Bonjour, bonsoir à toutes et à tous,
Cette fanfic sera consacrée exclusivement sur un des pairings que j'affectionne dans Bleach : le Grimmjow/Ichigo.
Il se dégage tellement de bestialité et de rage entre eux, c'est flagrant et magnifique. Bref, avant de succomber au charme félin, je vais me reprendre.
UA à notre époque.
J'adore ce genre, j'en ai déjà écrit beaucoup, je réitère l'expérience.
Rating : M
Genre : Romance/Drame
Pairing : Grimmjow/Ichigo
Bonne lecture,
PerigrinT.
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Une vie à t'attendre
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Chapitre 1
Une vie sans souci
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Ce matin comme tous les jours de sa vie, Ichigo Kurosaki se rend précipitamment à la ligne de bus qui dessert son quartier. Comme d'habitude le jeune homme est en retard, et comme toujours il doit courir pour rattraper le véhicule. Ce n'est pourtant pas faute de le prévenir, mais immanquablement sa flemmardise à paresser au lit le conduit sur la voie de la précipitation. Maintenant, le voilà qui cogne de toutes ses forces sur la paroi en verre pour que le conducteur le remarque. Fort heureusement, il peut entrer à l'intérieur du bus et s'assoir à une place libre.
Ecouteur sur les oreilles, le jeune homme se coupe du monde en se plongeant dans la playlist de son MP3. Pendant le parcours qui le conduit à son université, Ichigo se laisse aller à rêvasser, loin de l'agitation de sa maisonnée. Il mène une vie on ne peut plus banale entre sa famille envahissante, ses amis, ses cours aux Beaux-arts et sa passion du dessin. Le trajet qui le sépare de son université dans le quartier de Kichijôji lui permet de décompresser ou d'avancer sur ses projets d'étude. Et il en a grand besoin parce qu'une fois de plus ce matin, son cher père lui a provoqué un mal de tête carabinée. C'est qu'il n'est pas facile à suivre, tant son enthousiasme déborde de sa personne. Un sourire s'esquisse sur les lèvres de l'étudiant, son père est envahissant certes mais pas méchant pour un sou.
Au bout de presque trois quart d'heures, Ichigo arrive enfin à destination. Aussitôt il retrouve ses amis pour parler cinq minutes avant le début des cours. : Chad, Mizuiro, Keigo et toute la bande. Le petit châtain agité saute sur son ami roux dès qu'il franchit la cours, en lui mettant la main sur l'épaule.
— Hey Ichigo comment vas-tu ?
— Bien merci et vous les amis ?
Keigo se penche tout près de ses oreilles pour murmurer tout bas.
— Devine qui a demandé de tes nouvelles ce matin ?
— Je n'en ai pas la moindre idée, rétorque Ichigo en s'écartant un tantinet.
— Orihime pardi ! Je crois que tu as un ticket avec elle, profites-en !
— C'est une amie seulement, combien de fois il faudra que je te le répète !?
Mizuiro temporise la situation avec son calme légendaire en agrippant le poignet du petit fouineur.
— Laisse-le tranquille, cela ne te regarde pas. Tu vois bien que tu incommodes Ichi, ce n'est pas sympa.
— Oui c'est vrai, pardonne-moi, dit tout penaud Keigo en se passant la main dans les cheveux.
— Ce n'est rien, n'en parlons plus, conclut le rouquin.
Ses amis sont forts attachants, mais malgré ça notre jeune ami ne peut s'empêcher d'être agacé parfois par la lourdeur de certains. Heureusement que Chad, son fidèle comparse détient un tempérament plus discret.
Les cours s'enchaînent, pendant tout ce temps Ichigo ne peut s'empêcher de détourner sa tête en direction de la jeune fille. Il la connait depuis leurs années collège, Orihime représente l'incarnation parfaite de la douceur et la dévotion. Tout le monde l'aime, elle fait parti des filles les plus populaires de leur classe. En relevant les yeux vers le roux, la demoiselle lui sourit en plissant les paupières. Elle a toujours une petite attention pour lui.
