Hello !
Me revoili revoilou avec une nouvelle fic…
Bien que j'ai toujours des (gros ) problèmes d'inspiration, j'ai eu une illumination et cette fic est sortie de mon esprit embrumé.
À la base, c'était censé être la réécriture de ma première fic "Une potion fabuleuse" ( une grosse daube qui a disparu depuis longtemps de FFnet ^^ ) mais finalement, il n'y a plus grand-chose de commun aux deux histoires, si ce n'est le retour à l'époque des Maraudeurs d'un des fils de Harry ( James Sirius dans UPF, Albus Severus ici ).
Pairing plus que rare : Albus Severus/Remus.
Il y aura 6 chapitres assez courts.
Rien ne m'appartient ( sauf Remus qui est ma co-propriété... l'autre proprio étant Nani-/WolkEve ), blablabla… JKR blablabla…
Sur ce, bonne lecture !
Une lueur, faible et vacillante, apparut dans le couloir désert à cette heure avancée de la nuit. Rapidement, elle disparut et un jeune homme se matérialisa à l'exact endroit où elle se trouvait quelques instants auparavant. Lequel jeune homme tomba évanouit sur le sol de pierre.
Sir Nicholas, qui passait par là - il adorait se promener la nuit alors que le château dormait - aperçut la silhouette. Traversant murs, tableaux, plafond et tout autre obstacle qui se trouvait sur son chemin, il s'empressa d'aller avertir le directeur de cette arrivée impromptue.
Quelques minutes plus tard, l'inconnu était allongé à l'infirmerie, s'éveillant doucement. Quand il réalisa où il se trouvait, il s'agita, ne se rappelant pas comment il avait atterrit dans ce lit.
-Qu'est-ce que je fais ici ?
-Nous vous avons trouvé inanimé dans un couloir.
Tournant la tête vers la voix qui lui avait répondu, l'adolescent ouvrit grand les yeux et bégaya :
-C'est… c'est impo.. Impossible. Vous êtes… vous êtes morts !
-Apparemment pas encore, rit l'homme qui n'était autre qu'Abus Dumbledore en personne.
Le garçon regardait le directeur, perdu.
-Puis-je vous demander qui vous êtes et comment vous êtes arrivé ici, jeune homme ?
-Oui, je… Je m'appelle Albus Sev…
-Albus, quel charmant prénom. Je suis sûr que vous aime beaucoup les bonbons au citron.
-Euh… Non, je…
-Ah, dommage. Continuez.
Visiblement, les rumeurs disant que Dumbledore était un vieux sorcier farfelu qu'Al avait entendues étaient parfaitement fondées.
-Je m'appelle Albus Severus Potter et je…
-Potter ?, interrompit, une fois de plus, le vieil homme. Comme James Potter ? Vous êtes de sa famille ?
-Mon grand-père s'appelait James Potter. Monsieur, ma question va vous sembler étrange mais… En quelle année sommes-nous ?
-Non, ce n'est pas étrange du tout, je me doutais que l'on arriverait à cette question à n moment ou à un autre de la conversation. Nous sommes en 1977, le 12 septembre plus précisément.
-Merlin… J'ai remonté le temps de… quarante-six ans.
-Comment cela est-il arrivé ?
-J'étais en cours de potions. Nous devions préparer un philtre de Souvenance. J'étais en équipe avec ma cousine Rose, qui n'est vraiment pas douée dans cette matière. Je ne sais pas ce que c'était, mais elle a ajouté un ingrédient que je n'ai pas eu le temps de voir. La potion s'est soudainement mise à bouillir fortement. J'ai alors écarté Rose et tenté de stabiliser la préparation. Mais j'ai échoué et le chaudron a débordé et j'ai été touché par la potion. Et je me suis retrouvé ici. Comment vais-je faire pour retourner à mon époque ?
-Je l'ignore encore, monsieur Potter. Il va falloir que je fasse des recherches, c'est la première fois que j'entends parler d'un tel cas. Les effets habituels d'un philtre de Souvenance mal préparé sont une perte de mémoire ou le transfert de la mémoire d'une personne à une autre. Aucun voyage temporel n'a jamais été causé par une telle potion.
-Que vais-je faire alors ?
-Vous allez devoir rester ici jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée. Et je pense que nous devrions informer certaines personnes de votre identité avant que vous n'intégriez une Maison.
-Qui, monsieur ?
-James Potter. Et votre grand-mère, si elle est élève ici.
-Oui, elle est ici. C'est Lily Evans.
-Miss Evans ? Voilà, une nouvelle qui risque de ne pas lui plaire. Je ne sais si vous êtes au courant, mais ces deux-là ne s'entendent pas très bien. Du moins, Miss Evans a beaucoup de mal à supporter la présence de son camarade.
-J'en ai entendu parler, oui.
-Bien. Autre chose, en quelle année d'études êtes-vous ? Et dans quelle Maison.
-Je viens d'entrer en septième année. À Slytherin… Monsieur, je vais devoir repasser sous le Choixpeau ?
-Non, vous réintégrerez votre Maison.
-Ne pourrais-je pas aller à Gryffindor, s'il vous plaît ? J'aimerai être avec mes grands-parents. Vous savez, je ne les ai jamais connus… Ça serait l'occasion idéale pour faire connaissance. Ainsi, quand je rentrerai chez moi, je pourrais parler d'eux à mon père. Lui non plus ne les a pas connus, ils sont morts quand il avait un an.
