The Talking Skull
Sad Liar
« Un chemin parsemé de mensonges ne dure jamais. La vérité éclate toujours, aussi pure que la neige. » murmura Carwin en finissant le paquet. Il se leva pour aller le poster, chacun de ses pas étaient hésitants. Ce qu'il faisait était d'un côté marrant et ses frères (à part Arthur) aurait de quoi rire pendant un bon moment. En plus ca pourra aider son cadet, Angleterre donc, pour ses soucis. Ça pouvait aussi échouer. Dans ce cas il y aura beaucoup de moqueries et de la rancune. Son action n'aurait pas atteint son but premier.
Pays de Galles regarda son paquet et se décida.
Lorsqu'il entendit le paquet tomber dans la boîte aux lettres suivit d'un « Eh ! Doucement ! » il ne put s'empêcher de sourire. Ça allait faire du bruit toute ses histoires.
OoOoOoOoOo
Un jour, un paquet bien emballé fut déposé devant la porte de l'Angleterre. Il haussa un sourcil et le ramena chez lui. Il devait partir pour un meeting, il l'ouvrirait plus tard.
Il sortit de chez lui, traversa son jardin et observa avec satisfaction ses fleurs. Tout vrai anglais avait un immense jardin.
Il soupira, le meeting se passait chez lui. Autant se dépêcher, ne pas être à l'heure est indigne d'un gentleman.
Ce fut avec 10 minutes d'avance qu'il arriva au meeting. Déjà sur place il y a avait Japon.
« Arthur-san, comment allez-vous ?
« Tutoie moi Kiku. » sourit gentiment l'anglais. « Je vais bien, thanks, et toi ? »
S'en suivit d'une petite discute sur le quotidien, le temps, les nouveaux films de leur pays. Les autres nations arrivèrent et il alla s'asseoir à son siège. Kiku, avant de s'éloigner, demanda :
« J'ai entendu dire qu'il y aurait une soirée organisé ce soir. Je ne sais pas si on en t'as parlé mais en tout cas, compte tu venir ? »
Non, personne m'en a parlé. Tu es vraiment un être gentil Kiku et j'aimerai, j'aimerai vraiment venir, mais… Je vais sans doute me retrouver seul. Je vais boire me mettre la honte. J'ai pas envie de supporter les moqueries et je pense qu'on se passera largement de ma présence.
« Je ne peux pas ce soir, j'ai du travail en retard mais merci quand même. »
Le japonais hocha la tête et s'éloigna. Retournant à ses papiers, l'anglais écouta le meeting. Participant, se faisant couper par Alfred. Ce n'était que le début de la réunion.
Une heure passa et ce fut un gobelet qui passa au-dessus de sa tête.
« Mais… WHO ? » cria-t-il. Il lança un regard à la cantonade qui s'était tue après son cri. Lorsqu'il vit l'Espagne, la France et la Prusse ricaner de manière Ô conmbien discrète il attrapa son propre gobelet et se dirigea menaçant.
Antonio ravala son rire et tenta de parlementer :« Allez ! ça t'as même pas toucher !
« C'est pas une raison. » 10 mètres avant qu'il soit sur eux.
« Allez ! Avoue ça t'as fait plaisir que le awesome moi t'accorde de l'attention.
« je m'en passerai bien, sache le. » 5m.
« Euh… Pause ? Tu nous laisse discuter avant de nous éclabousser avec ton (sans doute chaud) café ? » quémanda Spain.
« D'accord. Pas de café.
« Ah ! merc…
« Ce que j'ai c'est du thé. » 2m. Il leva le bras mais une main le saisit et lui fit une clé de bras.
« Avec cette attitude pas étonant que t'es pas d'amis. Ils se sont excuser non ? » ricana écosse qui maîtrisait son frère. « Va pas mettre encore plus le bordel qu'il y en a déjà.
« What ?! Forcément si c'est moi qui tente de faire un truc je me fait tordre le bras ? » Il se dégagea et fit face à son frère. « Et mon attitude t'emmerde ! »
« Mais mon cher Angleterre… » Oh shit… Et le frog s'en mêle « Il est vrai que tu es agressif même lorsqu'on tente de te parler. Ne t'étonne pas si tu finis vieux garçon. » sourit le français. Son foutu sourire.
