Titre : Silence is all you know

Auteur : Blanche de Nuit

Pairing : Severus Snape x Eleane Malhow

Rating : M

Genre : UR Romance - Drama

Résumé: Depuis toutes ces années, il avait vécu dans le silence. Mais quand elle est apparut dans sa vie, ce fut comme si il entendait le monde pour la première fois. Il l'avait perdu une fois, il ne recommencerai pas.

Warning : Présence de lemon et de flash back. Je préfère écrire Severus Snape et Draco Malfoy, désolé aux personnes qui n'aime pas trop.

Disclaimer : Les personnages & l'univers appartiennent à l'incomparable J.K Rowling. Je ne gagne rien en publiant cette fiction si ce n'est le plaisir d'écrire.

BlaBla de l'auteur : Voilà, je me lance avec ma première fiction avec comme personnage principal Severus Snape

Bonne lecture et au plaisir de lire vos commentaires.


Chapitre 1

Aleysbury, comté du Buckinghamshire, Royaume-Uni

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......

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La pluie tombait en ce triste mois de novembre. Du haut de son minuscule appartement deux pièces, Eleane Malhow surveillait la rue plongé dans les ténèbres. La jeune femme était vêtue d'un pull beige et d'un simple jean noir. Ses longs cheveux bouclés ondulaient jusqu'à sa poitrine. Ils étaient châtains, aux reflets miel et étrangement, en descendant, ils devenaient de plus en plus foncés jusqu'à devenir ébène aux pointes. Ses yeux noisette exprimaient sa nervosité. Ses fines mains tripotèrent le pendentif à son cou une rose blanche délicatement taillée dans une obsidienne. Les pleurs d'un enfant la sortir de sa contemplation. Elle traversa la salle à manger/cuisine pour se rendre dans la pièce qui lui servait de chambre. Assise sur le lit se trouvait une petite fille âgée de deux ans à peine. Ses petits cheveux noirs s'agitaient sur sa tête et ses yeux bleus pétillèrent quand elle la vit. Eleane eut un doux sourire et souleva l'enfant.

« Ma jolie Maïlys a fait un gros dodo. »

La fillette se contenta de sourire avant d'enfouir son visage dans le cou de la jeune femme. Cette dernière soupira doucement et caressa le dos du bébé. Elle avait un mauvais pré sentiment. Quelque chose approchait, quelque chose de dangereux. Elle se retourna devant la fenêtre et observa. Les minutes défilèrent et des dizaines de silhouettes noires apparurent dans la ruelle. Le cœur d'Eleane loupa un battement avant de reprendre une course effrénée. Ils se divisèrent et entrèrent dans l'immeuble voisin et le sien. Elle alla rapidement à l'entrée et plaqua son oreille contre la porte en bois. L'espace d'un instant elle n'entendit que la pulsation de son sang à travers son corps avant que les hurlements ne retentissent dans la cage d'escalier. La jeune femme verrouilla la porte et raffermit sa prise sur Maïlys. Elle courut dans la chambre et ouvrit le tiroir de sa table de chevet. Elle en sortit le magnum qui y était caché. Elle ouvrit ensuite la fenêtre et l'enjamba, atterrissant sur l'escalier de secours du bâtiment. Elle referma la fenêtre et se plaqua contre le mur. Un bruit d'explosion retentit à l'intérieur suivit de pas.

« Il n'y a personne ici ! » Clama une voix d'homme.

« Alors pourquoi est-ce que la lumière est allumé ? » Demanda un autre.

« Greyback ! Tu a quelque chose ? » Demanda le premier

Il y eut un silence.

« Je les sens, elles sont toutes proches. » Marmonna une voix gutturale.

Eleane se figea avant de descendre l'escalier le plus rapidement possible, sautant les marches quatre à quatre. La fenêtre s'ouvrit brutalement.

« Elle est là ! »

La brune eut le réflexe de lever la tête. L'homme était encapuchonné, le visage caché par un masque en métal. Il sortit un bout de bois de sa manche et le pointa sur elles. Elle vit avec effarement un rayon rouge jaillir du morceau de bois. Elle se baissa, l'évitant de peu.

« Rattrapez moi cette sale Moldue ! » Tonna-t-il.

