La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité.
Alfred de Musset
BELLA POV
Valise à la main, je reposais pour la première fois le pied sur le sol américain depuis bien des années et plus exactement depuis mon seizième anniversaires, cela qui allait faire cinq ans maintenant. Ca m'avait manquer et jamais je n'avais cru revenir ici de mon plein gré, après tout c'est bien moi qui avait réussi à convaincre mon père que je ne voulais plus remettre les pieds à Phoenix. Caprice d'une gamine gâtée qui ne pensait à cette époque qu'à son propre bonheur et non pas à celui de ses proches et aujourd'hui je le regrettais plus qu'amérement. Ma mère m'avait manquer plus que tout, mais voilà au moment où j'avais décidée de ne plus revenir la voir, la seule chose qui m'importait était de vivre ma vie et de passer mes vacances en compagnie de mes amis. Eux se trouvaient sur les plages de Toscane, autant dire à des milliers de kilomètres. Mais là, j'avais besoin d'elle plus que jamais et j'espèrais qu'elle ne me repousserai pas. Cela me serait trop douloureux même si je savais pertinement qu'elle avait du souffrir après mon refus de revenir chez elle pendant les vacances. Je lui envoyais très souvent des lettres et des lettres, mais cela ne me remplaçait en rien auprès d'elle et j'avais même décidée de ne pas venir pour son mariage, c'était au moment des révisions intensives pour mon diplôme et elle ne m'en avait pas vraiment reparler. Mon attitude venait aussi de l'éducation que mon père ainsi que mon grand-père m'avait donner, il fallait dire qu'étant la seule descendante de leur grande famille j'avais la belle vie et on ne me refusait rien. Etre une Volturi avait des avatanges comme des inconvénients. Par moment j'aurais aimer être une inconnue parmi tant d'autres et ne pas avoir la reconnaissance ainsi que la richesse que pouvait m'apporter mon nom de famille, même se j'aurais beaucoup de mal à me débrouiller sans autant d'argent. Je n'avais pas pu prévenir ma mère de mon arrivée puisque mon départ avait été plus que précipitée, donc je me retrouvait à chercher un taxi en espérant qu'elle n'avait pas déménagé depuis le temps. Sinon, je ferais un simple détour par la mairie et j'arriverais certainement à soudoyer quelqu'un avec quelques billets pour obtenir ce que je voulais. Une fois une voiture trouvée, je soufflais l'adresse avant de laisser mon regard dérivée sur le paysage qui ne semblait plus aussi hostile que pendant mon adolescence. Rien ne semblait vraiment avoir changer, même si le temps avaient fait quelques petits changements j'avais cette impresion que je revenais dans un endroit particulier. J'avais vécu beaucoup de chose ici qui resteraient graver dans ma mémoire jusqu'à la fin de ma vie.
La maison en face de moi me fit sourire, rien n'avait vraiment changer même si ce n'était plus la même demeure et que la disposition des fleurs étaient différente. Pourtant, je restait assisse sur ce banc à attendre patiement de trouver le courage d'aller actionner la sonette ou bien encore de frapper sur le bois foncé de la porte d'entrée. Il y avait bien longtemps que j'avais ressenti ce sentiment, celui d'insécurité et de ne pas être sereine, il fallait bien avouer que c'était vraiment déstabilisant. Surtout pour moi qui avait toujours été sur de soi dans n'importe quelle situation et qui croyait que ce genre de chose ne pourrait plus lui arriver, j'avais cette impression qu'on a quand on fait sa première rentrée en primaire, chez les grands. Mais voilà, la chose qui m'importait le plus était de ne pas voir que ma mère ne voulait pas de moi chez elle et c'était pour cela que je ne bougeais pas d'un pouce tout en laissant mes yeux chocolats poser fixement sur l'une des fenêtres où je pouvais remarquer l'ombre d'une personne. Secouant la tête, j'attrapais ma valise et avançait d'un pas décidé vers cette belle maison de banlieue qui deviendrait pendant quelques semaines mon lieu de vie. Une fois devant la porte, je prenais une grande respiration avant de taper doucement contre le bois tout en espérant que personne n'entendrait ces quelques coups. Mais voilà, la chance n'était pas vraiment de mon côté en ce moment et à peine deux minutes plus tard une jeune femme que je ne connaissais n'y d'Eve, n'y d'Adam me fit face avec un grand sourire sur les lèvres, s'en était presque effrayant de voir l'énergie qui se dégageait d'elle.
