Après deux, trois OS et de nombreuses hésitations, je reviens vers vous pour vous présenter ma première fiction. A vrai dire je suis assez tendue face au résultat et j'espère que ça vous plaira…
Les personnages de cette fiction sont à JK Rowling. L'univers quant à lui vient de l'Histoire ainsi que des nombreuses séries que j'ai pu regarder.
Chapitre I : Universal Peace
Le tonnerre vrombissait si fort qu'il en faisait trembler les épais murs de pierre de l'imposant du château Malefoy. Nous étions pourtant au beau milieu du mois d'Août, mais en cette fin d'après-midi orageuse, le ciel était si sombre et les éclairs déchiraient le ciel tant et tant que le château de Poudlard paraissait des plus lugubres. La pluie tombait si fort que les personnes arrivant en calèches devaient se hâter de rentrer dans l'immense hall si elles ne voulaient pas finir totalement détrempées; à l'instar des pauvres paysans qui se dépêchaient de rentrer leurs récoltes à l'abri.
Hermione Granger prit tout de même le temps d'observer l'impressionnante façade de Poudlard. Elle avait d'abord été frappée par la majesté qui se dégageait des lieux lorsqu'elle avait aperçu le château au loin. Poudlard semblait posé en équilibre sur les montagnes écossaises. Elle avait admiré tout le long du trajet la finesse des tours qui semblaient toucher les cieux. Maintenant, une fois face à l'imposante bâtisse, une angoisse profonde la saisit et elle réprima un frisson. Elle n'était pas seulement ici pour sa première apparition à la cour d'Écosse, mais également pour rencontrer le Prince héritier afin de convenir d'une alliance entre leurs deux familles. En effet, après de nombreux conflits avec le royaume d'Angleterre, la position de Lucius Ier était grandement fragilisée. Par ailleurs, il avait besoin de l'appui d'un puissant pays tel que le royaume de France. Cependant, le jeune roi Henri V, dit Harry le Survivant, ainsi que sa femme Ginevra n'avait, à l'heure, aucune descendance. C'est pourquoi, à regret, il proposa la main de son amie loyale, précieuse alliée et confidente, héritière du puissant comté de Champagne, la gracieuse Hermione Granger.
Hermione aurait tout fait de bonne grâce pour son ami mais il venait de la décevoir terriblement. En effet Harry savait que la jeune femme était éprise de Ronald, le comte de Normandie. Le pire était qu'il la soutenait et qu'il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour inviter le jeune comte à la cour, en dépit des liens qui unissait Ronald à la couronne d'Angleterre ; ennemi commun avec la dynastie Malefoy. Et toute cette entreprise avait réussi à lier les deux jeunes gens. En effet Ronald avait déclaré son amour à sa belle plus tôt dans la belle saison. Hermione n'avait jamais été aussi heureuse de toute sa vie. Tout ça pour être vendue au plus offrant trois semaines plus tard. Hermione en voulait profondément à Harry et n'était pas prête à lui accorder son pardon tout de suite. Mais il était son Roi, elle ne pouvait donc rien lui refuser. Sans compter sur l'ambition maladive de sa mère qui voyait enfin un moyen d'élever encore un peu plus la domination de sa famille. Cela faisait trois ans que Jeanne essayait de marier sa fille à cette brute de Victor Krum, à la tête du Saint Empire Germanique : preuve que la survie de sa fille n'était rien face à sa soif d'ambition. En effet Victor avait déjà décapité deux de ses quatre femmes car elles ne lui avaient pas donné d'héritiers mâles ; les deux autres étant mortes en couches. Jeanne se ravisa quand on lui proposa le fils unique du roi d'Écosse ; c'était tout aussi bien…
« Hermione voulez-vous bien vous hâter d'entrer ! Vous allez attraper le mal ! Par ailleurs il serait bien impoli de faire attendre le Roi !
- Oui Mère...
- Oh mon Dieu vous êtes trempée ! Ce n'est pas convenable ! Dépêchez-vous de rentrer ! »
Pendant que sa mère la sermonnait, Hermione se rendit compte que le hall du château Malefoy était terriblement sombre et froid. Tout était lugubre ici, bien moins rayonnant que sa demeure en France… Son cœur se serra à l'idée de traverser ce hall jusqu'à la fin de ses jours…
Elle parcourra les immenses couloirs qui la menèrent à la salle du trône, tandis que sa mère lui répétait pour la énième fois la façon de se comporter devant le Roi, qu'Harry n'était qu'un jeune freluquet chanceux et qu'elle aurait ici affaire un Roi aguerri, qu'il ne fallait pas qu'elle ruina encore tous ses espoirs et projets et autres discours grandiloquents. C'était insupportable ! Hermione était déjà bien assez nerveuse ainsi. Lorsqu'elle franchit les portes de la salle du trône, le sol sembla se dérober sous ses pieds. Elle dut se ressaisir de justesse car sa mère ne vit pas son trouble. Elle traversa l'immense salle et le temps sembla s'être arrêté… Elle faisait face au couple royal dont la chevelure dorée et les regards glaciaux qu'ils lui lançaient la saisit. Même le sanguinaire Krum était plus chaleureux. Hermione fit une profonde révérence à en faire sourire sa mère, ce qui n'était pas chose aisée.
« Lady Hermione, comtesse de Champagne, mon épouse la Reine Narcissa et moi-même vous souhaitons la bienvenue dans notre beau pays et espérons que ce dernier saura vous séduire, énonça Lucius Ier d'une voix aussi glaçante que son regard.
-Votre Majesté, c'est pour moi un grand honneur de vous rencontrer.
-Dobby va vous conduire à vos appartements. Vous rencontrerez mon fils demain. Lady Jeanne, voulez-vous nous faire l'honneur de vous joindre à nous pour le banquet de ce soir ? »
Le ton du Roi était sans appel et Hermione comprit qu'elle n'était pas la bienvenue à ce banquet. Elle allait devoir diner seule ce soir. Pas pour lui déplaire cela lui donnerait l'occasion de mettre ses idées au clair. Elle suivit Dobby jusqu'à ses appartements, là où elle allait vivre… Du moins jusqu'à son mariage… La chambre était composée de tentures toutes en camaïeu de bleu et au milieu de celle-ci trônait un lit à baldaquin aux grandeurs démesurées… A l'image des monarques qu'elle avait pu entrapercevoir, la pièce était on ne peut plus froide… Hermione s'installa sur le lit… Demain elle rencontrait son promis.
A la cour de France, on disait du prince Drago qu'il était un coureur de jupons impitoyable et sanguinaire. On racontait qu'il avait au moins trois bâtards et qu'il avait tué une servante de ses propres mains. Hermione avait pour habitude de faire fi des on-dits, encore plus lorsqu'il s'agissait des potins de la cour… Combien de fois l'avait-on imaginée favorite du Roi et autre frivolités… Cependant il était ici question de son avenir. Son cœur se serra une fois de plus et se dit qu'à l'heure actuelle elle aurait pu être en compagnie de Ronald… Trêve de balivernes, elle se promit de remettre ses pensées au lendemain. Elle avait besoin de repos après son éprouvant voyage et se devait d'avoir les idées claires le lendemain.
Voici la fin du mon premier chapitre… J'espère qu'il vous a plu. N'hésitez pas à me laisser un petit mot pour me dire ce qui pourrait être amélioré, ou tout simplement si ça vous a plu…
Je devrai poster le prochain chapitre vendredi ou samedi prochain au plus tard !
En attendant je vous souhaite une bonne semaine !
Lixette
