Une page se tourne et une nouvelle prend vie !

Bienvenue sur ma nouvelle fic ! Mon nouveau bébé ! A force, je vais pouvoir prétendre à des réducs pour famille nombreuse XD

The only easy way was yesterday, c'est le contre pied de tout ce que j'ai pu faire jusque là : pas de mystère, ni de secret, juste de bons délires parfois partagés, souvent toute seule.

Depuis que j'ai repris l'écriture, à savoir le printemps dernier, j'ai fait des textes pas très joyeux (lol) et j'ai eu le besoin de faire tout autre chose, et voici ce que ça donne...

J'ai pris -avec leur accord mais je ne sais pas si elles s'en rappellent XD- une idée à MaZelle Fanny ainsi qu'à Lolo-la-furie qu'elles retrouveront sûrement dans mes lignes au moment venu. Merci à elles.

Un grand merci également à Alexia, ma soeur, qui prend de son temps pour corriger mes fautes (et elle a du boulot XD). Je ne désespère toujours pas de pouvoir, un jour, la compter parmi nous ! *-*

En parlant correction... je vais parler édition et publication... Poussée par la pression maternelle, j'ai auto-édité mon OS Soirée d'enfer en version numérique. Allez pas m'imaginer suffisament prétentieuse pour l'avoir fait, il ne s'agit pas de cela, je suis toujours la même cinglée sadique lol simplement je me suis lancée et ai plongé dans le grand bain sans brassard ! Et bon dieu c'est terrifiant mdrrr

Bref, si je vous en parle c'est parce que certaines parmi vous avaient commenté mon OS, et je voulais savoir si vous accepteriez de prendre quelques petites minutes de votre temps pour commenter directement sur un des sites qui le propose à la vente :

www. /librairie /gwenaelle-hellin /soiree-d-enfer

Si je vous en parle, c'est parce que je considère ce site comme une seconde famille ou au moins une bonne bande de potes, et j'ai tendance à penser qu'on se soutient entre amis ^^

Bon, j'en reviens à ma nouvelle fic ^^ voici le prologue, la suite de l'histoire sera exclusivement du POV d'Edward (même sous la torture ! Ahah). J'ai déjà écrit les 19 premiers chapitres alors ne vous inquiétez pas de la publication !

Bien entendu, les personnages appartiennent à Stephenie Meyer.

Petite réponse à la review de sochic88 sur CPM : merci ! J'étais obligée de la citer quelque part, c'est cette série qui m'a inspiré la fic entière ^^

Prologue

Mon pied battait nerveusement dans le vide, au rythme de la trotteuse qui faisait inlassablement le tour du cadran. J'étais en train de stresser à fond et l'inconfort qui pesait sur moi ne m'aidait pas.

Ça faisait déjà un quart d'heure que nous patientions et on n'en avait pas fini...

Les fourmis avaient totalement envahi ma jambe : j'étais persuadé que si je me mettais debout, ma jambe me lâcherait et je tomberais au sol.

J'avais ramené ma cheville sur mon genou opposé, tentant d'avoir une allure décontractée, mais j'étais juste en train de bouillir sur place. Et en plus... j'avais la dalle !

La chaise en plastique bon marché était en train de me brûler, j'avais le coccyx en miettes !

J'en avais déjà marre et je voulais rentrer chez moi, regarder un match de baseball en mangeant ma pizza, boire ma bière avant de faire passionnément l'amour à ma femme.

Mais non, je devais jouer au mari modèle.

La salle d'attente était composée d'une dizaine de chaises, toutes aussi peu confortables que la mienne, adossées sur chacun des murs, sauf celui où se trouvait l'unique porte. Celui-là comportait des tableaux abstraits aux couleurs bien trop criardes à mon goût et une cheminée décorative qui prenait la poussière.

Au centre de la pièce se trouvait une table basse qui avait connu de meilleures années. Elle croulait sous les magasines féminins et je pouvais lire, depuis ma chaise, des titres qui se voulaient attractifs : « 10 façons de raviver la flamme », « 3 kilos en moins avant l'été », ou encore « Votre conjoint vous trompe-t-il ? Suivez le guide de l'espionnage pas à pas ».

Formidable...

Toutes ces stars photoshopées en couverture de sorte à filer des complexes aux femmes peu sûres d'elles...

