Auteur : The Dark Cian Star
Titre : Three Innocent Wishes Upon the Stars
Base : Harry Potter
Genre : Slash et univers alternatif, romance.
Rating : M, donc attention à ceux que ça peut choquer.
Couple : HP/TR
Longueur : Cette histoire comporte en tout cinq chapitres.
Disclamer : Rien ne m'appartient, tous les hommages devront être rendus à l'auteur Dark Cian Star.
Chapitre 1 : Génie de l'ombre
Un puissant cri déchira la nuit, et un jeune homme âgé d'à peine 14 ans se réveilla. Sa chambre était plongée dans l'obscurité, et l'unique source de lumière provenait de la lune argentée que l'on pouvait apercevoir de sa fenêtre. Son torse se bombait et s'affaissait au rythme rapide de ses battements de cœur. Inquiet, il espérait que le cri n'était que le fruit de son imagination.
Les mains tremblantes, il repoussa ses couvertures et se leva, sachant que rien de bon ne résulterait du fait de retomber endormi. De toute façon, il devrait se lever dans la matinée et partir travailler à la plantation le plus tôt possible.
Il entendit un long gémissement venant de l'extérieur, ses yeux violets se tournèrent immédiatement vers la porte. Cette fois-ci, il sut qu'il n'avait rien imaginé. Avec des gestes rapides il attrapa une chandelle, s'enroula dans une couverture pour affronter le couloir sombre.
Il entra dans la chambre de ses parents, là où il avait cru attendre du bruit. Ce qu'il y découvrit lui coupa le souffle. Étendue, sa mère se vidait de son sang, un couteau planté dans l'abdomen. Un homme… son père probablement saoul, se tenait derrière elle, l'étranglant de ses grosses mains.
Ses lèvres devinrent bleues et son souffle se fit rauque et douloureux. Puis, plus rien. Une couverture couleur émeraude tomba sur le sol, suivit d'une chandelle encore allumée dans la laquelle on pouvait voir briller les reflets d'un amour éteint.
Harry laissa échapper un long soupir, s'accroupissant devant la palissade. Il était midi, et le soleil frappait sa nuque douloureusement. Son oncle lui avait demandé d'y installer quelques charnières supplémentaires, pour améliorer l'aspect de leur maison, si l'on peut réellement qualifier un taudis de maison. C'était probablement le pire endroit pour s'établir, mais son oncle n'était pas exactement un homme riche.
Des enfants en haillons avec les cheveux sales jouaient dans la rue, sans flancher ni perdre de leur bonne humeur. Les parents se tenaient sur leurs balcons brisés, fumant et buvant autant que faire se peut. De toute part on entendait le rythme constant de rap, et les jeunes s'évertuaient à danser.
Harry grogna, ils ne seraient pas en mesure de danser convenablement même si leur vie en dépendait.
«Potter, espèce de fainéant, viens par ici!» Avant de se lever il tourna termina de visser un écrou. Il faut dire que Vernon Dursley ne possédait pas grands talents lorsqu'il était question de rénovation, alors autant en terminé le plus possible avant qu'il n'y mette son nez.
Les cannettes de bière et les mégots de cigarettes jonchaient le sol et le bois des tables. La petite télévision ne renvoyait plus que des lignes statiques horizontales.
«Oui oncle Vernon?» Il essaya de dégager sa voix de toute émotion, ça valait toujours mieux que de se ramasser des coups à cause d'une « mauvaise attitude ».
«Répare donc la télé, tu n'es bon qu'à ça.» Harry grinça des dents et s'avança lentement vers la petite télévision. Il frappa la télé sur le côté, projetant miraculeusement une image claire à nouveau. Son oncle jeta un restant de frites à la poubelle. Il semblerait que la petite boutique était encore moins rentable qu'avant
Sans dire un mot, Harry sortit de la salle et se dirigea vers son lit méticuleusement fait. Vernon et Dudley aimaient peut-être vivre dans la crasse, Harry, lui préférait tout de même conserver un minimum d'ordre et de propreté. Son lit était toujours fait, avec les couvertures replier à partir du coin droit, et le plancher était propre. Il possédait beaucoup de livres, tous rangés dans sa petite bibliothèque, et ses devoirs toujours bien empilés sur le coin de son bureau.
Une photo de classe était accrochée au mur, juste au côté de celle de ses parents. Ses yeux verts glissèrent sur la photo, emmenant un sourire nostalgique au coin de ses lèvres.
Bien des années auparavant, ils avaient été victimes d'un accident causé par un conducteur ivre. Sa mère était alors enceinte de 7 mois, portant dans son ventre la future petite sœur d'Harry.
C'était l'enfer ici. Il attendait seulement d'avoir enfin 18 ans pour partir et devenir la personne qu'il souhaitait être. En ce moment, sa vie consistait à rénover la maison avec des outils bons marchés, se faire battre par son oncle quand il était en colère, étudier dans une école menées par des professeurs incompétents, danser avec ses deux amis dans les clubs, et évidemment, essayer de ne pas trop attirer l'attention.
