Bonjour !
Aujourd'hui j'apporte un nouveau chapitre ! (je sais, ça se voit !). Bien sur, les personnages d'Harry Potter appartiennent à JK Rowling. Je tiens également à remercier ma bêta : Singaly.
Donc, Lento y Prestissimo se passe principalement au temps des maraudeurs et est composé de dix-huit chapitres.
J'espère que se début vous plairais !
Bonne lecture.
Areïna.
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Lento y Prestissimo
(Lent et très rapide)
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Résumé : Rivarrah Black-Sent-Romero n'était pas quelqu'un dont James Potter avait le souvenir. Il ne connaissait pas cette Poufsouffle.
Et pourtant, elle était sa voisine depuis toujours.
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Chapitre 1 : S'approcher
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Rivarrah serra les lèvres en se retenant d'éclater en sanglots. Comment avait-t-elle put être aussi heureuse il y a quelques heures alors que ses parents étaient déjà froids ?
Quelle horreur.
Elle trembla en traversa un couloir. Rivarrah devait demander au Directeur l'autorisation de quitter Poudlard. Elle devait aussi prendre des dispositions pour l'enterrement, inviter les amis de ses parents, s'occuper du testament...
Un profond mal de tête lui vrilla la tempe. Son regard accrocha un tapis rouge mais elle ne prêta pas garde à l'endroit ou elle allait.
Ses pas se stoppèrent lorsqu'elle rebondit après un choc. Rivarrah fronça les sourcils désespérée par sa propre impotence. N'est pas Poufsouffle qui veut l'être.
Quoi que, Rivarrah ne connaissait personne qui rêvait d'être Poufsouffle.
- James, soupira un Gryffondor. Fais attention quand tu marches.
- Elle aussi, elle m'est rentrée dedans, bougonna la voix grave du James Potter. Elle reconnaissait sa voix entre mille.
Qui ne reconnaissait pas la voix de son voisin ? Surtout si il était aussi un ami d'enfance.
Bon, James ne semblait pas avoir le moindre souvenir de l'existence de Rivarrah, mais elle, elle se souvenait parfaitement de sa mine réjouie quand ses parents lui donnaient une tarte aux pommes.
Ses parents.
Rivarrah se crispa tout en saisissant la main qui lui était tendue pour qu'elle se relève. Elle leva les yeux timidement et croisa le regard brun brûlant d'une chaleur qui ne lui était pas adressée.
Il ne savait pas qui elle était. Il ne savait pas. Il ne savait plus, corrigea-t-elle en s'assombrissant.
A leur entrée à Poudlard, ils avaient été séparés par leurs maisons. Lui à Gryffondor, elle à Poufsouffle, puis il s'était fait des amis, s'était trouvé une petite copine, et il l'avait oublié.
- Ça va ? demanda-t-il en la dévisageant à travers ses lunettes rondes.
Non, ça n'allait pas. Elle était face à quelqu'un qui aurait dû la réconforter mais qui ne le ferait pas parce qu'il n'avait pas le moindre souvenir d'elle. Ses parents étaient morts et elle n'avait plus personne.
La nué de morts qui l'entourait depuis toujours avait fait ses deux dernières victimes. Plus personne n'aimait réellement Rivarrah désormais, La certitude froide et macabre d'être seule fut aussi douloureux qu'un coup de poing en plein cœur.
Elle avait envie de cracher ses tripes. Et de pleurer.
Son regard s'agrandit par la détresse qui enflait au plus profond d'elle-même. Dès l'instant ou elle sentit sa joue s'humilier par ses pleurs, elle pris ses jambes à son cou.
La solitude n'était pas quelque chose qui se partageait avec quelqu'un qui était devenu un inconnu.
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James s'ébouriffa les cheveux d'une main alors que de l'autre il tentait de faire disparaître le toucher glacial de cette Poufsouffle.
Il n'avait jamais vu des cheveux aussi longs et bouclés que ceux de cette fille. Ils atteignaient sans problème le creux de ses reins en boucles serrées et d'un châtain presque blond.
- Tu l'as fait pleurer, se mit à rire Sirius en se tenant les côtes pour ne pas se rouler par terre. T'as un charme équivalant à un dromadaire en Sibérie !