- Nous n'achéterons rien, sauf si c'est du maquillage... Je n'ai plus de fond de teint et mon frère est partie avec la voiture.
- Euh... Je ne suis pas une représentante en quoi que ce soit, en fait, je voudrais voir Renée.
- Ah, elle est partie en week-end, je peux prendre un message.
- Non, j'aurais dû me douter qu'elle ne serais pas là.
- Qui êtes-vous ?
- Je suis Bella, sa fille.
- Oh.
Ca me surpris tout de suite de voir qu'elle n'avait pas quelque chose de plus éloquent à dire que ce simple petit mot qui au bout du compte résumait très bien sa surprise. Mais cela ne m'avançait en rien de tomber sur la fille du nouveau mari de ma mère, c'est elle que je voulais absolument voir et je n'avais plus qu'à me trouver un hôtel en attendant de la voir lundi. Le plus ennuyant venait du fait que cela allait permettre à mon père de savoir où je me trouvais et je voulais l'éviter, j'avais besoin d'un peu de temps et il n'avait pas l'air de vouloir le comprendre. Soupirant, je passais une main dans mes cheveux avant de faire demi tour avec ma valise en espérant trouver rapidement un taxi qui me raménerait dans le centre. Pourtant, alors que j'arrivais au bout de l'allée je senti une main se poser sur mon bras et me retenir doucement.
- Je suis désolée, cela m'a assez étonnée de te voir sur le pas de notre porte. Il faut dire que d'après Renée, il y avait peu de chance que cela ne se produise.
- Ouais, mais j'avais besoin de la retrouver un peu et je ne sais même pas si elle acceptera. Je suis désolée de t'avoir dérangée, je vais essayer de me trouver un hôtel.
- Non, non... Tu est de la famille et il y a de nombreuses chambres d'amis dans la maison, je pense pas qu'elle apprécierai que l'on mette sa fille à la porte. En fait, je suis Mary Alice, mais le fait est que je déteste mon prénom alors tout le monde m'appele Alice ou encore Lily.
- Merci de la proposition Alice, mais cela ne dérangera pas ?
- Bien sur que non, mon frère ne rentrera qu'après manger puisqu'il est partie faire une partie de football avec ses amis et qu'il va aller manger une pizza avec eux après, cela nous permettra d'en apprendre un peu plus l'une sur l'autre. Après tout nous somme demi-soeur et je viens de me rendre que même après tout ce qu'à pu me dire Renée, tu est encore une inconnue à mes yeux.
- J'accepte alors, je pense que je ne peux pas faire autrement.
- C'est bien, tu comprends très vite.
Un petit sourire vint sur mes lèvres, si j'avais été en Italie en ce moment même et bien Alice se serait faite rembarrer en beauté, sans que je ne ressente la moindre pointe de culpabilité. En entrant dans la maison, je reconnu tout de suite la touche personnelle de ma mère dans la décoration qui se traduisait par quelques objets loufoques et surtout le canapé à la couleur orangée qui se trouvait au milieu du salon. Mais tout respirait le bien-être, chose qu'il était impossible de ressentir à Volterra, la villa où je vivais depuis ma plus tendre enfance. J'écoutais Alice me parler de tout et de rien, mais surtout d'elle ainsi que de sa famille. J'appris ainsi que sa mère était décédée quand elle n'avait que six mois et que son père avait eu beaucoup de mal à s'en remettre ainsi que ma mère était la première femme qu'il avait fréquenter depuis le drame. Elle avait aussi un grand frère Emmett qui avait seulement un an de plus que moi et qui faisait des études de médecine tout en conciliant à côté sa grande passion pour le sport. D'après ce que je cru comprendre, Alice venait de allait faire sa rentrée à l'Université à l'automne afin de faire des études pour devenir styliste, elle faisait d'ailleurs un stage dans une boîte de décoration d'intérieur qui appartenait à une amie de sa famille. C'était même la dite amie qui avait fait une grande partie de la décoration de leur maison. Alors que nous arrivions dans la chambre, je ne pu m'empêcher de me dire que cette femme avait beaucoup de goût et que la pièce où j'allais dormir était reposant rien qu'avec ses couleurs claires.
- Il serait possible de joindre ma mère, j'aimerais lui dire que je suis ici pour ne pas qu'elle ne fasse un malaise ou autre chose en me voyant ici à son retour.
- Bien entendu, je vais chercher le téléphone et je reviens dans quelques minutes.
