Titre : « Aimes-moi »
Auteurs : Kaneko-chan & Cro-manga (sur Fanfic)
Rating : T – Pour ce chapitre –
Disclamer : Izaya et Shizuo ne nous appartiennent pas, de même que l'univers de Durarara. En revanche, la fiction oui.
Avertissement : Cette fiction est à la base un rp que nous faisons toutes les deux et donc, les chapitres seront découpés en fonction du « point de vue » des personnages que nous « incarnons ». Cependant, il ne devrait pas y avoir de soucis étant donné que le récit est écrit à la troisième personne.
CHAPITRE 1
Aujourd'hui, après plusieurs jours de pluie, le soleil avait enfin daigné sortir de sa cachette. Izaya Orihara était plutôt de bonne humeur. Non pas à cause du soleil mais plutôt parce qu'il avait eu une très bonne récompense pour son travail. Son travail était parfois passionnant. Izaya était une personne aimant l'argent bien qu'il ne ferait pas n'importe quoi pour lui. Il aimait le luxe et il détestait devoir se priver. Mais ce qu'il détestait le plus, c'était l'ennui.
Et ça, l'argent ne pouvait rien n'y faire.
Il avait un petit creux. Il regarda son portable qui affichait 13h. Il décida de se dirigeait vers le restaurant de sushi. Il avait envie d'une douceur. Lorsqu'il entra dans l'établissement, Simon se tenait derrière le comptoir. Izaya put voir une légère inquiétude sur les traits du russe.
" Yo Izaya, tu n'es pas ici pour te battre au moins. Car ce battre, c'est mal" dit Simon.
" Pourquoi cette accusation ? Je viens ici pour manger, tout simplement. Mais je peux repartir si ma présence te dérange. Je suis sûr que les autres restaurants seront ravis d'avoir un client de plus"
" Tu es le bienvenu Izaya, mais tu sais, c'est l'heure à laquelle vient généralement Shizuo alors ..."
" Alors tout ça parce que ce protozoaire est censé venir ici, je dois partir ? Si ma présence le dérange, il n'aura qu'à me le dire de lui-même. C'est un grand garçon, ne t'en fait pas"
A vrai dire, la possibilité que son vieil ennemi vienne ici le rendait encore plus heureux qu'il ne l'était. Il allait enfin pouvoir s'amuser tout en faisant du sport. La seule chose c'est qu'il espérait avoir le temps de manger un peu.
Après la chute du dernier meuble de la pièce, il sentit enfin sa colère retomber. Les malfrats qui -une fois de plus- refusaient de payer son ami et employeur Tom, n'étaient plus vraiment en état de parler ... Son acolyte soupira devant les dégâts considérables mais ne releva pas. Il prit l'argent qui lui était dû et invita d'un geste, le blond à le suivre.
Sur le chemin, Shizuo alluma une énième cigarette de sa journée.
"Dis Tom ... T'as pas un creux ? Perso je crève la dalle. On n'est pas loin du sushi russe, ça te dit ?"
"Pourquoi pas ... Il est 13h ... On a le temps, pour cet aprèm je n'ai qu'une autre personne à aller voir, et il a toujours payé dans les temps. Je t'invite !"
Après une minute de marche, ils passèrent la porte du petit restaurant. Le blond vit Simon afficher une mine inquiète. Il comprit quand il vit une chevelure brune au loin ... Sa cigarette craqua sous ses doigts.
"Izaya ...!"
Tout en mangeant le délicieux plat qu'il avait commandé, Izaya écoutait les conversations alentours. La première se passait entre deux jeunes filles. Considérant que savoir qu'un personnage de manga était super beau lui était complètement inutile et donc il tenta sa chance en écoutant une autre conversation. Un couple était en train de parler d'enfants. Lui détestait les enfants. Trop bruyant, trop sale, trop ennuyant. Résolu à devoir manger sans jouer les commères, il entendit la porte du restaurant s'ouvrir. Machinalement, son regard se posa sur Simon. Nul besoin d'être un génie pour comprendre la raison de sa mine inquiète. Pour confirmer ses pensées, il entendit son ennemi prononçait son prénom. La fête allait pouvoir commencer. Il termina son assiette comme si ne rien était.
Il se retourna pour faire face au blond.