- Je t'avais bien dit qu'un jour tu finirais par faire mal à quelqu'un en lui rentrant dedans, soupira Remus en croisant les bras, consterné.
- Vous savez qui c'est ? demanda James en se retournant pour observer la démarche rapide et parfaitement régulière de l'inconnue.
Il avait une drôle de sensation quand il pensait à elle. Comme si son cœur était broyé par un étau qui cherchait sans cesse à se resserrer.
- C'est Rivarrah Black-Sent-Romero, marmonna Remus en croisant les bras. Elle est dans la classe en botanique avancée.
- Black ? releva Sirius en fronçant les sourcils. C'est pas une fille de ma famille. Tu es sûr de ne pas te tromper ?
- Les Black-Sent-Romero sont mes voisins, marmonna James en serrant les poings, il la perdit du regard quand elle bifurqua sans un regard en arrière.
- Mais, tu habites dans le quartier le plus résidentiel de toute la Grande-Bretagne, pourquoi personne la connais ? marmonna Remus en se retournant à son tour sans rien y comprendre. Je ne savais même pas qu'elle était ta voisine.
- Je sais que les Black-Sent-Romero sont mes voisins. Mais si je la connaissais, tu penses bien que je ne l'aurais pas oubliée. T'as vu les yeux qu'elle a ? J'ai jamais vu un bleu aussi vif. On dirait presque qu'il sont fluorescents.
- Il n'y à pas sept mille Black-Sent-Romero, c'est forcément ta voisine, pouffa Peter en trouvant quelque chose de drôle dans la déclaration de James.
Il ne se souvenait pas d'une fille de son âge aussi mignonne dans sa jeunesse. Définitivement, jamais James ne l'avait rencontré. C'était obligatoire.
- Peter, ferme-là. Je te dis que je la connais pas.
- Tu crois qu'elle est de ma famille ? demanda Sirius en effleurant son menton, profondément intrigué.
- Je lui demanderai la prochaine fois que je la croise, promis Remus en levant les yeux au ciel. J'ai cours cette après-midi avec elle de toutes manières.
James soupira agacé. Ça l'énervait d'avoir un poids sur le cœur sans avoir la moindre idée de la raison de cette douleur.
Rivarrah Black-Sent-Romero n'était pas quelqu'un qu'il connaissait. Il ignorait son identité, il était sûr de ne pas la connaître !.
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Remus entra dans la serre en jetant un œil agacé derrière lui. Jamais Sirius ne l'avait autant harcelé pour aller parler à quelqu'un qu'il ne connaissaient même pas.
Bizarrement, le courageux et populaire Siruis semblait avoir peur d'aller parler à Rivarrah. C'était stupide, jamais une fille n'avait été aussi ouverte d'esprit et gentille.
Il s'étonnait encore de la douceur qui rendait chacune de ses paroles semblable à un chant de rossignol. Enfin, c'était quand elle daignait ouvrir la bouche.
- Professeur Chourave ? appela Remus en secouant l'épaule du professeur, occupée à parler à une plante.
- Ah ! Monsieur Lupin. Miss Black-Sent-Romero s'est absentée jusqu'à la fin de la semaine prochaine avec l'accord du Professeur Dumbledore. Les autres élèves ne sont pas encore arrivés.
- C'est rare que le professeur Dumbledore accorde une permission de sortie pendant les jours de cours, souffla Remus en fixant la femme pour en apprendre plus.
- Miss Black-Sent-Romero vient de perdre ses parents. Elle est la seule habilitée à préparer leur enterrement. Elle n'a personne d'autre qui puisse s'occuper de cela. Le Directeur à été compréhensif, Miss Black-Sent-Romero ayant des notes correctes, il a accepté de la dispenser de sa présence. Ne dites rien à personne, Monsieur Lupin.
- C'est sa vie privée, Professeur Chourave, murmura Remus. Il était bien placé pour comprendre après tout, il dissimulait à tous sa nature de loup-garou.
Mais ce qu'il savait, tous les maraudeurs le savaient. Alors, il le dirait aux autres.
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Voila, vous avez aimez ou je vais droit dans le mur ?