Comme par hasard, les sirènes de police retentirent dans une rue voisine. Dans une ville parsemées de crimes et de misère on finit par s'habituer, se disait Harry. Cependant, tous les jours il s'inquiétait un peu plus pour sa vie, et avec raisons. Chaque fois qu'il marchait dans la rue, il regardait par deux fois par dessus son épaule, histoire de s'assurer qu'il n'était pas suivi.
Il s'affaissa sur son lit brisé et se prit la tête dans les mains. Souhaitant que quelque chose d'heureux puisse enfin lui arriver.
L'homme, un sourire malsain accroché aux lèvres, observait le Génie de l'ombre caché dans un coin reculé. Il haïssait Richard... Il souhaitait...
«Je souhaite que Richard meure.»
Les yeux violets changèrent de couleur pour devenir rouge sang, le génie souriait d'une manière tout aussi inquiétante. «Vos désirs sont des ordres.»
Les Génies de l'ombre étaient des créatures noires qui se complaisaient dans la peine et la douleur des autres. Il regarda d'un plaisir maladif l'homme mourir d'une crise cardiaque, seul dans son appartement.
De la poussière plein la figure, il ne pu s'empêcher d'éternuer bruyamment. Son oncle faisait une vente de grenier pour faire plus d'argent probablement pour se ruiner davantage dans l'alcool, et c'était le travail d'Harry de tout sortir pour, par la suite, tout nettoyer. Ils n'avaient même pas de grenier... ils ramassaient simplement ce que les voisins abandonnaient. La poussière aussi s'était ramassée, les araignées sortaient des endroits les plus inattendus.
Il fit le tri des possessions des Dursley et finit par entrapercevoir, dans une boite cachée, une multitude de photos de Pétunia, sa tante décédée. Elle n'était pas vraiment morte mais l'oncle Vernon le clamait haut et fort depuis qu'elle avait quitté la maison.
Harry sortit les objets des boîtes et en fit deux piles, l'une pour jeter et l'autre pour vendre aux voisins aussi pauvres qu'eux l'étaient.
Ses mains continuèrent leur investigation quand elles rencontrèrent quelque chose de froid, il sortit l'objet pour mieux l'observer. Ça faisait penser à une sorte de cruche... ou un vase quelconque. Il fini d'enlever la poussière et le regarda dans la lumière. La chose était noire, parsemée de tâches grises au motif inconnu. Une écriture rouge sang que Harry ne pouvait pas distinguer ornait également le vase. Si ça n'avait pas été de la fumée qui sortait du haut, il l'aurait probablement mis de côté.
D'un mouvement maladroit, il échappa l'objet par terre et heureusement, ou malheureusement, il ne se brisa pas. Par contre, la fumée s'arrêta.
«Mais qu'est-ce que c'est?» Il regarda une dernière fois le vase puis se retourna pour tomber nez à nez avec deux yeux violets dans lesquels se reflétait un certain amusement. Il aurait crié si l'autre ne s'était mis à parler avant même qu'il ne puisse ouvrir la bouche.
«Tout doux, ne crie pas petit, je veux simplement que l'on discute.» La voix était douce et suave, menaçante par la même occasion. Harry fit un pas en arrière et regarda l'étranger qui était apparut devant lui.
Il était grand et mince, enveloppé d'une puissante aura. Il portait des pantalons noirs, un vêtement aux manches longues et une veste de cuir portée de façon nonchalante. Ses cheveux noirs descendaient sur ses épaules, formant des boucles élégantes. Son regard violet brillait de plaisir. Il devait avoir environ 30 ans.
«Qui – Qui êtes-vous?» Son dos était à présent appuyé contre la porte et sa main tâtonnait pour trouver la poignée.
«Je suis un Génie de l'ombre, je suis ici pour t'accorder trois souhaits.» Il avait employé un ton monocorde, comme s'il avait répété cette phrase bien trop de fois et sa posture était lasse alors qu'il s'accoudait contre le mur en regardant toujours Harry.
«Un Génie? Vous n'y ressemblez pas.» Il s'arrêta et grogna. «Les Génies n'existent pas, tout comme la magie.» Sur ce, il se retourna pour partir et courir vers la maison mais il rencontra une porte barrée. À sa connaissance il était impossible de verrouiller cette porte…
«Ah? J'aimerai bien que tu m'expliques comment j'ai fait pour sortir de cette bouteille, ou bien pourquoi cette satanée porte ne s'ouvre pas.» Il fit une pause pour regarder Harry de bas en haut. «Et en ce qui concerne mon apparence, tu ne t'attendais tout de même pas à ce que je porte des pantalons bouffants et une veste mauve? Ce n'est pas du tout mon style je crois.» Il se redressa et observa la pièce d'un regard désintéressé. « De plus, je suis un Génie de l'ombre.»