"Oh ! Bonjour Shizu-chan. Heureux de te revoir"
Un silence avait remplacé les bruits qui régnaient naturellement dans la pièce. A Ikebukuro, la majorité des habitants connaissait l'homme le plus fort de la ville. Quant à Izaya, tout le monde connaissait son existence sans savoir qui il était en réalité.
"Dis donc, Shizu-chan, tu devrais apprendre à sourire dans la vie. Ce n'est pas bon de faire tout le temps la tête"
"Quand je vois ta sale tronche, j'ai tout sauf envie de sourire, vois-tu nabot"
Le sourire que lui offrit en réponse le brun l'énerva au plus haut point. Le blond, aussi invraisemblable que celui-ci puisse paraître, affirmait détester la violence. Mais dès qu'il voyait cet homme, le puits de sa colère devenait sans fond et décuplait sa force par mille au moins. Sa main se posa sur une chaise où un malheureux client avait eu la malchance de s'assoir. Chaise qui vola avec son hôte à travers la pièce pour venir s'écraser à côté du brun, qui l'évita sans peine.
"Shizuo ! S'il te plait ne détruit pas la salle de restaurant ! Mon patron va se fâcher !"
Le grand black se tenait derrière le fumeur qui levait déjà une autre chaise. Il attrapa son poignet et tenta d'empêcher au maximum les dégâts. Le blond fulminait.
"J'aurai ta peau, espèce de petit merdeux ! Izaya !"
Le brun ricana. De telles menaces ne lui faisaient aucunement peur. A vrai dire, c'était leur manière de se dire "Bonjour, comment ça va ?", en quelques sortes. Si les autres clients avaient peurs, ce n'était certainement pas son cas. Bon d'accord, en même temps, il était un peu la cause de ce bazar. Pendant quelques secondes, il fut même désolé pour ce pauvre gars qui était devenu une victime de guerre.
" Vraiment ? Je t'avoue être assez sceptique quant à cette affirmation car vois-tu, ça fait presque dix ans que tu affirmes que tu vas me tuer "
Izaya évaluait la situation. La seule sortie se trouvait derrière son pire ennemi. Passer par la force n'était pas envisageable, il ne ferait pas le poids. Heureusement qu'il avait payé dès qu'il avait commandé, juste au cas où. Il avança prudemment tout en se préparant à subir une attaque de la bête enragée. Il ne s'était jamais réellement retrouver coincé quelque part sans avoir un quelconque moyen de fuite. Mais après tout, cela rajoutait du piment à sa vie.
Le blond finit par réussir à soulever Simon qui termina sa course au sol, sur le dos et dans un grand fracas de table et de chaise. Les quelques clients s'étaient sauvés ou réfugiés au fond de la salle espérant se mettre en sécurité. Simon, malgré sa force naturelle était un peu sonné et resta au sol. Shizuo était en bonne entente avec le black mais, de mauvaise humeur, tous se faisait terrasser par sa force brute. Shizuo fixa d'un regard noir le brun qui s'approchait dangereusement, prêt à lui bondir dessus.
"Tu es coincé petit con ... Je vais te détruire. Et en ce qui concerne les dix ans ... On va en venir à bout ..."
Il fit craquer ses doigts en approchant aussi ...
Bien qu'il considéré Simon comme une personne appréciable, Izaya ne chercha pas à l'aider. Ayant tout de même une conscience, il jeta un bref regard afin de s'assurer de sa survie. Peu étonné par cet excès de colère venant du blond, il savait que dans ces moments-là, il n'y avait pas d'amis. Tout ce qui comptait, c'était lui. Son pire ennemi. Celui qu'il voulait voir mort à tout prix. Croyez-le ou non mais il se sentait flatté d'être le centre d'intérêt de cette petite brute.
Face à la réplique de sa Némésis, Izaya poussa un long soupir.