Pendant son absence j'en profitais pour faire un petit tour dans le couloir dans lequel nous étions passer et où se trouvait de nombreuses de photos qui me faisait envier le bonheur simple de cette famille dont je faisais partie, mais pour laquelle j'était une inconnue. Mon regard se posa sur celle qui avait du être prise le jour du mariage, c'était sur une plage et ma mère était plus que resplendissante dans dans sa robe couleur créme et je ne pu m'empêcher de me dire qu'elle allait très bien avec Charlie. A leur côté posait une Alice un peu plus jeune et avec les cheveux un peu plus long ainsi qu'un jeune homme qui devait être son frère, il était imposant et ça ne devait pas avoir changer en quatre ans. Je ne pu m'empêcher de sursauter en sentant la présence de la jeune femme à côté de moi, j'avais comme la drôle d'impression d'avoir été prise en faute.
- Elle est au bout du fil.
Tout en me calmant j'attrapais le combiné et le posais contre mon oreille, retenant mes larmes en entendant la voix de ma mère pour la première fois depuis bien trop longtemps.
- Maman ?
- Bella, c'est bien toi ?
- Oui maman, je suis désolée de venir à l'improviste chez toi, mais j'avais vraiment envie de te voir et je me suis dit que cela serait une bonne idée que l'on se retrouve... Même si je comprendrais que ce ne soit pas le cas de ton côté et je ne t'en voudrais pas, j'ai toujours été égoïste alors se serait normal que j'en paye le prix maintenant.
- Chérie, calme-toi. Je suis surprise d'entendre ta voix après tant de temps et je sais que ce n'est pas sans raison, mais je ne te poserais pas de questions. Mais je veux que tu reste à la maison jusqu'à ce que l'on revienne... Charlie essaie de trouver un vol un peu plus tôt, nous allons rentrer ce soir...
- Non, je ne veux pas que vous écourtiez votre voyage pour moi, je te promet que je serais toujours ici quand vous rentrerez dans deux jours et que nous pourrons avoir la discution dont nous avons tant besoin.
- Très bien, alors je te laisse aux soins d'Alice... Je t'aime.
- Moi aussi maman, plus que tu ne peux le penser.
Après encore quelques banalités, je redonne le téléphone à ma demi-soeur qui me lance un petit sourire qui me remonte le moral et qui me réchauffe le coeur. Je suis heureuse de voir que malgré le mal que j'ai pu faire et bien, j'ai toujours ma place dans la coeur de ma mère ainsi qu'une place dans la vie de ma nouvelle famille. Pourtant je ne peux m'empêcher de me sentir comme une totale étrangére, ce qui est un peu le cas au bout du compte. Tout en suivant Alice, je me retrouve dans ce qui me semble être la cuisine de la maison et qui au premier coup d'oeil me fait penser à celle de Volterra en taille un peu plus réaliste, on aurait pas peur de s'y perdre. Elle me servit un verre de soda avec une part de gâteau au chocolat, mon péché mignon et on s'en que je m'en rend compte elle en appris plus sur ma vie que la plupart de mes amis. Il y avait un petit quelque chose qui me donnait confiance en elle et qui me poussait à lui racontrer ma vie alors que je ne la connaît que depuis deux heures à peine. Je lui parlais de mon grand-père qui attendait beaucoup de choses de moi, trop pour une seule personne qui n'attendait que de vivre ses rêves et non que lui dise ce qu'elle devait faire. De mon père aussi, de l'attention qu'il avait pour moi et du fait que je prenais mal le fait qu'il allait se remarier d'ici peu de temps avec une femme que je n'appréciais que très peu. C'était l'une des raisons de ma venue ici, mais il y avait aussi autre chose que je ne me sentais pas le courage de déclarer, même si à cette heure l'Italie entière devait être au courant. Prenant conscience que je n'arrêtais pas de parler de moi, je me mit à questionner Alice.
- Oh, il n'y a pas grand chose à dire sur ma vie. Je viens d'avoir mon diplôme et je vais bientôt faire ma rentrée à l'Université du quoi, mon frère s'y trouve c'est pour cela que je l'ai choisi et aussi parce que ma famille est à proximité. Je suis très proche de mon père, cela vient peut-être du fait que je n'ai jamais connu ma mère qui est décédée dans un accident de voiture alors que je n'avais que cinq mois. Heureusement pour moi, je n'ai pas toujours grandi entourer seulement que de garçon, en partie grâce à la soeur jumelle de deux amis de mon frère avec qui je m'entends très bien. Si Rose n'était pas dans rentrer dans ma vie, je pense que tu m'aurais trouver un jogging et des baskets quand je t'aurais ouvert la porte. J'aime beaucoup ta mère, elle est un peu celle que je n'ai jamais et nous faisons beaucoup de choses ensemble, du shopping ainsi que de la danse orientale. En fait, je pense que je suis comme tout le monde.