Ichigo se surprend à tergiverser sur ce que lui a dit son ami, à savoir que la belle plantureuse en pinçait pour lui. Le voila qui se met à rougir comme un petit garçon timide, aussitôt il baisse la tête ne pouvant soutenir le regard plein d'empathie de son amie.
Qu'est-ce qu'il lui prend de penser des choses pareilles ?
La journée poursuit son cours aussi tranquillement que possible. Encore une fois, à la sortie Keigo n'en loupe pas une en questionnant Ichigo sur l'absence de petite copine.
— Alors quand est-ce que tu vas nous présenter l'élue de ton cœur ?
— Je n'ai personne pour l'instant, et puis qu'est-ce que ça peut bien te faire ? répond du tac au tac notre héros, la mine renfrognée.
— Si tu ne te décides pas pour Orihime moi je vais te la piquer !
Justement la jeune fille passe à côté du groupe.
— Ichigo, ça t'ennuie si on rentre ensemble ce soir ?
— Pas du tout enfin, je te raccompagne bien entendu.
Sur des au revoir succincts, il s'en va avec elle. En chemin ils s'arrêtent devant certaines devantures de magasins et prennent le temps de boire un verre. Orihime est plaisante, toujours avenante jamais un mot plus haut que l'autre. Bon nombre de garçons lui tournent autour, cette idée déplaît à l'étudiant. Son côté protecteur la couve un peu trop mais il ne peut se résoudre à la laisser seule dans la nature en proie à de turpides jeunes hommes en rut.
Sur le pas de la porte de la jeune fille, Ichigo se penche pour lui faire la bise en l'invitant à la maison une prochaine fois. Il sait que la solitude de la belle châtaine la chagrine. Elle accepte de bon cœur et s'enferme à clef.
Aussitôt rentré chez lui, Ichigo reçoit une calotte monumentale derrière le coin de ses oreilles. Son père Isshin l'accueille en bonne et due forme.
— Ah mon fils est enfin à la maison ! Tu pourrais venir aider ton pauvre père tout de même. Je me saigne les veines pour vous et voilà le remerciement que j'ai ? Bravo, quel sens de la famille tu as !
Ce monologue dure encore quelques minutes, Ichigo débarrasse ses affaires sans l'écouter d'avantage. Monsieur Kurosaki aime le mélodrame, il sait parfaitement théâtraliser sa vie. Les deux sœurs du roux mettent la table pour le repas. Celui-ci se déroule dans le chambardement le plus total, si on veut du calme ce n'est certainement pas ici qu'il faut le chercher !
Fatigué, l'étudiant monte dans sa chambre se détendre. En haut des marches il entend son père l'appeler.
— Ichi ! N'oublie pas que demain je ne serais pas là quand tu rentreras, tu pourras surveiller la clinique à ma place ?
— Oui papa ! Pas de problème.
— Merci mon fils !
La porte claque dans un bruit sourd. Enfin tranquille !
Ichigo se vautre littéralement sur son lit en lisant le dernier numéro de son manga préféré. Agé d'une vingtaine d'année, il n'est pas de nature à chercher des ennuis. Non, ce sont eux qui viennent à lui. Son tempérament de fonceur l'amène à se battre assez souvent, surtout lorsqu'on lui cherche des noises. Cependant Ichigo a un cœur gros comme ça, l'amitié prime sur tout et surtout la famille. C'est pourquoi il n'abuse pas de la gentillesse de son père et ne découche pas à droite et à gauche, en restant bien tranquillement à la maison. Il aime faire la fête pour sûr, mais sans exagérer. En se retournant sur le dos pour lire, le jeune homme se demande pourquoi aucune fille ne l'attire réellement… Keigo a peut être soulevé un problème de taille. Effectivement, Orihime lui tourne autour depuis qu'ils ont l'âge de flirter mais jamais le roux n'est allé plus loin. Pour quelle raison ?