" Je vois. Tu es déterminé à en finir tout de suite. Dans ce cas, tu n'y verras pas d'inconvénient si je te rends la tâche plus difficile non ? "
Dans sa manche, il ouvrit son cran d'arrêt avant de foncer littéralement sur le blond, l'attaquant. Son but n'était pas de le tuer bien évidement, juste de se frayer un passage pour pouvoir atteindre la porte. Tom qui se trouvait derrière Shizuo recula subitement afin d'éviter d'être pris dans la bagarre. En plus de sa force, ce dernier connaissait Izaya et sa maitrise experte des armes blanches. Pourtant, cela n'avait qu'en partie affecté sa détermination à vouloir l'empêcher à tout prix de passer. Fort heureusement, le brun était très agile, ce qui lui permit d'éviter non sans mal les coups qui lui était destiné.
Shizuo savait que la seule issue se trouvait derrière lui. Son objectif était d'empêcher à tout prix ce salaud de se faufiler dehors. Il le savait agile au maniement des armes blanches. Mais cela ne lui fit pas plus peur que de se prendre une pichenette. A vrai dire, son corps supportait mal ses excès de force et ses os se brisaient cent fois lorsqu'il était petit. Aujourd'hui, son corps était devenu presque insensible à la douleur. Un vrai dur à cuire. Et c'est donc sans peur qu'il planta volontairement sa main sur la lame du brun lors d'une énième esquive dérivée en attaque. Il sera sa main dessus.
"Je te tiens l'anguille !"
Du sang coula de sa plaie, mais il n'y prêta pas trop attention, déterminé plus que jamais à arrêter son ennemi jure, quel qu'en soit le prix.
Lorsque la lame de son arme s'enfonça dans la main de Shizuo, Izaya n'eut pas le temps de retirer rapidement le couteau.
" Enlève immédiatement ta main" gronda le brun.
Shizuo souri fièrement. Pour une fois, il avait enfin le dessus selon lui. Il resta méfiant néanmoins, il savait que l'homme face à lui était plein de ressources.
"Sinon quoi ?"
Ce sourire agaça fortement Izaya mais essaya de ne rien laisser paraitre. Ses yeux carmin laissaient paraitre divers émotions, en particulier la malice, la folie mais au fond d'eux, il y avait une pointe de colère. Il essaya de retirer la lame mais s'était sans compter sur l'autre garçon qui maintenait fortement sa poigne.
Son cerveau cherchait une solution à toute vitesse. De son autre main, Izaya actionna une autre de ses armes et lança une nouvelle offensive.
Shizuo connaissait son rival par cœur et sentait sa colère. Il en souriait de joie. Il esquiva difficilement la deuxième attaque à cause de l'autre lame dans sa main. Le blond rapprocha son ennemi en tirant sur la lame, et d'un seul coup violent, il envoya le brun volé de l'autre côté de restaurant, libérant sa main au passage.
Les personnes qui regardaient la scène avec beaucoup d'appréhension virent le corps de l'informateur venir percuter avec force le mur. A cause de la violence de l'impact, il eut énormément de mal à se relever. Lorsqu'il sortirait d'ici, il irait voir Shinra pour qu'il vérifie l'état de son corps. Mais pour le moment, il fallait justement qu'il sorte.
Il ricana devant l'absurdité de la situation mais alors qu'il allait totalement se relever, il senti une douleur au bas de son dos.
Shizuo, malgré le sang qu'il perdait de sa main se sentait en pleine forme. Un enfant à qui on offrait un cadeau inespéré: son ennemi sur un plateau d'argent.
"Bah alors ? T'as mal au dos papy ? Je te croyais plus coriace que ça ... Tu me déçois."
Il avançait tel un fauve vers sa proie, prêt à l'intercepter en cas de tentative de fuite.
Comment est-ce qu'il avait pu en arriver là ? Finalement, il aurait mieux fait de rester chez lui à manger un plat surgelé ! Face à la réplique de son ennemi, Izaya le fusilla du regard. Bon dieu, qu'est-ce qu'il ne pouvait pas le voir en peinture.
" En même temps, qui pourrait être assez fort pour rivaliser sur le plan physique avec un monstre comme toi ? "
Il jeta un petit coup d'œil autour de lui. Aucun moyen de lui échapper et puis, ce n'est pas une petite porte qui allait réussir à se mettre entre eux deux. D'autant plus que désormais, la fuite allait être beaucoup compromise avec ce mal au dos.
Le blond souri, prenant la réplique acerbe du brun comme un compliment et son regard assassin comme un trophée.
