Disclaimer : Un génie a créé NCIS et ses personnages. Parfois, je me dis que je suis un génie, mais je ne suis pas ce génie. Alors je ne possède rien de tout cela... beuh !
Rating : M par prudence, je verrai après si je le justifie (probablement !).
Genre : Oh là, c'est une colle que vous me posez ? Du drama parfois, de la romance qui va venir progressivement, un fond de suspense vu que c'est quand même NCIS, hein...
Précision : J'adorais Kate et sa mort m'a beaucoup attristée, je n'ai jamais pu accrocher à Ziva par la suite, etc. ... alors ici, Kate ne-meurt-pas ! (Je fais ce que je veux, après tout). Donc soit vous considérez que c'est un gros « what if » (dans le cas présent, disons que c'est « Et si Ari avait raté son coup et que Kate avait survécu ? »), soit vous considérez que c'est avant la mort de Kate, c'est comme vous voulez. Et puis, j'avoue que c'est aussi parce que je trouve que ça manque cruellement de « Tate », ici !!!
Pairing : Oups, je viens de le dire (le suspense et moi, ça fait trois)... c'est un joli Tate, donc, Tony/Kate !
I swear I'm not in love
Chapitre 1 : Acting like kids
Quartier général du NCIS – 18h
Sur le bureau de Kate Todd, un téléphone portable se mit à sonner.
Deux personnes se précipitèrent pour s'en emparer : l'une d'elles était la propriétaire de l'objet, une femme assez jeune aux cheveux noirs. L'autre était un jeune homme plutôt séduisant, et ce fut lui qui fut le plus rapide.
- Alors, voyons voir...
Profitant de sa grande taille, il leva le téléphone dans les airs, hors de portée de Kate, pour regarder le nom qui s'affichait sur le petit écran.
- R. Paterson ? C'est qui, celui-là ?
- Tony, donne-moi ça tout de suite si tu ne veux pas que ta vie prenne prématurément fin !
L'agent Todd lui jeta un regard furibond avant de se jeter dessus pour prendre l'appareil, mais DiNozzo parvenait à l'en empêcher. Le petit téléphone argenté cessa de sonner après quelques instants de bagarre digne d'une cour d'école primaire.
- Tony DiNozzo ! ragea Kate en parvenant enfin à lui arracher le téléphone portable des mains.
- Oups, dit-il avec un immense sourire.
- Ça va, vous vous amusez bien les enfants ? intervint Gibbs en levant un sourcil en les voyant se comporter comme des gosses.
- Gibbs, permission de l'abattre ! demanda la jeune femme en joignant les mains comme pour une prière.
- Je regrette, c'est non. J'ai pas le temps de lui chercher un remplaçant et de le former.
La jeune femme aux cheveux noirs grogna et s'éloigna un peu pour tenter de rappeler le fameux R. Paterson.
- Mais dès que je trouve un CV mieux que le sien, je te le fais savoir ! lança l'ancien marine par-dessus son épaule.
- Merci bien.
- Hé ! protesta Tony.
- Sempre Fi, dit simplement l'accro au café en sortant un document d'un classeur.
À nouveau, Kate poussa un grognement, avant de se payer le luxe de donner une claque derrière la tête de son collègue.
- Hé ! répéta Tony. Tu mériterais que je t'en redonne une, y'a que Gibbs qui a le droit de me taper !
- Tu le méritais. Robert ne répond pas, t'es fier ?
- Robert ? Tu sors avec un type qui s'appelle Robert ? lança l'Italien d'un ton dédaigneux. Vraiment, Kate...
- De quoi je me mêle ?
- C'est un collègue, Kate ? demanda leur supérieur qui feuilletait un dossier.
L'agent fédéral leva les yeux au ciel en se tourna vers Gibbs.
- Quoi ? Qu'est-ce que ça peut faire ?
- Règle numéro douze, commença l'agent spécial.
- Ne jamais sortir avec un collègue de travail, compléta Tony avec son patron.
- Et non, c'en est pas un, mais j'aimerais beaucoup que ma vie privée le demeure, si ce n'est pas trop demander. Et sur ce, je rentre chez moi, c'est l'heure. Bonne soirée, Gibbs.
Elle commença à s'éloigner.
