J'ai eu l'idée de cette fic pendant ces vacances-ci. Je réfléchissais à ce que j'aurai voulu pour noël (un robert pattinson pour moi toute seule!!) et j'ai commencé à me faire un tel roman dans ma tête que je me suis dis que cela serait marrant de le transcrire par écrit. Et comme je lis des fanfics, je me suis dit autant les mettre sur le site, peut-être que d'autres filles s'y reconnaîtreront!
Par contre je m'excuse d'avance pour le style, les fautes d'orthographes, etc car je ne suis pas écrivaine dans l'âme et je n'ai personne pour me relire donc bon...Une ou deux reviews pour me dire si quelqu'un voudrait la suite ou si je me la garde pour moi seule serait la bienvenue :-)
Bonne lecture (j'espère!)
Chapitre 1
J'allais être en retard, une fois n'est pas coutume. Pourtant, j'avais fait mon possible pour être à l'heure : le trajet mettant environ 30 min, j'étais partie 50 min avant l'heure butoir des enregistrements pour le départ de l'eurostar… C'était ma mère qui allait être contente, elle qui pique une crise pour un rien ! Heureusement que mon beau-père savait la canaliser. D'ailleurs, depuis le peu de temps qu'ils se connaissaient, c'était un exploit, brave beau-papa !
C'est en respirant difficilement que j'arrivais en haut de l'escalator, en face des voies de la gare du nord. Le plus rapidement possible, je regardais le tableau d'affichage et je me dirigeais en courant vers l'escalier menant au premier étage, malgré mon point de côté. Je les vis tout de suite, en haut de celui-ci.
-…Je suis…désolée, fiuuuuuu ! Il y a eu des soucis sur la ligne…j'ai essayé de te prévenir….mais bien sûr, il y avait pas de réseau….
-Bon, Arté, tu m'expliqueras plus tard, viens vite !! m'accueillit ma mère.
Toujours aussi charmante, pensais-je, amusée. Mon beau-père Andrew me prit mon sac à roulette, malgré son lourd sac de voyage déjà à l'épaule. J'étais toujours fascinée par la chance que ma mère (et moi-même, par la même occasion) avait eue de tomber sur cet homme si gentil et calme. Tout ce qui lui fallait, me répétais-je une fois encore. Nous courûmes comme des dératés jusqu'à l'entrée, bousculant au passage des gens pas très polis. Nous passâmes de justesse, grâce à l'efficacité des gesticulades de ma mère.
-Pfiu, ben dis donc, il s'en est fallu de peu ! m'esclamais-je 20 min plus tard, confortablement installer dans mon siège.
Je leurs expliquais succinctement ce qui m'était arrivé et l'heure de transport passa très rapidement, surtout grâce à mon livre de chevet du moment, le dernier tome de L'empire des Anges de Bernard Weber. Cependant, quelques minutes avant notre arrivée à King's Cross, je me décidais à poser quelques questions sur la famille d'Andrew.
-Ta sœur Clare qui nous accueille chez elle pour cette semaine, elle a des enfants ?
-Oui, bien sûr, elle en a eu même trois : deux filles et un garçon. Tu les verras, je pense qu'ils viennent fêter noël avec nous ce soir, me confia-t-il de son léger accent anglais.
-Tu es sûr qu'on va pas déranger alors ? Parce que ça fait quand même 3 invités à loger chez ta sœur, alors qu'il y a du monde déjà qui vient manger…
-Non, ne t'inquiète pas, my dear, elle est tellement contente de vous rencontrer enfin, que si je l'avais écoutée, vous l'auriez déjà rencontrée depuis un an, au début de notre rencontre, Alice et moi !
J'avoue que j'avais parfois assez de mal à m'habituer à ces marques d'affection venant d'une autre personne que ma mère. En même temps, après 23 ans d'une famille monoparentale (ou quasiment car mon père ne faisait que de rares apparitions fugaces dans ma vie jusqu'à ces derniers temps), il était un peu prématuré de s'attendre à être à l'aise avec cela.
-C'est vrai, ça ? Tu m'en avais pas parlé…, ronchonna sa compagne.