Un hennissement vrombissant retentit dans la rue. Une silhouette de femme à casque de chat apparu à la porte du restaurant. Celty, la dullahan, s'avança près de Tom en le questionnant sur la situation. Shizuo ne pût s'empêcher de prêter attention à son amie. Erreur monumental. Un mouvement sur l'autre cote lui signala que son ennemi avait profité de cette seconde d'inattention pour filer à l'anglaise. Il jura et se précipita à sa suite.
Lorsqu'il avait vu la dullahan, son cerveau n'avait pas mis longtemps à traiter l'information et avait alors commandé à son corps tout entier de rassembler toutes ses forces pour fuir. Il avait réussi à se faufiler pendant que le blond était distrait par l'arrivée de la jeune femme. Heureusement pour lui d'ailleurs. Mais cela ne suffisait pas pour distraire éternellement la bête qui remarqua très rapidement son absence.
Habituellement très rapide, son mal de dos le ralentissait considérablement. Par instinct, il regarda derrière lui et vit que son pire ennemi venait de sortir du restaurant et l'avait repéré.
Est-ce qu'un second miracle pouvait se produire ? Mais voyant l'espace entre eux se réduire de secondes en secondes, Izaya décréta que sa survie nécessitait à l'heure actuelle de faire abstraction de la douleur. Il se mit alors à courir bien plus rapidement. Il vit une petite ruelle mais décida de ne pas la prendre, il fallait d'abord qu'il sème davantage son poursuivant. Il accéléra son allure non sans ressentir les désagréments que son dos lui faisait subir depuis quelques minutes. Contrairement à un certain ex-barman, il n'était pas insensible à la douleur. Quelle injustice d'ailleurs !
D'après ses connaissances de la structure de la ville, il approchait d'une rue principale. C'était l'occasion rêvé pour le semer, bien que cela demeure dangereux. En particulier dans son état. Il était temps de voir si la chance était réellement de son côté. Alors qu'il arrivait sur les lieux, il fonça sans hésiter sur la route. Il réussit à passer juste avant une voiture qui klaxonna. Il continua sa course tout en regardant derrière. Un sourire s'élargit quand il vit que Shizuo n'avait pas pu passer avant le véhicule. Il profita de ce moment pour se faufiler dans une ruelle. Ikebukuro était un véritable labyrinthe. Lorsqu'on connaissait cette ville sur le bout des doigts, cela devenait un véritable avantage. Il emprunta plusieurs ruelles afin de semer définitivement son poursuivant.
Si les circonstances avaient été comme d'habitude, il se serait arrêté. Mais il ne voulait pas courir le risque que le blond parvienne à le retrouver et il savait qu'une bataille dans cet état était perdue d'avance.
Durant sa course, Shizuo n'avait pas cessé de pester contre le brun, l'insultant de tous les noms d'oiseaux possibles et existants. Il s'était lancé aussitôt à sa poursuite à toute allure. Il remarqua que son ennemi était moins rapide qu'à l'accoutumé, comprenant que la douleur dû à la chute d'il y a quelques minutes. Il se sentit victorieux mais ne cria pas victoire trop vite. Surtout quand il vit le brun accélérer. Le blond riait intérieurement. Jaune bien sûr, mais il avait au moins réussit à mettre un peu en vrac le salaud d'Ikebukuro. Si Izaya connaissait la ville, lui aussi. Il l'arpentait tous les jours avec Tom pour son travail. Il comprit qu'il essayait de le semer. Il le vit prendre le risque de traverser sans faire attention, manquant de se faire percuter. Lui en revanche dû s'arrêter et ce on extremis. Il n'était pas sûr de mourir comme ça mais en tout cas, ça ne lui faisait pas du bien pour autant. Il fulmina en voyant le brun disparaitre. Pas la peine de reprendre la course et de traverser: une fois écartés de plus d'une rue, il était trop tard. Il donna un coup dans un malheureux poteau qui plia sous le choc. Il fixa sa main. Et encore un tour à l'hôpital ...
Finalement, le dos blessé d'Izaya avait fini par avoir raison de lui. Il fut obligé de s'arrêter tellement il lui faisait mal. Il se posa contre un mur, espérant que la douleur finirait au moins par s'estomper. Il savait qu'il devait aller voir un médecin. Il prit son portable et composa le numéro de Shinra Kishitani, son ami médecin. Ce dernier lui avait répondu qu'il rentre chez lui immédiatement et qu'il passerait.
