Bonjour/bonsoir !
Je suis content de vous présenter une nouvelle histoire, qui reprend l'histoire des Maraudeurs à Poudlard mais dans un univers alternatif (vous comprendrez vers la fin de l'histoire, c'est pas cool de vous spoiler x) )
Je précise plusieurs choses : j'utiliserai les noms en anglais (Snape pour Rogue, Moony pour Lunard, Wormtail pour Queudvert, Padfoot pour Patmol, Prongs pour Cornedrue, Kreatcher pour Kreatur mais je garde Poudlard et Mrs Pomfresh)
Enfin bref, j'espère que cette histoire vous plaira !
Prologue : La morsure
Il faisait sombre et froid dans la forêt.
Un jeune garçon courait, poursuivi par une bête, ne se souciant pas des branchages qui lui fouettaient le visage. Il ne savait pas ce qui le chassait mais il sentait au fond de lui qu'il s'agissait d'une créature dangereuse qui n'hésiterait pas à lui trancher la gorge.
Alors il courait de toutes ses maigres forces, sentant qu'il faiblissait de plus en plus.
Il n'aurait jamais dû désobéir à ses parents et rester dans son lit, ne pas s'entêter à voir la pleine lune depuis la forêt. Sa mère lui avait répété maintes et maintes fois de ne pas y pénétrer seul mais le petit Remus Lupin, du haut de ses cinq ans, pensait pouvoir s'en sortir sans souci.
Et il le payait cher.
Il sentit le souffle de la bête sur sa nuque et accéléra encore. Il avait le regard fixé devant lui, des larmes de peur et de douleur l'aveuglant à moitié.
Soudain, son pied nu se prit dans un entrelacs de racines et il trébucha lourdement, s'affalant de toute sa taille sur le sol.
Il lâcha une exclamation de douleur étouffée et se retourna lentement, tremblant de tous ses membres. La créature s'approcha doucement de lui, prédateur mortel face à sa prochaine proie.
L'enfant le regarda venir à lui, tétanisé par la peur. Le monstre eut un sourire cruel et se pencha vers lui, lui soufflant son haleine fétide au visage.
« Voilà ce qu'il se passe quand on n'écoute pas maman, petit… »
Remus trembla plus violemment encore et ferma ses yeux dorés, pensant sa dernière heure venue.
Le loup-garou approcha son visage de son cou et planta ses dents dans la peau pâle et douce, se délectant du hurlement de souffrance pure que poussa l'enfant. Le petit garçon ne sentait plus son corps, tant la morsure et le venin qui se répandait dans ses veines le brûlait.
Il s'entendait crier, sangloter et gémir de douleur mais il ne reconnaissait pas cette voix déchirée, à la limite de casser.
Puis soudain, le lourd poids du loup-garou sur son frêle corps disparut et avec lui l'haleine fétide et la menace de mort imminente.
Il entendit le cri d'horreur d'une femme et ses sanglots, de même qu'il sentit les douces mains de sa mère qui lui caressaient doucement le visage. Il ne parvenait plus à saisir ses paroles mais sa voix apaisante suffisait à le rassurer.
Il entrouvrit doucement les paupières, forçant pour les garder ouvertes, et vit Espérance Lupin penchée sur lui, lui donnant les premiers soins.
Il balbutia difficilement un « J'ai mal… », avant que les ténèbres ne l'engloutissent.
Les années passèrent et Remus devint un loup-garou très intelligent, vivant seul avec sa mère après que Lyall, son père, eut quitté le domicile pour trouver un remède à sa lycanthropie et soit mort dans un incendie.
Cependant le petit garçon et sa mère, bien que son absence laissât un creux, ne se laissèrent pas abattre et Espérance se battit pour offrir à son fils une existence un minimum agréable.
Et un jour, un hibou arriva, apportant avec une lettre du directeur de Poudlard, la célèbre école de Sorcellerie, indiquant à la mère et au fils qu'un avenir lui était permis et qu'ils étaient bien sûr au courant mais qu'un dispositif avait été mis en place pour lui permettre de ne pas blesser les autres élèves lors des nuits de pleine lune.
Ce fut cela qui convainquit Espérance de laisser partir son fils.
Remus le cachait mais ne plus voir sa mère l'angoissait terriblement, bien plus que de blesser un autre élève. Mais une part de lui se languissait du 1er Septembre car enfin il serait considéré comme un être humain et pas une créature comme dans son village.