Mes yeux furent attirés par une couverture en particulier. « Isabella Swan et Mike Newton, un mariage en vue? »

On y voyait une jolie brune, la vingtaine, lunettes de soleil relevées sur la tête, un sourire ravageur sur les lèvres, une silhouette longuement travaillée en salle de sport moulée dans une tenue qui valait au moins un mois de mon salaire. A son bras, le jeune homme paraissait bien plus grand qu'il ne l'était réellement. La nonchalance incarnée, il avait enfoncé un bonnet jusqu'à ses sourcils mais restait parfaitement reconnaissable avec son jean troué aux genoux et sa vieille paire de baskets. Il avait osé marquer un contraste en portant une veste de smoking par dessus un t-shirt en fin de vie.

Malgré leur différence vestimentaire, ils allaient bien ensemble. Sur la photo. Mais je savais que ma sœur était contente alors c'était tout ce que je voulais.

Oui, parce que celle qui faisait la une de la presse people, c'était ma sœur. Ma petite Bella qui restera à jamais cette petite peste avec son appareil dentaire et ses deux couettes. Celle qui brisait de la vaisselle et qui s'arrangeait pour me faire accuser. Celle qui m'avait cassé le pouce à la vieille d'un match de foot alors que nous chahutions.

Ça faisait bien longtemps qu'elle avait viré son appareil et ses couettes.

Elle était devenue en l'espace de cinq ans une star internationale, chanteuse de pop et rnb aux accents latinos (qui viennent de je ne sais où !), mannequin à ses heures perdues.

J'ai d'ailleurs cru mourir quand j'ai dû l'accompagner alors qu'elle devait participer à un défilé pour Victoria's Secret. Elle m'avait maintenu que ce genre de proposition était le style d'offre qu'elle ne pouvait pas refuser. J'avais donc dû supporter de la voir en très, très petite lingerie, me choquant à vie. Le pire avait pourtant été les regards libidineux des imbéciles présents dans la salle ce jour-là.

Quand elle a sorti son premier album, elle a aussitôt connu un grand succès, qui l'a un peu déboussolée, tout de même. Sa soudaine notoriété l'avait totalement surprise et elle en profitait pleinement jusqu'au jour où elle s'est retrouvée au beau milieu d'une foule de paparazzis hystériques. Tout ça parce qu'elle avait mis un pied dehors sans maquillage.

Elle avait alors fait une crise d'angoisse, en pleine rue, à la merci de ces vautours. Elle s'était retrouvée toute seule, complètement perdue. C'étaient les agents de sécurité de la boutique d'en face qui avaient dû intervenir.

En apprenant ça, j'ai aussitôt quitté mon boulot pour lui venir en aide. C'est ainsi que le sous-lieutenant McCarty de l'US Navy est devenu déserteur pour commencer sa carrière de garde du corps.

Depuis quatre ans, je suis l'ombre de ma frangine. Je la suis sur les événements tels que les remises de prix, les soirées du gratin international, les tournées et autres.

La seule fois où je n'ai pas été présent pour elle, c'était deux mois auparavant. Bella devait se rendre à l'anniversaire d'un des chanteurs à la mode, et c'était « trop, trop bien » de se faire voir ce soir-là et comme j'avais d'autres projets pour la soirée, elle m'a dit ne pas avoir besoin de moi.

Ma femme et moi venions d'apprendre que nous allions être parents, et je voulais profiter de son corps avant que ça ne soit plus possible.

Nous avions donc passé notre soirée à nous prouver notre amour...

Dis plutôt que vous avez baisé comme des bêtes...

J'avoue!

La chantilly, la pâte à tartiner et le camembert (hey ! Ne me jugez pas !) étaient répandus dans tout l'appart, du plan de travail dans la cuisine, au sol, jusqu'à nos draps, en passant par certains murs. On s'était bien amusés... Et le lendemain, j'avais quelques courbatures !

Mon esprit était tellement absorbé par les réminiscences de la nuit précédente, qu'en préparant notre petit déjeuner, je n'avais pas pensé à regarder mon portable, qui était resté toute la nuit dans la cuisine. Ce ne fut qu'après une longue et torride douche avec Rosalie que j'y jetai un coup d'œil.

4 appels en absence

Tous de Bella.

Mon cœur avait loupé quelques battements, exactement comme le jour où j'avais appris qu'elle s'était retrouvée aux prises avec les photographes.

La voix, étonnamment calme, de ma petite sœur expliquait à mon répondeur qu'elle venait de se faire agresser, dans les vestiaires de la salle de réception.

