que vous aurez à faire est de répondre à mes questions lorsque je m'adresserai à vous et de fournir votre sang lorsque demandé."

Les Valois acceptèrent avant de suivre la vieille femme dans une salle jouxtant le salon avec Dumbledore tandis que Nicolas s'empressa d'aller concocter la potion.

Tout avait déjà été préparé dans la salle de rituel de Perenelle, des runes étant gravées un peu partout sous les regards étonnés des Valois et de Dumbledore. Quant à Harry, il n'en avait strictement rien à faire, ce dernier étant encore endormi.

Perenelle déposa délicatement le bébé dans un berceau situé au centre de la pièce avant de se reculer.

"Préparez-vous, le rituel va commencer.", s'exclama Perenelle avant de se mettre à chanter dans un vieux latin.

Dumbledore et les Valois eurent beaucoup de mal à comprendre ce que disait Perenelle. Ils réussirent tout de même à discerner quelques mots tels que "Sanguis", "Filius", "Mater Magia" et "Benedicte".

"Que s'approchent ceux qui réclament cet enfant de magie !", s'exclama alors Perenelle en revenant au français.

Louis et Catherine s'approchèrent alors de Perenelle tout en restant distingués.

"Que vos noms et titres soient entendus de Mère-Magie.", continua Perenelle en faisant signe à Louis.

"Louis Robert Jean de Valois, Souverain du Royaume de France et de ses dominions, Seigneur de la Maison Royale de Valois et de Bourbon, descendant et dirigeant de la Maison Capet et de Robert !", s'exclama alors le Roi de France.

Une lueur l'entoura sous le regard appréciatif de Perenelle, cette dernière faisant alors signe à Catherine de s'avancer.

"Catherine Marie Antoinette de Valois née Habsbourg-Lorraine, Reine du Royaume de France et de ses dominions, Princesse de la Maison Royale de Habsbourg-Lorraine et du Royaume d'Autriche.", s'exclama Catherine en se tenant droite.

Perenelle hocha de la tête lorsque Catherine fut entourée d'un halo bleu signifiant l'acceptation de Mère-Magie.

"Tendez vos bras !", ordonna-t-elle au couple royal.

Les Valois obéirent avant de pousser des hoquets de surprise en voyant une coupure apparaître sur leur main droite. Le sang s'écoulant se dirigea directement vers l'enfant au milieu de la pièce avant de pénétrer sa peau, le réveillant et le faisant pleurer.

"Il est désormais temps de nommer votre enfant devant Mère-Magie pour finaliser sa renaissance. Quel premier prénom lui est attribué ?", demanda Perenelle.

"Adrien !", répondit Louis avec un petit sourire.

"Quel deuxième nom ?", demanda de nouveau Perenelle.

"Louis !", s'écria Catherine en embrassant tendrement son mari.

"Et quel troisième nom attribuez-vous à votre fils ?", demanda enfin Perenelle.

"Nicolas !", firent les deux monarques en chœur.

La magie entoura l'enfant avant de briller de plus en plus fort. Au bout de quelques secondes, elle s'éteint, les cris de l'enfant se tarissant eux aussi. Perenelle s'approcha de l'enfant avant d'écarquiller des yeux en voyant la nouvelle apparence du jeune fils.

Ses yeux étaient désormais d'un bleu profond avec un soleil au centre et son visage était entouré de petits cheveux bouclés d'ébène, tout comme Louis de Valois. Son visage était cependant devenu évidemment plus raffiné, tout comme sa mère.

Sans perdre un instant, Perenelle prit l'enfant dans ses bras pour le montrer aux Valois et à Dumbledore qui était resté dans la pièce.

"Je vous présence votre fils, le Prince Adrien Louis Nicolas de Valois, Prince héritier du Royaume de France et de ses dominions.", s'exclama alors Perenelle.

Les Valois s'empressèrent de récupérer l'enfant, souriant tout en embrassant le front de leur fils sous le regard attendri de Dumbledore. Il n'eut pas le temps de les féliciter que Nicolas débarqua dans la salle avec la potion en main.

