Voici un OS qui m'est venu après un examen d'histoire [ Oui je raconte un peu ma vie c-X ! ].
Vous savez quand on s'ennuie et qu'on a déjà lu quatre fois sa copie.
Donc je l'ai retravaillé et voilà ce que ça a donné.
Comme d'habitude, j'espère qu'il vous plaira, et si vous avez des commentaires je suis prête à y répondre L-X !
Petite précision [ Car oui, on ne change pas une équipe qui gagne ! ] :
[ ] = mes pensées / paroles,
Italique = pensées personnages,
Les personnages sont issus de l'univers de Mathieu Sommet de la SLG Corp.
Je suis là, tout simplement. La détresse que je ressens à cet instant peut se qualifier par des mots simples : solitude, abandon.
On m'a laissé pour mort : lâchement, sans regret.
La souffrance physique qui me transperce est à peine tolérable. La douleur ventrale est la pire, je me sens mal. Si mal.
« Pourquoi m'avoir laissé seul encore une fois ? Si vous saviez à quel point je n'en peux supporter plus. La crainte prend le pas sur le raison. »
La souffrance et tous les récents événements se mêlent dans ma tête jusqu'à ce qu'un mal de crâne d'une violence inouïe m'indique que mon cerveau se court-circuite. Mes enjambées se font plus longues et rares. Je tremble sans parvenir à continuer d'avancer et ma vision s'obscurcit.
Mon corps s'écroule mollement contre le parquet. Je m'affale, attendant désespérément votre venue le regard rivé sur la porte d'entrée.
Mes forces m'abandonnent peu à peu et d'ultimes pensées virevoltent : « Viendrez-vous me secourir ? J'ai peur. M'avez-vous véritablement oublié ? Vous ai-je fait décidemment trop affligé pour que vous vous débarrassiez ainsi de moi ? Je vous demande pardon mais je vous en prie. Revenez. »
Je me contracte en tentant à grande peine de calmer cette douleur viscérale. Ma langue s'assèche. La soif s'impose brutalement à moi.
« Alors c'est cela, vous mes amis, vous m'avez banni et délaissé. Et pourtant je ne puis me résoudre à cette fatalité ! Vous ne seriez en aucun cas cruel à ce point. Vous ne pourriez jamais me livrez à mon sort pour toujours.
Mais voilà, cette crainte d'une décision impitoyable de votre part m'assaille traîtreusement.
Et maintenant la douleur atteint son paroxysme… »
La somnolence me gagne et mes paupières commencent à se fermer automatiquement.
Soudain un bruit de pas brise le silence de l'appartement et la serrure tourne.
Une pression plus tard la porte s'ouvre sur mon sauveur, Mathieu.
Ma « Je suis là. Je vais m'occuper de toi. Ne t'inquiètes plus Wifi. »