-Parce que j'avais deviné que ça te stresserait, my sweet love, répondit avec un sourire charmeur mon futur beau-père.
Pour éviter que les ronchonnades de ma mère se transforment comme à leur habitude à des roucoulades, j'enchaînais bien vite :
-Et, sinon, il y aura d'autres personnes qui…
Je fus brusquement interrompue par le message annonçant notre arrivée à la gare de Londres.
-Enfin, Londres, nous voici !! criais-je en sautant sur mes pieds, oubliant par la même occasion ma question, sous la joie qui m'envahissait.
Après avoir récupéré nos affaires et réussi à nous extraire de nos sièges, nous nous dirigeâmes vers la sortie du wagon. Comme Andrew semblait maîtriser totalement la cartographie des lieux, nous le suivîmes docilement, dans l'expectative de la suite des évènements. En passant devant une affiche d'un film très médiatisé sorti récemment sur un couple qui se brise au fil des années, je ne pus m'empêcher d'avoir une pensée pour mon ex-petit-ami, Paul. J'espérais franchement qu'en ce jour de veille de Noël, il serait heureux chez lui dans sa famille. Après notre séparation, il y a cela de 9 mois, j'avais cru que jamais lui et moi ne nous remettrions.
En effet, après 3 ans et demie de vie commune, nous avions atteint le point de non-retour. J'avais bien eu conscience au début de notre histoire d'avoir accepté de sortir avec lui par envie de ne plus être seule. Après tout, j'avais passé mes 20 premières années seule et à attendre le prince charmant, alors maintenant qu'un garçon si gentil et drôle me remarquait, il fallait grandir un peu ! Et puis, qui sait ? Peut-être que la passion viendrait ensuite ? Mais, après des mois de patience, je me suis vite rendue compte que Paul était surtout le grand frère que je n'avais jamais eu, toujours là pour me consoler ou me rassurer en me disant qu'il m'aimait et que j'étais belle. A ma plus grande honte, cela me rassurait plus que je ne voulais me l'avouer car j'avais toujours souffert d'une très basse opinion de moi-même. L'entendre dire que j'étais belle, intelligente, etc, me renforçait, après des années et des années à me trouver grosse, moche et vraiment pas intéressante.
Cela aurait pu nous convenir à tous les deux car, après tout, j'étais très tendre avec Paul. Mais il restait le soucis de nos ébats amoureux... Au début, j'en attendais beaucoup car j'avais toujours cru à ces inepties (je m'en rendais compte maintenant) que racontent les histoires romantiques d'amour où les couples ont une vie sexuelle heureuse et épanouie. Après avoir découvert l'amour physique avec Paul, je fus déçue mais je mis cela sur le compte de mon inexpérience et de la sienne. Je tenus bon, en me disant que cela viendrait avec le temps. Plus le temps passa, plus je cernais mieux le soucis : je n'étais pas attirée par lui. Je l'aimais très fort mais plus comme mon frère, pas comme un amant. S'il n'y avait été que moi, j'aurai oublié le sexe et j'aurai continué avec lui mais Paul se rendait compte de tout, il me connaissait bien, il se privait des mois, plutôt que de me forcer à quelque chose qui ne me plaisait pas, ce n'était pas une vie pour lui… Je ne pouvais rien lui cacher et le fossé entre nous se creusa de plus en plus jusqu'à ce qu'il n'y ait entre nous qu'un amour purement platonique.
Cela dura un an et je craquais, de peur que Paul finisse par s'y habituer et finisse sa vie malheureux car il n'aurait pas trouvé la vraie femme de sa vie. Bien sûr, il résista, disant qu'il m'aimait et qu'il voulait rester toute sa vie auprès de moi, même sans sexe. A ce moment-là, j'avais été forte pour deux, faute de pouvoir faire mieux pour lui…
-Artémis, Alice, par là, je la vois ! s'exclama Andrew, un énorme sourire aux lèvres, me ramenant au présent.
En le suivant, nous allions à la rencontre de sa soeur et de son mari.
J'espère que vous voyez venir la suite, nyark nyark! Un beau petit cadeau tout chaud _________ pour Artémis!