- Tu as vraiment de la chance, j'ai été égoïste envers ma mère et je suis contente que ton père soit rentrer dans sa vie avec vous deux, cela lui a sûrement permis de moins penser à moi... A seize ans je croyais que cela ne changerais rien et avec les années je me suis dit que cela ne m'apporterais rien de bon de venir ici tout les étés. Maintenant je le regrette amérement, cela m'aurait peut-être permis de ne pas me sentir supérieur aux autres seulement car Aro ou encore Démétri sont les hommes les plus riches ainsi que les plus influents d'Italie. Mais les choses changent et je ne pensais sincérement pas me retrouver ici, mais ce qui compte le plus c'est que je ne le regrette pas et que je suis heureuse de faire la connaissance de ceux qui sont ma famille.
- C'est réciproque... Hum, cela te dit de manger une pizza ?
- Je suis italienne, pas la peine de me poser la question.
- Ouais, mozarella ?
- Tu lit dans mes pensées.
ALICE POV
Je ne m'y attendais pas du tout, il faut dire que trouver la fille de sa belle-mère sur le porche de votre maison alors qu'elle n'est jamais venu, c'est assez surprenant. Mais maintenant, je me fiche de ce qui a pu la pousser à ne plus venir et encore moins à savoir ce qui l'a pousser à revenir. Je me suis tout de suite entendu avec Bella et c'est la seule chose qui compte à mes yeux, je pense que si elle reste assez longtemps on deviendra de très bonnes amies ainsi que pourquoi pas, des soeurs. Pendant qu'on mange notre pizza, je lui parle un peu de mon père, de ma vie ainsi que de mon frère qui ne va plus tarder à faire son entrée qui sera comme toujours plus que bruyante. Je lui apprends aussi que j'ai très peu d'amis, sauf si on compte ceux d'Emmett de qui je suis extrêmement proche et que je préfére être en contact avec des personnes un peu plus âgés que moi plutôt que des jeunes de mon âge. C'est ainsi que j'appris que dans son monde, enfin celui de sa famille, il ne fallait jamais faire confiance à qui que ce soit et que ses plus proches amis elle les considéraient simplement comme ses pires ennemis. Elle m'expliqua que c'était le meilleur moyen de les détruirent avant qu'ils ne vous fassent tomber et vous écrasent complètement. C'était à celui qui serait le plus populaire. J'en était estomaqué, je n'en revenais pas que cela pouvait être pire que dans mon ancien lycée, mais après tout les gens qui pouvaient tout avoir était prêt à tout pour en obtenir plus. Moi je me contentais de ce que j'avais et cela me convenais.
- Tu ne va pas à l'Université ?
- Oh si, mais les études que je suis en train de suivre ne me plaise pas du tout... En fait, je n'ai pas réellement eu le choix et que mon père m'a un peu imposer le Marketing ainsi que le Droit.
- Waouh, ça doit te prendre énormèment de temps.
- Le Marketing est ma priorité, donc pour ce qui est de l'autre cursus et bien je prend des cours en parallèle les jours où j'ai le plus de liberté. C'est fatiguant, mais je ne peut pas faire autrement si je ne veux pas les décevoir.
- Et qu'est-ce que tu voulais faire ?
- Des études d'Histoire, mon rêve était de devenir Archéologue et pourquoi pas pouvoir faire des fouilles à Pompéi ou encore en Egypte. Mais mon destin est de reprendre l'entreprise familiale jusqu'à ce que je me marie et que mon époux le fasse à ma place.
- Quoi ? Et s'il n'est pas dans cette branche.
- Il le sera obligatoirement.
- Tu veux dire que... Qu'ils vont te forcer un jour où l'autre à épouser un homme que tu n'aimerais pas, mais qui tout simplement car il leur semblera bon dans ce domaine devra devenir ton mari ?
- Ouais, en gros c'est cela.