"Voilà la potion ! Vite, il doit la boire avant qu'elle ne perde son potentiel !", s'exclama l'alchimiste de renom en utilisant un sort de transfert pour directement placer le contenu de la potion dans l'estomac de l'enfant.

C'est sous les yeux étonnés des occupants de la pièce que l'enfant fut entouré d'un halo doré.

Pendant que les Flamel et les Valois observèrent les effets de la potion sur l'enfant, Dumbledore dirigea son regard vers le berceau dans lequel avait reposé Harry. En s'approchant, il vit à son plus grand étonnement une sorte de liquide noir avant de froncer des yeux. Lorsqu'il revint vers les autres occupants, il vit avec étonnement que la cicatrice n'était plus présente sur Harry. Le rituel avait purifié l'enfant.

"Maître Nicolas, Maîtresse Perenelle, nous vous remercions vivement pour tout ce que vous avez fait. Vous devrez évidemment venir au Palais afin de voir et éduquer votre filleul.", fit Louis avec un clin d'œil aux Flamel avant de regarder Albus. "Seigneur Dumbledore, permettez-nous de vous remercier comme il se doit. Sachez que vous serez toujours la bienvenue au Royaume de France et que si vous rencontrez un quelconque problème avec l'un de nos sujets ou bien un dirigeant de l'un de nos territoires, vous pourrez compter sur nous."

Albus écarquilla légèrement des yeux avant de sourire.

"Je vous remercie vos majestés. C'est avec plaisir que j'accepte votre offre.", répondit le Directeur de Poudlard.

Les Valois quittèrent alors la pièce pour retourner chez eux, accompagnés de leurs gardes tandis que les Flamel et Albus restèrent derrière. Nicolas ne put s'empêcher de dire.

"J'ai hâte de voir l'article qui sera paru dans le journal !"

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LA GAZETTE DE FRANCE

EDITION SPECIALE:

Une Naissance Royale !

Article rédigé par Jean-Etienne Rapporteur, Journaliste.

"Oyez, Oyez !

Sa majesté le Roi et Sa majesté la Reine ont le plaisir d'annoncer un heureux évènement,

Est né la nuit du trente-et-un Juillet mil-neuf-quatre-vingt-un l'héritier royal,

Le prince Adrien Louis Nicolas de Valois !

Que ce jour soit à jamais un jour de festivité et de liesse pour le peuple de France et de ses Dominion !

Oyez, Oyez !"

C'est à ma plus grand surprise que j'assistai à la proclamation du crieur public devant le palais royal après une convocation pour une conférence de presse. Nous fûmes, mes collègues et moi, très étonné d'apprendre la naissance d'un héritier royal trois mois après l'évènement. Heureusement pour nous, nous fûmes rapidement informés quant à la raison d'un tel retard.

Il n'est de secret pour personne que leurs majestés n'ont eu de cesse d'essayer en vain de concevoir un héritier, potions et élixirs n'hésitant pas à être utilisés à foison afin de palier au problème. Hélas, ce ne fut pas le cas jusqu'à il y a peu.

Par crainte de faire une fausse couche et afin d'éviter tout espoir en vain au reste du Royaume, leurs majestés ont décidé de cacher la grossesse de notre gracieuse reine jusqu'à l'accouchement. Et c'est ainsi qu'est né sa grâce, le prince Adrien que déjà certains ne cessent de surnommer prince Harry. Ce surnom fut utilisé en premier par le très honorable conseiller à la cour royale, le Seigneur Nicolas Flamel.

Nous apprîmes que sous les conseils du Seigneur Flamel et de Dame Flamel, la naissance du prince fut cachée au reste du monde afin de s'assurer de la bonne santé de ce dernier. Et c'est en ce jour que le prince est considéré comme bon vivant !

Le futur du Royaume de France et de ses dominions est enfin assuré, et un bal en l'honneur de leurs grâces sera organisé dans six jours afin de fêter l'heureux évènements. Pour l'occasion, les dirigeants du Monde Sorcier sont conviés.

Pour plus d'informations sur le Royaume de France et ses dominions, page 2 à 5

Pour plus d'informations sur la Dynastie Capétienne, page 6 à 8

Pour plus d'informations sur la famille Flamel, page 9.