- Et moi ? demanda DiNozzo avec un immense sourire fendu jusqu'aux oreilles.
- Fais-toi renverser par une voiture en sortant, répondit Kate sans cesser de marcher.
La jeune femme entendit Gibbs éclater de rire juste avant d'entrer dans l'ascenseur.
Appartement de Tony DiNozzo – 2h54
Une sonnerie retentit dans la nuit.
- Saloperie de réveil, marmonna le jeune homme en roulant sur le ventre, sans pour autant se lever ou daigner ouvrir les yeux.
Lorsqu'il se risqua à en ouvrir un, après la quatrième sonnerie, il se rendit compte qu'il faisait bien trop noir pour que ce soit son réveil. Réalisant que c'était son téléphone portable qui sonnait, il étira le bras pour prendre l'appareil posé sur sa table de chevet.
- Merde, Gibbs... grogna-t-il avant de déplier le portable, qui sonnait maintenant pour la sixième fois, et de le coller à son oreille. Ouais ?
- Tony ?
- Qui d'autre tu crois que ça peut être ?
- Tu dormais ?
- Non, Gibbs, il est... presque trois heures du matin. J'étais en train de faire une partie de billard, c'est évident.
- Très drôle. Retiens bien l'adresse que je vais te donner...
- Deux secondes...
Il n'y avait que Gibbs pour retenir une adresse sans se tromper au beau milieu de la nuit, l'esprit encore envahi par les brumes du sommeil. Tony alluma sa lampe de chevet et se saisit d'un stylo qui traînait.
- Vas-y.
Le jeune homme écrivit à l'intérieur de sa main gauche l'adresse que lui donnait l'ancien marine.
- Tu sais où c'est ?
- Ouais, à peu près. C'est dans le nord de la ville.
- Dépêche-toi d'y être, et... oh, merde. Appelle Kate pour qu'elle s'y rende aussi, les piles de mon portable vont me lâ...
La communication fut coupée.
- ... cher, conclut l'Italien en retenant un sourire.
Il perdit néanmoins son sourire lorsque son regard se posa sur les chiffres lumineux de son réveille-matin.
- À quand une loi fédérale interdisant aux gens de crever en pleine nuit ?
L'agent fédéral composa le numéro de l'appartement de sa collègue. Après deux sonneries, on décrocha :
- Allô ?
La voix était masculine – à moins que Kate ait la voix particulièrement rauque au réveil.
- Je peux parler à Kate ?
- C'est pas une heure pour appeler les gens, vous avez croisé une horloge récemment ?
- Attendez, vous êtes Robert, hein ?? Robert Paterson ?
- On se connaît ?
- Robert, donne-moi le téléphone...
Tony partit dans un grand éclat de rire, incapable de se retenir.
- Non, c'est un collègue... ils peuvent appeler n'importe quand, c'est bon, recouche-toi... Tony, arrête de rire ou je jure que je t'émascule dès que je te vois ! Pourquoi tu m'appelles, c'est Gibbs d'habitude ! Il a un problème ?
- Les piles de son portable l'ont lâché. Il faut qu'on se rende quelque part, t'as de quoi prendre une adresse en note ?
- Pas besoin, j'ai une mémoire... moi.
Tony lui répéta l'adresse donnée par Gibbs.
- J'y vais tout de suite.
- Tu ne dis pas bonne nuit à ton copain ? plaisanta le jeune homme.
Pour toute réponse, Kate lui raccrocha au nez.
- Bon, d'accord, assez rigolé...
Après une douche rapide, Tony s'habilla et quitta son appartement.
- C'est pas trop tôt ! s'exclama Gibbs en le voyant descendre de sa voiture.
- Pas trop tôt ? J'ai grillé tous les feux rouges !
- Tu conduis comme un malade, commenta McGee.
- Y'a rien de mal à ça, intervint Gibbs.
Tony traversa le ruban jaune vif délimitant la scène de crime.
- Et tu conduis comme mon grand-père, le bleu. Alors, Gibbs, qu'est-ce qui valait la peine de mettre fin prématurément à une si belle nuit de sommeil ?
- Je le dirai lorsque Kate sera là.
Lorsque la jeune femme arriva et descendit de sa propre voiture, ses premiers mots furent :
- Un mot, Tony. Un seul, et je mets ma menace à exécution.