Je ne pouvais pas cacher mon étonnement, je croyais que ce genre de mariage était dans les oubliettes depuis bien des années et je ne comprenais pas comment un père pouvait faire subir cela à sa fille, son unique enfant qui plus est. Toujours un peu sous le choc, je n'entendis pas la porte de la maison s'ouvrir avant d'entendant la voix de mon frère m'appeler en criant et cela comme-ci nous habitions dans un château. Sursautant je revenais sur terre et lui disais que nous étions dans le salon, ce que je n'avais pas prévu c'est qu'il aurait ramener quelques uns de ses copains avec lui et même si je les appréciaient j'aurais préférée avoir la soirée.
- Oh, tu as de la compagnie.
- Oui Em', c'est Bella... La fille de Renée.
- Ah ouais, celle qui n'est capable que d'envoyer des lettres pour donner de ses nouvelles sans prendre en compte les sentiments de la femme qui l'a mise au monde.
- Emmett, s'il te plaît.
- Non Alice, il a raison et je ne lui en tiendrait certainement pas rigueur à cause de sa franchise. J'aime le genre de personnes qui ne tournent pas autour du pot tout en essayant de faire le gentil.
C'était mon frère tout cracher, il parlait tout toujours sans penser avant de se rendre compte de qui venait de sortir de sa bouche, je ne le comprenais jamais. Mais heureusement, Bella n'avait pas l'air d'être le genre de personne qui s'offusque à la première chose de travers qu'on puisse lui dire et c'était plutôt une bonne chose si elle allait habiter dans cette maison pendant quelques temps. Reprenant contenance, je regardais les quatre garçons qui suivaient mon frère et qui regardait ma demi-soeur avec des yeux plutôt appréciateur, même Jasper. Mon coeur se serra à cette pensée et mit fin à mes espoirs, c'était certain qu'il ne s'intéressait pas aux filles de mon âge. C'est vrai qu'à vingt-deux ans on recherchait autre chose qu'une relation avec une fille qui venait de fêter ses dix-huit ans et qui plus est n'avait pratiquement aucune pratique en ce qui était des relations avec le sexe opposé. Autant dire que mes rêves venaient de tomber à l'eau.
- Bon, je vais faire les présentations puisque mon cher frère a du oublier la politesse en se prenant encore une fois un ballon sur la tête... Alors Bella je te présente Mike, Ben ainsi que les deux frères Edward et Jasper.
- Enchantée de faire votre connaissance.
- De même, ça fait du bien de voir une nouvelle tête.
- Merci du compliment.
- Mickey, n'oublie pas que tu as une femme à la maison qui t'attends et que si jamais ce que tu viens de dire arrive jusqu'à ses oreilles, tu sera bon pour le canapé.
- Je n'ai rien dit de mal, ce n'est pas moi qui est l'esprit légérement mal tourner et qui pense que ce que j'ai pû dire soit d'une autre connotation. Je ne veux pas vous ennuyez plus longtemps, mais il faut que je rentre avant que Jessica ne m'appele pour me faire une scéne. Bonne soirée à vous jeune gens et ne fait pas ce que je ne ferais pas.
- Autant dire qu'on peux faire ce que l'on veux... Passe une bonne soirée.
- Ouais, a plus.
Pire que des gamins, je vous jure par moment j'ai comme la drôle d'impression d'être beaucoup plus intelligente ainsi que mature que tout ces zigoto réuni. Je soupira avant d'aller dans la cuisine en les laissant en apprendre un peu plus sur Bella qui répond gentiment à leur question, moi je les auraient déjà envoyer se faire voir en Alaska. Cela me fait penser que je doit appeler ma cousine Tanya si je ne veux pas avoir des reproches pour les quinze prochaines années, je me demande encore comment mon oncle et ma tante font pour vivre dans un endroit où il fait aussi froid. J'attrape les assiettes que nous avons laisser sur le plan de travail et commence à les nettoyer quand je sens une présence derrière moi, pourtant je ne prend même pas la peine de me retourner en faisant semblant d'être prise dans mes pensées. Une fois fini, je me retourne vers le garçon blond qui fait battre mon coeur depuis que j'ai quatorze ans et qui me regarde avec un drôle d'air.
- Il y a un problème Lily ?
- Non, pourquoi est-ce que j'en aurais un ?
- Je sais pas... Hum, d'habitude tu... Enfin, j'ai comme l'impression qu'il n'y a quelque chose qui ne va pas.
Oh je suis vraiment dans la muise et il faut que je trouve quelque chose pour me sortir de là. Je soupire doucement avant de plonger mes yeux marrons dans ses yeux verts qui m'ont toujours fait complètement vibrer et qui auront toujours cet effet sur moi.