Lorsqu'il arriva enfin devant son appartement, il vit que le médecin était déjà là. Il voyait bien qu'il commençait à s'impatienter.
" Ah ben enfin Izaya-kun, je t'attendais ! Ah oui quand même, il n'y a pas allé de main morte Shizuo ! " fit le médecin.
" En même temps, rien d'étonnant avec ce protozoaire " répliqua Izaya avec humeur.
Ils montèrent dans l'appartement et Shinra l'ausculta. Il lui donna quelques médicaments et une pommade afin de soulager la douleur. Il n'avait rien de cassé, ce qui était une chance inouï.
Shizuo revint auprès de ses deux amis qui, en attendant son retour, avaient aidé à remettre le restaurant en ordre. En arrivant, le blond s'excusa platement envers Simon qui ne lui en tint pas rigueur. Il promit cependant de rembourser les réparations de la salle et même d'y mettre la main à la patte avec les réparateurs.
"Écoutes Shizuo, ta main pisse le sang et maintenant je meurs de faim aussi. Alors comme promis je te paye un menu mais à emporter et tu me fais le plaisir de te faire soigner."
Tom demanda à Simon de préparer son menu et celui à emporter en même temps.
Le blond, à cause de sa rage en avait oublié sa faim. Il accepta avec plaisir.
"Ah ... Mais pour le client de cet aprèm ?"
"Ne t'en fais pas pour celui-là. Il est un ancien client. C'est même lui qui m'a aidé à me faire connaitre. Il paye toujours dans les temps alors je n'ai pas besoin de ta présence. Vas te soigner. L'hôpital n'est pas loin, tu y seras vite même à pied"
La Dullahan intervint alors en tendant son écran de téléphone près du jeune homme blessé.
"Je peux t'y conduire si tu veux. Shinra a été appelé par un patient et n'est pas la alors je te conduirai à l'hôpital."
Le blond lui sourit amicalement.
"Je veux bien merci Celty"
Elle acquiesça d'un hochement de tête. La commande arriva enfin et les deux amis partirent en direction de l'hôpital sur le cheval à moteur. Il se laissa soigner en mangeant en même temps. Celty resta auprès de lui durant ce temps. Elle lui tendit son téléphone.
"Tu devrais prendre un abonnement dans tous les hôpitaux de la ville vu le nombre de visites que tu leurs rend ..."
"Très drôle Celty ... Figures toi que je connais les gens qui travaillent dans les différents hôpitaux ... Je les tutoie pour la plupart d'ailleurs ..."
"C'est bien ce que je te disais..."
Ils se chamaillèrent amicalement encore un peu et sortirent une fois que le blond fut soigné. Shizuo repensa à sa course poursuite plus tôt. Il avait dû salement amocher Izaya pour qu'il prenne le risque de se faire tuer par une voiture. Ses pensées furent interrompues par un écran lumineux qui se présenta à lui.
"Que fais-tu ce soir ? Il y a un petit festival au centre-ville pour l'ouverture d'un restaurant français, il y aura des jeux et des animations. Tu veux venir ?"
Shizuo sourit et acquiesça. Même si ce genre d'endroit était une mine d'informations pour son ennemi, avec ses blessures, il estima qu'il ne viendrait pas. Il serait donc tranquille.
"Super, ça me va. Rendez-vous à 19h devant le sushi ? Ça sera facile de se repérer comme ça."
La jeune femme acquiesça et lui fit signe qu'elle devait partir. Ils se saluèrent rapidement et vaquèrent à leurs occupations respectives.
Bien que Shinra lui ait prescrit du repos afin de ménager son dos, Izaya avait des choses de prévues pour le soir. Il devait rejoindre un client qui lui avait demandé de venir le retrouver au festival. Il en ignorait la raison mais cette personne tenait absolument à ce qu'il vienne. Le brun soupira. Décidément, on lui en voulait aujourd'hui.
Alors ? Qu'en pensez-vous ? La suite ou non ? Car elle est prête (ou presque, manque plus que la correction). Aussi nous vous en seront très reconnaissante pour les avis qui se font très rare ici (oui j'ai remarqué ça).