Harry grogna à nouveau et refit une tentative pour ouvrir la porte. Peut-être que la magie existait-elle finalement... Il se retourna pour regarder l'homme qui semblait observer de vieilles photos.
«Qu'est-ce qu'un Génie de l'ombre? Ce n'est pas la même chose qu'un simple Génie?» Le Génie renifla et lui jeta un coup d'œil par dessus son épaule.
«Pas du tout, mon cher. Un Génie de l'ombre c'est plutôt... une créature sadique et magique qui aime infliger la souffrance aux autres. En général, celui qui trouve notre bouteille nourrit des pensées meurtrières, et nous sommes en mesure de réaliser leurs vœux.»
Harry ouvrit la bouche de stupeur et grommela. «Et bien vous vous trompez. Je n'aime pas la mort ni la violence. Pourquoi voudrais-je tuer quelqu'un?»
Le Génie de l'ombre gloussa et pointa la photo. «Qui est cette grosse baleine?» demanda-t-il en pointant Dudley.
La femme déposa un vase de fleurs près du mur sur lequel le Génie de l'ombre était appuyé.
«Pourquoi ne pas essayer? Nous irions bien ensemble.» Le Génie la considéra d'un œil critique et s'attarda sur sa figure rouge de colère.
La femme venait tout juste de lui offrir l'amour, le sexe. Elle ne l'intéressait pas, de même que son dernier... revendicateur de souhait? Personne n'était assez bien pour lui, et il ne perdrait pas son temps avec eux.
Tom regarda avec amusement la photo qu'il tenait dans sa main. Il aurait dû être choqué d'apprendre que son nouveau maître sortait à peine de l'enfance, mais ce n'était pas le cas. Il avait entendu les objections du jeune homme à la violence mais n'en avait pas fait grand cas. Tout le monde détestait quelqu'un, et cette petite beauté n'y faisait pas exception.
Il est beau. Le garçon était craquant avec ses cheveux sombres. Mais ce qui l'impressionna fut les yeux du plus jeune. Ils étaient verts, la même couleur que la petite couverture que sa mère lui avait fait quand il était plus jeune... avant qu'elle ne soit tuée.
Tom grogna alors qu'il repoussait ses mémoires ressortissantes. C'était à cause de ses parents qu'il était maintenant un Génie de l'ombre. Pas que le fait de tuer des gens le dérangea, mais il détestait être un esclave.
«C'est mon cousin, Dudley.» La voix d'Harry sonna derrière lui et il se retourna pour lui jeter un coup d'œil encore une fois. Il trouvait difficile à croire que la beauté avait invoqué un Génie de l'ombre à la place d'un vrai Génie, mais bon tout le monde avait un côté noir.
«Vraiment? J'ai peine à trouver un air de famille.» Il regarda une nouvelle fois la photo avant de la jeter dans la boîte derrière lui. «Quel est ton nom mon joli?» Il du réprimer un sourire quand il vit que sa beauté semblait gênée par sa nouvelle appellation.
«Harrison, mais tout le monde m'appelle Harry. Et vous?» Tom le fit un petit sourire qui fit frissonner Harry de peur.
«Tom Riddle. C'est un horrible nom.» C'était le nom que son père lui avait donné...
«Ce n'est pas si horrible, c'est toujours mieux qu'Harrison.» Il était curieux de savoir pourquoi Tom n'aimait pas son nom, mais n'en demanda pas plus. «Je... je ne sais pas vraiment quoi faire avec vous...» Tom gloussa et tourna autour d'Harry.
«Ne t'en fais pas pour moi. Aussi longtemps que tu fourniras nourriture et toit, je prendrai soin du reste. Je refuse tout simplement de retourner à l'intérieur de ça.» Mentionna-t-il alors qu'il pointait sa bouteille sans enlever son regard d'Harrison. «Tu as droit à trois souhaits, mais il y a quelques règles. Pas de souhait concernant l'argent, pas de souhait pour inter changer nos places, pas de souhait pour en obtenir plus et finalement, pas de souhaits combinés. Je vais être ton ombre jusqu'à ta dernière requête. Je vais te suivre partout, t'observer continuellement... quoi qu'il me serait difficile de ne pas te regarder.» Il lui fit un sourire séducteur, lorgnant cette beauté intrigante.
Vraiment, il n'avait jamais eu de maître comme Harry auparavant.
«Je souhaite tuer Bethany dans une mort sanglante.» Son quatrième maître venait de parler. Au début de sa carrière de Génie, il était souvent excité en entendant ses mots, mais avec le temps ça s'était atténué pour devenir presque banal, voir désagréable.
«Vos désirs sont des ordres.» Ses yeux devinrent à nouveau rouge sang alors qu'il précipitait Bethany dans un violent accident.
À suivre...