- J'ai rendez-vous avec quelqu'un ce soir et je suis un peu stresser, rien de bien grave.
- Avec un garçon ?
- Oui, a moins que j'ai une quelconque attirance pour une fille et que je ne le sâche pas.
- Je le connais ?
- Tu n'est pas mon frère et encore moins mon père, je suis une grande fille et j'ai le droit de faire ce que je veux. Maintenant tu devrais aller rejoindre Emmett, sinon il risque de se poser des questions et ce ne serait pas malin s'il commençait à se faire des films, tu sais comment il peut-être par moment.
- Ouais, fait attention à toi.
- Pas de problème Jasper.
Quand il fut enfin en dehors de la pièce je soupire en me traitant d'idiote, pourquoi avait-il fallu que je lui dise que j'avais un rendez-vous alors que tout le monde savait qu'aucun garçon ne m'intéressais et ne me regardais à cause de mon lien de parenté avec Emmett. Il me restait plus qu'à trouver une solution pour me sortir de ce pétrin dans lequel je m'était fourrer toute seule et c'est au moment où je commençais à perdre espoir qu'une idée germa dans mon esprit. J'attrapai mon portable et envoyais rapidement un message à Rosalie qui j'espèrais n'avait rien de prévu et qui pourrait me servir d'alibi pour sortir ce soir, cela pourrait faire croire à mon histoire. Toutefois il restait Bella, mais je pense qu'avec le voyage elle aurait besoin de se reposer et je pourrais donc sortir sans problèmes. Avec un sourire je me reprit la direction du salon et soupira de soulagement quand mon portable vibra pour me donner une réponse positive de la part de celle que je considérais comme ma meilleure amie. En m'installant sur le canapé à côté de ma demi-soeur je senti le regard plus que pesant de Jasper sur moi, mais aussi le regard inquisiteur de mon frère ce qui me rendit tout de suite mal à l'aise.
- Quoi, j'ai quelque chose sur le visage ?
- Non, mais tu as l'air étrange.
- Ca se voit que tu est l'ami de Jasper, il m'a dit exactement la même chose il y a quelques minutes... Ce n'est rien de grave, j'ai juste un rendez-vous ce soir et je ne vais pas tarder à y aller.
- Avec qui ?
- Tu ne le connaît pas et même si c'était le cas, je ne suis pas assez folle pour te dire son nom... Bella je suis désolée de te faire cela, mais ça ne te dérange pas de rester ici avec mon frère ?
- Bien sur que non, de plus je ne vais pas tarder à aller me coucher... Sinon passe une bonne soirée.
- Merci.
J'avais au moins une alliée de mon côté et c'est avec un sourire que je montais à l'étage pour me changer, même si ce n'était pas vraiment un rancard je devais faire comme si c'était le cas. De plus, j'allais faire enrager Emmett ce qui était tout simplement super. Après quelques minutes d'hésitation, je passais un leggings noir avec une robe verre d'eau avant de passer mes ballerines noires dont j'avais fait l'acquisition quelques jours auparavant. Le résultat était plaisant, ce n'était pas oser et ce n'était pas non plus une tenue qui passe inaperçu. D'après Rosalie j'avait le chic pour trouver les vêtements qui me mettaient en valeur sans toutefois en montrer trop, c'était une qualité vraiment appréciable d'après elle. Après avoir remis un peu d'ordre dans ma coiffure, je redescendais d'un air guilleret, autant jouer le jeu jusqu'au bout avant de déposer un baiser sur la joue des quatres personnes restante et de sortir de la maison. Je marchais comme si de rien n'était jusqu'au bout de la route où Rose m'attendais dans sa décapotable rouge avec un grand sourire, la soirée allait être mémorable.
EMMETT POV
Je n'en revenait tout simplement pas, Lice était partie comme cela à un rendez-vous avec un mec que je ne connaissais même pas et qui était sûrement un abruti de première. En tout cas si j'apprenais qu'il avait fait quoi que ce soit, même s'il n'avait fait que lui tenir la main et que je croisais un jour sa route, il risquerais de s'en souvenir jusqu'à la fin de sa vie. Alice n'a que dix-huit ans et encore toute sa vie devant elle avant de trouver celui qui lui faudra. De plus je me retrouve avec la fille de Renée que je ne connaît même pas et que soit dit en passant, je n'ai pas envie de connaître. Il faut être vraiment horrible pour faire subir ce genre de relation pendant près de cinq ans à sa mère. Moi, si la mienne était toujours de ce monde je ferais tout pour passer le plus de temps possible en sa compagnie, pour avoir des souvenirs. Tout en soupirant je me laissais tomber sur le canapé.