Il sort de temps en temps avec des filles sans que cela ne dure bien longtemps. Ichigo se persuade qu'il préfère rester indépendant et garder sa liberté. Et puis les jérémiades du sexe faible l'insupporte comme jamais. Dès qu'elles pleurent c'est fini.
Il aime les relations charnelles, pourtant cela ne l'embrase pas totalement. Il reste un goût d'inachevé après l'acte. C'est pourquoi le jeune homme ne s'embarrasse pas de câlinerie à n'en plus finir. Il s'endort et point barre. En tournant les pages de son magasine, il se demande comment serait une éventuelle relation avec sa meilleure amie. Peut être qu'avec elle il prendrait enfin les sentiments plus au sérieux, parce que clairement son souhait n'est pas de la faire souffrir. Oui, probablement qu'avec Orihime l'amour prendrait tout son sens…
Ichigo éteint sa lampe en s'endormant d'un sommeil précaire. A force de réfléchir aussi intensivement il va se provoquer une rupture d'anévrisme.
Les semaines se suivent et se ressemblent, certains de ses amis se mettent en couple, le rythme des ruptures et des réconciliations battent la cadence d'une vie d'étudiant. Lui aussi se surprend de plus en plus à vouloir se lier à quelqu'un, ressentir la passion dévastatrice d'un amour qui le consume jusqu'aux os. Ichigo en a marre de demeurer seul, pourtant ce n'est pas la frigidité qui le retient.
Un jour il prend son courage à deux mains, il va voir Orihime à la sortie des cours pour l'inviter au cinéma. Elle accepte bien sûr, trop heureuse de rester en tête à tête avec son soupirant inaccessible. Quand ses perles grises se posent sur lui, toute l'adoration qu'elle met dans l'intensité de son regard lui saute au visage. Cette fille n'a d'yeux que pour lui et en gros bêta qu'il est, il ne saisit pas sa chance.
Ichigo inspire profondément et sourit. Il tente de dégager quelque chose de sincère, de profond. En apparence, cela fonctionne. Avec un geste protecteur, il passe son bras autour de la taille de la belle et la rapproche de lui.
— Tu veux boire quelque chose ? propose-t-il dans le hall du cinéma.
— Non, je te remercie, ça va.
— Tu as peut être faim, je vais nous acheter du pop-corn, attends je reviens.
Il part vers le stand de confiserie et en bon galant, achète un énorme paquet plus des sucreries au cas où.
Orihime le regarde, attendrie, subjuguée par son charme, sa générosité. Depuis le temps qu'elle espère ce rapprochement. Le rêve devient réalité. Enfin Ichigo va devenir son bien aimé, enfin elle touchera la chaleur de sa peau, la douceur de ses lèvres charnues. Enfin il lui appartiendra.
Dans la salle noire, personne ne prononce un mot aux publicités ou pendant le film. La main du jeune homme frôle parfois celle de la demoiselle. Elle réprime un frisson à chaque fois. La sueur perle à grosse goutte le long du front d'Ichigo. Que faire maintenant ?
Risquer de détruire son amitié, se jeter dans une histoire qui peut se vérifier belle ou ne rien faire ? Telle est la question existentielle de sa vie en ce moment. L'étudiant se lance après moultes tergiversions avec lui-même, il se saisit de la main de son amie d'enfance en la tenant fermement. Un peu trop à en juger par la crispation qu'elle transmet. La pression diminue pour devenir une caresse éthérée. Il retire sa main pour la passer à nouveau le long du bras d'Orihime. Ichigo se penche sur le côté, quelques mèches caramel lui chatouillent le bout du nez. Elle sent si bon, son parfum est si frais. Le jeune homme garde les yeux ouverts tandis qu'il s'approche de plus en plus de sa voisine. Cette dernière souffle bruyamment, c'est le moment elle le devine. Le moment où sa vie va basculer dans un déferlement de bonheur. Elle sent le souffle chaud d'Ichigo battre sa joue. Il est près, bien trop près. Cette tentation inonde son corps. Elle attend, fébrile, impatiente, transpirante. Sa bouche s'entrouvre afin d'assimiler plus d'air. Encore de l'air, toujours de l'air. Cette tension ne va jamais finir. Le nez d'Ichigo butte contre la peau douce, il y est enfin. Son regard glisse sur cette bouche, dans un mouvement lent et sensuel, il pose la sienne contre les pétales rosés.