Arthur se retourna prêt à lui sortir mille et une insulte mais fut coupé par son frère.
« Tu te sens pas seul mon pauvre ? »
Oui mais à quoi ça sert que je me plie en quatre pour m'en faire. Vous avez décidez de me faire la vie dure, vous avez décidez que je serais seul et sans amis. Vous avez gagné alors pourquoi vous continuez ?
Les pensées s'éffacèrent et une seule phrase s'imposa. Je ne suis pas seul. Je suis très bien ainsi.
« Moi ? Seul ? J'ai juste pas envie de vous fréquenter. 'On mélange pas les torchons et les serviettes' c'est ça France non ? »
Sur ce, l'anglais ramassa ses affaires. « J'étais venu ici pour une réunion, mais je pense que je me suis trompé. Sorry but my country needs me, et je vais lui être utile. » Il claqua la porte.
Il venait juste de s'éloigner dans un couloir qu'on le rattrapa. Cette main et cette odeur il la connaissait bien.
« Arthur reviens. Si tu quittes le meeting tu vas pas aider. » Le français le retourna face à lui faisant poussant un glapissement de la part d'Arthur. « En plus ce soir on va s'amuser un peu ! Viens avec nous, je te paye même à boire si tu veux. » annonça-t-il tout sourire.
Francis… La nation britannique plongea dans les yeux saphir de son homologue. Venir, avoir une boisson gratuite puis te voir rire avec tes amis, draguer une servante et puis je rentrerai seul car tout le monde sera avec ses amis. Et toi tu partiras une femme sous le bras sans un regard pour moi.
« T'as pas compris ? J'ai pas envie d'être avec vous. Surtout si TOI t'es là !
« Tu n'es jamais venu lorsqu'on organisait quelque chose ! Tu peux pas savoir. » s'énerva le français contre cette pique.
« Je ne veux pas savoir. »
Il partit sans un regard, la nation française soupira et le retint pas.
C'est peut être ce qui fit le plus mal à cette pauvre nation anglaise. Cependant elle est bien trop fière pour se retourner et l'appeler.
Je n'ai pas besoin de lui. Je n'ai besoin de personne.
Liar, liar, liar, liar, liar, LIAR! répétait une pensée en boucle dans sa tête.
OoOoOoOo
Arthur rentra en claquant sa porte faisant peur aux petites fées qui observaient avec curiosité le colis de leur ami.
Il ne s'en intéressa pas tout de suite mais s'écroula sur son canapé.
« Marre… ENOUGH ! Es-ce que j'ai la tête à m'amuser avec des imbéciles ?! Qui se moquent de moi dés qu'ils le peuvent ? Ha ! Comme si j'allais leur tendre la perche et aller avec eux. Non mais ! » Flying mint bunny voleta à côté de lui et le regarda inquiet. « Je suis juste un peu fatigué, ce soir je me couche tôt. Allez ! »
Il se redressa d'un coup et alla préparer un thé lorsque son attention revint vers le paquet. Ouvrons le, avec un peu de chance c'est les DVD que j'ai commandé. Il remarqua alors que c'était un peu trop gros pour ça. Intrigué, il l'ouvrit délicatement et ne fut pas étonné de trouver une boîte scotché de façon exageré.
« Peut être de Carwin ? Il met souvent trop tonne de scotch quand il emballe. » Après avoir passé l'obstacle il ouvrit le carton.
Un crâne reposait sagement dedans. Blanc immaculé. L'Angleterre haussa un sourcil et le souleva délicatement. Il regarda dans les orbites vides et fit un pauvre sourire.
« Eh bien… C'est une menace ? Une malédiction ? »
Il écarquilla les yeux lorsque les orbites censés être vide s'illuminèrent et une voix s'élevait dans l'air.
« Aaaah… Pour moi c'est une bénédiction. Je crevais d'envie de sortir de ce carton. » un silence plana « Eh ! Je crevais d'envie ! »
Le crâne parti d'un rire fort.
What the f… A talking skull ?!
Je tiens à préciser que cette histoire est inspiré d'un livre anglais " Charly Erleston and his talking skull" Ce livre m'a tellement plu que je l'ai mis dans le contexte d'Hetalia mais le personnage du crâne ne m'appartient donc pas.
J'espère que cette histoire vous plaira^^