Ce soir-là, la seule fois où je n'avais pas été présent pour elle depuis mon départ précipité d'Irak, ma Bella, que j'avais promis de protéger, s'était fait attaquer au couteau par un fan désaxé parce qu'elle n'avait pas voulu faire de selfie avec lui...

C'était il y a deux mois. Depuis, Bella avait triplé mon salaire en me demandant d'être présent à ses côtés 24 heures sur 24. Bien sûr la paie était attractive, mais sur le long terme, avec le bébé en route, il fallait que je trouve une solution. J'étais sur le point d'emménager chez elle avec ma femme, et bébé. Bien évidemment, je n'avais parlé à aucune d'elles de mon projet, mais quelle autre solution avais-je ?

« Monsieur et Madame McCarty ? Vous voulez bien me suivre ? »

Nous sortîmes tous les deux difficilement de nos pensées, ayant du mal à croire que l'attente était enfin terminée.

Madame McCarty... ça sonne bien, hein ?

Tu m'étonnes que ça sonne bien... Chui tellement malin que j'ai réussi à la séduire ! Chui tellement fier de moi !

Je crois surtout qu'elle a accepté de sortir avec toi parce qu'elle en avait marre que tu la harcèles.

Tsss un bouquet de fleurs chaque matin, c'est pas du harcèlement... C'est de la passion !

Rosalie McCarty et moi-même traversions un couloir décrépi, précédés par un médecin qui, contrairement à son cabinet, semblait chaleureux et accueillant. Il nous fit entrer dans son bureau où l'odeur de tabac froid régnait.

Il nous fit asseoir sur les fauteuils qui faisaient face au sien, séparés par son imposant bureau, sûrement au même prix que la tenue de Bella sur la une du magasine. Pourquoi mettait-il autant de tunes dans son bureau et pas pour la déco ? Ou pour remplacer les chaises dans la salle d'attente ? Mon coccyx allait avoir du mal à s'en remettre !

Rosalie et lui parlaient de je ne sais quoi, moi, tout ce que je voulais, c'était savoir s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon... Rosie maintenait que c'était trop tôt pour savoir, mais je savais que mon bébé ferait tout pour rendre son papa heureux...

Hey, mec, imagine que ça soit une fille... j'espère pour toi qu'elle sera pas aussi chaude que sa mère...

Putain fallait que ça soit un mec !

Le doc installa ma femme sur un matelas d'auscultation et elle remonta son chemisier sur son petit ventre. Bébé commençait déjà à se faire voir, et j'avais juste envie de la couvrir de baisers...

- Doc, vous pourrez nous dire si c'est une fille ou un garçon ?

Il venait de poser le gel sur le ventre de Rosalie dont la peau se piqua de chaire de poule. Il appuya fermement son truc bizarre sur son ventre et l'écran de l'échographe s'alluma.

- Oh, il est trop tôt pour ça, Monsieur.

Et il farfouilla partout à travers la peau de ma femme. J'étais en stress. Je savais pas quoi faire à part poser ma main sur sa cheville : c'était la seule partie de son corps que je pouvais toucher d'où j'étais.

Au bout de looongues minutes à attendre pendant lesquelles les battements du cœur de mon p'tit bébé se faisaient entendre, le médecin prit enfin la parole alors que nos yeux s'embuaient.

« Alors... je peux pas encore vous dire le sexe, par contre, j'ai là une info qui pourrait vous être utile. »

Comme aucun de nous ne prit la parole, il continua :

« J'espère que vous n'avez pas encore acheté de poussette, parce qu'il vous en faudra une double. »

Une double ? Double quoi ? Double cheeseburger ? Double pizza ?

C'est en voyant des larmes s'échapper des yeux pétillants de ma femme que ça fit tilt quelque part dans ma tête.

Bon sang... Des jumeaux...

J'allais devoir trouver un remplaçant auprès de Bella...

Autant on aurait pu s'incruster chez Bella avec un marmot, mais avec deux... Elle me tuerait si j'évoquais la possibilité à voix haute. Au moins, on aurait pu les enfermer dans le studio d'enregistrement quand ils pleureraient, c'était tellement isolé, d'un point de vue sonore, qu'on pourrait passer une nuit peinards...

Je dis ça... mais en même temps, des jumeaux, c'est pas mal non ? Ils porteront des vêtements assortis, joueront ensemble...

Dis surtout qu'ils vont se prendre la tête non stop. Que quand l'un s'endormira, le second se réveillera, qu'à peine tu auras fini de nourrir le premier que l'autre pleurera parce qu'il aura la dalle... finie la belle vie, mon gars. Non seulement tu vas être papa, mais doublement... chui tellement content d'être juste ta conscience mouahahah!