Un baiser qui les lie dorénavant.
Un baiser traduisant une promesse de changement.
Ichigo intensifie la pression de ses lèvres, force la barrière des autres avec sa langue et s'engouffre dans la langueur d'Orihime. Ils s'embrassent timidement, puis le jeune homme se fait dominant, demandeur de plus de sensation, s'imposant comme le mâle alpha. Il échange un baiser d'amoureux avec sa meilleure amie pour une raison obscure. Quelque chose le pousse à aller de l'avant, le ras-le-bol du célibat, les qu'en-dira-t-on, les hormones, le besoin de s'unir à quelqu'un. Peu importe du moment qu'il rompt ce cercle vicieux. Ichigo se prouve qu'il est constitué normalement comme tous les mecs de son âge. Sa main ceinture la taille d'Orihime pendant qu'il décharge sa frustration dans cette intimité nouvelle. Et elle, elle halète, sa poitrine se gonfle et se relâche de manière erratique, son monde devient orange comme la chevelure de son soupirant.
Orange comme le brasier dans lequel elle tombe indubitablement. Tout n'est que feu, elle se laisse calciner avec un plaisir évident.
A la sortie de la séance, Ichigo l'enlace afin de montrer au monde entier qu'Orihime est sienne. Ils viennent de franchir un cap, le retour en arrière sera impossible.
En gentleman bienveillant, l'étudiant ne force pas les choses. Ils se promènent encore un peu dans les rues surpeuplées du quartier de Shinjuku, puis rentrent gentiment chacun chez soit.
La vie est ainsi faite, Ichigo s'endort des projets plein la tête.
Le nouveau couple ne passe pas inaperçu, à l'université les autres les envie. Keigo semble déçu, cependant il ne le montre pas trop. Dorénavant, le roux ne sort plus sans sa douce, ils se placent côte à côte pendant les cours de dessin, participent aux mêmes ateliers ou clubs, bref pire que des siamois.
Ichigo retrouve le goût d'aimer auprès de sa petite amie, se persuadant qu'elle saura lui apprendre. Alors il prend son temps, en donne beaucoup. Ils se retrouvent chez elle la plupart du temps parce qu'Orihime vit seule depuis le décès de son grand frère. Ils sont plus tranquilles que chez lui, observé par son paternel. Le seul reproche que le jeune homme pourrait faire, est que sa fiancée ne sait pas préparer de bons repas. Ses expériences culinaires se révèlent catastrophiques, mais par peur de la blesser, il mange sans broncher les gâteaux au céleri nappé de miel, ou encore les haricots sucrés au curry.
Chaque jour qui passe, Ichigo se dit qu'il a de la chance. Oui, les autres gars tueraient pour être à sa place. Ce soir, en détaillant sa petite copine, il sent le désir monter. Cela fait presque deux mois qu'ils sortent ensemble et il ne peut plus tenir. Une part de son être souhaite la faire sienne afin de combler ses incertitudes.
Est-ce qu'enfin il connaîtra la jouissance ultime ? Celle qui le fera partir pour le septième ciel ? Car jamais auparavant une fille n'a réussi cet exploit. C'est à se demander s'il n'est pas véritablement frigide – ou trop exigeant.
Pourtant Ichigo aime le sexe, quelque chose ne tourne pas rond mais quoi ?
A la fin du repas, un silence lourd s'abat entre les jeunes gens. Orihime baisse la tête comme si elle devinait ce que pensait son amoureux. Lui se mord la lèvre inférieure se retenant de déblatérer une ânerie.