- Ta mère sais que tu est ici ?
- Bien entendu, sinon je ne serais certainement pas rester.
- J'espère bien...
- Emmett, soit un peu plus cool.
- Ed, ça n'a rien à voir avec toi.
- Je ne veux pas être méchante, mais ce ne sont pas non plus tes histoires puisque c'est entre ma mère et moi. Bien entendu, je sais que vous avez une piètre opinion de moi et cela je ne vous en tient pas rigueur... Mais tu ne sais rien de ma vie et encore moins de ce que je vis, alors avant de me donner ton avis, apprends à me connaître. Sur ce je vous laisse, bonne nuit.
Alors là, j'était scotché. Cette avait du caractère et j'aimais ça, il fallait dire que ça ne devait pas courir les rues les filles qui disent ce qu'elles pensent. Pourtant, il y avait un petit quelque chose qui me disais qu'elle n'était pas venue ici pour rien et que bientôt nous en aurions la confirmation. En tout cas j'était certain d'une chose, il allait y avoir des étincelles entre nous.
- Elle est pas mal ta demi-soeur, son petit accent italien pourrait en faire craquer plus d'un.
- Eddy, toutes les filles avec un accent, même celle venant du Texas te font ce genre d'effet, tu est vraiment pas croyable et je me demande comment on peut-être frère.
- Tout d'abord c'est Edward mon cher Jazz, pour ce qui est de notre lien de parenté et bien je me pose aussi énormément de questions. Mais on ne choisi pas sa famille.
- Ouais bon les gars, ce n'est pas que cela me gêne de parler de filles, mais il y a Rambo qui passe ce soir et je me suis dit qu'on aurait pu le regarder.
- Bonne idée... Tu as des Pop-Corns ?
Je souriais avant de me diriger dans la cuisine, j'aimais ce genre de soirée entre garçons sans aucunes filles pour nous énerver et pour nous remettre à notre place. De plus avec les parents loin de la maison, j'aurais même pu faire une petite fête sans que personne ne soit au courant et le truc c'est que je l'aurais certainement fait demain si elle n'était pas arriver aujourd'hui. Mais bon, il restait toutefois une seconde option, celle d'aller en boîte pour draguer un peu et pourquoi pas trouver une fille pour quelques jours. Une fois les ingrédients de la soirée mise en place sur le plateau je retournais dans le salon rejoindre les deux frères qui étaient encore en train de se chamailler, j'avais parfois l'impression d'avoir deux filles en face de moi.
- Non, Halle Berry a beaucoup de charmes, mais si je devais passer une nuit avec une actrice se serait sans aucuns doutes avec Diane Kruger, elle a un petit truc qui me fait craquer, lança Jasper à son frère.
- Encore, mais vous êtes pas croyable les mecs, je vous ai déjà dit plus de cent fois que personne ne pouvais être mieux qu'Angie, elle a une de ses bouches et un de ses corps. J'aimerais beaucoup m'appeler Brad là tout de suite.
- Non, moi je la trouve limite vulgaire. Mais bon chacun ses goûts et puis Brad, j'ai l'impression que c'est un nom de poupée Barbie.
- Moi je vais vous dire si je devais choisir une fille sexy dans le coin se serait sans aucun doute votre soeur, elle a un truc qui fait chavirer tout les mecs sur son passage.
- Beurk, tu est en train de parler de ma jumelle et je ne veux pas avoir cette image d'elle en tête. Ah, j'en ai des frissons rien que d'y penser.
C'est vrai que Rosalie était vraiment une très belle fille et j'avais bien essayer de sortir avec elle, mais elle m'a tout simplement remit à ma place en me disant que je n'était pas son genre. Mon tableau de chasse était plutôt conséquent et j'avais plutôt mal pris qu'elle me remette à ma place de cette manière, mais c'est aussi ce qui faisait son charme.
- Bon, maintenant on la ferme et on regarde... Edward...
- Hum ?
- J'espère que tu ne va pas laisser couler une petite larme.
- Abruti, je croyais qu'on ne devait pas en reparler.