Elle se releva rapidement et se retrouva dans la ruelle. Maïlys tremblait dans ses bras. Eleane regarda autour d'elle, la peur au ventre. Un homme surgit soudain sur sa droite. Elle cria et leva le bras. Le coup de feu partit, se répercutant dans son corps. L'homme fut touché en pleine tête et s'effondra à ses pieds. Les pleurs de la petite retentirent. Quelque peu aveuglée par la pluie, la jeune femme chercha une issue. Elle fit volte face et courut en direction de la grande place. Ses bottes martelaient le bitume mouillé avec force. Ses poursuivants criaient des injures, les rayons colorés fusant autour d'elle. Un rayon la toucha dans le dos et la projeta violemment en l'air. Elle atterrit brutalement derrière une benne à ordures, se réceptionnant sur le côté. Un craquement horrible retentit et une atroce douleur explosa dans son bras. Elle se mordit la lèvre jusqu'au sang pour ne pas hurler de douleur. Elle se redressa péniblement et pressa Maïlys contre elle pour étouffer ses pleurs.

« Chut, c'est fini ma puce. » Murmura-t-elle en lui embrassant le front.

La petite se calma et cessa de pleurer. Les hommes passèrent devant la benne sans les voir et s'éloignèrent. Retenant sa respiration et recula lentement. Elle butta contre un torse. Elle distingua un reflet argenté avant que l'homme ne plaque une main sur sa bouche et ne la ceinture fermement. Ils disparurent en une seconde...

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......

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...Pour se retrouver dans une allée sombre. Une allée sombre et sans issue.

Affolée, elle tenta de se débattre mais l'homme était trop fort. Il l'entraîna hors de l'allée pour arriver dans un quartier ouvrier. Ils arrivèrent devant une maison aux murs gris, noircis par le temps. Il ouvrit la porte et la poussa à l'intérieur. L'homme la referma derrière lui et sortit à son tour un bout de bois. Il exécuta un mouvement du poignet tout en psalmodiant des mots incompréhensibles. Eleane se plaqua contre un mur dans le hall d'entrée et leva son arme, la main tremblante.

« Qui êtes-vous ? Qu'est ce que vous nous voulez ? » Questionna-t-elle d'une voix enrouée.

Il fit un geste et une force invisible lui retira son magnum. Elle serra Maïlys de toutes ses forces, la peur au ventre. L'homme porta la main à son visage et retira son masque en métal, dévoilant deux yeux onyx dans lesquels elle plongea, captive. Son teint était très pâle, son nez aquilin, était quelque peu crochu, preuve qu'il avait reçut un coup dans le passé. Ses lèvres fines, étaient déformées par un léger rictus. Ses cheveux de la couleur des ailes d'un corbeau envoyaient de légère ombre sur ses joues. Il n'était pas d'une beauté irréelle, non, il dégageait quelque chose de ténébreux, de sombre mais qui était terriblement attirant. Eleane reprit pied quand il amorça un pas dans leur direction. Elle se pressa d'avantage contre le mur.

« Pitié, ne nous faîtes pas de mal. » Supplia-t-elle.

Il leva les mains devant lui.

« Je ne vous ferais rien, je vous en donne ma parole. » Dit-il doucement.

Le soulagement l'envahit et elle s'effondra au sol. Lentement, l'adrénaline quitta son corps, la laissant tremblante. L'homme se baissa et glissa un bras autour d'elle, la relevant. S'appuyant contre lui, elle le laissa la guider dans un petit salon. Il la fit asseoir sur un canapé, face à une cheminée ou frémissant un doux feu. Elle étouffa un gémissement en sentant la douleur dans son épaule revenir.

« Vous êtes blessée. » Constata-t-il. En fronçant les sourcils.

« Je crois que je me suis cassé quelque chose. »

Il hocha vaguement la tête et tendit les mains vers Maïlys.

« Puis-je ? »

Elle hésita un instant avant de lui confier la petite. Il prit précautionneusement l'enfant et la posa délicatement sur le tapis. Il disposa des coussins autour d'elle et fit apparaître des jouets de son bout de bois. Satisfait, l'homme se releva.

« Je vais chercher de quoi vous soigner. Otez votre pull s'il vous plaît. » Dit-il en se rendant à la porte menant à la cave.

Elle le suivit du regard, tout en réfléchissant. Ces hommes utilisaient des bouts de bois, lançaient des rayons lumineux, faisaient apparaître des objets...On se croirait dans Merlin L'enchanteur...Non, ça dépassait l'entendement, ces hommes n'étaient tout de même pas des sorciers...Si ?