Mince, il en a envie. Envie d'expérimenter l'acte charnel avec elle. Mais en même temps pas tant que ça. La complexité est de mise, sa personnalité un tantinet névrosée le confirme. Ichigo se prend la tête entre ses mains et souffle un grand coup.
« Fais le vide, fais le vide bordel ! », se dit-il mentalement.
Orihime voit que ça ne va pas. Inquiète elle l'interroge en posant son doigt devant sa bouche.
— Qu'est-ce que tu as Ichi ? Tu te sens mal ?
— Non ça va, juste un mal de tête, ment-il.
Elle se précipite vers lui et s'agenouille en mettant ses propres mains sur les siennes.
— Non enfin, je vois bien que ça ne va pas ! Pourquoi tu restes si secret avec moi ? On dirait que tu ne te sens pas bien à mes côtés.
Ses yeux gris se voilent par un mince filet de larmes, ce qui chamboule le cœur d'artichaut d'Ichigo. Son but encore une fois, n'est pas de l'attrister. Alors il prend les poignets de sa petite amie et les descend sur ses cuisses.
— Chut… Ne pleure pas Orihime, je te promets que je me sens bien avec toi. Sinon, je ne viendrais pas tous les soirs dans ta maison. Rassure-toi.
— Tu vas me quitter, renifle-t-elle de façon peu distinguée.
— Non, je n'ai pas de raison de te quitter. Je t'aime, crois-moi.
Tout en parlant, l'étudiant peigne les cheveux lisses de la jeune fille pour l'apaiser, pour se convaincre. Doucement, il s'abaisse vers le visage d'ange, prend sa mâchoire dans sa main et dépose un baiser aérien sur la surface de ses lèvres. Puis la porte dans ses bras comme une mariée pour monter dans sa chambre. Ichigo pressent que la nuit sera voluptueuse, placée sous le signe de la douceur. Car avec une poupée de porcelaine, il ne faut pas être brusque. Orihime n'est pas n'importe qu'elle fille.
Une fois à l'étage, il dépose son fardeau sur le lit délicatement, s'allonge à ses côtés. Pendant un long moment il lui chuchote des promesses d'amour afin de la rassurer, de la bercer. Ses mots roulent dans sa gorge comme pour s'endormir lui-même.
Qu'il aimerait ressentir cette passion, cette union tant attendue. Elle ferme ses yeux, abandonnée comme un petit chat perdu ayant retrouvé un foyer. Orihime se manifeste touchante, attendrissante mais sait-elle se faire désirable ?
Sait-elle attiser le feu qui ronge Ichigo ? Pas sûr.
Il l'embrasse, la caresse, s'aventure à explorer son corps pendant qu'elle se laisse faire. Les préliminaires se font ronds comme un bonbon au caramel, car il ne faudrait pas la secouer. Ichigo se couche sur le corps alangui, restreint son envie pressante, calme ses ardeurs afin d'offrir le plus beau des partages à son amoureuse. Leur nuit se parsème de soupirs appuyés, de cris étouffés, d'halètements expressifs. Les gestes se révèlent doux, calculés. Trop même. Quand il est en elle, Ichigo ne ressent pas cette assouvissance prendre forme.
Où se terre la passion débordante ? Celle qui le fera perdre pied, tourner la tête, crier de plaisir.
Malheureusement, comme prévu il n'a rien ressenti de particulier. Il espérait tellement. L'amour avec Orihime est comme avec les autres, plat et incomplet. Un baiser chaste amerrit sur le front de la belle puis Ichigo se tourne de côté, dos à elle pour dormir.
— Ichigo…
— Oui.
— C'était… C'était vraiment bien. Plus même, je t'aime tellement… Fais de beaux rêves.
— Merci, toi aussi.
Les yeux grands ouverts, il rumine dans le noir. Mentir ne fait pas parti de son vocabulaire, mais décevoir les gens qu'il estime non plus. Non, l'amour avec Orihime ne comble pas le vide qui le submerge.
(suite...)