J'éclatais de rire en compagnie de Jasper qui se retenait sur le bord du canapé pour ne pas s'écrouler sur le sol, j'aimais bien ressortir cette histoire de temps en temps pour le mettre mal à l'aise et cela marchait toujours. Ca avait commencer un jour, nous étions au cinéma et quand on était ressorti il avait été impossible de ne pas remarquer les yeux rougis d'Edward, ce qui ne l'avait pas mit de bonne humeur. Ce n'était qu'une simple allergie, mais nous on avaient décidés de lui en tenir rigueur et même si cela faisait près de deux ans on ne pouvait pas s'empêcher de lui ressortir cette anedocte.
- Oh, ça commence.
Pendant plus d'une heure il n'y eu plus que le silence ponctuer par le bruit de la télé pour briser le calme de la maison, enfin, cela jusqu'à ce que nous entendions du bruit dans les marches. Cela ne pouvait être que Bella et cela se confirma quand elle passa derrière le canapé pour se rendre dans la cuisine nous poussant à quitter l'écran des yeux pendant quelques secondes. Son pyjama, si on pouvait appeler un shorty ainsi qu'un débardeur un ensemble de nuit, ne laissait aucune imagination par rapport à ses courbes plus que généreuses, elle avait ce qu'il fallait au bon endroit. Maintenant je ne pouvais plus contredire mes amis, elle était pas mal du tout. Jetant rapidement un coup d'oeil aux garçons, je me mettait rapidement sur mes pieds et allait la rejoindre dans la cuisine.
- La chaleur ?
- Non, il fait beaucoup plus chaud en Italie. Qu'est-ce que tu me veux ?
- J'aimerais que tu ne te promene plus en petite tenue devant mes amis, je n'aimerais pas qu'ils fassent des cauchemars.
- Oh d'après ce que j'ai pu remarquer, ils avaient l'air d'apprécier tout comme toi et je croyais même que vous alliez vous mettre à baver. Je sais que je plaîs, je ne suis pas née de la dernière pluie.
- On peut te trouver jolie sans pour autant vouloir te foutre dans notre lit.
- Je le sais, mais cela serait vraiment étonnant que ce ne soit pas le cas... Je pari même que si je tentais quelque chose tu ne me repousserais pas.
- Je suis un homme, pas un idiot.
Elle était sur d'elle et j'en prit réellement conscience quand je la vit se rapprocher doucement de moi avec un sourire et un air qui ne me disait rien qui vaille, cette fille était le diable en personne. Pourtant, je ne bougeais pas d'un centimètre après tout si elle tentait quelque chose je n'allais pas du tout le repousser, m'amuser ne me ferait pas de mal. Même si c'était avec la fille de ma belle-mère. Si elle voulait jouer, elle allait me trouver. Avec un sourire qui ne cachait rien de mes intentions je m'approchais rapidement d'elle afin de combler la distance qui nous séparait, avant de me stopper à quelques centimètres d'elle. J'attrapais son menton avant de le relever légérement et de déposer mes lèvres sur les siennes, le goût de fraise qui s'en dégageait ne me donna envie que d'une seule chose et c'est d'appronfondir. Elle se laissa faire sans aucune objection et même quand ma langue caressa sa lèvre inférieur, elle se rapprocha un peu plus de moi. Quand l'air commença à devenir une nécessité, je me séparais doucement d'elle avant de m'éloigner.
- Malgré le fait que tu est une fille pourri gâtée, je doit avouer une chose, tu sais embrasser.
- Tu sais ce qu'elle te dit la princesse à papa ?
- Non, mais tu va me le dire.
- Ta façon d'embrasser est potable, mais tu devrais t'entraîner un peu plus... Passe une bonne fin de soirée.
Sans rien dire d'autre et en me laissant pantois comme un idiot de première, elle quitta la cuisine pour rejoindre la chambre que ma soeur avait du lui donner un peu plus tôt dans la journée. Quelques minutes plus tard je repris enfin mes esprits, me rappelant ainsi qu'Edward et Jasper étaient en train de m'attendre dans le salon et que nous avions un film à finir. A peine installer, je remarquais tout de suite les sourires moqueur de mes amis.
- Tu as été long.
- Ouais, il faut dire que nous avions des choses à nous dire et a faire.
- Ne me dit pas que...
- La seule chose que je peux vous dire les mecs, c'est que ses lèvres on un bon goût de fraise.
- Tu m'étonneras toujours.
- Je sais, bon qu'est-ce qu'il sais passer pendant mon absence ?