-C'est affreux. Ils devaient être très jeunes.
-Oui. C'est Voldemort qui les a tué.
-Oh… Bien, vous irez à Gryffindor. Par contre, vous éviterez de trop parler du futur avec votre famille, vous devez savoir qu'il est interdit de modifier le passé.
-Je sais, monsieur. Merci.
-Très bien. Vous resterez à l'infirmerie jusqu'à demain matin. Vous viendrez dans mon bureau à huit heures. Vous savez où il se trouve ?
-Oui.
-Bien. Le mot de passe est "Suçacides". À demain, monsieur Potter.
-Bonne nuit, monsieur.
- -
Le lendemain matin, dans la Tour des Gryffindor :
-POTTER !!!
Une jeune fille rousse entra en trombe dans la chambre de quatre garçons connus sous le nom de "Maraudeurs".
-Oui, Lily chérie ?
-Evans, dégage !, s'exclama un Sirius Black seulement vêtu d'une serviette autour de la taille.
-Potter peux-tu 'expliquer ce que tu as fait qui justifie le fait que nous soyons convoqués tous les deux chez Dumbledore ?
-Rien. Je te le jure.
-Je ne te crois pas ! Je te promets que si j'ai une retenue à cause de toi, tu vas regretter le jour où tu es né.
-Il t'a dit qu'il n'a rien fait !
-C'est pas à toi que je parle, Black ! Et va t'habiller, espèce d'exhibitionniste.
-Je te signale que c'est toi qui est entrée dans notre chambre sans frapper.
-Alors, Potter ?
-Je te jure que je n'ai rien fait.
-C'est ce qu'on verra. En attendant, il faut que nous soyons dans le bureau de Dumbledore dans dix minutes.
Puis, Lily se tourna vers Remus Lupin qui finissait d'enfiler ses chaussures :
-On se retrouve à la bibliothèque après, Remus ?
-D'accord.
-À plus tard alors. Et toi, Potter, tu as intérêt à ne pas être en retard.
Huit minutes et trente-sept secondes plus tard, un James Potter hors d'haleine arrivait en courant devant la gargouille gardant le bureau directorial.
-Suçacides.
La statue s'écarta, laissant place à des escaliers qui fonctionnaient un peu comme ces "exaladeurs" moldus. Arrivé devant la lourde porte en bois, le jeune homme tenta de reprendre son souffle et frappa :
-Entrez !
Le directeur était assis derrière son bureau et le regardait d'un air bienveillant. Lily était déjà arrivée et ne lui lança pas un seul coup d'œil. James remarqua aussi la présence d'un adolescent qu'il n'avait jamais vu ; celui-ci observait Lily avec des étoiles dans les yeux, laquelle lui souriait gentiment.
*Touche pas à ma Lily, toi.*, pensa le Préfet-en-Chef.
-Bien, asseyez-vous, monsieur Potter.
-Monsieur, pourquoi nous avez-vous demandé de venir, Lily et moi ? Et qui c'est lui ?, ajouta-t-il en désignant Al.
-Ce jeune homme est la raison pour laquelle je vous ai fait venir ici, tous les deux. Je vous présente Albus Severus Potter.
-Potter ?
Maintenant, James dévisageait l'autre adolescent.
-Tu es de ma famille ? Je n'ai jamais entendu parler de toi.
La seule chose qu'Al réussit à faire fut un hochement affirmatif de la tête.
-Quel rapport avec moi ?, demanda Lily, ne comprenant pas ce qu'elle faisait là.
-Oh, tout simplement parce que monsieur Albus Potter est de votre famille à vous aussi, miss Evans. C'est votre petit-fils à tous les deux.
-Quoi ?!
James semblait réfléchir à ce que cette révélation impliquait. Quant à Lily, elle était sous le choc.
-Non, c'est impossible. Comment cela serait-il possible ? On ne peut pas remonter aussi loin dans le temps. Et il n'est pas possible qu'un Potter fasse un jour partie de ma famille. Non, vous devez vous tromper. C'est impossible.
C'est alors que James arriva à la conclusion que l'arrivée d'Al était la meilleure chose qui ne lui soit jamais arrivé.
-Lily, ça veut dire que nous allons nous marier et avoir des enfants.
-T'es dingue ou quoi ? Écoute bien ce que je vais te dire, Potter. Je. Ne. Sortirais. Jamais. Avec. Toi !
-Mais…
-Et même si Albus Severus est bien notre petit-fils à tous les deux, ça ne veux pas forcément dire que nos allons nous marier. Il s'agit peut-être de ton fils qui va se marier avec ma fille.
-Cela pourrait en effet être cela, mais je dois vous contredire, miss Evans. James a raison.
-Je… Je vais épouser ce prétentieux fauteur de trouble ?, s'étrangla Lily.
-Oui.
C'était le premier mot qu'Al prononçait depuis arrivée de ses grands-parents.
-Mon père est votre fils.
-Oh, Merlin…
Quand les deux nouveaux grands-parents furent remis de leurs émotions, le directeur leur expliqua les modalités d'accueil de leur petit-fils et tous quatre décidèrent de ce que Dumbledore donnerait comme explication à l'arrivée tardive d'Al à Hogwarts.
À suivre...