- Oh, si on peut même plus rigoler.
- C'est bon, les enfants, fini de rigoler, on a du pain sur la planche, coupa l'ancien marine. Les deux victimes sont le quartier-maître Andrew Amberson et sa femme, Lisa Amberson. Les voisins ont entendu un vacarme et ont appelé des secours, qui n'ont pu que constater les décès. L'homme est dans le salon, la femme est dans la cuisine. Vous comprendrez d'où venait le vacarme dès que vous ouvrirez la porte, il n'y a pratiquement rien d'intact. Voici comment on va se diviser : Kate et Tony, vous prenez le rez-de-chaussée. McGee, vous vous occupez de l'extérieur. Je me charge de l'étage.
En entrant dans la maison, le premier commentaire de Tony fut :
- Oh, c'est quand même dommage.
Il n'avait pas tort, loin de là. La maison, dans son état normal, devait être très belle et bien décorée, respirant le luxe. Aujourd'hui, cependant, tous les éléments de décor ou presque étaient cassés, renversés.
- Je me charge du mari, dit aussitôt Kate en bifurquant vers le salon.
L'homme dans la quarantaine était allongé sur le dos. Une mare de sang entourait sa tête. Il avait très visiblement reçu une balle dans la tête, droit entre les deux yeux. L'arme très probable du crime, un pistolet, gisait à ses côtés sur la moquette blanche.
Kate leva son appareil photo et, après plusieurs clichés, emballa l'arme. Elle se chargea ensuite des prélèvements. En observant son cuir chevelu, elle fronça les sourcils.
- On dirait que quelqu'un a arraché des cheveux à cet homme !
- Ça, c'est bien un geste de femme, lança Tony de la cuisine.
- DiNozzo... grogna Kate.
- Je veux juste te signaler que la femme a quelques cheveux dans la paume de sa main qui viennent probablement confirmer mon hypothèse.
La jeune femme leva les yeux au ciel et continua son travail.
Environ une heure plus tard, n'ayant rien trouvé dehors, McGee vint leur prêter main forte. Kate décida d'aller jeter un coup d'œil au sous-sol alors que l'assistant du légiste veniat récupérer les corps. N'y trouvant rien d'intéressant – la bagarre ne semblait pas s'y être déplacée – elle remonta au bout de quelques minutes.
- T'as trouvé quelque chose ? demanda Tony en la voyant revenir.
- Non.
- Le champ de bataille semble limité au rez-de-chaussée, dans ce cas, lança Gibbs en descendant l'escalier pour les rejoindre. Il n'y a rien à l'étage. J'ai quand même pris son ordinateur portable, au cas où on y trouverait quelque chose. McGee, l'extérieur, ça donne quoi ?
- Rien, monsieur. Pas de traces de pas, pas de traces d'infraction. Quiconque est entré ici est passé par la porte. Le tueur devait être connu des victimes.
- Ou bien il en fait partie, nuança Kate. L'homme s'est fait arraché des cheveux et la femme en a dans sa main. Ça peut être une dispute conjugale qui a mal tourné.
DiNozzo laissa échapper un soupir en désignant le désordre notable autour d'eux, les meubles renversés, les objets brisés...
- C'est une des raisons pour lesquelles je ne m'engage pas.
- Ça, et ta tendance à raisonner avec le contenu de ton pantalon, répliqua Kate.
- Ce que ne fait pas Roooobeeeert, bien entendu...
- La ferme, Tony.
- Silence, on se croirait dans une école maternelle. Vous avez tout ?
- Affirmatif.
L'équipe sortit de la maison. À peine avaient-ils traversé le ruban jaune que la question arriva :
- Et maintenant, patron, on peut retourner dormir ? demanda Tony, ne se faisant guère d'illusion.
Gibbs laissa échapper un rire.
- Dans vos rêves...
Le mot de la fin : Voilà ! Le chapitre deux est déjà écrit, juste une relecture et je vous l'envoie... quant au chapitre trois, il est presque fini, et je sais déjà quoi faire de mon chapitre quatre même si j'ai pas commencé à écrire, bref... pour une fois, je sais où je m'en vais (enfin, pour l'instant). Allez hop, une tite review pour moua !