Je grognais en reposant ma tête sur le couvercle du gobelet de mon macchiato. Je profitais de l'absence de Bella, cloîtrée chez elle depuis le retour de sa tournée, pour m'offrir ma boisson préférée. Elle aurait été là, elle m'aurait insulté de lopette pour avoir voulu un macchiato caramel... Et elle aurait eu raison...

J'étais dans le Starbucks le plus proche de chez elle, à deux rues de son immeuble. Cela faisait une semaine que Rosalie et moi avions appris que nous attendions des jumeaux, et je m'étais fait au principe. Enfin un peu...

J'en avais parlé avec ma soeur qui m'avait soutenu dans le fait qu'il fallait qu'elle change de garde du corps. Pour ma part, j'avais trouvé un poste peinard de vigile dans un centre commercial : les horaires étaient bien plus cools qu'auprès de Bella, et finis les déplacements ! D'autant plus que l'on venait de sillonner les routes des États-Unis pour sa tournée...

Malgré le fait que ce dégénéré avait poignardé ma sœur dans le ventre, elle avait tenu à maintenir son programme. Aidée par le fait que ce bâtard n'avait touché aucun organe vital, elle s'était dopée aux analgésiques et aux vitamines.

Bien que chanteuse au succès international, Bella ne donnait pas dans le délire drogues et alcools. C'était une star tranquille, bien qu'un peu bizarre. D'autres auraient pu s'aider à affronter ça à grands coups de cocaïne, mais ma sœur compensait par le travail, la codéine et la caféine...

J'avais dû recontacter un ami d'une ancienne vie, le Major Volturis, Alec pour ceux qui ont fait leurs classes avec. Nous étions entrés dans l'US Navy ensemble, nous avions été envoyés en Irak en même temps. Il avait été un des seuls à comprendre que le bien de ma sœur passait avant l'armée.

Si quelqu'un connaissait un mec capable de protéger efficacement ma sœur, c'était bien lui. C'est pourquoi je l'avais contacté par mail quelques jours plus tôt. Il m'avait répondu alors qu'il était sur le terrain mais m'informa qu'il avait quelqu'un en tête, qu'il allait le joindre avant d'ajouter que c'était le genre de gars dans les mains de qui il laisserait volontiers sa vie. Il ne m'en avait pas fallu plus.

Alec et moi devions nous rencontrer dans le café pour échanger nos dossiers. J'en avais constitué un sur Bella. Sans mentionner son nom, bien évidemment. Alec avait beau travailler à longueur de temps sur des dossiers top secrets, je ne savais pas ce qu'il en était de son gars. J'avais mis dans le dossier les habitudes de ma sœur, comme son jogging matinal, les dates des prochains événements auxquels elle allait devoir se montrer, ce genre de choses. J'avais glissé également deux contrats de confidentialité : un pour Alec et un autre pour le candidat au poste. On en faisait signer à tout le monde. Même notre livreur de pizzas attitré en avait signé un, tout comme le gars qui nous livrait les courses...

« T'imagines, il raconte à tout le monde que je mange de la crème fraîche 30% matière grasse ? C'est la fin de ma carrière ! » Avait-elle crié le jour où je lui avais dit qu'elle tombait dans la paranoïa...

Mais elle avait eu raison de moi, et j'avais cédé.

Alec, lui, devait constituer un dossier avec le CV, les états de service de son gars, un bilan médical (parce qu'il était réformé de l'armée, et qu'il avait donc dû être blessé...) et la photocopie de son permis de conduire.

Ensuite, il devait se rendre chez le candidat au poste, et moi je devais retourner chez ma sœur. Ils prendraient note du dossier qui leur était adressé et Alec et moi devions ensuite nous appeler pour faire part de chaque décision.

Toute une affaire.

Ça aurait été plus simple de faire venir le type que voulait me présenter Alec ainsi que Bella au Starbucks mais c'était prendre le risque de l'exposer. On aurait également pu les faire venir chez ma sœur, mais c'était leur dévoiler son adresse... Donc le plus simple était que je rencontre Alec seul à seul.

- Premier lieutenant McCarty ? Fit une voix grave mais chantante que je reconnus de suite.

- Alec ! C'est bon de te revoir !

Une accolade virile plus tard, nous étions déjà en train de parler de ce qui nous avait amené dans le café. Professionnels jusqu'au bout de nos fusils!

J'aime toujours autant Emmett XD