L'homme remonta les escaliers, une trousse en cuir noir dans les mains. Il retira sa longue cape noire et la posa à côté d'elle. Il porta une chemise noire, nuancé par un gilet gris. Un pantalon à pince noir complétait cette tenue. Eleane retira son pull, se retrouvant en débardeur. Elle n'osa pas regarder son bras. L'homme s'agenouilla devant elle et effleura de ses longues mains son épaule. Ses doigts étaient froids, lui apportant un léger soulagement. Il ouvrit ensuite sa trousse et en sortit deux fioles. Il déboucha la première et la lui tendit.

« Tenez, ça atténuera la douleur. »

Elle regarda le liquide, quelque peu sceptique et l'avala. Le goût était atroce mais l'effet fut immédiat. Elle laissa échapper un léger soupir et reporta son attention sur l'homme qui la soignait.

« Comment vous appelez-vous? »

Il releva brièvement la tête vers son visage avant de se déconcentrer sur sa tâche.

« Severus Snape. » Dit-il au bout de quelques minutes.

« Eleane Malhow » Se présenta-t-elle à son tour.

Severus termina d'appliquer l'onguent sur son épaule et sortit...sa baguette. Il la pointa à quelques centimètres de sa peau et prononça des mots ressemblant vaguement à du latin. Une douce chaleur parcourut son membre avant de cesser brusquement.

« Votre bras est comme neuf. »

Il rangea le tout dans sa trousse et se releva. Eleane fit prudemment rouler son épaule et constata qu'il disait vrai.

« Alors, vous êtes vraiment un...sorcier ? » Souffla-t-elle en butant sur le dernier mot.

Il tourna sa tête vers elle mais son regard fut attiré par le collier de la moldue. Quelque chose passa dans les yeux noirs avant qu'elle ne recouvre le pendentif de sa main. Le visage de l'homme devint vide d'expression et il acquiesça quelque peu sèchement.

« Oui Mademoiselle Malhow, je suis un sorcier.

-Oh Seigneur... »

Elle se laissa aller contre le dossier du canapé. Severus posa sa trousse sur la table basse avant de porter vivement sa main à son avant bras gauche, une grimace de douleur tordant sa bouche. La jeune femme se leva d'un bond.

« Monsieur Snape, que vous arrive-t-il ? » Demanda-t-elle en s'approchant de lui.

Il ferma brièvement les yeux et fit volte face.

« Suivez-moi. » Ordonna-t-il

Surprise par son ton, elle fit ce qu'il dit. Elle se pencha et récupéra Maïlys et le suivit. Il la conduisit à l'étage. Il ouvrit la deuxième porte du couloir et lui fit signe d'entrer. La chambre au mur beige était meublée d'un lit, d'une armoire et d'une petite table de chevet. Pas de décorations, ni de bibelots à part deux chandeliers éclairant la pièce.

« Vous dormirez ici. La salle de bain est en face. Je dois sortir, je reviendrais dans la matinée. »

Eleane se tourna vers lui, apeurée.

« Attendez, ne nous laissez pas seules ! » S'exclama-t-elle, en lui attrapant le bras.

Il eut un éclair de compréhension et plongea la main dans sa poche. Il en sortit l'arme qu'il lui avait prise et la lui donna.

« Tenez, gardez la avec vous si cela peut vous rassurer. Vous êtes en sécurité dans cette maison. Personne ne peut entrer sans mon autorisation et plusieurs sorts de protection l'entourent. Quand je reviendrais, vous aurez les réponses à vos questions. En attendant, reposez vous. »

Elle hocha la tête et il lui pressa la main. Il descendit l'escalier et elle entendit la porte d'entrée claquer avant que le silence ne retombe dans l'habitation. Eleane se laissa tomber sur le lit, Maïlys assise sur son ventre. La petite se pencha pour attraper une des ses mèches de cheveux. La jeune femme soupira et la déposa sur le côté. Elle alla ouvrit l'armoire et y trouva des vêtements féminins, soigneusement rangés. Sur la porte de l'armoire était gravé un nom : « Eileen Prince ». Elle hésita un instant et finit par prendre une robe de nuit à l'aspect confortable. Elle retira ses vêtements trempés et se changea. Elle déshabilla ensuite Maïlys, la laissant en couche culotte qui heureusement était encore propre. Eleane souffla les bougies et se glissa sous les couvertures, la petit fille blottit contre elle. Une partie d'elle espérait que tout ça était un cauchemar et qu'elle se réveillerait bientôt...